Pour un système FOLIO en bd

Les 103 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



103. sidne - 05/04/06 14:49
quand je vous dit que je suis un visionnaire.... :o)

102. luc Brunschwig - 05/04/06 13:24
Je ne parlerais pas de prépub, car ça n'a rien à voir. Il s'agit de deux façons de lire ou de vivre une même histoire, de s'y investir. il n'y a pas un magazine avec un lectorat captif, mais une oeuvre qui doit trouver son public qu'elle soit présentée en souple ou en cartonné.
Il y a surtout un format qui permet aux scénaristes une écriture différente, différente surtout de ce qu'elle serait si le format de départ était le 100 pages... mais c'est assez long à expliquer, ce truc-là !

101. marcel - 05/04/06 13:17
Pour l'auteur, ca revient un peu a une prepub sans magazine, en fait, non ?...

100. luc Brunschwig - 05/04/06 13:13
Le pourcentage de droit diffère. Parce qu'on teste le concept. Mais si les résultats sont au bout, on réalignera les deux. Ceci dit la différence est un classique des contrats d'édition, on ne lèse personne... surtout que les prix de planche sont carrément très très corrects.

99. marcel - 05/04/06 12:22
Cher Luc,
Autre chose : la remuneration de l'auteur differe-t-elle selon l'edition concernee, ou bien le pourcentage est-il le meme ?

98. luc Brunschwig - 05/04/06 12:01
Cher Marcel,
C'est encore plus vicieux que ça, le fait d'avoir deux économies pour une même histoire permet de ne jamais être au vrai prix de publication... ni le broché, ni le cartonné ne sont à leur vrai prix de vente, si ils étaient les seuls à exister.

97. marcel - 05/04/06 11:51 - (en réponse à : cubik)
Voui, ben c'etait pas tres clair quand meme...

Luc : on est donc en plein ce que suggerait sidne : une fois que l'edition normale est rentabilisee, on fait une autre mains chere.
Sauf que la, c'est d'abord broche puis cartonne.

96. cubik - 05/04/06 11:24 - (en réponse à : a Marcel)
quelle incoherence dans w'art?
il est dit que le recueil sort au bout de 4 numéros, ce qui est vrai puisqu'il sort après le tome 4
ca veut po dire qu'il y a 4 numéros dedans

95. luc Brunschwig - 05/04/06 11:20
Petite précision. pour l'instant, le prix des recueils 32 n'est pas encore fixé... si nous arrivons à le maintenir à 15 euros (ce qui pourrait être le cas) c'est parce que l'économie des albums aura (nous l'espérons en tous cas) été amortie avec les 32... si on proposait directement un 100 pages brut de décoffrage, on passerai très vite à 16 voir 17 euros.

94. marcel - 05/04/06 10:49 - (en réponse à : torpedo)
D'ou l'incoherence citee dans W'art. Merci.

93. torpedo31200 - 04/04/06 00:38 - (en réponse à : marcel - post # 90)
Je crois qu' ils ont repoussé le recueil cartonné après 4 #...

92. marcel - 03/04/06 16:16 - (en réponse à : sidne)
Tout le plaisir est pour moi.

91. sidne - 03/04/06 15:54 - (en réponse à : euh..pô la carpe quand même)
Grrrr.... fait rien qu'à casser mes légitimes revendications celui là ! :o) :o)

90. marcel - 03/04/06 13:18 - (en réponse à : sidne)
OUAIS !!! Vive le broche ! Vive le rouget et la carpe, aussi !!

Plus serieusement, et concernant la collec 32, on a dit ailleurs qu'un recueil cartonne des 3 premiers volumes serait mis en vente plus tard pour environ 15 euros. La, le carton te coute pas un rond de plus.

89. sidne - 03/04/06 12:34 - (en réponse à : règle de trois...)
Petit calcul édifiant:

Collection 32 Futuro : 4.90 € pour 32 pages

Collection Repérage Dupuis (au hasard parce qu'un des moins chers) : 9.80 € pour 46 pages

Si je convertis le futuro : 7.04 € pour un 46 pages donc près de 3 € de différence avec le dupuis

Question : le carton me "coûte" 30 % du prix de ma bd????

