La bd pour Bush

Les 153 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



153. Lien Rag - 31/07/06 16:23 - (en réponse à : Dens)
US military, deux par ans, de façon régulière: ce n'est pas la même chose que Harvard!
Et j'espère pour lui que tu n'es pas le seul expatrié à consulter son blog...

152. longshot - 26/07/06 18:36 - (en réponse à : forum)
Un forum intéressant pour discuter politique avec des américains et des britanniques, c'est http://www.politicalroundtable.com/forums/

151. nemOrtel - 26/07/06 18:11
Putain je connais Is-sur-Tille! J'y ai passé un week-end chez des potes des Beaux-arts! C'est fou, c'est...

150. dens - 26/07/06 17:18
c'est boulet qui le dit sur son blog mais si ca se trouve c'est moi ...
US university...

149. Golem - 26/07/06 17:09 - (en réponse à : Lien Rag 146)
Comment tu le vois ?

148. nemOrtel - 26/07/06 17:05 - (en réponse à : dens)
Le forum c'était celui de Myspace, un vrai nid de vipères, à éviter. En passant, je lisais hier un papier (je sais plus où) au sujet de l'échec des négociations de l'OMC, à cause des Américains. Alors que tout le monde a mis quelque chose sur la table au sujet de la polémique politique agricole, ils n'ont RIEN lâché. Mais que dalle.
Résultat : échec de cinq ans de négociations censées permettre le décollage des pays émergents.
Qui a dit : "Ils commencent à être sympas..."?

147. dens - 26/07/06 16:34 - (en réponse à : nemortel)
the unconvenient truth...

les vagues de chaleurs et des les ouragans records no sont pas un signe de l'evolution du climat mais de la volonte du seigneurs de punir les pecheurs (il s'est dit que cette histoire de pardon universel etait finalement pas une bonne idee et il est revenu a la bonne vieille methode antediluv... non, diluvienne en fait)

mais quel type de forum visitais tu aussi?


dans le meme style hier un evangeliste tres proche de LePen (il lui ressemble en plus) etait dans mon emission preferee en face d'un journaliste satyrique ... c'etait effrayant ..

Le type qui dit en preche des trucs du style " on voudrait nous faire croire qu'i y avait une bande desinges et que soudainement comme par magie ils sont tombes de leur arbres se sont mis a marcher debout et ca a donnee Adam et Eve??! On noous prend pour des cons!"

Franchement Bigard pourrait dire ca texte en pectacle que ce seait un sketche tres drole .. sauf que la ca me donne des frissons..

146. Lien Rag - 26/07/06 15:53
Sinon vous avez vu que le Blog de Boulet est surveillé par l'armée américaine?
C'est beau la mondialisation!

145. nemOrtel - 26/07/06 14:49 - (en réponse à : golem)
C'est évident, réaction typique de l'Empire. Exemple : l'autre jour je parle du réchauffement climatique sur un forum américain, et voici le premier post.

144. Golem - 26/07/06 14:32
Les liens ports 122 et 132 sont morts apparemment.
Encore un complot de l'impérialisme américain qui piétine le peuple et le droit à une information objective.

143. nemOrtel - 26/07/06 13:42
Déjà faite par Coacho en 1978. C'est la chaleur on va dire?

142. larry underwood - 26/07/06 12:37
les oreilles c'est le taille-crayon.

141. CKPT' - 26/07/06 12:33
... c'est vrai quoi : Monsieur Bush n'a pas de si grandes oreilles.

140. CKPT' - 26/07/06 12:32
Oooohhh ! Mais c'est obscène ! Comment peut-on se moquer des gens de la sorte ! Surtout d'un Président !
Vraiment tu dépasses les bornes Larry.

139. larry underwood - 26/07/06 11:41
"Dans l'cul !"


138. nemOrtel - 04/07/06 19:59
Depuis des années que je dis que SP me fait rire que très moyennement...

137. omat - 04/07/06 19:34 - (en réponse à : Dens)
Désolé de t'avoir un peu gâché le plaisir. South Park continue de me faire rire mais avec un vrai malaise alors je sais ce que c'est.

136. dens - 04/07/06 17:51
depuis la conversation qu'on a eu ici me,e je dois dire que j'ai un oeil nouveau sur South Park et je crois ien que vous aviez raison ...ils sont quand meme assez incline a droite ... leur recent episode qui ridiculisait Gore comme un benet en manque d'attention qui inventait des menaces ridicules m'a fait beaucoup rire mais maintenant je mets ca en contaxte avec la sortie de son film "inconvenient tuth" et ca prend un gout amer ...

ce qui me faisait rire au 2e degres me rebutte au 3e maintenant...

debiliser l'ecologie c'est du suicide de civilisation..

135. nemOrtel - 28/05/06 12:59
Je ne sais pas, on voit bien les flics derrière prendre un coup de speed en réalisant ce qui se passe :)

134. Hong-Kong_Foufou - 27/05/06 22:56
Biensûr que c'est un trucage. La première fois que j'ai vu cette interview, j'étais beuré et ma première réflexion c'était... c'est un trucage. Avec les gens du staff (caméraman, preneur de son, etc...) , les attachés de presses, les gardes du corps divers et agents de la paix qui sont sans doute là lors de l'interview, ça m'étonnerait que les zigotos en arrière plan soient totalement inaperçus.

