19. pm - 22/12/03 11:48

Sachant que le scénario est "presque" acceptée c'est méconnaitre vraiment le monde du cinéma que de pouvoir affirmer que le film sortira en 2004! Il faudra d'abord que le scénario soit vraiment accepé(les tiroirs des producteurs sont remplis de scénarios presqu'acceptés), faire le casting, faire les repérages,ce qui sous entend de tout chiffrer, bref préparer le film. Ensuite il faut le tourner, puis le monter et enfin trouver une date de sortie et en faire la promotion. Le monde du cinéma est infiniment plus lent que le monde de la bd, les sommes en jeu ne sont pas les mêmes non plus!

18. reynaldo - 21/12/03 23:46

Dessin animé Petit Vampire scenarios, par Sandrina et Sfar Dix scripts terminés, autant de synopsis. Film Grand Vampire scenario par Sandrina et Sfar la quatrième version du script est presque acceptée. Sort en 2004

17. Moi - 21/12/03 20:07

Au fait qu'est-ce que ça devient Petit Vampire en dessin animé ? (ça devait passer pour les fêtes de Noël non ?)... Et est-ce que Joann Sfar a tenu bon sur le klezmer ? (ah oui, tant qu'à faire : ça devient quoi aussi le film Grand vampire ?)

16. jean-no - 21/12/03 16:06

Le judaïsme est-il un sujet médiatique ? Pas sous l'angle que traite Joann en tout cas, je crois que c'est plutôt courageux au contraire - voir comme le producteur du dessin animé "petit vampire" réclamme que soit gommée la judéïté (ça se dit ?) du petit Michel et qu'il n'y ait pas de musique Klezmer... vous pensez, ça pourrait vexer le public allemand (et c'est un producteur français qui propose ça, les allemands, sans doute, ne le feraient jamais et même s'obligeraient à passer petit vampire même si ils n'aimaient pas, comme ils donnent systématiquement 12 points à Israël à l'eurovision ;-))

15. Moi - 21/12/03 14:38

Evènement historique (au moins) : aujourd'hui, Joann Sfar est l'invité de l'interview dominicale de Nice matin-var matin... Il y est forcément plutôt question de ses origines niçoises que de dessin ou de théories artistiques, mais c'est marrant de voir ça : les interviews de cette rubrique conceernent d'habitude des gens comme alain delon ou Johnny Hallyday... Dans le monde de la bande dessinée, Philippe Geluck et Zep ont déjà été invités je crois... Bizarre que Sfar bénéficie de la même attention, alors que j'imagine que ces tirages sont sensiblement moins importants.

14. Moi - 27/05/02 17:01

Encore un de mes sujets qui tombe à l'eau ?

13. Moi - 25/05/02 17:42

Je ne doute pas de l'agilité oratoire de Sfar et de la pertinence de ses idées, mais mon problème serait plutôt de savoir s'il n'est pas un peu dangereux de sacrifier les autres auteurs sur l'autel de la rhétorique ? Pour exemple, Lewis Trondheim, dont je me rappelle une prestation dans feu l'émission "Nulle part ailleurs" où il s'était fait traiter (avec plus ou moins d'ironie) d'"autiste" (le journaliste a rajouté "comme la plupart des auteurs de BD"), alors qu'un écrivain comme Modiano bafouille et n'a pas plus d'agilité dans son discours télévisuel et qu'il ne s'est jamais attiré une remarque de ce type.

12. diogene - 25/05/02 14:36

Ben dans un sens il vaut mieux que ce soit un jeune ambitieux et parlant plutot bien qu'on médiatise plu^tot qu'un vieux qui zozote et qui fait toujours les memes BD pourries (mais non Graton je ne parle pas de toi...)

11. malo - 25/05/02 11:36

he oui ! :-)

10. Weissengel - 25/05/02 11:09 - (en réponse à : à Malo)

Pourtant, on dit la même chose: la crédibilité intellecuelle ils l'ont en parlant des primés, et comme leurs collègues parlent du dernier best-seller à la mode, ils s'y mettent aussi ;o)

9. daiboken - 24/05/02 22:56

Ben, je crois aussi qu'il veut partager sa vision du monde dans son oeuvre, dans ses bandes dessinées et c'est pas la moindre de ses qualités que d'y parvenir avec tant de brio.

8. Jérémy - 24/05/02 22:30

Joann Sfar a d'énormes qualités oratoires, il hypnotise quasiment son auditeur; mais plus que sa manière de faire on peut apprécier ses idées. Comme pour chacun de nous, elles se résument à un paquet de croyances et de choses qui nous ont aidés à grandir. Avoir la capacité de transmettre son expérience et sa passion a d'autres n'a rien de déshonorant.Je ne crois pour ma part pas que Sfar cherche à vendre ses BD à travers ses interviews, je pense plutôt qu'il veut partager sa vision du monde. Quand à celui qui à vu Sfar presque tout nu sur le calendrier Delcourt, il fantasme. On le voit couché dans un lit au côté de Christophe Blain. Rien de bien choquant, au contraire, c'est sûrement la plus sympathique photo de ce calendrier qui n'a pas grand intérêt. à bientôt pour une prochaine dissert.

