Les (petits) dessous de la bande dessinée : le cas « Fraise et Chocolat »

Les 13 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



13. chienvert - 06/08/10 13:01 - (en réponse à : Kejo)
Oui au moins c'est clair tu sais ce que tu lis! Pas comme cette merde d'Aurélia Aurita qui veut donner des airs culturels "rigolos" à ses défonçages de rondelle perso!

12. helmut perchu - 06/08/10 12:36
Lien > je jetterais un oeil à Buzze moi du coup...

11. Kejo - 05/08/10 23:18
Moi je préfère un bon Dynamite !! Exposition de Noe par ex

10. Lien Rag - 05/08/10 17:16 - (en réponse à : Helmut)
Oui, c'est un peu l'impression que j'ai eue au début en lisant F&C.
Difficile d'ailleurs de dire si elle est seulement niaise ou transparente, que comme Jung avant Couleur de Peau: Miel elle n'ose pas mettre d'elle-même dans son dessin.
Mais Buzze-moi est plus intéressant justement, elle apparaît presque humaine par moments - quoique elle continue à se dessiner elle-même avec la même absence d'émotions, c'est quand elle dessine d'autres personnes que son trait devient expressif.

9. chienvert - 05/08/10 14:25
Trop mal dessiné, trop exibo et trop girly à la fois!

Je n'ai pas insisté non plus!

8. helmut perchu - 05/08/10 13:28
Lu Fraise et Chocolat il y a un moment et ça m'est tombé des mains, le personnage principal (= l'auteure) est tellement niais, pas possible de s'y attacher...

7. nem° - 05/08/10 01:03
Ca me fait pas bander.

6. Lien Rag - 04/08/10 20:23
Lu "Buzz-moi" aujourd'hui, et je ne comprends pas ceux qui dénient tout talent à Aurita.
Elle dessine mal certes, mais elle raconte vraiment bien.

Et si son dessin est très maladroit, il est parfois très expressif - c'est tout de même ce qu'on demande à une dessinatrice de BD depuis Trondheim (ou même depuis Robial pour faire plaisir à pm).
Toute la séquence avec sa mère est très réussie: sincère, touchante, vivante, sensible.

Je n'ai pas le talent critique d'Altaïr pour savoir si son dessin est limité techniquement ou si elle bâcle une partie de son travail, mais ce qui est sûr c'est qu'Aurélie Aurita pourra un jour nous surprendre.

5. Quentin - 06/04/06 16:23
J'ai lu fraise et chocolat il y a 2 jours. Effectivement, ca désarconne un peu car c'est une histoire d'amour et de sexe, les deux étant liés. L'amour s'exprime par le sexe, et le sexe se donne comme preuve d'amour. C'est cru, explicite, sans fard, sans détour et sans complexe (lire par exemple le spoiler qui suit)

*****ATTENTION SPOILER****

Le titre fait référence au sexe anal et pendant les règles

***** Fin du poiler *****

Mais le ton est léger, la passion est décrite presque naïvement. Ca rend le livre très agréable à lire. Les réflections de la dernière page font que le lecteur ne peut se cantonner dans la position de voyeur mais est également obligé de se regarder dans le miroir.

4. rgtchange - 06/04/06 12:11
Oh, c'est un forum quoi...


3. kaneda - 06/04/06 11:17
Vive la sexualité sans sexe ! : Dans le bouquin dont je parle, la sensibilité ne va pas de pair avec une sexualité sans sexe.

Vive la masturbation intellectuelle ! : J'avais oublié qu'il est interdit de se poser des questions sur un Forum BD.

Vive la névrose et la sublimation ! : Là, c'est toi qui le dis.

Chéri, étéeint la lumière... : Là, c'est toi qui exagères.

2. rgtchange - 06/04/06 08:16
Vive la sexualité sans sexe !

Vive la masturbation intellectuelle !

Vive la névrose et la sublimation !

Chéri, étéeint la lumière...

1. kaneda - 06/04/06 02:21
Les (petits) dessous de la bande dessinée : le cas « Fraise et Chocolat »

J’ai découvert une bande dessinée assez troublante, Fraise et Chocolat, d’Aurélia Aurita (dont le nom ne me disait rien, mais j’ai vu qu’elle a participé au « Japon » de Casterman). Troublante, parce que je ne m’étais jamais posé la question de la représentation de la sexualité dans la BD (ça reste quand même le cinéma qui est toujours montré du doigt), ou alors très peu : le sexe était présent, mais de façon secondaire, pour attirer le client la plupart du temps. Et s’il était à l’avant-plan, c’était dans des productions un peu mauvais goût, la BD « érotique » un peu surannée, ce que recouvre encore parfois l’expression « Bandes dessinées pour adultes » sur les marchés aux puces.

Dans les grandes lignes, c’est un peu ça.

Et puis là, c’est le déclic mental : Aurita parle de sexe du début à la fin de l’album, mais ce n’est pas du cul. Ce n’est pas des femmes à poil. C’est profond, dans le bon sens du terme.

D’où ma question : comment situer cet ovni dans la BD ? Bien sûr, il y a toute une voie de la sensibilité qui s’est ouverte : problèmes dans le couple, homosexualité (cf. Blue, de Nananan)… Mais il y a quelque chose dans Fraise et Chocolat qui fait que je ne parviens pas à le situer (ou alors c’est moi qui suis complètement sous le charme d’Aurita (cf. http://www.lesimpressionsnouvelles.com/fraise_et_chocolat.htm), et c’est juste le prolongement d’une tradition existante.

Plus largement, comment voyez-vous le traitement de la sexualité dans la BD ? Quels sont les albums qui vont ont marqués ? La force de la BD, à l’heure où le cinéma a déjà « tout montré », n’est-elle pas précisément du côté de la légèreté, de l’humour et de la suggestion ?




 


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