101. Laurent CoIonnier - 19/10/06 18:15 - (en réponse à : Marcel et golem)

Vous avez que ça à foutre les gars??? Vous devriez faire un tour sur le quizz, y a une question sur le feux.

100. marcel - 19/10/06 17:20

Et YATTA !

99. Golem - 19/10/06 17:19

Et hop.

98. rp - 03/02/06 21:49

on trouve de droles de choses dans les archives de bdp

97. bagarreuse - 21/06/99 18:58

Je t'en prie, Thierry, laissons mes petits défauts de côté. C'est Peter Pan, le héros de ce sujet. Je m'en voudrais de lui voler la vedette.

96. Thierry - 21/06/99 09:09 - (en réponse à : a bagarreuse)

pourquoi, tu as un si mauvais caractere que ca ? :o)

95. bagarreuse - 18/06/99 17:24

La puanteur en moins, le chameau pourrait être mon totem aussi. Au fait, Peter Pan est-il bagarreur?

94. Thierry - 18/06/99 08:41 - (en réponse à : le chameau, totem de PP)

mais c'est un totem qui pue et il a un fichu caractere...

93. bagarreuse - 17/06/99 19:16

Le chameau, c'est tout à fait adéquat pour un sujet qui est une vraie traversée du désert.

92. Thierry - 17/06/99 11:41 - (en réponse à : Tiens, on a passe les 100 messages)

pour un sujet qui n'a rien avoir avec la BD et dont tout le monde se fout, c'est pas mal. Aaah Peter, vivement la suite de ton histoire de chameau et de sacoche vide... je me languis :o))

91. Marcel Proust - 17/06/99 08:35 - (en réponse à : oui mais je me levais tot,)

pour cracher sur la photo de ma mere et realiser mon grand projet: conquerir le monde !

90. bagarreuse à Proust - 16/06/99 19:09

Marcel, tu as oublié de rappeler que longtemps, tu t'étais couché de bonne heure...

89. Marcel Proust - 16/06/99 12:04

Agir est autre chose que parler, même avec éloquence, et que penser, même avec ingéniosité

88. Capitaine Came - 15/06/99 10:43 - (en réponse à : toujours sous Prozac)

Madame Irma, PP et moi sommes des artsistes, et notre pensee navigue a des encablures de la votre, et si vous relisiez mon message precedent, vous y verriez que j'y reconnaissais que mon interpretation n'etait peut-etre pas exacte. Mais vous etes tels ces quidams fascines par la sacoche vide qui, au lieu de regarder le soleil, ne voient que le doigt qui le montre. Il vous manque un chameau, Madame.

87. Madame Irma - 15/06/99 10:12 - (en réponse à : voit tout, devine tout, repère un Pépé à 300 mètres sans sa boule !)

Il n'y a qu'une personne capable de chercher et de trouver des clés à un texte de Piteur : Piteur lui-même !

86. Capitaine Came - 15/06/99 08:58 - (en réponse à : hier, je me suis tape l'integrale de ce sujet)

ca fait 19 pages (je me suis quand meme permis les Simpson et Prete-a-tout en recreation). Et je me suis longuement arrete sur son recit, et je crois (sans vouloir vexer Sophie) que ce recit ne doit pas etre lu au premier degre. Ce recit contient de nombreuses clefs, et je crois en avoir degagees certaines. 1/ le chameau represente sans doute la conscience d'artsiste (sic) de PP, il en a en tout cas tous les attributs. 2/ la ville, c'est le web 3/ les gens qui le suivent, fascines par le sacoche (le savoir ?) a qui PP montre le soleil, c'est vous, bandes de taches, a qui il tente simplement de montrer la connaissance, de les illuminer. 4/ le fameux passage du telephone dans le magasin de chaussure... on parle de communication, j'y verrais bien un lien avec le forum, son comportement laisse d'ailleurs peu de doutes (il tient des propos abscons pour destabiliser des gens parlant de futilites, afin de creer un choc propice a l'illumination). 5/ enfin, le messie qu'il rencontre, sa description ne vous rappelle rien ? Moi, devant un tel charisme, je ne peut penser qu'a SCHETTER. 6/ pour finir, la scene du miroir qui a deja ete utilisee par Cyril Collard, Raymond Devos (dans sa chaussure) ou Andrew Birkin dans the Cement Garden (si quelqu'un a vu la fin, qu'il me fasse signe...) et ils ne font pas que se mirer et s'admirer, si vous voyez ce que je veux dire... leur main est soumise a rude epreuve dans le meme temps ! il s'agit bien sur de la vision d'un artsiste de l'oeuvre d'un autre arsiste (il ne s'agit pas d'une faute d'orthographe, mais d'un moyen pour les personnes telles que PP et moi, CC, de se differencier de ceux qui se definissent comme des artistes ais qui ne sont que des bouffons). Mais PP est bien plus loin dans son cheminement artsistique que moi, parce que ui s'st deja debarrasse du carcan de l'orthographe qui bride nos consciences. VAS-Y PP, T'ES LE MEILLEUR!!!

