12. zio.p - 25/12/00 19:08 - (en réponse à : à Lestat)

Rassure toi, en France aussi les bd neuves sont abimées, il a des traces noires sur le dernier XIII, et Dupuis n'a toujours pas retrouvé son pot de colle.

11. Lestat - 25/12/00 18:31 - (en réponse à : @freelance.cc)

Je remonte le sujet car il y a quelques choses que je ne comprends toujours pas. La qualité dans l'impression de plusieurs albums populaires a diminué, mais personne ne semble s'en plaindre. Je prends pour exemple les albums Dargaud du style XIII ou Valérian, dont la page titre de chaque album est maculée de traces noires ou bleu foncé depuis qu'ils sont passé au papier glacé. Tous les albums du dernier tome de XIII sont ainsi, et pourtant c'est un album destiné à une très grande diffusion. Comment se fait-il que l'imprimeur et l'éditeur laissent passer une telle bévue? Y a-t-il quelqu'un qui vérifie la qualité des albums lors de la sortie des presses ou des entrepôts, avant la mise en vente en librairie? J'ai fortement tendance à croire que non. Ou alors, ils nous prennent pour des cons, qui vont acheter tout de même les dits albums puisqu'ils sont tous pareillement massacrés. À part la qualité d'impression, il y a aussi le soin apporté à la reliure et sa protection. Par exemple, comment expliquer que des albums neufs (tel La boîte noire [Futuropolis/Gallimard]) soient tous déjà abîmés lorsqu'ils sont vendus en librairie? Les couvertures sont frottées à plusieurs endroits, et il est impossible de trouver ne serait-ce qu'un seul exemplaire vraiment "neuf". Lorsque la couleur dominante de l'album est foncée, il est impossible de ne pas noter ce problème, contrairement à un album blanc (type Largo Winch), en raison du reflet de la lumière sur la surface glacée. Sur 5 magasins différents à Montréal, et sur près de 150 copies, il m'a été impossible de trouver un album neuf de La boîte noire. Et ceci n'est qu'un exemple sur plein d'autres possibles. Comme des albums Delcourt qui ont gardé les marques des rotatives sur les bords des couvertures. Vous avez tous déjà vu ce type de dommage, même si cela est habituellement le lot des plus vieux albums qui ont été manipulés longtemps dans des bacs (stocks d'invendus). Le problème est qu'il est maintenant de plus en plus difficile d'acheter un album "neuf" qui en ait vraiment l'air (sans traces d'usure). C'est difficile de faire des cadeaux avec des livres usagés payés le prix du neuf. À moins que le Québec soit la destination privilégiée pour les albums abîmés d'Europe, et que, vous Français, Belges et Suisses, ayez accès aux albums parfaits (ce qui serait assez moche pour nous), pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous supportez ces problèmes sans broncher? Après tout, nous sommes des clients qui payent (souvent cher) pour un produit dont le soin quant à la fabrication est parfois aléatoire. Ceci est autant un problème d'imprimeur, d'éditeur, que de distributeur ou libraire. Par contre, comment voulez-vous qu'un libraire fasse attention pour garder ses albums en bon état lorsqu'il les reçoit déjà abîmés?

10. Christ Oliver - 19/05/00 03:59 - (en réponse à : à Big Lebowensky)

Le noir (k) du cmyk est vraiment très pauvre. Pour le rendre acceptable, il faut le rendre aussi composite avec une des autres couleurs. Par contre celui qui met tout à 100% de couleurs pour avoir un beau noir risque d'avoir une surprise désagréable (erreur que j'ai déjà faite).

9. Christ Oliver - 19/05/00 03:52

En fait, je me suis fourvoyé quelque peu, mais pas tout à fait. Mon jugement est basé sur les imprimantes d'ordinateurs qui permettent d'imprimer les images en RGB de Photoshop sans transformer les images en cmyk, même si l'imprimante à une cartouche cmyk. Bref, ma question aurait dû comme suit : Pourquoi les imprimeurs sont-ils obligés de transformer les images d'ordinateur en cmyk pour les imprimer ? Car il faut bien avouer que les images cmyk sont plus terne que les images rgb. Il y'a bien un procédé dans photoshop 5.5 permettant d'atténuer ces effets, mais les couleurs pétantes sont encore démolis.