Bon c'est volontairement réducteur et provocateur mais ça fait réfléchir non ???

Vive le broché !

88. Bert74 - 13/03/06 17:20
Une petite formation fiscale reçue entre-temps, je reviens sur les librairies virtuelles (amazon et consors) et l'impact qu'elles pourraient avoir sur les modes de distribution de nos chers BD.

Apparement, la vente sur internet s'apparente à de la prestation délivrée dans le pays de l'acheteur, quelque soit le pays du vendeur. Le sites de vente en ligne doivent donc être inscrits en France, s'ils veulent y vendre quelque chose, et ainsi respecter la législation française en terme de fiscalité et de reglementation spécifique, comme le prix unique du livre.

Il doit pouvoir être possible de commander sur des sites étrangers non inscrits, mais le passage à la douane doit faire mal si on tombe sur des fonctionnaires ailées... heu... zélés...

87. torpedo31200 - 13/03/06 16:39 - (en réponse à : Marcel - post # 86)
Je ne sais pas, mais je subodore que oui.
Ou alors, ils ont trouvé 80 pgs inédites de La Balade...

86. marcel - 13/03/06 15:45 - (en réponse à : Torpedo)
Houla !... J'ai peur de comprendre... Ils nous ont fait un remontage, facon J'ai lu y a 20 ans ?...

85. torpedo31200 - 13/03/06 15:29
Et La Balade de la Mer Salée ne fait que 170 pgs.
On laisse Marcel réfléchir ou on lui explique ...?

84. marcel - 13/03/06 13:26 - (en réponse à : qui reflechit apres avoir parle, comme d'hab'...)
La jeunesse de Corto en 72 pages ?... C'etait pas un classique 44 pages ?...

83. marcel - 13/03/06 13:14 - (en réponse à : sidne)
Une operation qui va dans ton sens :
Casterman annonce pour le mois de juin le debut d'une collection de "mini Corto", format reduit de moitie.
Les trois premiers volumes a sortir en meme temps sont :
- La Jeunesse de Corto Maltese, 72 pages, 7 euros
(Sera-t-il en couleurs ?)
- La Ballade de la mer salée, 256 pages, 9 euros
- Le Secret de Tristan Bantam, 40 pages, 6 euros
(Pour ce dernier, je ne sais pas trop ce qu'il contient... C'est le debut du tome 2 de la serie mere ?...)

82. sidne - 06/03/06 10:33
Pour revenir au sujet du post (qui n'est pas le prix unique... :o) ) deux réflexions

1) de convard qui dans le dernier Bodoî plaide lui aussi pour un prix moindre en agissant sur le format et la forme

2) vu sur actubd la position de Futuro qui s'engage lui aussi vers un meilleur prix : http://www.actuabd.com/article.php3?id_article=3403

81. Bert74 - 21/02/06 17:23 - (en réponse à : Manu, topédo)
Mais globalement je partage les même opinions que vous, hein, les gars...

:0)

80. Bert74 - 21/02/06 17:22
Manu :
Non, on ne peut pas, mais si on pouvait, ce serait certainement encore plus dévastateur qu'une grande surface. Les coûts de fonctionnement d'un site web sans points de ventes sont normalement très compétitifs. Enfin... je parle à un spécialiste de l'économie alors... :o)
Ouais, donc on ne peut pas, ce qui veut dire que le prix unique joue encore et que cette compétition n'est pas plus dangereuse que celles des grandes surfaces type Carrefour, ou autre.
Quand aux problèmes de compétitivité par les coûts, ça dépend beaucoup de l'échelle à laquelle on se place, et je ne pense pas qu'Amazon puisse, sur cette question, être en concurence avec la librairie spé. du bas de la rue.