85. Piteur Plouf!!! - 14/06/99 19:32

Assis sur mon chameau pointu, turlututu, je m'en vais par veaux et par Mon, car je m'aime beaucoup et que j'ai très bon goût. Je regarde ma montre, il est déjà midi douze, ou 6 heures et quart ça dépend d'où on se trouve car le temps est le temps, toute chose restant une abstraction si elle n'a pas son contraire ou son opposé, faites pas chier je n'ai que 14 ans 8 mois et 13 jours ou 52 piges 7 pommes et 38 scoubidoubidous douh ! selon la planète. Hé oui, je suis un personnage imaginaire donc je vis où je veux, je traverse les mégapoles ouzkbequistanaises où les villages désertiques de Hong-Kong comme je veux, je marche sur les eaux si je veux, je suis Dieu et le vers de terre en même temps et ça c'est matchique, hi, hi, hi, et maintenanch' je vais vous faire un tour avec oune pitite sourie, hi, hi, hi, haaa cha marche pas, hi, hi, hi, mais ch'est pas grave, il me suffit juste de changer de sujet sans que personne ne s'en aperçoive, au milieu d'une phrase, poum ! Car c'est cela le pouvoir extraordinaire de l'Artiste : rester maître de son imagination et faire ce qu'il veut. Qu'importe si le public ne le suit pas, c'est tous des cons qui ne comprennent pas que le vrai géni est dans l'incompréhension. Moins on est nombreux, meilleur c'est. Mais je m'arrête là car je manque de temps, ne vous en faires pas, je vais revenir…

84. Anne-Claire - 14/06/99 16:36 - (en réponse à : anne_claire_gathoye@yahoo.com)

Je voudrais juste remercier Sophie pour son résumé, que j'ai malheureusement vu trop tard, si bien que je me suis moi aussi tapé l'intégrale du texte... Ca m'a pris une après-midi entière (en lisant petit bout par petit bout, parce que d'une traite, c'est pour se foutre les yeux en l'air, et péter les plombs aussi)... Bagarreuse/douchka/fée clochette: ça m'étonnerait qu'il ait son bac: il a 14 ans!!! Si si je te jure!! Boah, beaucoup de fautes d'orthographe pour son âge, mais sinon, il déborde d'imagination quand même non? De là à juger sur la qualité...

83. Arnaud - 14/06/99 08:13

Tss, pas recu une seule insulte par mail ; tu oublies que ceux qui insultent sont aussi courageux que toi et qu'ils sont anonymes...

82. Douchka (alias bagarreuse) - 13/06/99 18:12

Je trouve que ce feuilleton commence à s'enliser... Bon, je zappe!

81. Moi - 13/06/99 14:38

Arnaud H'ier, essaie de choisir des mots évitants toute equivoque, car je ne tiens pas à ce que ton adresse aboutisse sur Moi. Enfer et damnation, je serais débordé d'insultes scato. et de message du niveaux bac-à-sable.

80. Arnaud - 13/06/99 02:32 - (en réponse à : ben oui, hilmarch@club-internet.fr abouti bien sur moi)

Je vais me coucher, continue tout seul si tu veux !

79. Arnaud - 13/06/99 02:31

Alors que moi c'est sur, c'est du solide.

