Oh purée, Bloodrayne! Effectivement, gros nanard potentiel en perspective, mais gros navet aussi. Le peu que j'en ai vu, en fait surtout la bande-annonce, me semblait pencher, hélas, plutôt du second côté. Dommage. Doublement, car le jeu, les jeux même, sont sympas. Attention, quand je parle de jeu, "sympa" signifie "jouable". C'est tout. Mais l'héroïne est assez... charismatique disons, donc Loken est un choix assez judicieux. Ceci dit, c'est marrant de la revoir avec ses cheveux mi-longs, comme du temps de Mortal kombat. Toujours aussi kawaï. Bref, Bloodrayne est un personnage intéressant, si on omet son côté racoleur, avec quelques lignes assez sympas (j'ai pas dit courbes!). Par exemple, dans le 2e jeu, la première mission de Rayne est d'infiltrer une ambassade et de s'emparer d'une arme spéciale contre les vampires, des flingues qui utilisent le sang du tireur comme munition. Ouais, je sais, c'est bizarre mais ça fonctionne à l'usage. Bref, avant de quitter la réception et monter à l'étage, son complice lui file ses fameuses lames de poignet, et il a une phrase maladroite à son égard. Mais par inquiètude pour elle. Ce à quoi elle réplique par un superbe : "Je ne suis qu'à moitié vampire, ne l'oublie jamais..."
C'est meugnon ^^
Bref, Bloodrayne a malheureusement été l'une des premières dérives marketing, et parmi les artworks ci-dessous, vous noterez celui qui m'avait choqué à l'époque (et il m'en faut!), où elle lèche sa lame. Ca c'est normal, vu sa nature, et le sang est celui d'un nazi. Non, c'est la giclée de sang sur son décolleté. Ca j'avais trouvé ça profondément malsain. Et je le pense encore.