Quant à l'achalandage,(...) Aura-t-il véritablement le même impact dans 10-20 ans auprès des actuels gamins baignés dans les technologies de l'information ?
Ben normalement ils ne liront plus de livre non plus, alors la question ne se pose pas, non ? ;0)

D'autant que le marketing médiatique est devenu à ce point puissant que la plupart des gens n'achètent que "ce qu'on leur a dit d'acheter". Point besoin de flaner en librairie pour identifier et commander le dernier Dan Brown ou le dernier Titeuf.
Erreur basique de croire ça. Regle de base dans le marketing : "on ne sait pas créer un besoin. Il doit être préexistant. Il faut l'identifier et trouver comment y répondre au mieux"
Le patron de Nestlé qui a déclaré "Vous mangerer ce qu'on vous fera manger", s'est fait virer dans les 6 mois. (le coup du
"temps de cerveau humain diponible", c'est un peut plus subtil...)

Tu ajoutes à ça des données socio-économiques comme l'éloignement de l'habitat par rapport aux centre-villes et tu peux légitimement penser que les formules de livraison à domicile pour un certain nombre de produits standards (pas d'essayage), non périssables, traditionnellement achetés en centre-ville, vont devenir de plus en plus attractives.

Sans être extralucide, le succès de la net-économie est maintenant bien amorcé et semble durable (après une période de précipitation puis de doute). On verra...

Ca va effectivement marcher sur certains produits. Pour d'autres, comme le livre, c'est beaucoup, ama, moins évident. A la limite je dirais que ça pourrai capter de nouveaux lecteurs (j'allais écrire consommateurs), donc faire plus de vente...

Torpédo :
Pour Album, ils sont certes gérés individuellement, mais comme les financements sont affiliés à la famille Hersant, qu' ils ont ouvert environ 40 magasins en 2 ans et qu' ils se sont plus ou moins fait jeter de l' ALBD... Ca me semble difficile de les considérer comme une simple librairie spé', même si certains vendeurs très compétents y travaillent

Je réagisais surtout à l'appellation "grande surface culturelle".
Ca reste des librairies spé, une chaine, mais de librairies spé.

Je ne les met pas dans la même catégorie que les librairies indépendantes, mais pas non plus chez les FNAC et Virgin, vraiment pas.

79. Manu temj - 21/02/06 15:08 - (en réponse à : Bert)
Non, on ne peut pas, mais si on pouvait, ce serait certainement encore plus dévastateur qu'une grande surface. Les coûts de fonctionnement d'un site web sans points de ventes sont normalement très compétitifs. Enfin... je parle à un spécialiste de l'économie alors... :o)

Quant à l'achalandage, il parle encore énormément aux acheteurs de la génération pré-internet (que nous sommes aussi). Aura-t-il véritablement le même impact dans 10-20 ans auprès des actuels gamins baignés dans les technologies de l'information ? D'autant que le marketing médiatique est devenu à ce point puissant que la plupart des gens n'achètent que "ce qu'on leur a dit d'acheter". Point besoin de flaner en librairie pour identifier et commander le dernier Dan Brown ou le dernier Titeuf.

Tu ajoutes à ça des données socio-économiques comme l'éloignement de l'habitat par rapport aux centre-villes et tu peux légitimement penser que les formules de livraison à domicile pour un certain nombre de produits standards (pas d'essayage), non périssables, traditionnellement achetés en centre-ville, vont devenir de plus en plus attractives.

Sans être extralucide, le succès de la net-économie est maintenant bien amorcé et semble durable (après une période de précipitation puis de doute). On verra...

78. torpedo31200 - 21/02/06 15:07 - (en réponse à : Bert74 - post # 75)
Non, on ne peut pas. Mais si il y a disparition du prix unique...
Pour Album, ils sont certes gérés individuellement, mais comme les financements sont affiliés à la famille Hersant, qu' ils ont ouvert environ 40 magasins en 2 ans et qu' ils se sont plus ou moins fait jeter de l' ALBD... Ca me semble difficile de les considérer comme une simple librairie spé', même si certains vendeurs très compétents y travaillent.

77. sidne - 21/02/06 15:03
bert je ne sais pas si cela marcherait mais si tu achète via un site non français ? je ne vois comment on pourrait t'en empêcher mais je m'avance un peu peut être....