133. Arnaud3895 - 27/05/06 17:31
Oui, c'est drôle... mais attention quand même. C'est un trucage...

132. nemOrtel - 27/05/06 03:07 - (en réponse à : on ne passe pas (à la télé))
Mais quel crétin.... Regardez bien au second plan.

131. Raoul - 16/05/06 21:41
Du temps de ma jeunesse, cette blague existait déjà
C'était en URSS, et c'était deux voisins qui se dénonçaient mutuellement au KGB pour que celui-ci vienne la nuit retourner la terre de leur jardin.
De là à y voir un retournement de situation savoureux et triste à la fois, il n'y à qu'un pas. Que je fais.

130. nemOrtel - 16/05/06 16:33
Hahahaha, savoureux :)

129. Limace de mer - 16/05/06 16:23
Un vieil Arabe vit depuis plus de 40 ans à Chicago. Il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin mais il est tout seul, vieux et trop faible.

Il envoie alors un e-mail à son fils qui étudie à Paris pour lui faire part de son problème.

"Cher Ahmed, je suis très triste car je ne peux pas planter des pommes de terre dans mon jardin. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi tu aurais pu maider à retourner la terre. Je taime, ton Père"

Le lendemain, le vieil homme reçoit un e-mail :

"Cher Père, sil te plaît, ne touche surtout pas au jardin ! Jy ai caché la "chose". Moi aussi je taime. Ahmed"

A 4 heures du matin arrivent chez le vieillard lUS Army, les Marines, le FBI, la CIA et même une unité délite des Rangers.

Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre et repartent déçus car ils nont rien trouvé. Le lendemain, le vieil homme reçoit un nouvel e-mail de la part de son fils :

"Cher Père, je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et que tu peux planter tes pommes de terre. Je ne pouvais pas faire mieux. Je taime, Ahmed"


128. torpedo31200 - 15/05/06 22:45 - (en réponse à : Précision)
Box-Office Poison (post # 121), c' est De Mal en Pis d' Alex Robinson, chez Rackham, traduit fin 2004.
Je précise pour ceux qui ne connaîtraient que le titre français...

127. Raoul - 15/05/06 21:52
Pour rebondir sur l'article et en particulier sur le fait qu'un jounraliste juge un bon pays sur le nombre de milliardaire, je me souviens d'un article de Philippe Val rappellant que la France était un des pays où l'espérance de vie était la plus élevée. Et que prendre l'espérance de vie comme critère pour juger de la "réussite" d'un pays ne serait peut-être pas si débile.

126. nemOrtel - 15/05/06 19:35 - (en réponse à : note)
Ca commence à être lourd ces gens qui mettent pas les liens.

125. Limace de mer - 15/05/06 18:34
Ha ouais c'est chaud " ridiculer". J'avais meme pas tilté, mon cerveau avait corrigé sans me le dire. Cette article est naze mais je penses quand meme que les passages de journeaux Americains cités sont exacte et ils illustaient bien le debat plus bas.

124. Arnaud3895 - 15/05/06 17:01
Ben oui mais il sort d'où, cet article ?

123. dens - 15/05/06 16:19 - (en réponse à : limace)
c'est le verbe "ridiculer" qui m'a fait ire surtout en fait ...

122. omat - 15/05/06 14:50
Al Gore, dont la fille était scénariste sur Futurama fait un joli sketch au Saturday Nigt Live :

http://www.youtube.com/watch?v=-8f9SzmOAdw&eurl=

121. Lien Rag - 15/05/06 14:37
Un compte-rendu de lecture intéressant sur le sujet, la conclusion surtout ne pouvant que parler aux lecteurs de Blankets par exemple...

Par ailleurs je me demande si le grand n'importe quoi des histoires ordinaires de super-héros (il suffit par exemple d'un costume et d'un nom, comme on peut le voir notamment dans Box-Office Poison, pour définir un personnage qui n'est ainsi qu'un concept extrêmement basique) est le reflet de l'imaginaire américain ou un des outils de sa production?

120. nemOrtel - 13/05/06 04:51 - (en réponse à : Hello frogs!)

119. Limace de mer - 13/05/06 02:40
Ok, de penser que le monde entier redoute notre brillant systeme economique c'est a pleurer de rire.
Je ne connais pas l'Amerique, par contre je confirme, en France on n'aime pas specialement nos riches et nos patrons, ce qui me semble totalement justifié, peut etre justement parce que je suis bien Francais vous me direz, et que donc je confirme : un mec qui trouve ridicule de ne pas avoir d'admiration pour la reussite et l'argent se moque effectivement de plus intelligent que lui.

118. torpedo31200 - 13/05/06 01:21 - (en réponse à : dens - post # 117)
Un peu caricatural ?
Moi, à sa 2ème phrase, j' avais déjà envie de vomir...

117. dens - 13/05/06 01:04 - (en réponse à : torpedo31200)
faut tout lire pour critiquer..
:o)

c'est pas faux tout ce qu'elle dit mais la rethorique ressemble beaucoup a celle de l'Arlette des guignols c'est un peu caricatural... quand mem

le fond est bon mais dans la forme elle tombe dans les meme travesr (juste dans l'extrem einverse) que ceux qu'elle decrie...

en voulant ridiculer plus intelligent que lui

et ca c'est le ponpon!
:o)

116. torpedo31200 - 12/05/06 22:48 - (en réponse à : Limace de mer - post # 114)
J' ai lu 3 lignes... Elle est conne ou elle a besoin de faire des généralités pour arriver à s' exprimer ?