78. Arnaud - 13/06/99 02:28 - (en réponse à : hilmarch@club-internet.fr, vous pouvez touchez c'est du solide !)

Ouaip, en tout cas un e-mail bidon ca te fait pas une identité. Pas de burnes (image, je précise) non plus donc...

77. Mr T - 13/06/99 01:58

Décidemment je suis très malin ; non seulement je met un e-mail pour pas être taxé d'être anomyme mais en plus je le fait si évident qu'il est obligé d'exister. Manque de pot, c'est évidemment pas le mien !

76. Mr T - 13/06/99 01:54

Je peux vous en parler, c'est du vécu !

75. Mr T - 13/06/99 01:15

L'hopital qui se fout de la charitée je vous dis. Arnaud, regarde toi dans une glace, si elle ne se brise pas, c'est mauvais signe.

74. Arnaud - 12/06/99 19:07

Alors moi ce que je me demande c'est quand Peter fera son site ? Ainsi, il acquérirais ce qui lui manque de légitimité sur ce forum (ou se fera couvrir de deux fois plus d'insultes comme moi, c'est selon, sauf si l'insulteur anonyme c'était lui)

73. bagarreuse - 12/06/99 17:12

Question pertinente : Peter Pan a-t-il déjà passé son bac philo?

72. Frank - 11/06/99 23:03

Un autre extrait savoureux : A vrai dire, je ne connaissais pas tellement ma poche et je pris donc la sage decision de faire large connaissance avec elle. Hors contexte, ca pourrait porter a confusion pour un québécois...(poche=cou*lles)

71. Vous en rêviez ? - 11/06/99 22:23 - (en réponse à : Sophie l'a fait !!!!)

Et oui... Fianlement j'ai eu des remords et je l'ai lu ce texte (après tout j'avais déjà survécu aux lois de décentralisation). Donc, pour tous ceux qui n'ont pas le temps de le lire: C'est l'histoire d'un mec. Un jour il sort de chez lui, il s'achète un chameau et puis il va crâner avec dans les rues de la ville en méprisant les bourgeois (note du traducteur: mais il ne leur montre malheureusement ni son c*l ni ses bonnes manières, dommage, ça aurait apporté un petit plus à l'histoire....). Après il répond au téléphone dans une boutique, il croise le messie et tout à la fin il voit un drôle de mec qui le fixe et il lui faut bien deux phrases de 15 mots pour s'apercevoir qu'il se regarde dans un miroir. (à suivre) Voilà pour l'histoire .... Le style de l'auteur ? Un exemple étant généralement plus parlant que de grandes descriptions, voici un extrait: Car il est bien difficille pour un humain de garder un air idiot et de lacher ses besoins lorsque je parle d'un sujet sèrieux. Si d'aucuns ici pensent que j'invente cet exemple, il peuvent lire le texte :o)) (un indice: c'est vers la fin...) Bon ben ça m'a épuisée, je vais me coucher ! A+ Sophie :o))

70. Sophie - 11/06/99 22:09 - (en réponse à : termite...)

Incroyable !!!! J'avais jamais rien lu de semblable depuis la liste des décrets concernant le plan d'occupation des sols dans les lois de décentralisation.... Enfin si ça se trouve la fin est bien... j'ai craqué quand le type achète son chameau. Quelqu'un peut me résumer la fin (dans une langue que je comprenne si possible) ? A+ Sophie :o))

69. Un autre incrédule - 11/06/99 21:00

Oui mais lui il fait chier aussi !

68. Robert - 11/06/99 20:14

Et Pan dans la gueule, Hahaha! Il vous a bien eu, le petit morveux! Essayez de faire mieux que lui maintenant! Vous voyez que l'ÉGO, c'est assez utile quand on fait de la création, ça ne sert pas juste à faire chier ses cons-génères!

67. Un incrédule - 11/06/99 19:44

Heu... j'ai rêvé ou il a fini par "A suivre" ? C'est possible, ça ? On va le laisser faire ?