76. sidne - 21/02/06 15:01
c'est là que je dis que l'on ne se comprends pas je réagis comme lecteur et comme acheteur car en ce qui me concerne les deux sont indissociables.

je ne suis pas sourd quoique tu en pense à tes arguments mais je me permets de douter de leur pertinence

je crois que nous poursuivons le même but mais avec une approche différente

exemple: la disparition du prix unique ferait disparaître les éditeurs? je veux bien l'admettre mais ne pense tu pas que dans la situation actuelle ils sont condamnés à plus ou moins brève échéance? en tout cas j'entend régulièrement l'annonce du grand crash et je ne suis pas sûr que le fait d'un prix unique va doper le tirage parce qu'à prix égal l'immense majorité des acheteurs préférerons les grands tirages et donc les grandes chaînes ne miseront pas plus dessus
Le prix unique permet aux librairies spé de survivre ? Ben je ne suis pas sûr. Il semble qu'elles continuent à disparaître (peut être moins vite) et il me semble que les grandes chaînes au contraire se multiplient (Fnac , Album , Centre leclerc,...) Je crois comme manu que les libraires spé auront toujours leur clientèle parce que le client y cherche autre chose.
En tout cas au risque de me répéter (voire de lasser :o) ) nous avons le bonheur de ne pas subir le prix unique chez nous et bien des libraires spé existent alors je pose humblement la question : A qui profite le prix unique ???? en tout cas pas à moi qui devrait payer plus cher et ça je l'avoue humblement je n'aime pas :o)

75. Bert74 - 21/02/06 14:52
C'est évident que la loi Lang est essentielle pour la survie des librairies spé, voir des petits éditeurs.

Par contre je ne placerais pas Album dans la catégorie des "grandes surfaces culturelles", mais bon.

Je ne crois pas non plus au pouvoir absolu de la librairie virtuelle. Ainsi, elle ne pourra jamais entrer en compétition avec l'"achalandise" : consulter le livre en main propres (très prpres, bordel, hein Larry), en reperer d'autres dans différents piles (si les dos Delcourt veulent bien rester noirs...), lire la dernière page avant d'acheter (oui, je sais, mais peux pas m'en empecher),...
Cela dit, otez-moi d'un doute : on peut commander des bouquins chez Amazon (par exemple), sans passer par le prix unique ??

74. torpedo31200 - 21/02/06 13:24 - (en réponse à : sidne - post # 73)
Je m' exprime en tant que lecteur sur ce forum. Pas comme libraire ou comme toi, en acheteur.
Dans le pire des scénarios lié à la disparition du prix unique, on perdrais peut-être 40 à 50 éditeurs de BD (sur 67-70 hors mangas, selon Canal BD).

73. sidne - 21/02/06 13:11
c'était donc bien de l'agressivité ok je dois avoir trop peu d'imagination ou bien tes arguments sont peu probants va savoir !
mais bon on va pas se prendre la tête dans un dialogue de sourd ! Si tu es libraire je comprends que tu ne puisses pas être d'accord
Restons en là !

c'est dommage j'aurais préféré éviter cela mais bon...

72. Manu temj - 21/02/06 13:00 - (en réponse à : Torpedo31200)
La plus "dangereuse" des grandes surfaces culturelles n' est pas dans les gdes villes. Elle ne connaît pas de frontières et elle est sur ton PC.

Oui mais là le prix unique n'est plus un facteur d'équilibre mais seulement un facteur de retardement. Les atouts de la commande/livraison à domicile d'une infinité de titres, aucune librairie, fût-elle énorme, ne pourra s'aligner...

Je ne vois qu'une porte de sortie : faire des librairies spécialisées des lieux d'appartenance : tenir salon, faire des expos, organiser des rencontres avec les professionnels, proposer des exclusivités, travailler sur le marché de l'occasion et des albums épuisés et rares. Donner envie à un public urbain bédéphile de venir y passer du temps libre et induire l'achat par ce biais.