115. Limace de mer - 12/05/06 21:17
Pardon pour les petits cubes .

114. Limace de mer - 12/05/06 21:15
Un article a ce sujet, ou pas ... Il est drole mais n'echappe pas a notre gros nombrilisme bien de chez nous.
Les imbeciles heureux qui sont nés quelques part ...

" par Adriana Evangelizt

Quand on lit larticle de Jerry White, on comprend quil y a bien plus quun océan qui nous sépare des Etats-Unis. Cela ressemblerait davantage à un abîme sans fond tant leur mentalité diffère de la notre et tant ils sont à mille lieues de notre état desprit. Nous leur conseillons fortement de lire LEsprit Français, ils verront ainsi que ce qui fait notre particularité nest pas une légende et que nous ne possédons pas les mêmes valeurs queux, cest certain. Par contre, nous possédons une histoire qui a forgé ces valeurs. Je ne parle pas du Peuple Américain, à part entière, mais de ce qui la faconné dans sa plus grande majorité.

Ainsi les évènements qui se sont déroulés en France, suite à la fronde contre le CPE, furent loccasion, pour la presse inféodée à lélite étatsunienne, de vilipender le Peuple Français dans une attitude hostile voire même méprisante. Mais pourquoi lont-ils fait ? Nous sommes davis à penser quil ny a jamais de fumée sans feu. Ils ont donc dénoncé avec virulence la « loi de la populace ». Lexpression en elle-même montre déjà à quel point la masse laborieuse est estimée à sa juste valeur dans la vision américaine. Les mots, employés par les médias pour décrire ce mouvement populaire, sont tous plus surprenants les uns que les autres et comme vous pourrez le constater, leur regard sur nous -nimbé darrogance et de supériorité- mérite quelque peu que lon sy attarde.

Les Français souffriraient donc « dune sorte de folie collective parce quils sont convaincus davoir droit à certaines choses comme la sécurité de lemploi ». Notons la suffisance du « convaincu davoir droit », comme si le Peuple avait droit à quelque chose, nest-ce pas ? Lidée même den avoir lidée mérite bien une camisole de force, cest certain. Mais de la schizophrénie passons à une autre tare « Les Français descendent dans la rue pour défendre leur lubie économique » pouvait-on lire dans le Washington Post. La plupart des articles suggérant que les manifestations sont illégitimes et que « la force de la démocratie se mesure à la capacité des dirigeants politiques de défier la volonté du peuple et de faire « ce qui est juste ». On comprend très bien ce quils entendent par la « force de la démocratie », on en a un bel exemple en Irak où ils lont exportée. Cest dire aussi combien les mêmes mots nont pas le même sens et sont même à lopposé de leur continent au nôtre. Ainsi lorsque Bush dit quil apporte Paix et Démocratie, il faut comprendre Guerre et Oppression. Une inversion totale des notions et surtout des valeurs. Cest cela ce quils appellent « ce qui est juste » et quils imposent à leurs citoyens sans leur demander leur avis et par la force sils regimbent. Ainsi licencier des jeunes sans motif valable ou sans justification leur parait équitable. Normal, cest la politique appliquée chez eux. Les lois quils pondent sont faites pour protéger les patrons et les riches, pas les salariés et les pauvres.

Mieux, à les entendre, il semblerait que nous soyons les seuls au monde à nous battre pour nos droits car ils affirment « que le droit du travail et les protections sociales en France sont dépassés et doivent être « réformés », que « tout le monde » est daccord là-dessus, tout le monde, mis à part les millions de travailleurs et de jeunes qui manifestent dans les rues en France. » Force nous est de constater que nous sommes les moutons noirs de la planète. Des êtres vraiment à part. Evidemment, quand on sait comment sont traités les salariés aux USA et que leurs salaires nont pas été augmentés dun cent depuis 1997, on ne peut que leur paraître dangereusement suspect ou peut-être même leur faire peur. Ne serions-nous pas des terroristes en puissance ?

Ainsi « le gouvernement français est confronté à des étudiants « djihadistes » qui recourent à la violence pour défendre leur « religion de la sécurité de lemploi ». Comme vous pouvez le constater, la comparaison nous colle une étiquette allant justement dans ce sens. De là à se retrouver sur la fameuse liste à côté du Hamas, il ny a quun pas. Car tous ceux qui défendent leurs droits sont forcément des terroristes. A de tels agissements, bien sûr, il faut un remède de cheval car il y a des règles que lon ne transige pas... « Les démocraties fonctionnent au moyen délections et de lois ; la populace règne par le feu et lépée », aussi affirment-ils que « la répression de lEtat est nécessaire pour écraser les protestations et maintenir la « démocratie. » On croirait presque lire les Protocoles des Sages de Sion qui eux aussi emploient le mot « populace » et où la Liberté se trouve complètement supprimée. Cest ça leur démocratie. Le Peuple doit être "souqué" et ses débordements réprimés. Le Peuple a juste le droit de la fermer, on ne lui demande pas son avis. Il se laisse exploiter et il se tait. Et sil crève, cela fera une bouche de moins à nourrir. Qua-t-on à faire là-bas des récriminations de misérables ?