8. angus - 19/05/00 01:43

j'aimerais dire qu'il ya des editeurs soucieux de faire de faire de beaux albums, si si,je vous assure!! d'autre part, je ne vois pas comment on pourrait imprimer en RVB etant donné que les primaires sont cyan, magenta et jaune,expliquez moi comment on obtient du jaune en imprimant avec du bleu,du vert et du rouge...

7. Pierre - 19/05/00 00:19

Non, non, le CMYK et le RGB sont deux systèmes complètement différents! Le CMYK est un système dit "soustractif" cad que le support (généralement un feuille blanche) sera le point le plus lumineux possible, on ne peut que rajouter de la couleur pour finalement obtenir du noir. On "soustrait" la lumière! Le RGB est lui au contraire un système "aditif" le support (généralement un écran TV) est le point le plus sombre. Pour créer la couleur on va "ajouter" de la lumière (une ampoule électrique par exemple dans un projecteur dias) au support, l'addition de toutes les couleurs formant du blanc! Le noir du RGB n'est donc pas composé par une addition de couleur mais au contraire par son absence, c'est la couleur noire de l'écran. Voila le pourquoi des couleurs flashantes. Evidemment c'est impossible à reproduire avec un système soustractif comme l'impression CMYK.

6. Big Lebowski - 18/05/00 20:53 - (en réponse à : à Christ Olivier, itou)

En réalité, la seule différence qu'il y a entre CMYK et RGB, c'est qu'avec le premier tu obtiens un noir pur ("K", les autres étant "C" pour cyan, "M" pour magenta et "Y" pour yellow)... Avec le RGB ("red", "green", "blue"), tu ne peux qu'avoir un noir qui est un composite de ces trois couleurs, ce qui donne un risque de voir ton trait se dédoubler, ou même se détripler! En plus, s'il n'est pas impeccablement aligné à l'impression, ton trait risque d'être plutôt violet, ou vert, ou encore orangé... Vive le CMYK! (Un de mes potes travaille dans une imprimerie!)

5. Sirkowski à Christ - 18/05/00 20:26 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

C'est une question de physique Christ. La couleur ne se rend pas dans ton oeil de la même façon. Comment tu vas faire du jaune avec des encres RGB? =) Y'a le CMYKOV (dites smikov) fait de plus belles couleurs, mais y faut payer pour deux couleurs de plus =p Et tu pourras jamais vraiment obtenir des couleurs qui flash autant qu'à l'écran, à part peut-être avec des Pantone fluos.

4. Christ Oliver - 18/05/00 03:09

Ça me fait penser à quelquechose. Pour quoi les imprimeurs s'entête-t-il à imprimer en cmyk plutôt qu'en rgb ? Le cmyk détruit toutes les couleurs vives. C'est un procédé qui n'arrivera jamais à reproduire correctement les couleurs de la planche originale. C'est aussi de là que vient la rumeur diant que certains dessinateurs évitent le rouge. Quoi de plus normal quand on sait que le rouge vif est impossible en cmyk.

3. Tom - 17/05/00 22:37

C'est pas toujours le cas, on trouve des BDs parus dans de belles éditions et des papiers de qualité qui ne jaunissent pas tout de suite. A ce sujet, je trouve que l'association fait de joli chose (en terme de qualité de matériaux) mais ils se limitent N&B, ce qui doit limiter les problèmes . @+ Tom

2. Christ Oliver - 17/05/00 21:57

Et c'est sans compter le papier et la qualité d'impression. Aujourd'hui la qualité des albums sont inférieurs aux comics us (papier glacé, couleurs, etc..). Quand on pense qu'avant, on se plaignait de l'impression m*rdique des comics. Pourquoi Dupuis imprime son magazine sur du meilleur papier que celui de ses albums ?

1. pirous - 17/05/00 21:16

Je pense que certains editeurs abusent leurs clients vu la qualité des bds qu'ils leurs proposent notemment dupuis ! En effet, des la premiere ouverture, la premiere page se decolle, et ce sur partiquement tous les albums ! Sans compter les editions Tabary qui se foutent de nous en nous vendant des bds ou les pages ne sont meme pas collees ! Pourquoi ne pas adopter la methode employee chez Casterman, sans colle ?

 

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