Il y a peut-être un modèle économique viable par là, mais il y aura peu d'élus...

Après on pourrait aussi imaginer des librairies "manga" aux portes des lycées, avec un rayon papeterie, confiserie et une paire de bornes d'arcades. une sorte de fast-food BD... Par exemple...

Mais dans l'hypothèse d'une extension de l'influence de l'achat en ligne (probablement inévitable), je ne crois plus à la librairie spé classique.

71. torpedo31200 - 21/02/06 12:47 - (en réponse à : sidne - post # 70)
Il faut que je te le fasse le scénario de politique fiction, ou tu es incapable de la moindre imagination ?

70. sidne - 21/02/06 12:42 - (en réponse à : torpedo)
Oui ? et alors ?? que veux tu dire ???


c'est moi ou je sens une petite pointe d'agressivité?

69. torpedo31200 - 21/02/06 11:04 - (en réponse à : sidne - post # 67)
Pour ton information, il y a des français qui achètent en Belgique.
Pour ton information, il y a environ 45 FNAC, 50 Album et je crois 30 Virgin en France. Et les 150-200 librairies spé' ne représentent même pas 8 à 10 % des ventes.
Pour ton information, la FNAC et Leclerc ont déjà essayé de contourner la loi (les fameux imports belges et le système de location déguisé).
Pour ton information, la FNAC pratiquait il y a qq années une politique qui excluait les petits éditeurs de disques. Et les moins jeunes se souviendront des réticences manifestées lors de l' arrivée de nouveaux formats...

68. nobody - 21/02/06 09:34
Ce qui est amusant c'est cette bagarre pour le prix unique du livre en Belgique alors que le contexte n'est pas du tout le même qu'en France.
En France, la loi Lang à été faite pour sauvegarder les petits libraires, beaucoup plus chers et non concurrenciels vis-à-vis des grandes surfaces, sous-entendu de la Fnac qui s'implantait à l'époque à raison d'un magasin par mois.
En Belgique, c'est tout le contraire, le plus grand défenseur du prix unique est... la Fnac, plus chère que les petits libraire et qui n'arrive pas à s'implanter (4 ou 5 "magasins" en 15 ans).
Les libraires qui défendent ce prix unique du livre en Belgique sont ils assez bêtes pour ne pas comprendre ça ?

67. sidne - 21/02/06 08:55 - (en réponse à : torpedo)
Sauf que chez nous sans prix unique il y a toujours des librairies spécialisées mais bon je veux bien admettre une certaine différence culturelle entre nos 2 pays comme le suggérait Manu


Et puis si le plus dangereux est sur mon pc , c'est bien la preuve que le prix unique n'est pas la solution puisque par définition je ne vois pas comment on va l'imposer légalement à des librairies virtuelles

je t'avoue que jusqu'à présent le prix pratiqué en Belgique n'a jamais rendu l'offre internet intéressante mais en cas d'instauration de ce système il est clair que j'achèterai au moins cher CQFD

66. torpedo31200 - 20/02/06 23:02 - (en réponse à : Manu temj - post # 63)
Pour faire court...
Amha, la disparition du prix unique entrainerait la disparition pure et simple de ttes les librairies spé' en moins de 10 ans.
Amoindrirait certainement la représentation des BD en gdes surfaces traditionnelles et probablement au moins 1 des 3 gdes surfaces "culturelles" (FNAC, Virgin, Album) en souffrirait.

La plus "dangereuse" des grandes surfaces culturelles n' est pas dans les gdes villes. Elle ne connaît pas de frontières et elle est sur ton PC.

65. sidne - 20/02/06 20:08
Voilà grâce à ce journaliste très sympa je précise l'info : selon de récentes statistiques françaises transmises par la Fédération de la distribution (les grandes chaînes commerciales en Belgique)

le prix unique n'empêche pas la disparition des libraires ce qui ne veut pas dire qu'il la favorise nuance !!!