Ce qui suit vaut aussi son pesant dor. Ainsi sommes-nous content dapprendre que « si le taux de chômage est élevé en France cela est dû au fait que le fardeau injuste de la protection sociale est placé sur le dos des employeurs. » Il fallait y penser. Les plus à plaindre sont donc les patrons ! Nous touchons là le cSur de la mentalité des vrais Américains qui ne font pas partie du Peuple bien entendu. On sait bien avec quelle sueur les employeurs remplissent leurs coffres. Pas la leur en tout cas. Nous nous rendons bien compte, dans ce cas très précis, comme les travailleurs sont hautement considérés aux Etats-Unis. Car ce qui chez eux encourage à créer de nouveaux emplois, cest que les entreprises ont le droit de licencier les salariés sans aucune restriction et de les exploiter sans vergogne. Vu dAmérique, il est évident que nous sommes des extraterrestres. A moins que ce ne soit linverse et que NOUS ne soyons par trop humains.

Le clou de ce panégyrique étant quils accusent la France « de ne posséder que 14 milliardaires alors quil y en a 24 en Grande Bretagne pour une superficie identique. » Voilà à quoi ils mesurent léchelle des valeurs. Lessentiel pour eux se compte en dollars. Plus vous avez de milliards, plus vous possédez dimportance. Ce nest pas le talent, le génie, ni ce que vous avez dans le cSur qui vous crédite mais ce que vous alignez sur votre compte en banque. Il est vrai que lon sait parfaitement comment leurs milliardaires le sont devenus, pour la plupart. Il ny a quà voir laffaire Enron ou celle des lobbyistes de tous poils qui sengraissent sur le dos des indiens pour financer les colonies israéliennes, par exemple, comme un certain Abramoff... il ny a quà voir comment Cheney sen met plein les poches en Irak avec Halliburton et sur le dos de milliers de victimes... ah ils peuvent être fiers de leurs milliardaires dont on sait que leur fortune sous la présidence de Bush a augmenté de 36 % ! mais quà cela ne tienne, le journaliste, dénommé Pearlstein, poursuit sans rire : « En effet, si vous demandez à des étudiants français qui est le Bill Gates français, ils vous regardent sans comprendre. Ce nest pas simplement le fait quils sont incapables den nommer un. Le problème est plus grave, ils ne voient pas pourquoi cest important, ou ce que cela a à voir avec le fait quils ne peuvent trouver un bon emploi. » En lisant cette phrase, effectivement, on comprend mieux le dilemme. Labîme qui nous sépare est vertigineux. Le pire étant que le journaliste qui écrit ces lignes ne se rend même pas compte de lineptie de ses propos en voulant ridiculer plus intelligent que lui. Car que nous importe quil y ait 31 milliardaires à New-York, par exemple, quand on sait que dans le ventre de cette mégapole croupissent des milliers de SDF se terrant comme des rats ? Les milliardaires dAmérique ou dailleurs adoucissent-ils la misère des pauvres ? On voit par cette réflexion outrancière, le degré de matérialisme dans lequel lesprit des bien-pensants étatsuniens est englué. Pitoyable.

Un de nos proverbes étant bien que largent ne fait pas le bonheur, il nest malheureusement pas du tout déplacé de dire quaux USA ceux qui ont beaucoup dargent font plutôt le malheur de ceux qui travaillent. Car les immenses fortunes amassées par les riches parvenus nont fait que creuser davantage les inégalités sociales mais nont certainement pas amélioré le sort des travailleurs. Or, à nen pas douter, le dénommé Pearlstein nest pas du côté des plus démunis. Apparemment, il est à la botte des exploiteurs et considère quil est normal que les patrons américains disposent de tous les pouvoirs y compris dictatoriaux sur les lieux de travail, du "droit" incontesté de supprimer des milliers demplois ou de détruire les salaires et les acquis sociaux. Un ouvrier vaut peu de chose chez lOncle Sam, nous nignorons pas comment ils sont traités.

Alors pourquoi tant de haine ? Pourquoi toutes ces attaques, toute cette virulence envers nos manifestants et nos fameuses « lubies », la folie et le djihadisme ne seraient-ils pas porteurs dautre chose ? La réponse nous est donné par un autre journaliste qui lève le voile... en reconnaissant que « les attaques contre les protestations françaises de la part de la presse sont liées à la situation politique aux Etats-Unis et aux inquiétudes quant à la riposte des travailleurs américains face aux attaques sans précédent qui sont à lordre du jour des patrons américains et de leurs deux partis politiques. » Tiens... tiens.. le brouillard se dissipe peu à peu. On sent soudain planer comme un danger. Se ferait-on du mourron en Haut lieu ? Puis un autre article dit que les protestations françaises démontrent « jusquoù le peuple est prêt à aller pour défendre les acquis et les bénéfices sociaux » au risque de « nuire à leurs propres avantages à long terme et à ceux de leurs enfants. » Nous y voilà. Et si les travailleurs Américains "copiaient" sur les Français ? Les "djihadistes" de la sécurité de lemploi qui se foutent des milliardaires comme de lan 40 ? Quand on sait que la population des USA est cinq fois supérieure à celle de la France ? Dautant que lon cite des sentiments analogues parmi les ouvriers des grandes entreprises comme Général Motors qui exigent le maintien de retraites généreuses et dune assurance maladie à vie de la part de leurs employeurs et là, léditorialiste fait la comparaison : « A une échelle plus grande, (dans le comportement des travailleurs américains, ndlr) il est possible de voir les Français dans lopiniâtreté des débats sur les soins de santé et de sécurité sociale » et la conclusion devient évidence : « Les Etats-Unis connaissent rarement les grèves et les manifestations de rue pour lesquelles la France est presque aussi célèbre que pour ses fromages. Mais ils souffrent en partie du même manque de disposition à considérer lavenir. » Cette fois tout est dit. A force dabuser, la grogne des travailleurs va en saccentuant. Elle est encore latente. Mais qui peut dire ce quil se passera demain ?

