La BD et la pédagogie

Les 33 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



33. L'observateur critique - 29/04/06 12:53
Je m'étonne que l'on n'ait pas encore cité "the must" incontournable, qui démontre comment un enfant peu doué pour les matières imposées, parvient néanmoins, par un développement intellectuel libre de toutes contraintes que Rousseau n'eût certes pas dénié, à s'affranchir des stéréotypes éducationnels et à mettre en exergue, au sein même de l'institution scolaire, un potentiel à la fois créatif (poésie) et scientifique (rigueur) qui s'exprime par une révolte saine et émancipatrice, sans toutefois négliger un certain enjouement de bon ton.


32. larry underwood - 28/04/06 18:08
ils avaient pas encore la schtroumpfette à l'époque, donc 100 mecs ensemble tous les jours ils finissent fatalement par se mordre la queue.

31. Limace de mer - 28/04/06 17:30
N'oubliez pas "les schtroumpfs noirs", episode dans lequel ils attrappent une maladie en se mordant la queue. Pour moi c'est limpide !

30. Limace de mer - 28/04/06 17:22
Lien rag >
Vu la gueule de ton sujet "serieux" dont tous le monde se fout, j'eviterais de la ramener si j'etais toi.

29. Lien Rag - 28/04/06 12:34 - (en réponse à : a pitié de limace)
disons que voire quelqu'un faire une telle affirmation en pensant manifestement qu'il amène une idée neuve est distrayant...

28. larry underwood - 27/04/06 19:12
Pourquoi ils ont jamais fait frire la schtroumpfette en tant que créature du grand sorcier ? Et pourquoi personne a jamais fait un spin-off "La jeunesse du grand schtroumpf" ?

27. Oliv - 27/04/06 19:03
Je reste totalement dubitatif quant aux allégations de communisme chez les Schtroumpfs, je pencherai plus sur une sorte de communautarisme.

Pour en revenir à la pédagogie, je conseille la BD "Noir Metal, Au coeur de Metaleurop". Il décrit bien l'histoire et la réalité économique d'une région industrielle ( maintenant post industrielle).

26. CKPT' - 27/04/06 18:35
T'as raison nemO'... les schtroumpfs c'est Village People

25. nemOrtel - 27/04/06 18:14

24. CKPT' - 27/04/06 18:05
En fait les schtroumpfs c'est la caricature ultime du Capitalisme et de la Mondialisation : Un Chef, Un Plombier, Un Costaud, Une Meuf...

23. Coacho - 27/04/06 17:55
Pour Oliv', avec tous mes MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHA les plus sincères ! ;o)


22. Limace de mer - 27/04/06 16:04
Parce que penser que si les gens obeissent a l'autorité aussi facilement c'est parce qu'ils sont condititonné pour ca dés l'enfance, a l'ecole principalement, ca te faire rire M. Lien Rag ?


21. Lien Rag - 27/04/06 11:10 - (en réponse à : Altaïr)
Ben c'est que j'ai pas vraiment de question, c'est plutôt un début de réflexion de ma part et que je tentais de partager...
Mais faut dire aussi que vu comment le sujet part dans un mélange de redites et de n'importe quoi je ne suis plus trés motivé!

Disons qu'en voulant chercher un exemple bédéïque montrant clairement à la limace pourquoi sa phrase nous avait tous fait rire ou sourire par sa naïveté, je me suis rendu compte que je n'en trouvais pas.
Et ça m'a amené à constater que si la BD parle énormément d'éducation et d'apprentissages, et pas mal d'école, elle égratigne souvent le modèle officiel d'éducation et/ou l'institution scolaire mais ne propose de contre-modèle qu'au niveau individuel (la liberté d'Oscar, l'écoute et la solidarité transgénérationnelle de Petit Jules) et pratiquement jamais au niveau institutionnel, les BD sur l'école se caractérisant généralement par leur réactionnarisme à tout crin.
La seule exception que j'aie pour l'instant trouvé étant celle de la maîtresse de Sacapuces, mais là encore il s'agit d'une rébellion individuelle de la maîtresse en question contre l'obscurantisme institutionnel, maîtresse qui d'ailleurs doit énormément composer avec la bêtise scolaire ordinaire (ce que Frémion appelait la médiocrité organisée, terme qu'il appliquait lui à l'Université française d'avant 68).

