La BD contre la violence

149. nemOrtel

- 26/11/05 20:46

Ah oui ça calme hein. Crois-moi, quand tu sors d'un bar avec un pote, à moitié pêté, et que tu tombes face à ça au détour d'une rue, ça calme bien aussi.

148. nemOrtel

- 26/11/05 18:55

147. Bibi lolo

- 26/11/05 18:47

Qu' est ce ?!

146. nemOrtel

- 26/11/05 18:45

Quoi?

145. Bibi lolo

- 26/11/05 18:43

Hein ?!

144. nemOrtel

- 26/11/05 18:41

Mais c'est pas spécialement un comique non plus, ok :)

143. nemOrtel

- 26/11/05 18:41

Oui, enfin il était pas déguisé en cannibale non plus ;)

142. Bibi lolo

- 26/11/05 18:39

Cette histoire est hallucinante . Imagines un mec qui dirai : " A la TV francaise, c' est Juif juif juif . Nous sommes la risé de l' Europe ...". Ca serai un lychage immediat, ca c' est vu avec Dieudo qui en a dit 100 fois moins.
Ce qui est dingue, c' est a quel point notre belle elite parisienne defends ses paires. C' est un deux poids deux mesures honteux !
Va voir le site des "Ogres" si tu ne le connais pas deja .

141. nemOrtel

- 26/11/05 18:33

Oui, c'est lui. Il s'est excusé. Remarque Dieudonné aussi hein :)

140. Bibi lolo

- 26/11/05 18:24

;-)...
Non mais serieux .

139. nemOrtel

- 26/11/05 18:19 - (en réponse à : bibi)

Kanterbraü. Un nom bien de chez nous.

138. Bibi lolo

- 26/11/05 18:14 - (en réponse à : Nemortel)

C' est qui ? C' est pas Finlkhenkrot... Flikenggrot... Flinkencrot... Finklencrot... Enfin tu sais quoi ...

137. nemOrtel

- 26/11/05 15:35 - (en réponse à : faut-il excuser toutes les violences?)

136. nemOrtel

- 21/11/05 21:07 - (en réponse à : rien à voir avec les cités)

Ce soir à 22h30 sur Arte, un documentaire : Le procès de Saddam Hussein.

135. St Jo

- 16/11/05 22:28 - (en réponse à : Quentin)

:-)))) Je n'ai pas cherché à faire ma pub mais puisque tu tentes le diable, je te recommande de faire un petit tour sur le site des Quartiers de l'étrange (planches, interview, ...) pour te faire une meilleure idée ;-)

Bon, de là à dire que c'est une BD pacifiste... :-))) Disons que le héros a un bon fond, c'est un jeune homme gentleman et un peu naïf catapulté dans un univers de vices malsains et de dérives psychologiques. C'est une lecture pour public relativement averti étant donné des moments durs ou crus justifiés par le sujet. Mais malgré l'horreur, je pense que le lecteur ne refermera pas le tome 2 (parution vers mai 2006) avec un sentiment de malaise. Sans pouvoir promettre un happy end, j'aime qu'il y aît toujours un peu de lumière au bout du tunnel. J'ai du mal à comprendre l'intérêt d'oeuvres qui transmettent de la noirceur sans aucun espoir. Je pense que ce n'est ni constructif pour l'auteur, ni pour le lecteur. Voilà qui refait le lien avec le sujet du débat, n'est-ce pas ?

L'accès direct au site des Quartiers, c'est ici.

134. Quentin

- 16/11/05 14:11 - (en réponse à : St Jo)

J'ai lu un peu trop vite ton intervention sur les quartiers de l'étrange - je croyais que c'était une série "pacifiste". Ca a l'air bien (au vu des critiques élogieuses sur BDP) - malgré la scène "violente" de la page 12 ;o)

133. Quentin

- 16/11/05 13:55 - (en réponse à : St Jo)

Merci, c’est ce genre de trucs que je cherchais. Broussaille tome 5, évidemment! Je n’y avais pas pensé, mais c’est bien ca. Ca montre aussi que le “pacifisme” de ce début du troisième millénaire est souvent teinté d’écologisme. Julien Boisvert, c’est un peu ca, mais ca reste de l’aventure et ca reste très “personnel” comme histoire. Julien intervient contre le racisme pour son père si je me souviens bien – aurait-il fait qqch s’il n’y avait rien eu de familial? Pas vraiment de message “collectif”, au contraire du dernier broussaille (que je trouvais un peu “lourd, malheureusement).