66. bagarreuse (fée Clochette) - 11/06/99 19:32

En effet, Keyan, c'est bien Pie VII qui a couronné Napoléon, et non Pie VI, comme l'avait écrit Cauvin dans "Sacré sacre" (Godaille et Godasse). Aucun jugement de ma part, y a que ceux qui font rien qui se trompent pas. N.B.: Au nom de la bioéthique, halte au clonage des Peter Pan!

65. Peter Pan - 11/06/99 19:28

Salut. C'est juste pour demander a Robert, par exemple, de causer ART a la place d'essayer de faire taire cette foule enragée. Pour ma part je donne a qui veux entendre une histoire d'un perso a moi et que j'aime bien. J'ai pas encore fini... 7 heures du mat'... ou alors non... 3 heures de l'aprèm'... Je me reveillai... quelques agréables rayons de soleil me dévisageaient... ou qui sait... ce fut peut-etre un coup de tonnerre qui me sortit de mon sommeil... Bref... je me levai, accompagné d'un bon mal de tete dont j'aurais très bien pu me passer. Je ne sais pas quelle folie avait eu la sale idée de me hanter cette nuit, mais je me retrouvais, la, devant mon miroir, tout décoiffé, les yeux à moitié fermés (ou à moitié ouverts, selon mon humeur), et mon esprit habité par je ne sais quel coup de génie qui me dictait des ordres on ne peut plus etranges. Alors, me couvrant de deux ou trois habits choisis au hasard, et pour seul bagage un sacoche pleine de... vide, je quittai mon appart', laissant derrière moi une chambre en désordre, témoin de ma vie de l'époque. On me conseillait souvent d'y mettre de l'ordre mais une chambre bien rangée semble comme inhabitée, sans vie, aucun objet jetté ca et la ne pouvait témoigner de la possible habitation humaine de la salle... J'abandonnais donc aisément cette idée-la. De toute facon, plus on range, moins on s'y retrouve... Toujours aussi passif et non-chaland, et à défaut d'une voiture qui roule (la mienne reposait en paix au seuil de l'appart' depuis déjà quelques mois), j'entrepris l'achat d'un chameau, cette petite bete dont on attribu familièrement le nom a une personne grincheuse, dont l'humeur est insuportable (d'après le fameux Larousse dont le plus récent exemplaire en ma possession datait de 72). J'en déduisait niaisemant qu'il pourrait en quelque sorte accepter mes états d'ame, si changeants et sautant du meilleur au pire en un quart de seconde. On me fit assez vite comprendre que ce genre d'animaux-la n'etaient pas gratuits. Le prix atteint en effet rapidement un somme mirobolante, mais tetu comme je le suis, j'acceptai le marché sans la moindre hésitation, perdant ainsi mes quelques économies en une seule et meme fois. Dépenser mon argent... la aussi, j'eus régulièrement droit a de longues et ennuyantes lecons de morales, me conseillant de laisser de coté un maximum. Mais la encore, la chose fut impensable pour ma petite tete. Je dépensais tout le fric qui me passait entre les doigts. Je déposai donc quelques billets verts, sans le moindre regret, dans les mains de jardiniers du vendeur qui m'offrait aimablement et continuellement un sourire beta et un regard on ne peut plus artificiel. Je crus bon de les lui rendre et essayais donc au possible d'abetir mon sourir et de rendre mon regard le moins naturel qui soit. L'ami ne sembla rien remarquer ou pire encore, se plaire a trouver du lui en moi... Je crois pourtant que je me moquai méchamment de lui. Encore un idiot... Le chameau lui-meme semblait plus interessant. Il me menerait désormais ou bon lui semblerait. "Hasard" sera son nom. Pauvre bete... elle n'a meme pas la possibilité de se choisir un nom. Mais en y pensant plus profondément, je me rendit compte que je n'avais pas plus qu'elle choisi mon prénom... Rien ne m'était cependant aujourd'hui impossible et je pris l'habitude de changer de nom a chaque fois que bon me le semblerait. Amusante idée qui me remonta le moral pour la journée. Je me souvient qu'alors, je me trouvais en pleine ville, ville que je prétendais connaitre comme ma poche. A vrai dire, je ne connaissais pas tellement ma poche et je pris donc la sage descision de faire large connaissance avec elle, un de ces jours. La ville? Son nom m'échappe mais qu'importe... elles se ressemblent toutes tellement... Laissant le vendeur a son triste sort, me voila donc, cheminant les routes, en compagnie de mon