Ainsi la haine et la virulence de la presse pour la France cachait en fait une inquiétude parce que "la résistance de la classe ouvrière pourrait bien se répandre aux Etats-Unis où le programme réactionnaire de la politique de libre marché fut instauré en premier lieu avant de sétendre au Royaume-Uni et au reste du monde." Vu les attaques incessantes que subissent les travailleurs des grandes entreprises américaines tout comme les coupes sombres et les suppressions imposées par Bush dans les droits acquis ou sociaux pour financer les réductions dimpôts des riches et ses guerres afghanes et irakiennes, il ne fait aucun doute que les élites qui gouvernent savent très bien que si une opposition de masse peut exploser en France, elle pourrait se produire aussi aux Etats-Unis mais dans une dimension bien plus impressionnante. Dautant que nos homologues américains ont de plus en plus de mal à supporter quune infime minorité de la population monopolise la richesse crée par les classes laborieuses. La « populace » française serait donc effrayante parce quelle pourrait servir de modèle et insuffler le plus formidable des élans à un Peuple bafoué par les plus nantis. Nous sommes un mauvais exemple pour lestablishment étatsunien parce que nous pourrions en être un bon pour ceux quils pressurent comme des citrons. Les médias étatsuniens inféodés à lélite nous diabolisent parce que nous représentons un danger. Le Peuple Français, quelque part, fait trembler lAmérique et donc, il faut sen méfier.

Je disais au début de cet article quil y a bien plus quun océan qui nous sépare des Etats-Unis. Mais le Peuple est toujours le Peuple. Les injustices criantes dont sont victimes nos frères Américains, depuis des décennies, vont-elles enfin les réveiller ? Ce que fait le Peuple dun pays 17 fois plus petit que le leur, ne peuvent-ils pas le faire aussi ? Ne peuvent-ils pas sortir de cette férule qui les assassine à petits feux et puiser un peu de notre force en portant leur regard au-delà de locéan qui pourrait nous réunir ? "

113. Jean-no - 12/05/06 19:32
Euh, tu te promène avec une bouteille à la main toi?

Pas trop, mais si j'ai une bouteille non-emballée dans du papier opaque dans la main, je n'ai pas d'amdende. C'est un truc très bizarre des américains : je pense que les gens se saoûlent plus dans la rue qu'ici, mais ils n'ont le droit de le faire qu'en enveloppant les bouteilles dans du kraft. Ici, boire dans la rue, c'est réservé aux expériences de fin d'adolescence et aux clodos non ?

Sinon les ricains ont de super plats à base de viande, c'est vrai. Ils adorent la bouffe. Et c'est vrai qu'ils sont très sympa en majorité, très nature en fait, ils se prennent pas la tête, et d'abord parce qu'il n'aiment pas ça. Ca c'est le côté cool.

Je les trouve compliqués, mais pas du même genre complexité.

Par contre pour discuter souvent avec eux, leur conception de la liberté est une vaste fumisterie, d'où les clashs sur la politique internationale notamment, tout simplement parce qu'elle date du temps du far-west.

ah non, le Far-West c'est la conquête des états-unis (guerre avec le mexique pour prendre divers états...) et la doctrine Monroe (les US n'acceptent pas l'ingérence européenne et ne font eux-mêmes pas d'ingérence), on est dans une phase bien différente, qui commence plutôt au tout début du XXe siècle, et qui énonce que les états-unis doivent protéger leurs intérêts y compris hors de leurs frontières, ce qui selon les époques a donné des trucs terribles - la ruine de l'Amérique du Sud principalement. Ensuite il y a la guerre froide et ses suites, mais ça c'est encore autre chose.

Sauf que depuis le monde, et surtout leur pays, a bien changé. Du coup certaines idées, que je partage dans l'absolu, sont totalement décalées.

Certes. Le décalage entre "principes fondateurs" et "réalités" est un problème aussi en France remarque.

C'est pour ça, sans s'apesantir sur la politique, qu'ils vont se battre pour libérer des gens en Irak, mais violent allégrement toutes les lois du droit international à Guantanamo.

et de manière à la fois transparente et hypocrite puisqu'ils profitent du fait que Guantanamo se trouve à Cuba et que ce qui s'y passe ne se passe donc pas aux états-unis...