Jérémiah (Hermann en général), ce n’est pas du tout ca. C’est plutôt la légitimation de la violence contre la violence (le message est un peu qu’il serait légitime de zigouiller tous les salauds de la terre).

Pour le reste, je n’ai pas encore lu ou je ne connais pas, mais merci des références.

132. Quentin

- 16/11/05 13:55 - (en réponse à : St Jo)

131. St Jo

- 15/11/05 21:47 - (en réponse à : Quentin)

Hm, hm... Très spécifique ce que tu cherches là, Quentin. Je pense d'emblée à un album composé de réflexions sur les dysfonctionnements de comportements et de mentalité dans notre société : Broussaille T05 : Un faune sur l'épaule. Mais c'est vrai que l'approche poétique, un peu hippie, des Jonathan ou autres Buddy Longway n'a pas entraîné beaucoup de successeurs. Etant auteur de bande dessinée moi-même (scénariste/storyboarder des Quartiers de l'étrange, chez Albin Michel), c'est une question importante que tu soulèves là, mine de rien.

Je pense à un autre album qui dénonce la violence. Il vient de sortir en plus : Les chinois, 10e album de la série Capricorne d'Andreas (Le Lombard). Bon, la violence y est malgré tout représentée, donc ce n'est sans doute pas encore tout à fait ce que tu cherches... C'est vrai que les références qui me viennent en tête abordent toutes le sujet en étant très explicites dans les scènes dures (Jeremiah de Hermann, par exemple). Tiens, as-tu déjà lu les 4 albums -géniaux- de Julien Boisvert, par Plessix, chez Delcourt ? Oui, là tu devrais trouver ton bonheur (je pense au tomes 1 et 4 plus particulièrement).

130. Gillix

- 15/11/05 17:42

Sachant de quoi sont capables nos "amis" d'outre-atlantique" au plan musical (comprendre "ce qu'ils mettent dans l'enballage"), je ne suis même pas surpris... écoeuré, oui, surpris, non...

129. nemOrtel

- 15/11/05 16:29

Si vous lisez l'all... l'anglais.

128. Quentin

- 14/11/05 18:56

Kabbale a l’air bien sympa, mais pas tout à fait ce que je cherche, c’est vrai. A history of violence a l’air très intéressant (quell rapport avec le film?)

La question que je me posait était de savoir s’il existait des BD contre la violence qui ne montrent pas la violence en tant que telle. Je n’arrive pas à en trouver des récentes.

127. Bert74

- 14/11/05 15:44

Je voulais dire Christin, bien entendu...
;0)

126. nemOrtel

- 14/11/05 11:44

La violence qu'on montre, la violence qu'on cache.

125. philma

- 14/11/05 11:38

comme si Mezière n'avait pas eu le "final cut").

Euh, Mézières n'y est pour rien. Tu voulais dire Christin ou Mounier ?
Le principe reste intéressant mais la mise en place est assez poussive pour un résultat pas très surprenant.
Je me demande depuis quand Christin n'a pas pondu un super scénario comme il en avait le secret pendant les années 70 et 80.

124. Bert74

- 14/11/05 11:13

On n'est plus très loin de la BD de Mounier/Christin qui vient de sortir "Mourir au paradis" ( pas mal sans être du niveau de ses collaborations avec Bilal ou Mézière)

Effectivement, et c'est un très bon raccrochage au sujet principal du forum, mon cher Philma. Entre parenthèses, j'ai également trouvé ça sans plus, je m'attendais à mieux (pour tout dire je l'ai trouvé un peu décousu cet album, avec des scènes qui s'enchainent un peu bizarrement, comme si Mezière n'avait pas eu le "final cut").

Je viens de terminer également A History of Violence ("la BD du film" ! comme y disent), et ce n'est pas franchement pacifiste et même parfois très dur et secouant, mais c'est une des plus fortes et des plus intéressantes dénonciations de la violence que j'ai pou lire en BD.
Vraiment très bien.