20. stanislas - 27/04/06 10:36
il faut bien constater que la grande majorité des bandes dessinées actuelles sont d’une rare bêtise dans le texte, et d’une absolue laideur quand au dessin.

Ils connaissent assez bien la BD finalement ces gens là !

19. CKPT' - 27/04/06 10:24
Il me semble que "les Choristes" a été diffusé récemment. Il faudrait trouver des BD qui abordent un peu ce thème d'éducation alternative pour avoir une base de discussion.

18. LaurentV - 27/04/06 10:12
Ceci dit, on peut être gay et communiste. L'un n'empêche pas l'autre.
C'est con, ce sujet était sérieux au départ.

17. LaurentV - 27/04/06 09:59 - (en réponse à : Limace de Mer)
En fait, c'est Village People, c'est ça ?

16. Altaïr - 27/04/06 09:39 - (en réponse à : Lien)
Ben faut avouer que ta qustion n'est pas vraiment limpide... peut-etre qui si tu précisais ce que tu veux tu commencerais à avoir des réponses ?

15. stanislas - 26/04/06 23:04
De toutes façons à cette époque tous les personnages de bande dessinée était plus ou moins homos (Spirou et Fantasio, Blake et Mortimer, Tanguy et Laverdure etc...).

14. Limace de mer - 26/04/06 23:01
Mais non ! J'ai lu non loin d'ici que les Schtroumpfs etaient en faites une communeauté gay !
Vivant entre eux sans femme (oui oui j'y viens j'y viens), faisant la fete toute la journée, chacun representant un stereotype gay : Le bricoleur, l'intello, le costaut, etc., la Schtroumpfettes etant en fait le stereotype du travlo.

13. Mr Georges - 26/04/06 22:23
Pour avoir vécu un certain moment dans un pays plus que communiste" à une époque ou la critique était interdite, voire même impensable sauf si on aime le grand froid sibérien, j'ose penser que le village des schtroumphes n'est vraiment pas loin du systéme communiste: partage des taches, vie en collectif où chacun surveille l'autre,respect aveugle du chef,ennemie (gargamel) qui ne peut rentrer dans le pays (village) et ne peut donc pas nous apporter sa mauvaise influence...

12. LaurentV - 26/04/06 22:11
Pas totalement convaincant quand même. Et en admettant que le but des schtroumpfs ait été de faire la propagande du communisme, force est de constater que ça a échoué.

11. stanislas - 26/04/06 20:56
Le fait que les schtroumphs soient coomunistes ne fait de doute que pour la génération post-chute du mur de Berlin, nourris au sein du capitalisme, pourtant tous les spécialistes de marxisme et de schtroumph sont d'accord sur le sujeet :

http://www.baertdavid.net/2002/sitehtml/schtroumpf/communisme/communisme1.html

Personnellement ça m'a toujours sauté aux yeux.

Quant à Luky Luke, il a bien abattu Phil Defer de sang froid.

10. Oliv - 26/04/06 19:07
Les Schtroumpfs communistes ... mais bien sûr ... A ce sujet lire le très bon livre paru aux éditions Niffle "Peyo l'enchanteur".

Lucky Luke ammoral, il faudra le démontrer.

Sinon on remarque que les BD citées comme étant conseillées correspondent à la période des Pilote et Tintin.

9. LaurentV - 26/04/06 18:54 - (en réponse à : Larry Underwood)
Tu as la référence de ce texte ?

8. Lien Rag - 26/04/06 17:09 - (en réponse à : alli, vidi, déçujesui)
Je ne pense pas vraiment que cela fasse avancer ni débat (pour l'instant inexistant) ni schmilblick....