chameau Hasard, de ma sacoche vide et de ma poche. Mes yeux se posaient un peu n'importe ou. Par contre, les yeux du reste du monde s'obstinaient a ne fixer qu'un seul point qui fut ma sacoche, je crois... ou alors ma poche... ou peut-etre admiraient-ils mon visage... ou aussi, allez savoir, mon chameau... mais bon... il n'avait vraiment rien de spécial, Hasard... Mais tout ca m'est bien égal, et de plus, cela me permetait enfin de regarder droit dans les yeux une infinité de personnes. Au bout de quelques malheureux essais, je me rendis pourtant compte que leurs regard, sauf rares exceptions, etaient vide de sens. Je tentai encore quelques fois mais sans résultat... Par contre, Hasard fit bien les choses, leur rendant délicatement a chacun un regard endormi de chameau, preuve de sa vive intelligence, et de son comportement exemplaire face au citadins. La ville avait bizarrement aujourd'hui une toute autre face. Ces batiments que j'avais inlassablement vu jours après jours et qui devenaient a la longue un decors si habituel dévoilaient leur visage caché. Que le monde est différent, a dos de chameau! Cette impression de nouveauté dans un monde qui m'etait si commun me fit d'abord frissonner, puis, je commencait a me dégouter de tous ces blocs rectangles, de tous ces gens qui, tels des automates, avancaient sans le moindre gene dans un decors si sinistre. Tout etait désormais a revoir, dans ce monde tout neuf qui se présentait a moi. Cela faisait bientot 10 minutes qu'une joyeuse troupe de 3 ou 4 bonhommes me suivait, chuchotant a tue-tete, me jetant a un rithme régulier quelques regards sévères, puis enfin, se regardant l'un l'autre d'un air choqué. Ils gardaient cependant une bonne distance, vraissemblablement génés par la présence innatendue d'un chameau a leur coté. Pourtant, ils semblaient etre autant repoussés par le chameau que par moi. Je gardais mon air passif, et imitait le regard de Hasard, qui me plu énormément. Ce dernier faisait souvent éscale a certains coins de rues choisis et lachai ses besoins. Le monde entier fixait toujours ma sacoche vide. Aussi belle qu'elle fut, je n'aurais jamais pensé qu'elle attirerait un jour ces milliers de regards... Aussi obstinés, les membres de la petite troupe qui me suivait commencaient meme a hausser leurs voix exprès, de sorte que je puisse les entendre. Ils semblaient très étonnés par une promenade a dos de chameau. Il prétendaient "ne pas comprendre la mentalité de ces fous, qui troublaient sans raison apparente leur monde tranquille". Je résolus donc de leur montrer le soleil. Peut-etre seraient-ils alors plus joyeux, allez savoir... D'un jeste brusque, je tendis mon doigts en direction de l'astre mais mes compagnons de route regardèrent betement le doigt. Je me rappelle d'une personne qui avoua devant moi croire au pouvoir artistique des bourgeois. Je crois que cette personne n'eut assurément jamais le besoin ou l'envie de se promener a dos de chameau. D'ailleurs, les bourgeois en question se lassèrent bien vite de l'anomalie qui s'offrait pourtant si gentillement a eux. Ils retournèrent donc dans l'infiniment moyen de leur monde, et oublierent bien vite mon passage dans leurs vie. Cela m'était cependant parfaitement égal. Je n'ai en aucun cas ma place dans leur mentalité fermée a double tour et dans leur esprit bloqué. Mon attention était d'ailleurs déja porté autre part. Je percu le son d'une sonnerie téléphonique. Ce bruit incessant résonnait sans cesse dans mes oreilles et je devinai bien vite son lieu d'origine. Le marchand de chaussure, qui abandonna sa boutique quelques instants pour on ne sait quel futilité, laissait le pauvre combiné crier ses appels sans réponses. J'eus bien pitié et, entrant en compagnie de Hasard dans la petite boutique, je répondit. Mon interlocuteur se trouvait etre féminin. Me prenant pour le vendeur, elle se mit a m'expliquer de pures anneries sur le modèle qu'elle avait dut acheter la veille. Elle prenait un ton enervé et se plaignait très maladroitement de la qualité de ses bottes. Elle rouspétait sans arret et me fit cadeau de son horrible voix incroyablement agacante. Je m'empressait de faire comprendre a cette charnmante personne que sa vie etait foutue, que ce malencontreux choix de