123. l'étranger

- 13/11/05 21:27

quentin: moi c pour ca que j'avais fait ce sujet!!
dans les bd pacifistes on peut citer Franquin et des idées noires

122. jg

- 13/11/05 20:27

allez un peu de mauvaise foi car j'y habite (de l'autre côté de la Seine), oui il y a des logements sociaux à Neuilly ! Comme à Paris, mais bon il faut bien loger les fonctionnaires municipaux, les pauvres...

jg

121. dalexandre

- 13/11/05 18:04

Une série pour méditer sur la violence? "Kabbale" de Charlet chez Dargaud... C'est peut-être pas tout à fait ce que tu cherches mais...

120. Quentin

- 13/11/05 17:07

Pour en revenir à "la BD contre la violence", vous en connaissez beaucoup, vous, des BD qui se posent clairment contre la violence aujourd'hui?

Danes les années 1970, on avait des BD pacifistes genre Simon Dufleuve, ou à la limite Jonathan. Mais depuis lors, quelqu'un a-t-il repris le flambeau? Il me semble que la plupart des BD d'aujourd'hui font toujours la part belle à la violence. Les seules à avoir un discours plus ou moins anti-militariste sont paradoxalement parmi les plus violentes, en parlant principalement de guerre sanglante (la guerre éternelle, la mandiguerre, Gorazde). Trop facile de parler de paix en l'opposant à une guerre absurde? Faut-il nécessairement montrer la violence pour pouvoir la contrer?

119. philma

- 10/11/05 16:12 - (en réponse à : Altaïr)

Mais la base du problème n'est elle pas "tout simplement" l'existence même de ces quartiers ?

Mais c'est ce que j'ai dit plus haut, ou sur l'autre sujet je ne sais plus. Il est évident que des communes avec plus de 50% d'habitants issus de l'immigration ne peuvent plus s'intégrer. Et le scandale des communes( j'habite aussi une de ces communes, qui pousse le ridicule jusqu'à mettre des hordes de policiers sur les ponts la nuit pour que les violences ne pénètrent pas) qui préfèrent payer des (petites) amendes plutôt que de construire des logements sociaux est une des bases du problème. Et la ville de Sarkozy est Neuilly sur seine. Vous connaissez beaucoup de construction de logements sociaux à Neuilly ?

On n'est plus très loin de la BD de Mounier/Christin qui vient de sortir "Mourir au paradis" ( pas mal sans être du niveau de ses collaborations avec Bilal ou Mézière).

La destruction rapide de ces quartiers est évidemment indispensable. Après, il faudra bien reloger les gens quelque part.

118. nemOrtel

- 10/11/05 14:43

La base du problème n'est-elle pas le manque de volonté politique de changer les choses? Sùrement à cause du système électoral de cette constitution qui incite au clientèlisme. Il faudrait un organe d'état indépendant qui puisse faire appliquer la loi hors du cadre politique. Tant que le pouvoir sera entre les mains de gens qui ont des intérêts immobiliers directs ou indirects, rien ne changera.
Et la politique de l'autruche continuera.

117. luc Brunschwig

- 10/11/05 14:32

Excellente analyse. tout à fait vrai... ces quartiers n'ont pas toujours été des lieux d'exclusion, bien au contraire. dans les années soixantes c'était en effet des lieux de grande mixité sociale, et de grand progrès social puisque beaucoup de gens ont pu accéder à l'eau chaude, à l'électricité grace à ces cités, où la forte présence française permettait d'intégrer en douceur le voisinage immigré.
Puis, les Français qui l'on pu ont essayé de trouver mieux, de s'isntaller dans des maisons plutôt que dans des appartements loués, ils n'ont pas été remplacés par d'autres français, mais par d'autres immigrés, puis par d'autres français mais parmi les familles les plus démunis... jusqu'à devenir des lieux synonymes d'échecs, de chomage, d'exclusion...