Mea culpa

64. sidne - 20/02/06 15:36
voilà Manu exprime mieux que moi l'idée que j'ai du prix unique

je suis pratiquement sûr qu'en Belgique en tout cas , cela ne va rien changer sauf que je paierai plus cher mes albums !


Je n'ai pas dit que manu était d'accord avec moi hein !!

63. Manu temj - 20/02/06 14:38 - (en réponse à : Torpedo)
Donc chez vous ce n'est pas significatif sur le chiffre d'affaire (d'autres libraires ne tiennent pas le même discours. Il n'y a donc guère de vérité monolithique...)
Penses-tu alors que la disparition du prix unique serait à ce point dévastatrice pour une librairie comme la votre ? Les acheteurs "bédéphiles" qui semblent faire ton fond de commerce iraient-il vraiment chez Carrefour ?
Parce que les grandes surfaces généralistes de périphérie ne vendront jamais sérieusement De Crécy, pas plus qu'elles ne seront réactives pour entretenir un fond manga satisfaisant pour les djeun's.
Le danger ne viendrait-il alors pas plus des grandes surfaces culturelles ?... qui n'existent que dans les très grandes villes au passage.

62. torpedo31200 - 20/02/06 13:11 - (en réponse à : Manu temj - post # 61)
"Le flaneur du samedi après-midi", je pense que ça doit représenter environ 2 à 5 % (gros maximum) des ventes de la semaine, dans la librairie où je travaille.
Et on vends autant de Période glaciaire que du dernier Lanfeust des Etoiles...

61. Manu temj - 20/02/06 12:53
Ce qui reste vrai (corrige moi si je me trompe Torpedo) c'est que les libraires spé, malgré un fond sans équivalent et une mise en place quasi systématique d'un rayon indé très intéressant, vivent, comme tout le monde, essentiellement sur les blockbusters mainstream que le flaneur du samedi après-midi vient acheter chez eux en passant (et de plus en plus sur le manga aussi, mais c'est un peu le même schéma en l'occurence).

Le public des gros acheteurs bédéphiles ou des rares acheteurs exclusifs d'indé ne suffirait certainement à faire vivre la plupart d'entre-eux.

Si tu casses le prix unique et que Carrefour, Auchan et Leclerc se mettent à vendre la BD à -40% en profitant de remises arrières affolantes, ça se saura très vite et plus personne n'ira acheter le moindre album "populaire" ailleurs qu'en grande surface. Ou alors quelques militants de la défense du petit libraire, mais ils seront peanuts.

La Fnac ou Virgin s'aligneront, ton libraire de quartier ne pourra pas. C'est ce qui se passe sur tous les marchés où le petit commerce est confronté à la concurrence frontale des grands distributeurs, particulièremment s'il n'y a pas avantage significatif à la proximité.

Le prix unique ne permet pas de développer le marché, il ne sauve pas à lui seul tous les petits libraires (BD ou pas), mais sans lui...

En matière de bande dessinée, il me semble que l'exemple belge n'est pas le meilleur, parce que la bande dessinée est devenu un pilier de l'identité culturelle nationale, ce qui ne doit pas être pour rien dans la survie d'une forme de "petit commerce" malgré les prix cassés des grandes surfaces. Pas certain du tout que la même chose puisse se produire en France.

D'ailleurs, même avec le prix unique, le marché de la librairie BD "de proximité" (avec libraire présent et conseil personnalisé et tout...) n'est pas loin d'être saturé dans la plupart des villes de province. Au moins deux ont ouvert puis presqu'immédiatement fermé sur Lille l'an dernier.

60. sidne - 20/02/06 12:31 - (en réponse à : torpedo)
Pour le reste je ne sais qui a raison de nous deux mais l'argument que je trouve un peu rigolo c'est "J'achète moins donc mieux" cela introduit un jugement de valeur que je trouve toujours un peu bizarre

59. sidne - 20/02/06 12:29 - (en réponse à : Torpedo)
En ce qui concerne la disparition des libraires je l'ai entendu lors d'une émission littéraire, j'ai interrogé le journaliste afin de connaître sa source. Dés réception je l'indique.