chaussure lui avait gaché son si bel avenir et que le seul moyen qui se présentait a elle fut le suicide. Je lui donnais quelques conseils sur les différents procédés possibles, lui montrant clairement les défauts et avantages de chacun. Mais je semblait monologuer. Elle qui, a quelques secondes de la, ne voulait pas se taire perdait sa voix sans meme avertir. Entre nous, ce ne fut pas une grande perte. Elle raccrocha, rappela, verifia le numero et reraccrocha. Je m'abandonnai alors a mes reveries avant l'intervention du marchand de godasses. A la vue de Hasard, il sursauta et commenca a crier d'incomprehensibles blablas. Il s'efforcait vraissemblablement d'imiter sa clientèle, justifiant le proverbe "qui se ressemble s'assemble". Je quittai donc avec plaisir cette boutique, laissant pour la seconde fois un vendeur a son triste sort. Mais ce passage me donna une idée plaisante qui consistait a converser avec des faux numeros a mes heures perdus. Ainsi je fis plus ou moins connaissances avec maintes personnes, poussant les conversations a leurs limites, ou les laissant a de simples et brefs échanges de paroles. C'est étonnant ce que l'on peut entendre... Je crois pourtant que quelques rares discussions ne firent que du bien a mes compagnons de jeux qui virent en moi un bon moyen de raconter intimement leurs maleurs, leurs joies, leurs problème, leurs amours ou toute autre petites histoires d'humains. Une de ces sympatiques personnes m'appris sans le savoir qu'un copain a moi quittait le pays. Je pensais lui faire parvenir un petit message d'adieu mais me rendis compte que j'etais bien plus parti que lui. J'avais abandonné ma vie d'avant depuis bientot 4... ou 5 jours... ou peut-etre 5 mois... 5 ans... 2 heures... des siecles... Je n'avais plus aucune notion du temps. Hier, j'ai rigoler, face a un clown ambulant, et ca m'a remis d'aplomb, j'ai pleuré un peu aussi, et ca m'a fait le plus grand bien, j'ai bu, et ca m'a raffraichi, j'ai chanté, et ca m'a mis en joie, j'ai crié, et ca m'a défouler, j'ai pissé, et ca m'a soulager, j'ai longuement parlé a Hasard, et ca m'a libéré, et, le soir, j'ai veillé, dans un silence pesant, me balladant dans les rues désertes de la ville endormie. Et aujourd'hui, ma sacoche vide au dos, je repartai pour une autre longue journée. Il y a quelques temps, au détour d'une ruelle, au milieu de tous ces gens qui se ressemblent incroyablement, une sympathique personne m'apparut. En effet, un homme suivi de quelques compagnons avancait, sur de lui, les yeux fixes, le regard grave, les longs cheveux au vent, et vetu de vieux habits déchirés, sals, confortables. Assez grand, fin et osseux, il marchait... aucun mot ne sortait de sa bouche décorée d'une barbiche fine. Il dégageait un certaine force qui lui donnait une formidable présence. Ahhhh... il génait, ca oui... il génait. Il se retourna brusquement vers moi, me fit sursauter, me fixa longuement, puis esquissa un leger et agréable sourire. Je le lui rendis. Ce fut probablement encore un de ces messies comme il en coure beaucoup de nos jours. Chaque jour, des milliers de visages défilaient sous mes yeux. J'essayais en vain de me convaincre que chaqun de ces etres vivait, comme moi, mais ce fut impossible. Par contre, je n'eus aucune difficulté a me mettre en tete l'éxistence de Hasard. Je le comprenais si bien. Car il est bien difficille pour un humain de garder un air idiot et de lacher ses besoins lorsque je parle d'un sujet sèrieux. Par contre, lui le faisait avec plaisir et ca me mettait directement de bonne humeur. Cependant, un jours, je remarquai une tete bien agreable. Je me mis a fixer longuement cette personne qui soutenait inlassablement mon regard. Je devisageais trait par trait, detail par detail, ce visage inconnu qui me plaisait de plus en plus. Ahhhh... que les miroirs peuvent refleter de bonnes choses... Car je fut bien resigné a comprendre que je n'ai fait que m'identifier moi-meme pendant une heure. Je me rendis alors compte que l'habitude de voir ma face m'avait totalement oté la vision réelle de ce visage que je ne connaissais donc vraissemblablement que très peu. Amusant me fut donc apres cette constatation de remettre en cause la vision de chaque objet de mon entourage. (A suivre)