116. Altaïr

- 10/11/05 14:16 - (en réponse à : Luc B., Philma)

Mais la base du problème n'est elle pas "tout simplement" l'existence même de ces quartiers ?
2/3 des communes (je ne suis plus sure du chiffre) préfèrent payer des amendes plutôt que de construire des logements sociaux... avec en plus la hausse du prix du logement, on se retrouve avec une sectorisation des gens en fonction de leurs revenus.
S'il y avait une réelle mixité sociale des les villes, et surtout dans les écoles, je pense que déjà beaucoup de problèmes seraient résolus.
Quand j'ai fait ma scolarité à Boulogne Billancourt, les classes où j'ai étudiées ont toujours été très variées, avec pas mal de gens qui ne roulaient pas sur l'or, de gens comme on dit "issus de l'immigration" qui étaient très bien intégrés. C'était un mélange on ne peut plus enrichissant, qui permettait de balayer d'un revers de la main la plupart des préjugés et des clichés.
Depuis quelques années, je vis de nouveau à Boulogne et je ne croise plus que des familles de jeunes cadres dynamiques fortunés avec une tripotée d'enfants blonds et des boutiques de luxe. Je n'ai pas l'impression qu'on y ait gagné.

115. nemOrtel

- 10/11/05 11:36 - (en réponse à : sidne)

En RFA?

114. sidne

- 10/11/05 09:32 - (en réponse à : Oui je crois aussi...)

que l'on est assez d'accord.

Pour les autres intervenants je tiens à préciser que je ne juge pas la situation en France et ne veut surtout pas donner de leçon mais il me semble que le modèle belge (mais y compris aux Pays Bas et en RFA) pouvait éventuellement donner des pistes de réflexion à nos voisins. iL n'est pas parfait c'est sûr mais bon il y a de bonnes choses

Quentin et Philma mais aussi Nemo ce fut un réel plaisir de débattre avec des"adversaires" corrects , polis et argumentant les idées. Un exemple que le dialogue peut être constructif entre personnes responsable et faire avancer le débat.

113. philma

- 09/11/05 23:13 - (en réponse à : Quentin)

Le fait qu'on vive dans des pays différents change énormément la donne. En France l'élitisme a été cassé dans le secondaire depuis une vingtaine d'années et va toujours plus loin dans ce refus, via des programmes indigents et des exigences frisant parfois le ridicule. Beaucoup d'argent est mis dans les ZEP, en pure perte, parce que c'est loin d'être le fond du problème. Enormément de choses sont faites pour les élèves en difficultés alors que rien n'est jamais fait dans mon pays pour ceux qui s'ennuient parce qu'ils ont des facilités. Ce serait même honteux d'en parler, et pourtant ils finiront le plus souvent par devenir mauvais, par ennui. Et tout ce refus ne profite qu'aux nantis, à ceux qui savent se sortir de ce marasme.

112. philma

- 09/11/05 22:56

imaginons ton système poussé à l’extrême: plus besoin d’élection

Euh non parce que se pose le problème de savoir qui est le plus compétent ainsi que les critères de compétence. Pour les élections c'est au peuple de choisir parmi ceux qui se présentent. Par définition le plus compétent est celui qui est élu. C'est ça la démocratie, même si dans certains cas le résultat est euh...un peu surprenant. Et la discrimination positive ce n'est pas uniquement sur les listes électorales que ses partisans veulent la voir appliqué mais dans la vie de tous les jours. Et ama on ouvre la boîte de Pandore avec ça, inévitablement on reviendra doucement et presque naturellement à une discrimination négative( positif, négatif, c'est très relatif) que beaucoup finiront par trouver normale.

111. Quentin

- 09/11/05 21:28

Philma: Imagine ton système de quota poussé à l'extrême !
Oui, et imaginons ton système poussé à l’extrême: plus besoin d’élection. Il suffit d’avoir les mieux qualifiés, les plus compétents ou les plus méritants pour gérer le pays. Je crois qu’on est d’accord pour ne rien pousser à l’extrême. Je suis également curieux de connnaître tes suggestions pour lutter contre la discrimination. Comment veux-tu faire avaler « la méritocratie » à des employeurs ou des propriétaires racistes ? Une élite qui donne sa chance à tous Oui pourquoi pas. Mais comment donner sa chance à tous quand la discrimination est inscrite dans le système (voir mon dernier post)

Sidne : je crois qu’on est plus ou moins d’accord. Je suis aussi d'accord qu'il faut un investissement personnel. Mais quand l'ambition ou l'investissement est lié à l'origine sociale, il y a un problème qq part et il faut faire qqch pour rétablir l'égalité de chances à la source.

