LE DROIT DU LECTEUR

Les 21 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



21. Li-An - 08/06/01 19:25
J'ai l'impression que la question est mal posée. Il est clair que le personnage appartient au lecteur à la fin de la lecture puisque le lecteur l'a fait vivre dans son petit cerveau fiévreux mais ça n'a rien à voir avec un quelconque droit sur la création. C'est une appartenance émotionnelle et amoureuse. Donc, soit la question est philosophique soit elle est conne. J'imagine un auteur condamné à pondre des histoires qu'il déteste juste parceq ue le public en redemande encore...Ah ben zut, il y en a plein comme ça. Finalement c'est la question d'un type sans imagination.

20. soda - 05/06/01 22:00 - (en réponse à : maire.l@caramail.com)
Oui le scenariste doit ecouter son public, oui le scenariste ne doit pas tenir compte du public.
Ce que j'aime chez Maester, ses dessins, les petits plus que je recherche dans ses dessins.
Ce que j'aime chez tacito et froideval, la cohérence du dessin et du scénario.
Mais en aucun cas, je ne recherche un master chez 666.
Alors messieurs les dessinateurs et messieurs les scenaristes continuaient à faire ce que vous aimez, car une chose est sur, il est impossible de contenter tout le monde.
A+

19. Thierry - 05/06/01 21:51
C'est parce que Peter Pan est passe dans le domaine public que Loisel a pu lancer sa serie, les heritiers ne semblant pas favorables a ce projet.
Il y a quelques annees, Disney a obtenu une extension du delai aavnt que les personnages ne tombent dans le domaine public, Mickey etant "menace"
A+

18. JDavid Morvan - 05/06/01 21:22
Le domaine public et les lecteurs n'ont que peu de rapport.
Le domaine public permet à des auteurs, éditeur, producteurs (donc "créateurs" en gros) de reprendre ou adapter (ou faire une suite) à une ouvre sans avoir à en payer les droits à l'auteur (parce que mort depuis un certain nombre d'années).
Ainsi, si vous achétez les Misérables (d'ailleurs disponibles dans plein d'éditions, parce que l'exclusivité n'a plus lieux), vous le payerez le même prix qu'un autre roman, sauf que l'éditeur ne payera pas de droits d'auteur.
De même, ça me permet de faire l'adaptation de "L'homme qui rit" de Victor Hugo sans avoir à lui demander son avis et donc prendre le risque d'essuyer un refus.
Mais encore une fois, pour le lecteur, ça ne change absolument rien.

17. Smiley - 05/06/01 19:34
Je suis d'accord pour dire qu'un personnage n'appartient plus à son créateur mais seulement une fois que le bouquin est terminé!!! Quand l'auteur ne peut plus rien changer. Et ça vaut également pour les séries car une fois que le héros est défini, si il change l'auteur se trahi tout seul comme un grand. Je conçois que l'on puisse être frustré d'une décision (rappel: Bill Baroud est mort).Mais je n'ai qu'une solution pour ces lecteurs : devenir auteurs eux-même!!! Comme ça ils font comme ils veulent...

16. Michaël - 05/06/01 18:51
Zébulon le numéro de "Comme un roman" est 2724 :0) Quand je parlais du pouvoir du lecteur je ne voulais pas dire l'avis d'un lecteur isolé mais d'une grande masse. Exemple: dans "Batman" il y a eu 3 Robin, le premier a disparu dans je ne sais plus quelles circonstances et a été remplacé par un nouveau, cependant ne savant pas si les lecteurs appréciaient le nouveau les auteurs ont décidé de le blesser grièvement dans un épisode et les lecteurs ont été appelés à voter pour le laisser en vie ou non! (le malheureux est mort...). Ceci est un exemple qui montre bien qu'avant tout une BD est faite autant pour l'auteur qui y prend plaisir que pour le lecteur qui lui aussi normalement y prend plaisir aussi et donne de l'argent à l'auteur.
Cependant je suis seul contre tous (à moins que Rork me vienne en aide) et j'oriente donc le sujet sur le personnage. En effet la dernière fois je suis tombé sur l'émission Le Masque et la Plume sur France Inter où des critiques discutaient de la suite des "Misérables" qui vient de sortir, et tous étaient d'accord pour dire qu'un personnage n'appartenait pas à son créateur mais aux domaine public (donc aux lecteurs). Etes vous d'acccord?