64. Mollah - 11/06/99 08:37 - (en réponse à : un pote a Capitaine Came)

avec un soupcon d'Achille Talon.

63. Greg - 10/06/99 21:22 - (en réponse à : tchintchin1916@hotmail.com)

pour l'instant "Petit Poucet" convient très bien je trouve :) et puis moi d'une certaine manière j'ai apprécié son texte, on dirait qu'il pense ce qu'il raconte mais on ne sait s'il le fait exprès de provoquer la lassitude ou le rire, un peu un croisement entre Schtroumph à Lunettes et Lambique :)

62. Keyan - 10/06/99 15:23 - (en réponse à : Jprefere)

le pape Pie 7, qui a couronne Napoleon (je crois, mais j'aime bien son nom)

61. L'allemand. - 10/06/99 15:15

Ou alors Prichitte Pardot, ach!

60. Robert - 10/06/99 15:14

Et le Pape Paul 6, et le Pape Pie 12.

59. Thierry - 10/06/99 13:02 - (en réponse à : Pardon pardon a tous)

2 fautes en 5 mots, c'est trop... Voici la correction: Tu as oublié "Pervers Pepere". Desole :o(

58. Thierry - 10/06/99 13:00 - (en réponse à : a Bagarreuse)

tu a oublier Pervers Pepere

57. bagarreuse - 10/06/99 12:58

Blague à part, j'ai peur que Peter Pan ne devienne vachement prétentieux le jour où il découvrira qu'il a les mêmes initiales que Paul Préboist, Pierre Perret, Patrick Poivre (d'Arvor), Pierre Palmade, Patrick Préjean et Piteur Plouf.

56. bagarreuse à Thierry - 09/06/99 20:49

A choisir, ça vaut mieux que de trop lire Peter Pan.

55. Thierry - 09/06/99 08:53 - (en réponse à : a Docteur Batman)

Toi, tu lis trop Herve This.

54. bagarreuse - 08/06/99 19:54

Docteur Pan et Mister Plouf. Double Pan et Ploufachon. Peter contre Piteur.

53. Dr.Batman à Pépé - 08/06/99 14:46

Oui , bon...Un peu stéréotypé ton portrait du grand n'artiste vrai...Mais peu importe , je viens aujourd'hui te parler d'Art Culinaire. L'Art dans tout ce qu'il y a de plus éphémère...L'Art qui rejoint la science , la réunion entre le corps et l'esprit...L'Art sensuel, ou le crescendo commence vraiment , quand les convives portent ton oeuvre à leurs bouches...L'exultation des sens où la moindre erreurs n'a pas sa place...L'orchestration des services, les HOOOO ! et les HAAAA! Le Champagne que l'on débouche et qui jaillit , tel un orgasme , comblé par la générosité des préléminaires... Et bonne nouvelle , il n'est pas nécessaire d'être maniaco- dépressif... Je reviens plus tard , t'offrir ma recette d'écrevisses Cajun. A+

52. Capitaine Came - 08/06/99 12:12 - (en réponse à : Sous Prozac)

Moi je l'ai fait, Anne-Claire, apres avoir lu un Schetter pour la premiere fois (et la derniere, je t'assure). Depuis, j'ai le plus le moral... Ca devait etre trop de revelations en trop peu de temps.

 

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