Ceci dit, il y a plusieurs manières de faire de la discrimination positive. On peut donner plus d’aide, plus de moyens à ceux qui en ont le plus besoin (plan Onckelinx). On peut faire un système de quota (Belgique fédérale, Afrique du Sud). Ou on peut dire qu’à diplôme/qualification égal, on choisit le candidat le plus défavorisé (je crois que c’est ce qui se passe en Grande Bretagne pour les femmes, les handicapés et les gens d’origine étrangère). Le premier est justifié à l’école et éventuellement pour l’accès au logement, le second pour les listes électorales (eventuellement l'accès aux Universités quand celui-ci est limité, comme aux USA ou en Afrique du Sud), le troisième pour les employeurs (quoiqu’il faille une surveillance car il existe trop de moyens de contourner la règle)

110. sidne

- 09/11/05 21:00 - (en réponse à : nem)

:o) :o) :o)

J'espère que ces animaux n'ont pas été maltraités tu n'oserai pas tout de même
:o) :o) :o)

109. sidne

- 09/11/05 20:36

"L'égalité des chances à l'école dépend entre autres choses de l'égalité de revenus (et du capital culturel) des parents."

C'est pas Bourdieu qui disait ça ???? mais bon tu en fais LA raison alors que moi je dis que c'est UN facteur qui rend les choses plus difficiles. Je n'ai jamais dit que c'était aussi facile pour tout le monde. Je dis que tout le monde à une ou plusieurs chances ce n'est pas la même chose. Il est certain que d'autre devront faire plus d'effort. Le déterminisme social existe c'est sûr mais il n'est pas une fatalité ou alors je suis l'exception (remarque ma femme me dit souvent que je suis spécial je me demande si je dois bien le prendre :o) )

108. nemOrtel

- 09/11/05 20:35 - (en réponse à : la violence? je lui tape dessus)

107. sidne

- 09/11/05 19:40 - (en réponse à : mais quentin...)

Je ne te dis pas autre chose lexemple du lycée Jacquemotte est frappant : ces élèves (dont j'ai connu moi aussi les clones mais dans une autre région) ont été réorientés non pas à cause de leurs intellect (que je ne pense pas avoir remis en cause ou alors je t'assure que c'était involontaire) mais bien à cause du comportement ! je ne dis rien d'autre que cela le système a investi , kje suis content de payer des impôts si on me donne des écoles,des crèches,... mais que puis -je faire si tu as décidé de ne pas t'investir personnellement ???

l'exemple de ton ami gabonnais est bien entendu fréquent et il faut être malhonnête pour le nier maiis je pense que là il ne s'agit pas tout à fait du même problème d'accès à l'émancipation sociale

Pareil pour ton amie : il est clair que le délit de sale g... existe c'est un fait (d'ailleurs en belgique une nouvelle loi oblige les employeurs à ne pas faire de discrimination) mais si l'on prend par exemple l'accès à des emplois publics dont le recrutement est basé sur concours cela ne joue plus non??? je peut égelemnt te citer des exemples.

En ce qui me concerne la discrimination positive entraîne le nivellement par le bas parce que dans certains cas elle aboutira à ce que des personnes moins compétente obtienne des postes qu'elles n'aurait pas eu si elles avaient été mises en concurrence avec d'autre et cela ce n'est pas de la jsutice sociale si je ne suis pas clair j'utiliserai un exemple frappant : la police fédérale voulait recruter des agents d'origine étrangère (un quota) le problème est que les conditions de réussite étaient plus basses que la normale or ces personnes allaient faire le même travail et avoir la même rémunération est ce cela la justice sociale??? je ne pense pas lorsuqe je dois faire appel à un service quelqu'il soit je dois avoir le même service que je sois blanc , black ou beur catho ou musulman , flamand ou wallon .