15. Zébulon - 05/06/01 10:41 - (en réponse à : philippe.marczewski@ulg.ac.be)
Je vous invite à lire "Comme un roman", de Daniel Pennac (Gallimard, mais on le trouve en Folio, venez pas me demander le numéro). Il énonce les droits du lecteur (je cite): 1. le droit de ne pas lire 2. le droit de sauter des pages 3. le droit de ne pas finir un lire 4. le droit de relire 5. le droit de lire n'importe quoi 6. le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible) 7. le droit de lire n'importe où 8. le droit de grapiller 9. le droit de lire à haute voix 10. le droit de se taire C'est écrit pour les romans, mais je peux vous jurer que ça marche aussi pour la bd (je l'expérimente tous les jours).

14. Morti - 05/06/01 10:09
Quand on voit la dérive que subissent certaines séries à succès depuis quelques années, et que beaucoup critiquent pour manque d'originalité, je pense qu'il ne faut surtout pas que les auteurs suivent les conseils des lecteurs. A force de vouloir brosser le lecteur dans le sens du poil, on en arrive à des produits préfabriqués, sans surprises, sans originalité bref de purs produits de marketing et en aucun cas des oeuvres personnelles. Alors si d'un côté on veut que les auteurs suivent les goûts des lecteurs et que d'un autre côté on critique le résultat pour manque de personnalité, on tourne en rond. Je pense que le lecteur a la possibilité d'acheter les oeuvres des auteurs et le droit d'en parler autour de lui, ce ne sont plus les moyens qui manquent aujourd'hui. Cette "critique" peut être positive ou négative, c'est logique mais n'oubliez pas "le goût des autres"... Alors laissons les vrais auteurs s'exprimer et créer, rencontrons-les par après et discutons-en avec eux (non, pas en dédicace...) mais en aucun cas n'influençons leurs choix (est-ce possible d'ailleurs ?). Je pense aussi qu'il y a peut-être une stratégie différente entre auteurs et éditeurs, leur but n'étant pas nécessairement toujours le même. Le but premier d'un auteur est de créer, celui d'un éditeur de vendre. Lorsque les deux s'accordent, cela donne de beaux résultat et le lecteur est satisffait. Dans le cas contraire, le lecteur est peut-être satisfait, l'éditeur aussi mais on ne pourra m'empêcher de penser que l'auteur doit être parfois frustré. Exemples récents : comparez le dernier Astérix, produit "sur mesure" qui a touché un large public mais s'est fait descendre pour manque d'originalité et Rural de Davodeau qui est différent mais a néanmoins aussi trouvé son public. Les chiffres de vente ne sont sûrement pas les mêmes mais quel est l'auteur le plus satisfait des deux d'après vous (je parle bien entendu en tant qu'Auteur, pas en chiffre de vente) ? Marc :o)

13. Donovan - 05/06/01 09:48 - (en réponse à : Michaël)
Là, tu a enfin plusieurs avis. je suis heureux que certains aient réussi à epxrimer les mêmes choses que je ressentais mais de manière différente. On constate que bcp sont du même avis que moi : ça me réjouit.