7. Ro - 26/04/06 16:30
Si ça peut faire avancer le débat, je vous invite à visiter les thèmes suivants :

BDs Educatives :


BDs portant sur le thème de l'école (rarement éducatives, soit dit en passant :o) ):

6. Lien Rag - 26/04/06 16:17
CKPT: entre autre, oui.
Disons que je me suis aperçu que si la BD parle trés souvent d'école et d'éducation, elle ne parle que peu (voire si ne me réfère qu'à mes souvenirs, pas du tout) des pédagogies alternatives, ce qui a la réflexion peut paraître quelque peu étrange.

5. Gill - 24/04/06 20:26
Arf ! oui, bien sûr : ce fameux texte avec les "schtroumpfs communistes" :-))))) !
N'est-il plus en ligne ?

4. larry underwood - 24/04/06 19:21
La Bande Dessinée

par J. Michel

I. Historique et analyse[1]

C’est un genre devenu une véritable institution, avec ses catalogues, ses critiques, ses universitaires. L’attrait qu’il exerce sur les jeunes est très fort. Tâchons donc d’analyser rapidement le phénomène pour propoúser des réponses.
Il faut faire remarquer que les illustrations pour les ouvrages destinés aux jeunes, sont relativement récentes, un peu plus d’un siècle, et le fait des « progressistes » de l’époque (Hetzel, Hachette). Néanmoins, il ne s’agissait que d’histoires illustrées et non de bandes dessinées ; l’image n’avait pas alors le premier rôle et le texte restera longtemps (en France) important. Des productions illustrées parues avant la guerre de 1914, et qui ont été rééditées récemment citons : Bécassine parue dans « La Semaine de Suzette » – une des cibles favorites des « spécialistes » freudo-marxistes actuels – et les séries dessinées par Christophe « La famille Fenouillard », « Le savant Cosinus »… qui associait un dessin très sûr à un texte ironique, bourré de calembours… destinés (comme dans Astérix) le plus souvent aux adultes : « J’ai toujours écrit du moins autant pour les grandes personnes que pour les enfants. Je crois d’ailleurs que les livres d’enfants qui ont le plus de succès sont ceux qui amusent les parents » avouait Christophe.
Les inventeurs de la bande dessinée moderne sont les Américains qui vont surtout après la crise de 1929, développer les thèmes irrationnels, difformes et sexuels. Flash Gordon, Tarzan, Mandrake et d’autres, sont en effet des dérivatifs aux difficultés modernes : L’évasion pour tous et en fait surtout pour les adultes dans un monde imaginaire et simpliste.
Les bandes dessinées des U.S.A. furent introduites en Europe avant la seconde guerre mondiale et connurent (cf. « Le journal de Mickey ») un succès certain et s’imposèrent dans l’immédiat après-guerre.
La presse catholique tenta, et souvent avec succès, d’éditer des journaux de bandes dessinées : Bernadette, Cœur-Vaillant et surtout le remarquable Bayard. Les dessins étaient simples, souvent beaux, les noútions morales fermes, on parlait de Dieu. Les maisons d’édition catholique prenant le virage dialectique que l’on sait[2], ont supprimé leurs anciennes formules ; nous éviterons par charité de parler des nouveaux journaux « de jeunes » vendus actuellement dans les églises. C’est laid, bête et triste, et souvent sans rapport avec la religion.