Lorsque tu demande ma solution , et bien je pense l'avoir dit : je ne vois pas ce que l'on peut faire de plus et c'est bien triste mais je ne pense pas qu'une loi ou autre changera les mentalités : regarde l'immigration italienne ou espagnole en belgique ;tout ne s'est pas réglé en un jour (oui je sias tu va me dire que c'est la même culture) mais bon peut être (je n'agresse personne) ont il sfait plus d'effort ???

Bonsoir

106. philma

- 09/11/05 18:51

Pour que le peuple soit représenté, il faut que les élus reflètent toutes les catégories sociales, selon leur proportion dans la société

C'est très souvent faux. jaurès et Blum étaient de garnds bourgeois, Karl marx également; Adolph Hitler venait du petit peuple,etc etc...Je crois davantage à une élite au service du peuple; pas forcément à l'ENA qui uniformise tout et favorise diablement la pensée unique. On voit où ça mène.
Et je suis élitiste parce que la vie est comme ça et que laisser croire qu'un nivellement de la formation par le bas permettra d'intégrer les classes défavorisées, c'est se foutre de la gueule du monde car c'est exactement le contraire qui se passe. Mais une élite très large qui permet de trouver au mieux sa voie d'excellence et qui évite le gachis des compétences. Une élite qui donne vraiment sa chance à tous et sur des tas de domaines de compétences. Tout le contraire d'une reproduction des castes uniquement accessibles à ceux qui ont les clés, donc le pouvoir. Etre anti élitiste aujourd'hui c'est finalement proner l'oligarchie et le nepotisme, tout le contraire de la démocratie.

105. philma

- 09/11/05 18:37

Philma, ce que tu défend, c’est la technocratie

Euh, non, je ne crois pas. Ce n'est pas, ça ne devrait pas en tous les cas, être un problème de pouvoir, mais de compétence pur quelle que soit la profession. Et je ne parle pas uniquement des représentants du peuple mais de l'ensemble des domaines de la société. Ma position est peut-être un brin utopiste mais même dans le domaine de la représentation populaire je ne cherche pas du tout à ce que ce soit une photographie miniaturisée de mon pays, je m'en tape complètement, je cherche à voir qui amha est capable de faire bouger les choses dans le sens qui m'intéresse, et qu'il soit noir, juif, femme ou homo je m'en tape royalement.
Ce n'est pas un problème de technocratie de choisir les meilleurs dans leur domaine, mais du bon sens. Imagine ton système de quota poussé à l'extrême ! Il n'y a pas assez de jeunes des quartiers difficiles dans les universités, allez hop on instaure un quota, et on se fiche du niveau. Il n'y a pas assez d'homosexuels chez Peugeot, allez hop quota de 5%, pas assez de femmes parmi les auteurs de bandes dessinées, quota obligatoire pour les éditeurs avec pénalités si pas respectés...Ca parait absurde dit comme ça mais la discrimination négative c'est exactement ça dans le fond.

104. Mouloud

- 09/11/05 16:38 - (en réponse à : sidne)

Du point de vue d'une partie de ma communauté, c'est Mohamed le méchant. Il n'a pas su résister fièrement à cette discrimination et défendre ses origines.
Tout dépend du point de vue.
Lui considère qu'il peut nourrir sa famille et tente de s'intégrer par des moyens plus pacifiques que la provocation notoire de certains plus jeunes qui ont oublié la vraie valeur des symboles qu'ils arborent.

103. nemOrtel

- 09/11/05 16:11 - (en réponse à : sidne)

Les deux?

102. Quentin

- 09/11/05 15:50 - (en réponse à : Sidne)