12. Fabrys - 05/06/01 09:30 - (en réponse à : Je peux dire une connerie ?)
Un lecteur qui ne lit pas n'est plus que l'ombre de lui-même. Il erre alors dans les méandres de magasins spécialisés, les yeux révulsés, la langue chargée, la gorge et l'estomac noués. Les enfants l'appellent le contorsionniste des organes mais, ça doit être pour se moquer. Un jour, il se souviendra de son pouvoir, celui de vie et de mort sur une série de mickeys. Il se souviendra de son omniscience, quand il fût capable de fumer des clopes, manger des chips, boire un soda, regarder la télé, caresser son chien, lire une bédé et décider du destin du monde en même temps. En ce temps-là, les auteurs étaient à ses pieds... il érecte encore, de temps en temps, à cette idée.
Aujourd'hui, son dictat est terminé. Il n'est que le jouet d'une politique commerciale globale étatique dont chaque élément échappe à sa compréhension immédiate. Ne serait-ce que "politique commerciale globale étatique", il comprend pas. La tête lui tourne. Qui est ce mec en gilet vert et jaune ? Que veut-dire ce mot étrange "Fnac", marqué sur le tissu froissé ? Peut-être est-ce simplement un petit canidé du désert dont le nom est mal écrit ? Ou, peut-être, oui, peut-être, cette créature n'est-elle qu'un des innombrables vassaux des auteurs. Il va vouloir lui vendre quelque chose. Il ne veut pas, alors il court, il court jusqu'à perdre l'équilibre et tomber.
Il a mal à la tête, sa vue se brouille, quelle est cette boule blanche qui s'approche de lui ? Non ! Il ne veut pas disparaître ainsi, il n'est pas un numéro ! Il n'est pas Peter MacNee ! Mais c'est pas Peter MacNee qui joue dans la série ! Mais on s'en fout de qui joue dans la série ! Le lecteur est là, assis et une boule lui fonce dessus bordel d'idiot ! Fais quelque chose, meeeeerde ! La boule se rapproche ! Il tremble !
"Ma, cha va, monchieur ? Vous voulez qué ché vous appelle un médéchin ? Il faut pas prendre les echcalators à l'envers, monchieur, vous chavez."
Las, le lecteur expire. Il est rassuré mais se sent un peu con.
Cependant il est heureux. Il vient de réaliser qu'il pourra faire la paix avec son esprit et les auteurs, lors de la prochaine séance de dédicaces. Il sourit, il sait maintenant que nous sommes tous dans la même barque, gamin. Si ton père dis le contraire, mets-y une baigne.

11. Chacalman - 05/06/01 09:02
Le lecteur n'a pas de droits envers l'auteur. Il crée son oeuvre, la travaille et la livre à un public plus ou moins averti qui va critiquer. Les auteurs n'ont pas pour autant à se laisser influencer. Grâce à eux nous passons des moments agréables de lecture (on peut aussi s'embêter comme pas possible) et ils ont la possibilité de surprendre encore et toujours; s'ils devaient écrire ou dessiner par rapport aux envies des lecteurs, où irait-on? Ce serait le même type d'histoires, avec des clichés, des scènes que l'on prévoit dix minutes à l'avance... Il n'y à qu'à citer comme exemple "Amours fraguiles" que j'ai acheté après avoir lu tous les commentaires faits sur cette BD, et c'est quelque chose de fort, écrit par quelqu'un qui voulait raconter une histoire émouvante et poignante. Vous imaginez si on disait à Richelle que l'on voudrait telle ou telle scène parce que l'on pense que ça irait mieux par rapport à telle ou telle scène...
Il n'y a qu'à prendre le cinéma comme contre-exemple, et plus précisément "Pearl Harbor" et autres blockbusters dont parlait Jezus qui flattent l'ego et le patriotisme américains... Je trouve déplorable de dépenser des centaines de millions de dollars pour reconstituer des scènes de trente minutes, avec action, explosion et tutti quanti, alors qu'il suffit de regarder certaines photos qui sont souvent significatives et font passer beaucoup plus d'émotions.

10. Cubik - 05/06/01 08:44 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
je trouve qu'il est clair que le lecteur n'a po a intervenir dans le travail des auteurs, mais bon, il peut donner des idees
j'vais prendre un exemple (j'espere qu'il m'en voudra po s'il passe par la)
par exemple, joann sfar est assez accro a la coherence dans ses differentes series, et du coup, si un lecteur lui signale un ptit defaut de coherence dans une serie, il va creer une nouvelle histoire pour expliquer l'incoherence, ou l'incomprehension :)
par exemple, dans le petit monde du golem on voit un vampire adulte, or il s'agit de petit vampire adulte
mais dans le premier tome de petit vampire, il est dit que les vampires ne vieillissent po
et bientot, on verra apparaitre les aventures de grand vampire, et il m'a dit qu'un jour il raconterait ce qui s'est passe pour que petit vampire devienne grand
alors voila, je pense que les lecteurs peuvent influencer, mais pas forcer :)