Liberté à deux vitesses, comme beaucoup de choses chez eux.
J'ai par exemple des gens de là-bas qui m'affirment que le melting-pot existe! Alors qu'on sait tous que c'est un échec, sinon la moitié des jeunes ricains seraient métis.


le "melting pot" n'est pas le métissage, au contraire, c'est que chaque "communauté" a droit de cité. C'est une approche à mon avis foireuse, mais ça n'a jamais été annoncé comme un métissage.

Ceci dit il y a beaucoup de positif chez eux, ne serait-ce que le dynamisme. Dens qui est chercheur, sait bien de quoi je parle. Mon frère termine sa thèse en déprimant parce qu'il n'a strictement aucun débouché. Pas qu'il n'y pas de besoins mais une lourdeur générale qui bloque tout.

Bien sûr. Là-bas quelqu'un qui veut vraiment se lancer dans un truc n'est pas toujours soutenu par les banques, les institutions, mais au moins il a le droit de le faire et généralement, il le fait - les ricains sont les spécialistes du fait de créer son propre boulot (il y a un besoin, une place à prendre, hop). Ils ont aussi une certains souplesse vis à vis du parcours professionnel : changer de métier, passer de patron à employé, tout ça est très toléré, très naturel.

Un dernier point, sur les incompréhensions culturelles. S'il y a du bon et du mauvais dans chaque culture, je préfère la latine à tout prendre, car c'est plus... vivant. Mais sur la langue, en effet, j'ai noté qu'à la longue les germaniques étaient plus carrés. Par exemple, un truc que je trouvais super relou au premier abord s'est avéré pas mal à la longue : le fait de faire répéter la personne quand il y a une ambiguïté. Ca nous parait fastidieux avec notre goût du non-dit, des jeux de mots, mais pour éviter les malentendus, c'est excellent.
Par contre on y perd en vivacité et naturel, en charme quoi.


Quand je suis en Picardie ou dans le nord je fais répèter souvent aussi ;-)

112. nemOrtel - 12/05/06 18:58
Euh, tu te promène avec une bouteille à la main toi? Sinon les ricains ont de super plats à base de viande, c'est vrai. Ils adorent la bouffe. Et c'est vrai qu'ils sont très sympa en majorité, très nature en fait, ils se prennent pas la tête, et d'abord parce qu'il n'aiment pas ça. Ca c'est le côté cool.
Par contre pour discuter souvent avec eux, leur conception de la liberté est une vaste fumisterie, d'où les clashs sur la politique internationale notamment, tout simplement parce qu'elle date du temps du far-west. Sauf que depuis le monde, et surtout leur pays, a bien changé. Du coup certaines idées, que je partage dans l'absolu, sont totalement décalées. C'est pour ça, sans s'apesantir sur la politique, qu'ils vont se battre pour libérer des gens en Irak, mais violent allégrement toutes les lois du droit international à Guantanamo. Liberté à deux vitesses, comme beaucoup de choses chez eux.
J'ai par exemple des gens de là-bas qui m'affirment que le melting-pot existe! Alors qu'on sait tous que c'est un échec, sinon la moitié des jeunes ricains seraient métis.
Ceci dit il y a beaucoup de positif chez eux, ne serait-ce que le dynamisme. Dens qui est chercheur, sait bien de quoi je parle. Mon frère termine sa thèse en déprimant parce qu'il n'a strictement aucun débouché. Pas qu'il n'y pas de besoins mais une lourdeur générale qui bloque tout.
Un dernier point, sur les incompréhensions culturelles. S'il y a du bon et du mauvais dans chaque culture, je préfère la latine à tout prendre, car c'est plus... vivant. Mais sur la langue, en effet, j'ai noté qu'à la longue les germaniques étaient plus carrés. Par exemple, un truc que je trouvais super relou au premier abord s'est avéré pas mal à la longue : le fait de faire répéter la personne quand il y a une ambiguïté. Ca nous parait fastidieux avec notre goût du non-dit, des jeux de mots, mais pour éviter les malentendus, c'est excellent.
Par contre on y perd en vivacité et naturel, en charme quoi.

111. Jean-no - 12/05/06 17:44
pour ce qui est de la liberte l'idee est plus importante ici qu'en France mais la pratique en est plus repandue chez nous...

C'est pas vraiment la même liberté. Ici la liberté c'est de pouvoir râler sur son patron sans se faire virer, et là-bas c'est de pouvoir virer un employé qui se moque du monde. Ici la liberté c'est de pouvoir parler à une fille comme si c'était un pote, alors que là-bas, la liberté c'est de ne pas se faire draguer : les rapports hommes-femmes sont dans la gène (comme si le simple fait de se causer était mû par un projet à caractère sexuel) et les menaces de procès ne sont pas rares. La société américaine est assez codifiée, ritualisée, assez étrange dans son rapport à la liberté puisque celle-ci est accordée aux groupes plus qu'aux individus. Je ne pense pas que je pourrais vivre là-bas !

Tiens rien à voir, l'autre jour je suis tombé sur un film américain qui avait une petite séquence à Paris... On y voyait un mec se promener dans la rue avec une bouteille d'alcool dans un sac en papier kraft... Tellement une évidence pour eux qu'ils ne se sont pas renseignés. Et c'était vraiment tourné à Paris en plus.