Qu’elle soit chrétienne ou non, la bande dessinée suit les goûts du temps ; quels sont les dangers de cette philosophie progressiste et colorée ?
La puissance économique et idéologique représentée par la bande dessinée ne pouvait laisser la subversion indifférente. Elle a, là aussi, colonisé les rédactions et utilisé les pulsions de masse. Sans vouloir ouvrir de grandes discussions pour savoir si la bande dessinée est en elle-même subversive ou non, il faut bien constater que la grande majorité des bandes dessinées actuelles sont d’une rare bêtise dans le texte, et d’une absolue laideur quand au dessin.
La bande dessinée se lit – inconsciemment souvent – globalement ; le lecteur (le jeune surtout) n’analyse pas, il « absorbe » passivement ; la réflexion n’entre pas plus dans la lecture du « texte » qui n’est qu’une suite de verbes et d’onomatopées. Ceci pour ce qui concerne la forme ; pour le « fond » il est devenu depuis les années 60 très progressiste, voire franchement vicieux (ce doit être une des raisons de son succès auprès des « intellectuels adolescents prolongés ») .
Signalons à titre d’exemple, qu’après avoir tempêté contre la bande dessinée, le Parti Commuúniste a vite compris l’intérêt qu’il avait à développer ses slogans chez les plus jeunes, d’où la création de Pif. C’est d’un niveau fort bas ; les dessiúnateurs s’ingéniant à copier les modèles américains : animaux dans le style de Walt Disney, jeux de mots stupides, imitation des héros des concurúrents : une imitation de Tarzan d’un réalisme exagéré, aux bêtes monstrueuses et aux perspectives outrancières : Rahan, le fils des âges farouches (c’est la préhistoire). On trouve aussi des histoires sur la dernière guerre, sur les valeureux Viets-Congs face aux ridicules amériúcains au Vietnam, etc.

L’attitude la plus efficace – nous parlons d’expérience – est encore de montrer les bêtises du journal à l’enfant. Les parents devront les lire pour en discuter avec leurs enfants, dégager les points intéressants, dénoncer les faiblesses, les erreurs. Notons ici la nécessité de la formation à un esprit critique, qui permet de juger par soi-même.


II. Quelques conseils en matière de bandes dessinées[3].

Le meilleur conseil semble le suivant : « il vaut mieux diriger qu’interdire », et tout n’est pas mauvais ! On peut même dire que certains titres sont très bons et très formateurs, du fait de l’impact des images sur l’esprit.

Les commentaires suivants, réalisés pour certaines séries sont partiels : une série n’est pas composée d’un album. Il se peut aussi que certains commentaires paraissent exagérés, ou au contraire laxistes : à chacun de faire preuve de discernement en partant des indications données et de ses propres connaissances. Alors, bonne lecture et bonne détente !


A. Les bandes dessinées catholiques.

· Belles Histoires, Belles Vies : La célèbre série de vies de saints éditée à Fleurus se passe de commentaires. A consommer sans modération, afin de faire connaître les vies des saints, aux enfants comme aux adultes.

· La patrouille des Castors : Les aventures d’une patrouille scoute, dans la traditions des romans scouts. A lire à tout age pour faire aimer le scoutisme. Il convient de signaler que seuls les premiers numéros sont bons : l’idéologie moderne se répand à partir du n° 15. A noter que cela correspond au passage de l’uniforme « scout » à celui de « pionnier ». Ces albums sont à déconseiller absolument !

· Thierry de Royaumont : Cette première série de cape et d’épée francophone nous reporte au siècle de St Louis, pour de palpitantes aventures. La franchise et la pureté du héros en font un modèle du genre, inégalé à ce jour. Pour tout public, sans modération.

· L’histoire en B.D. : Sous ce titre générique, on peut classer plusieurs séries. Les « figures de proues » présentent des hommes célèbres ou des saints. Signalons l’excellent St Jean Bosco ou le Charles de Foucault. Il existe aussi des série sur l’histoire de France ou de Bretagne, sur les guerres de Vendée… qui sont excellentes et pour tout public.

· Sylvain et Sylvette : Un petit garçon et une petite fille vivent à la campagne avec leurs animaux domestiques, et sont tourmentés par quatre animaux sauvages. De belles et fraîches aventures. Pour enfants, et même après…

· Le chevalier de St Clair : Au 18ème siècle, un noble français désargenté parcourt la France et le monde au service du roi. De belles pages sur la vie au siècle de lumière, un brin d’humour et de beaux duels à l’épée. Pour tout public.