7. nemOrtel - 24/05/02 22:11

Oh ben non, faudrait surtout pas que la BD se prenne au sérieux. Euh...à la base, c'était pas ironique, mais en fait je me demande...si, un peu quand même :)

6. daiboken - 24/05/02 21:24

Ben, pas mal des journalistes qui se frottent de temps à autre au monde de la bd, sans en avoir plus qu'une connaissance très superficielle, doivent être plutôt rassurés de pouvoir causer de plein d'autres sujets avec un Sfar qui en est drôlement capable (ce qui n'est peut-être pas le cas de tous les auteurs, mais bon, c'est pas franchement ça qu'on leur demande non plus).

5. malo - 24/05/02 20:59

Quoi, le genial auteur de Mich & Moch en personne sur BDP ? Concernant le sujet, je ne suis pas d' accord avec Weissengel: les journalistes parlent de 2 types de BD, celles dont leurs collegues ont parlés et celles qui leurs donneront une certaine crédibilité intellectuelle aupres de leurs confreres.

4. Krassinsky - 24/05/02 20:48

Sujet redoutable. Qu'est ce qui fait que les médias s'interessent à un auteur plutot qu'à un autre ? En l'occurence, Joann s'exprime avec aisance sur plein de sujets, et, un peu à la manière d'un Bilal, c'est un "bon client" pour des emissions qui ont une visée qualitative. En fait, il faudrait lui poser la question directement : Est ce qu'il y trouve un interêt personnel, autre que celui, légitime, de faire connaitre ses bouquins ? Car, c'est evidemment courir un risque que de s'exposer de la sorte. Certains auteurs, plus timides ou moins aptes à la rethorique, ont laissés des plumes lors de passages télé. (pas de noms, mais les exemples abondent.) La télé, la radio, ont elles plus besoin de la Bd que l'inverse?

3. j'ai comme l'impression - 24/05/02 19:45 - (en réponse à : que y'a pas qu'en BD)

malheureusement c'est pareil avec tous les produits culturels (livres, films...)mais c'est encore + marquant dans le cas de la BD ex: coté livre on nous parle que des super-gros tirages (clark,sulitzer, harry potter) et des prix goncourt (ou femina, des jeunes...) pour les médias il faut faire simple, rapide et efficace. noir et blanc

2. Weissengel - 24/05/02 19:35 - (en réponse à : ben...)

Peut-être que Joan Sfar aime bien parler de lui... Plus sérieusement, les médias ne parlent que de deux sortes de BD, les best-sellers d'un côté et les primés à Angoulême de l'autre (ce qui se réduit à Van Hamme et l'Association). C'est désespérant de simplification et d'ignorance.

1. Moi - 24/05/02 17:23

Tout d'abord je tiens à préciser que ce sujet n'est pas destiné à ne parler que de Joann Sfar, mais plutôt à approfondir le sujet de la médiatisation de la BD, à travers la personne publique de Sfar, qu'on nous présente comme l'auteur de bande dessinée qui a la cote dans la presse en ce moment. Pourquoi ? Et bien le Joann Sfar est tout terrain et multi-casquette : La BD indépendante ? Il publie à l'asso. La BD populaire ? Il fait Donjon. Le judaïsme? Pas de problème, le bonhomme s'y connaît et fait des conférences sur le sujet avec Will eisner. Quoi d'autre... La philo, bien sûr, puis aussi Pascin, Soutine et Chagall si on veut. Les jeux vidéos ? C'est en magasin : il en a fait sur Donjon avec pastaga et vient même en causer en fan dans télérama ("mes cases sont carrées comme un écran de télévision ou d'ordinateur"). Voilà. Ajoutez à ça une certaine volubilité et une propension à parler de son enfance (en interview et en livre) ainsi qu'un petit côté showman (les photos à peu près nu dans le calendrier delcourt) et vous avez l'auteur de bande dessinée qui a enfin réussi à trouver grâce aux yeux des médias. Alors voilà : n'est-il pas un peu surprenant qu'un auteur de bande dessinée doit pouvoir s'exprimer dans autant de sujets différents quand des écrivains ou cinéastes peuvent se contenter de disséquer leur propre oeuvre ou leur propre art ? Comment analysez vous le problème ? (ça fait un peu sujet de dissert comme entrée en matière mais bon).

 

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