110. Jean-no - 12/05/06 17:29
et me lancez pas sur la bouffe!

Il y a une vraie cuisine américaine (fruits de mer, viandes en sauce notamment volaille, gâteaux) mais ils l'ont oubliée, comme les anglais qui ont eu une gastronomie très intéressante. Les américains ont de la très bonne viande de boeuf par contre, rien à voir avec ce qu'on trouve de par chez nous. Comme ils ont de la place, leur agriculture est moins intensive, et certaines matières premières sont très bonnes du coup, mais est-ce qu'on les trouve les matières premières, seules ? Ils ont comme défaut d'aimer les mélanges à la con : café arome pêche... Comment on peut boire ça ??? C'est gâcher et du café et des fruits (si ce sont vraiment des fruits qui servent pour ça), quel manque de respect pour ce qu'on mange !

109. dens - 12/05/06 16:38 - (en réponse à : jean-no)
la justesse de ton dernier post me met la larme a l'oeil ...
-Laylay laylay lay lay!

pour ce qui est de la liberte l'idee est plus importante ici qu'en France mais la pratique en est plus repandue chez nous...
(En tout cas dans le Massachussets) t'es oblige de montrer tes papiers a chaque fois que tu vas acheter des clopes, des bieres, entrer dans un bar ... etc ... meme si tu as passe la trentaine allegremenent, le sac en papier autour des bouteilles de pif

sans parler du concept de temps-libre qui ne fait decidement pas partie des priorites ici ou seuls comptent la carriere et les revenus...

et me lancez pas sur la bouffe!

108. Jean-no - 12/05/06 16:24
Mais bon, on est quand bien mieux en France. Déjà, va trouver le dernier Donjon dans une librairie américaine.

En France on mange bien, on a les meilleurs fromages, les meilleurs pains sans doute (mais ça dépend terriblement des régions ça) et d'excellents vins. Par ailleurs les gens ne sont pas trop gros et ils sont en bonne santé. Et les filles sont très jolies, y compris passé 25 ans, et même lorsqu'elles sont casées. C'était le cliché vrai du jour.

107. Raoul - 12/05/06 14:35 - (en réponse à : Jean-no)
J'ai passé quinze jours de ma vie aux USA. Pure tourisme en voyage organisé. J'ai surtout vu des paysages, absolument magnifiques d'ailleurs. Mais j'avais un guide français (corse même) qui vivait à LA depuis 20 ans. Je vous laisse imaginer un corse marié à une italienne (si, si) vivant en Californie. Ce qu'ily avait de bien, c'est qu'il avait su nous décrire les américains avec les arguements qui pouvaient nous toucher, nous français, parce qu'ils nous connaissaient bien. Et je dois avouer qu'il m'avait fait changer mon regard. Et que je rejoins ton avis.
Pour moi, les américains sont avant tout sympas (même les belges sont mois sympas qu'eux) et épris de liberté. C'est LE mot là-bas : liberté. Tout tourne autour de ça. Avec les extrêmes qu'on peut imaginer et qu'on adore montrer du doigt. Ca reste un pays fascinant (il suffit d'aller à Las Vegas) où je pense qu'on peut vivre trsè heureux.




Mais bon, on est quand bien mieux en France. Déjà, va trouver le dernier Donjon dans une librairie américaine.

106. Jean-no - 12/05/06 09:36
et sur la gentillesse et l'affabilite des americains
je vous mets ce lien vers le blog d'un pote chilien qui bosse avec moi ...
il a tre bien resume ce sentiment diffuse dans sa note d'hier ... connaissant le zozo et n'ayant pas lu ses autres notes je previens que je ne sais pas ce qu'il dit d'autre et qu'il est tres capable d'avoir dit des trucs avec lesquels je ne sui pas d'accord)


Intéressant et assez vrai, mais c'est une question nord-sud avant tout (peut-être aussi une question catholique/protestant). Si tu es italien et que tu vas vivre en Norvège tu auras le même sentiment d'une espèce de froideur, d'une utilisation (un chouia plus) rationnelle du langage et d'un intérêt maigre pour le langage du corps (qui implique même une paranoia vis à vis du contact physique et un hygiénisme ahurissant - pour les américains, un parisien n'est pas beaucoup plus propre qu'un mendiant du Caire ou de New Delhi). Ce sont des traits culturels, des points d'incompréhension... Aux US il y a un adage qui est dans toutes les têtes et qui dit : "if you have nothing nice to say then say nothing". Même en le sachant, je suis toujours choqué des compliments que font les américains, c'est tellement abusé que ça nous semble, ici, relever du gag ou de l'hypocrisie (on m'a déjà félicité pour : ma maison "wonderful", mon tapis "gorgeous", ma ligne de train de banlieue, la qualité du papier et de l'impression des magazines, enfin n'importe quoi). Inversement notre façon de tout trouver pourri à commencer par nous-mêmes, nous fait passer aux US pour des gros râleurs, des gens très négatifs (attitude qui est là-bas tolérée chez les grands écrivains mais nulle part ailleurs), alors que ce sont des automatismes et qu'il ne faut pas tout prendre au premier degré dans ce domaine. Bref des petites incompréhensions... Je vois que ça se règle en vivant dans les pays assez longtemps : les "américains à Paris" que je connais sont tous des râleurs, négatifs, qui refusent de dire leur salaire ; Les français que je connais qui ont vécu longtemps dans une grande ville américaine reviennent tous un peu étranges, parlant de pognon tout le temps et ayant un discours "positif" jusqu'à la nausée.