L'existence des chances me semble un fait acquis

Sur le papier oui. Dans les faits non. Puisque c'est les faits qui comptent, ce n'est pas acquis du tout! On parle d'écoles poubelles, d'écoles ghetto, etc. Pour la petite histoire, j'ai fait mes études dans une école soi-disant "poubelle" (l'athénée Jacquemotte, ancien lycée d'Ixelles, qui a depuis lors acquis une triste réputation). Quand je suis entré en secondaire, il n'y avait pas plus de 60% d'élèves d'origine étrangère, dont environ la moitié d'élève d'origine marocaine. Comme par un coup de baguette magique, tous les marocains ont été réorientés vers l'enseignement technique et professionnel après la 3e année. Il ne restait plus qu'un seul marocain dans ma classe, un mec superdoué qui brossait la plupart des cours et avait déjà doublé 2 fois (il a encore réussi à quadrupler et je crois qu'il a quitté l'école). Même sans la volonté de discriminer, il y a eu une sélection dans les faits. Je suis persuadé qu'on a réorienté des élèves marocains vers le technique pas parce qu'ils étaient cons, mais parce qu'ils étaient des éléves à problème. C'est leur comportement qui était jugé, pas leurs qualités intellectuelles. Alors ton laius sur l'égalité des chances, je n'y crois pas beaucoup.

J'ai d'autres exemples si tu veux. Je voulais aider un ami Gabonais qui faisait sa thèse à trouver un logement à Bruxelles. La croix et la bannière! Parce que tout le monde sait que les Africains sont sales et salissent les appartements, n'est-ce pas? J'ai donné l'exemple de mon amie travaillant dans une agence d'intérim et confrontée au racisme quotidien des employeurs. Alors, l'égalité des chances te semble-t-elle toujours un "fait acquis"?

Je ne dis pas qu'il aurait fallu laisser passer tout le monde. Mais je dis qu'on aurait pu donner de l'aide supplémentaire à ceux qui en avaient le plus besoin, pas seulement au niveau des études mais aussi au niveau social. Ce qu'on a commencé à faire un peu plus tard avec Onckelinx (les ZEP, zones d'éducation prioritaires). Discrimination positive tout à fait justifiée, mais bien insuffisante. Malheureusement, la tendance est à l'élitisme. L'enseignement de qualité et l'aide supplémentaire, c'est en général pour les petits génies, pour qu'ils soient encore plus géniaux (c'est le débat du moment au Danemark).

la discrimation débouche souvent sur le nivelement par le bas
Argument problématique. 1) sous-entend que les gens marginalisés sont plus cons que les autres et nivellent par le bas. On pourrait dire au contraire qu'une plus grande diversité sociale apporte un enrichissement pour l'entreprise. Soyons positif (y compris quand on parle de discrimination ;o)) 2) Utilisé comme excuse pour ne rien changer au système et se complaire dans une situation discriminatoire. Ce n'est pas ton cas, j'en suis sûr. Mais alors que proposes-tu pour changer les choses? 3) Place le mérite au dessus de la justice, et oublie que la justice sociale, même si elle peut être injuste sur le plan de la "méritocratie", est une manière d'acheter la paix sociale. En Afrique du Sud comme aux USA comme en France. En clair: sans un minimum de justice sociale, on peut s'attendre à des émeutes. Aussi simple que ca. 4) Se fourvoie si elle considère qu'il y a du "mérite" à avoir des meilleurs résultats scolaires quand on a des parents qui payent les meilleurs profs pour donner des cours privés en plus des cours donnés dans les meilleures écoles. L'égalité des chances à l'école dépend entre autres choses de l'égalité de revenus (et du capital culturel) des parents. Ca n'a JAMAIS été acquis.

PS: il y a une marge, je suis d'accord ;o)
PPS: mon travail est au Danemark, et je crois que j'ai dû travailler plus dur pour l'avoir qu'un Danois, mais moins dur qu'un non Européen. Du désavantage d'être un immigré, mais de l'avantage d'être un immigré "acceptable"...

101. sidne

- 09/11/05 15:36

ben tu vois Mouloud j'aime ton exemple parce qu'il ya une question sous jacente : qui est le méchant???

la société qui emploie ton ami ou le client de cette société ????

100. Mouloud

- 09/11/05 15:32

Anecdote : mon ami Mohamed, dont je tairai le nom de famille, s'est vu offrir un poste de représentant commercial pour une firme célèbre de photocopieurs/imprimantes.
Son nom de famille a une vague consonnace suèdoise.
Il lui ont donc proposé un deal.
Ses cartes de visite ont été imprimées avec le prénom Kévin, et il doit se présenter téléphoniquement avec ce prénom.
On s'adapte quoi...