9. JDavid Morvan - 05/06/01 02:35
Le lecteur a le droit de s'exprimer sur ce forum, ce qui est récent.
Parfois, le lecteur profite de ce droit pour prouver qu'il est intelligent et qu'il a des choses intéressantes et pertinentes à dire.
Mais parfois aussi, le lecteur se comporte comme un crétin, insulte les gens sans vergogne sous prétexte d'anonymat et confond avec une belle constance l'infinif et le participe passé.
Mais finalement, le lecteur ne serait-il pas multiple ?

8. 3538 3773 - 05/06/01 00:24
Un lecteur devrait avoir le droit : D'acheter l'album, de le lire, de l'aimer ou de ne pas l'aimer, de le rapporter à la librairie s'il estime que cette B.D. est une sombre merde, voire de la réexpédier à son auteur avec quelques corrections dans les marges. Mais aussi d'en parler autour de lui si ça lui a plu pour que plein d'autres lecteurs potentiels se ruent dessus. D'acheter l'album en 6 ou 7 exemplaire pour encourager les auteurs, dire que de toute façon, on n'a rien fait de mieux depuis Tintin (même si, je vous l'accorde, on arrive ici à un point limite !) En revanche, je trouverais inadmissible qu'il prenne les droits suivants : Traiter l'auteur de bleubite ou de saltimbanque lors d'un grand rassemblement du style festival sous prétexte qu'il n'a pas aimé l'album, faire caca dans les rayons de la librairie s'il n'a pas aimé la dernière B.D. qu'il y a acheté, oser dire que Dimitri n'est qu'un facho ou que Schetter n'est qu'une raclure à bidet s'il ne les connaît pas personnellement, parce que là, il se gêne pas le lecteur !

7. stef - 04/06/01 22:48
Je ne vais pas rajouter grand chose puisque je suis d'accord avec les interventions précedentes.
Je dirais simplement une chose: on ne peut pas d'un coté critiquer les BD qui sont commerciales à outrance, stygmatisant ainsi leur manque de profondeur, le manque de personnalité de l'auteur; et vouloir en même temps que l'auteur soit à l'écoute et exécute "à la demande" les désirs du public, c'est à dire du plus grand nombre. Ce qu'on aime chez les auteurs, c'est qu'ils innovent et nous surprennent ... est-ce qu'ils le feraient si ils écrivaient ce qu'on leur dicte ?
Le seul droit du lecteur (le consommateur) est sa faculté à agir en consommateur responsable, quand il file du blé, c'est qu'il cautionne; et si ça lui plait pas, il "boycotte".

6. Maëster - 04/06/01 22:41
Si vous voulez séquestrer Larcenet* et lui briser les jambes pour l'obliger à reprendre "Bill Baroud", j'ai ses coordonnées.

Pour répondre au sujet du Forum, le lecteur a le droit de lire.

Si le lecteur ne lit pas, s'il n'achète pas, l'auteur est en droit de se poser des questions avant de mourir de faim. Tout dépend de ce qui lui tient à coeur : faire ce qu'il a envie, ou devenir très riche et rouler en Rolls avec des créatures de rêve. Non, ça, c'est l'éditeur, pardon.

Mais, au départ, comme la BD, avant d'être un produit, est un processus de création, l'auteur ne peut pas, ne doit pas tenir compte de l'avis des lecteurs. Parce que les lecteurs sont plusieurs, et ont tous un avis différent, souvent.

Cela dit, une remarque, une critique émise par un lecteur assidu (lors d'une séance de dédicaces, par exemple) a souvent plus de répercutions que les louanges. L'auteur est sensible à la façon dont on perçoit son travail.