Je pense que tout ça ne peut pas être jugé selon nos critères, on a une certaine manière de vivre, eux aussi, la différence est toujours amusante à constater.

105. nemOrtel - 12/05/06 01:57 - (en réponse à : inutile?)
Y'a des choses d'actualité qui font du mal à notre belle patrie française.

104. dens - 12/05/06 01:37
sur "la nation americaine"
voila un e-mail qui a cicule au lendemain de la reelection de W...

ca vaut son pesant de cacah-U-etes (puisqu'on parle de Bedos) et ca nous rappelle que l'es USA c'est comme une EU un peu viellie... avec une fracture sociale et tout...

he Real Concession Speech

My fellow Americans, the people of this nation have spoken, and spoken with a clear voice. So I am here to offer my concession. I concede that I overestimated the intelligence of the American people. Though the people disagree with the President on almost every issue, you saw fit to vote for him. I never saw that coming. That's really special. And I mean "special" in the sense that we use it to describe those kids who ride the short school bus and find ways to injure themselves while eating pudding with rubber spoons. That kind of special.

I concede that I misjudged the power of hate. That's pretty powerful stuff, and I didn't see it. So let me take a moment to congratulate the President's strategists: Putting the gay marriage amendments on the ballot in various swing states like Ohio... well, that was just genius. Genius. It got people, a certain kind of people, to the polls.The unprecedented number of folks who showed up and cited "moral values" as their biggest issue, those people changed history. The folks who consider same sex marriage a more important issue than war, or terrorism, or the economy... Who'd have thought the election would belong to them? Well, Karl Rove did. Gotta give it up to him for that. Credit where it's due.

I concede that I put too much faith in America's youth. With 8 out of 10 of you opposing the President, with your friends and classmates dying daily in a war you disapprove of, with your future being mortgaged to pay for rich old peoples' tax breaks, you somehow managed to sit on your asses and watch the Cartoon Network while aging homophobic hillbillies carried the day. You voted with the exact same anemic percentage that you did in 2000. You suck. Seriously, y'do.

There are some who would say that I sound bitter, that now is the time for healing, to bring the nation together. Let me tell you a little story. Last night, I watched the returns come in with some friends. As the night progressed, people began to talk half-seriously about secession, a red state / blue state split. The reasoning was this: We in blue states produce the vast majority of the wealth in this country and pay the most taxes, and you in the red states receive the majority of the money from those taxes while complaining about 'em. We in the blue states are the only ones who've been attacked by foreign terrorists, yet you in the red states are gung ho to fight a war in our name. We in the blue states produce the entertainment that you consume so greedily each day, while you in the red states show open disdain for us and our values. Blue state civilians are the actual victims and targets of the war on terror, while red state civilians are the ones standing behind us and yelling "Oh, yeah!? Bring it on!" More than 40% of you Bush voters still believe that Saddam Hussein had something to do with 9/11. I'm impressed by that, truly I am. Your sons and daughters who might die in this war know it's not true, the people in the urban centers where al Qaeda wants to attack know it's not true, but those of you who are at practically no risk believe this easy lie because you can. As part of my concession speech, let me say that I really envy that luxury. I concede that.

Healing? We, the people at risk from terrorists, the people who subsidize you, the people who speak in glowing and respectful terms about the heartland of America while that heartland insults and excoriates us... we wanted some healing. We spoke loud and clear. And you refused to give it to us, largely because of your high moral values. You knew better: America doesn't need its allies, doesn't need to share the burden, doesn't need to unite the world, doesn't need to provide for its future. Hell no. Not when it's got a human shield of pointy-headed, atheistic, unconfrontational breadwinners who are willing to pay the bills and play nice in the vain hope of winning a vote that we can never have. Because we're "morally inferior," I suppose, we are supposed to respect your values while you insult ours. And the big joke here is that for 20 years, we've done just that. It's not a "ha-ha" funny joke, I realize, but it's a joke all the same.

I am announcing my candidacy for President in 2008. I make this pledge to you today: THIS time, next time, there will be no pandering. This time I will run with all the open and joking contempt for my opponents that our President demonstrated towards the cradle of liberty, the Ivy League intellectuals, the "media elite,"and the "white-wine sippers." This time I will not pretend that the simple folk of America know just as much as the people who devote their lives to serving and studying the nation and the world. They don't. So that's why I'm asking for your vote in 2008, America. I'm talking to you, you ignorant, slack-jawed yokels, you bible-thumping, inbred drones, you redneck, racist, chest-thumping, perennially duped grade-school grads. Vote for me, because I know better, and I truly believe that I can help your smug, sorry asses. Thank you, and may my God, I do have one, bless each and everyone of you.


Donald Neill



et sur la gentillesse et l'affabilite des americains
je vous mets ce lien vers le blog d'un pote chilien qui bosse avec moi ...
il a tre bien resume ce sentiment diffuse dans sa note d'hier ... connaissant le zozo et n'ayant pas lu ses autres notes je previens que je ne sais pas ce qu'il dit d'autre et qu'il est tres capable d'avoir dit des trucs avec lesquels je ne sui pas d'accord)

:O)



 


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