B. Les bonnes bandes dessinées (morales).

· Tintin : Dessiné par Hergé, les aventures du fameux reporter sont à lire à tout âge… De la très bonne bande dessinée. Quelques légères nuances sur les deux derniers albums (Vol 714 pour Sydney : problème des extra-terrestres ; Tintin et les picaros : problème de la guérilla révolutionnaire).

· Astérix : Très bonne série qui n’est plus à présenter. Les jeunes enfants ne comprendront probablement pas tous les jeux de mots, mais suivront l’intrigue sans problème.

· Buck Danny : Les aventures d’un pilote de chasse américain. Pour tous ceux qui rêvent d’être un jour pilote. Pour tout public.

· Barbe-Rouge : Les aventures d’un pirate dans les caraïbes. A noter que malgré le personnage sympathique du pirate, la piraterie se trouve condamnée, et que le respect de l’ordre et des lois est encouragé. Pour tout public.

· Blacke et Mortimer : Un scientifique et un responsable des services secrets britanniques confrontés à l’espionnage. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Johan et Pirlouit : Aventures de chevalerie de très bon esprit. Le contexte historique est totalement fictif. Pour tout public.

· Alix : Au temps des romains, les aventures de deux jeunes garçons. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Lefranc : Un journaliste part résoudre des énigmes historiques. De bonnes intrigues. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Achille Talon : Beaucoup d’humour et de jeux de mots savants dans un français châtié, voire précieux, pour ces aventures de vie quotidienne d’un français « moyen ». Pour adultes et adolescents.

· Spirou et Fantasio : Un grand classique, pour des histoires variées. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Les tuniques bleues : Pendant la guerre de sécession, un sergent téméraire et un caporal craintif nous font parcourir les champs de bataille. Beaucoup de rire en perspective. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Gaston Lagaffe : Sympathique bien que fort paresseux (et à ce titre ce n’est pas un modèle à imiter…) les célèbres « gaffes » de cet employé de bureau sont fort distrayantes. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Ric Hochet : Des enquêtes de qualité pour ce journaliste toujours prêt à redresser les injustices et à retrouver la vérité dans les situations les plus compliquées. Pour tout public, dés l’adolescence.

· Calvin et Hobbes : Un enfant se fait des réflexions d’adultes, et en parle à son tigre. De bonnes analyses psychologiques et beaucoup d’humour. Les bêtises de l’enfant et son langage indiquent un public d’adultes, qui seuls sauront apprécier.

· Tanguy et Laverdure : Deux pilotes de chasse français, un peu casse-cou. Un peu dans le genre de Buck Danny, mais en style français. Pour tout public.

· Yoko Tsuno : De la science-fiction de bon aloi, aux dessins soignés (ce n’est pas souvent le cas dans le genre). Pour tout public (les jeunes enfants doivent être éduqués préalablement à ce qu’est la science-fiction !)

· Jo, Zette et Jocko : Un petit garçon, une petite fille et leur singe traversent des aventures. Belles histoires pour enfants.

· Michel Vaillant : Des courses de voiture et de la vitesse. Pour tout public, dès l’adolescence.

· Vallardy : Une autre série sur les voitures. Pour tout public, dès l’adolescence.


C. Les bandes dessinées nécessitant quelques réserves.

· Lucky Lucke : Ambiance western pour ce jeune homme qui tire plus vite que son ombre. Bien que sympathique aux enfants, il faut remarquer l’amoralité du héros et la faiblesse des scénarios. Pour adultes et adolescents.

· Ran Tan Plan : Dérivée de la précédente (Lucky Lucke), elle n’en a ni la célébrité ni l’intérêt. Son comique reste aussi plat que ses scénarios. Pour adultes et adolescents.

· Les schtroumpfs : Ce petit peuple bien connu et sympathique ne doit pas nous faire oublier que l’inspiration de cette bande dessinée est communiste…

· Jhen : Un jeune homme parcourt l’Europe de la fin du moyen-âge. Cette époque est présentée sous son plus mauvais jour, en alliant les erreurs historiques aux caricatures grotesques. Quelques scènes immorales complètent une atmosphère assez glauque. Adultes et grands adolescents avertis.