5. Smiley - 04/06/01 20:49
Je pense également qu'il ne faut pas que les lecteurs soient trop écoutés par l'auteur mais néanmoins si ce dernier va à l'opposé de ce que demande son "public" alors il risque de se retrouver sans acheteurs et donc sans argent pour créer (même quelque chose qui soit très personnelle...). Pour les exemples, j'ai en tête le livre de Stephen King qui met en scène une psychopate qui séquestre un auteur pour avoir la suite d'une série qu'elle adore et que l'auteur a arrêté. Sinon c'est vrai qu'on peut être déçu d'une décision (Bill Baroud est mort...).

4. Randaltor - 04/06/01 19:55
Aujourd'hui, le public a un pouvoir très important, celui de vie ou de mort d'une série (certains pourront le regretter mais c'est ainsi) en achetant ou n'achetant pas un album.

Cependant je pense qu'il ne doit avoir aucun pouvoir sur le contenu d'une oeuvre. Si c'était le cas j'ai bien peur que l'on assisterait à une uniformisation de la BD. L'auteur cherchant à anticiper les gouts du lecteur se tournera vers ce qui a déjà marché.
De plus dans ce cas où serait le plaisir de la création, le plaisir des créateurs ?

3. JDavid Morvan - 04/06/01 19:16
Le vrai pouvoir du public, v'est d'acheter un album ou pas, et donc de faire ou non continuer une série.
Pour le resten il faut rester à mon avis à l'écoute sans être démago... Et savoir jouer avec les désidératas des lecteurs pour les surprendre.
En faire plus, c'est devenir démago.
mais c'est aussi un exercice qui peut rendre riche... Il y a beaucoup d'exemples à l'appui.
C'est à nous (les auteurs) de choisir.

2. Jezus - 04/06/01 16:49
Une Bd, comme la majorite des oeuvres (musique, litterature, theatre, cinema (hormis les blockbusters ;o), peinture, sculpture... bref tout ce qui est assimile a l'art) est une oeuvre personnelle qu'une ou plusieurs personnes realisent avant de la soumettre a un public. Il est assez normal dans ce cas que le public juge, commente et donne son avis sur cette oeuvre. A partir du moment ou l'auteur est soumis a la pression de ce que va penser le public, mais surtout lorqu'il se met a suivre de trop leurs avis, on perd la spontaneite et la touche vraiment personnelle et la production devient plus un travail de commande. Elle perd alors de son interet puisque ne reflete plus la vision de l'artiste mais celle de son public. Je suis donc d'accord avec Donovan : le public peut juger, aimer, detester, critiquer, emettre des idees mais en aucun cas ne doit influer de trop pret sur la creation meme car elle perd alors de son interet. Les blockbusters sont fait de cette facon : on essait de produire ce que veut reellement le public. Le succes commercial est parfois au rendez-vous, mais ca n'empeche pas ces oeuvres d'etre insipides pour la plus grande majorite d'entre elles...

1. Michaël - 04/06/01 16:33
Sur le sujet "Blueberry 1900" dans lequel le débat concernait le refus de Philippe Charlier de laisser Giraud faire un Blueberry vieillissant avec un peu de fantastique dedans, le débat a convergé vers le pouvoir du lecteur dans la BD. En effet un certain Donovan a déclaré "le lecteur n'a aucun droit, aucun, juste celui d'acheter et de prendre son plaisir en lisant". S'en sont suivis des commentaires, des exemples et contre-exemples et même une dispute. Je pense que le sujet mérite d'être approfondi. Personnellement je ne suis absolument pas d'accord. Les exemples qui ont étés cités sont celui de Sherlock Holmes quand Doyle a tué son héros il a reçu des milliers de lettres de protestation et sous la pression a continué à écrire Sherlock Holmes, celui de G-J Annaud qui a écrit certaines "Chroniques Glaciaires" sous la demande des lecteurs et enfin celui de certains épisodes de Star Treck qui ont été faits à la demande des fans. Ces exemples ont étés refoulés par Donovan car aucun ne concernait la BD.
Je m'adresse donc aux autres lecteurs de BDs pour savoir ce qu'ils en pensent et aussi aux auteurs qui circulent sur ce forum pour savoir si il leur est déjà arrivé de modifier un scénario à la demande des lecteurs ou si ils le feraient le cas échéant.




 


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