58. Bert74 - 17/02/06 23:48
Je connais plusieurs libraire spé BD qui ne jure que par la loi Lang (prix unique du livre) et ne craigneent qu'une chose, la voir disparaître.

Mais c'est vrai que si ça a un côté pratique pour nous autres (gros) consommateurs de BD, en nous enlevant nos scrupules financiers à systématiquement fréquenter la librairie de quartier, ça nous empêche aussi de profiter de certaines affaires à -30% / -40% qu'on peut trouver chez nos amis belges...

57. torpedo31200 - 17/02/06 23:33 - (en réponse à : sidne - post # 56)
L' instauration du prix unique n' a pas comme objectif prioritaire de récupérer les clients des gdes surfaces, mais surtout dans un premier temps de conserver ceux des librairies spé'.

Et avec le prix unique, tu ne paieras pas plus cher, mais le même prix partout.

"Le prix unique permettrait de "sauver" les libraires ? ce n'est pas ce qui se dit: il semblerait que depuis l'instauration en France les libraires n'ont pas cessé de disparaître."

HEIN ?!?
Sources, chiffres ?
La loi a justement été créée pour qu' ils survivent...
En librairies spé' BD, je ne pense pas qu' il y en ait moins qu' en 1985.

"Quand à l'éclosion d'une nouvelle vague ben là je suis toujours aussi sceptique, je doute que cela soit suffisant. Au contraire à prix plus cher j'achète moins et donc..."

... et donc mieux. Donc tu auras besoin de conseils ou d' infos... Et tu préféreras peut-être jeter un coup d' oeil aux productions de petits éditeurs indépendants, qu' à certaines têtes de gondoles en gdes surfaces, pseudo-culturelles ou pas...

Dernière intervention de ma part. Si quelqu' un veut prendre la main....

56. sidne - 17/02/06 16:47
Je reviens sur ta dernière ligne que je trouve très juste : il est temps de réagir ! voilà pourquoi je me demandais si l'on ne pouvait explorer des systèmes d'édition moins coûteux en utilisant d'autres formats ou présentation.

Elle est où ta librairie ???

55. sidne - 17/02/06 16:44 - (en réponse à : arzak)
Ben voilà que je suis pô sensé maintenant :o)

Je ne sais pas si je me gourre mais je dis simplement qu'il ne faut pas que l'arbre cache la forêt.

Je suis entièrement d'accord avec toi sur la qualité de produit d'appel pour les grandes surfaces (d'ailleurs la fédération des grandes surfaces n'en fait pas mystère) que réprésente la bd ou la littérature Il est clair que ce n'est pas leur métier.

Mais où je ne suis pas d'accord c'est que l'on affirme que le prix unique favorisera l'éclosion de nouveaux talents ou (r)amènera des clients chez les libraires spés.

Si le prix unique s'impose je ne vois pas pourquoi les acheteurs de grandes surfaces s'****** à se rendre dans les centres urbains pour acheter leur livre. Ils continueront à acheter en grande surface et point à la ligne. il le paieront plus cher.

Perso j'achète mes albums chez un libraire spécialisé (dont parfois les prix sont identiques ou inférieurs à ceux des grands groupes (comme FNAC AU HASARD :o))sauf bien sûr dans les cas d'Enoorme promo que tu cites Je pense ne pas être le seul à être attiré par le prix mais aussi(voire surtout) par la qualité de l'accueil et le plaisir de la discussion. mais ce qui est sûr c'est qu'avec le prix unique je paierai plus cher et à même budget ben je suis pas content ... :o)

Le prix unique permettrait de "sauver" les libraires ? ce n'est pas ce qui se dit: il semblerait que depuis l'instauration en France les libraires n'ont pas cessé de disparaître.

Quand à l'éclosion d'une nouvelle vague ben là je suis toujours aussi sceptique, je doute que cela soit suffisant. Au contraire à prix plus cher j'achète moins et donc...

J'ai pas l'air plus sensé là ??? :o)

54. Odrade - 17/02/06 15:36
Même chose en Suisse, Arzak.


O.



 


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