· Thorgal : Une saga mythologique avec un brin de science-fiction. Le héros venu des étoiles recherche ses origines et défend sa famille. Mais le reste de sa morale est fondamentalement païenne (donc anticatholique). Adultes et grands adolescents.

· XIII : Série policière avec une très bonne intrigue (il faut lire dans l’ordre les numéros pour s’y retrouver…) Se lit comme un roman policier de bonne tenue en images. Il faut cependant remarquer le peu de moralité du héros (tant pour les meurtres que pour les mœurs dissolues) et le côté noir de certains dessins. Certains poncifs révolutionnaires ne sont pas absents. Pour adultes exclusivement.


D. Quelques titres connus qu’il convient d’éviter et de déconseiller.

· Largo winch : Une bande dessinée attirante (bien dessinée) mettant en scène un milliardaire cherchant les aventures. L’immoralité du héros est notoire : les scènes érotiques se succèdent tant chez le héros que chez ses amis. A déconseiller absolument, même aux adultes.

· Akira : Dans le genre des mangas, une histoire tellement attirante que l’on ne peut s’en détacher avant d’avoir tout lu (ce qui n’est pas sans danger…) Les pouvoirs paranormaux des héros vont conduire à l’anarchie complète, où la seule loi est celle du plus fort. Il vaut mieux dans ce cas éviter d’y toucher, que se laisser tenter (même les adultes).

· Le petit Spirou : En reprenant le personnage de la série originale et en le rajeunissant, cette série n’en a pas du tout gardé l’esprit : tout semble désormais tourner autour du sexe (d’enfant !) ou des bêtises du plus mauvais goût. Stupide, sale et sans intérêt, cette série est à déconseiller absolument, même aux adultes.

· Titeuf : Un fatras malsain issu des fantasmes d'adultes sur la sexualité des enfants et dans le but évident de pervertir ; cette B.D. fait l'objet de beaucoup de publicité, le personnage est repris pour présenter des produits, et circule dans les familles parce que les parents ne prennent pas le temps de lire auparavant l'ensemble du livre, séduits par le personnage « amusant ». Le titre des premiers nos donne une idée du programme : Dieu le sexe et les bretelles, L’amour c’est pô propre…Du plus mauvais goût, cette série est à déconseiller absolument, même aux adultes.

3. CKPT' - 24/04/06 18:10
Lien. Excuse moi de la question que je vais te poser, n'y vois rien d'autre que l'intérêt que je porte à TA question (pas question pour moi de planter la zone dans ton sujet). Peux-tu préciser ta question ? Est-ce que tu cherches des BD dont le sujet serait l'éducation 'alternative' (en opposition à l'éducation 'classique' dont tu fais mention) ? Tu n'es pas très clair.

2. Limace de mer - 24/04/06 17:51
J'ai rien a dire a des sales beatniks !

;)

1. Lien Rag - 24/04/06 17:28
Face à la naïveté de la question du Dixième Défouloir "Est ce qu' on n'est dés l'ecole primaire et obligatoire, formé a obeir a l'autorité d'un maitre ? Pourquoi s'etonner apres .." peut-être est-il utile d'évoquer la façon dont les différentes pédagogies sont évoquées dans la BD?
Dans un des "Sacapuces" est montrée clairement l'originalité pédagogique de la maîtresse et les réactions négatives qu'elle engendre chez les tenants du classicisme, mais si la BD notamment enfantine est le cadre d'innombrables scènes d'école, je ne retrouve plus si les pédagogies alternatives sont représentées dans l'une ou l'autre?

Parmi les intervenants de ce forum se trouvant nombre de professionnels de l'enseignement au milieu d'internautes à l'immense culture bédéphilique, il devrait donc être possible de sortir quelque chose d'intéréssant de cette discussion, et l'on m'autorisera donc à avoir à mon tour la naïveté d'espérer que le débat ne dégénérera pas trop vite...




 


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