Contrat d'édition?

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33. marazano - 16/11/05 02:36
Cher raccoon,

Votre situation est certes préoccupante et sans doute beaucoup compâtiront à la situation qui est la vôtre ( je suis de ceux-là).

Mais comme l'a précisé Maëster qui est beaucoup plus "vieux briscard" qu'il ne veut l'admettre (sans aucun doute par modestie) : sans contrat d'édition signé en bonne et dûe forme par toutes les parties, vous ne pouvez pas à proprement parler de collaboration avec cet éditeur, ni exiger quoi que ce soit de cet éditeur qui finalement ne s'est engagé en rien, du moins juridiquement parlant. (la parole donnée n'a malheureusement aucune valeur juridique d'engagement).
Il se peut qu'un malentendu soit à la base de cette mésaventure, et que cet éditeur ait "seulement" voulu être encourageant ou bien qu'il ait changé d'avis depuis votre rencontre initiale, ce qui est son droit s'il n'a pas signé de contrat. Mais certes la politesse eût voulu qu'il vous fasse part de ce changement d'avis si tel en était le cas. Répondre à un auteur qui a cru devoir s'engager ne devrait certes pas être une gageure pour un éditeur et il me paraît étrange que vous n'ayez pu le contacter pendant tout ce laps de temps pour obtenir une réponse plus clair concernant la nature de vos relations.

je ne vois malheureusement pas trop à quoi vous avancerait l'envoi d'une lettre recomandée avec accusé de réception comme le stipule un des intervenants. Cette formule a un intérêt juridique, et dans le cas présent vous n'en aurez malheureusement pas l'usage puisqu'aucun lien juridique ne vous lie à cet éditeur

On peut en règle général commencer à travailler avec un éditeur avec qui on se sent en confiance, en attendant les contrats qui sont d'autant plus longs à fabriquer que les deux parties ont voulu modifier les termes des contrats "type". Mais le laps de temps que vous décrivez est anormalement long et aurait du vous préoccuper bien plus tôt.

J'espère que vous parviendrez à trouver un arrangement avec cet éditeur, si vous parvenez à le contacter, et que dans le cas contraire, vous trouverez un éditeur qui pourra sauver votre projet.
Bon courage !

32. Mr Georges - 27/10/05 09:47 - (en réponse à : bdtresor@free.fr)
Maëster a parler.
Tout est dit.

Et en plus il a raison...

31. nemOrtel - 26/10/05 18:25
Je suis aujourd'hui riche des ces expériences!

Gniiiii, non j'ai promis.

30. Odrade - 26/10/05 18:06
No problem raccoon.

Bonne chance !


O.

29. raccoon - 26/10/05 17:35
Hello!

Je crois qu'on se perd un peu dans les interprétations de mon post d'origine!
Comme le souligne Pierre Paul, je suis tout ce que vous voulez, inexpérimenté, naîf, etc... c'est un fait je n'ai jamais été edité, je veux donc bien endosser ces qualificatifs!

A la base je me suis renseigné sur les pratiques de mon futur editeur mais surtout des éditeurs en général suite à un manque de communication évident et de l'absence d'un élément qui me parait fondamental: le contrat d'édition.

A aucun moment je n'ai trainé mon éditeur dans la boue, je voulais juste des réponses à des questions floues.

Je pense que le contrat est un droit legal et simple d'engagement réciproque des deux parties, je ne demande que ça!

De plus nous avons a plusieurs reprises essayé de le contacter mais sans succès. Je trouve cette situation préoccupante et c pourquoi j'avais besoin d'avis exterieur (n'ayant pas réussi à trouver ces réponses à la source!)

Il n'y a pas plus d'animosité que ça dans mon discours. Les contributions de chacun ont alimenté ma reflexion et aujourd'hui j'en sais un peu plus sur la façon de proceder avant la publication. Je suis aujourd'hui riche des ces expériences!

Encore une fois je ne remet pas en cause la façon de travailler des éditions Paquet (ligne éditoriale, politique salariale, marketing,...), je déplore juste ce manque de dialogue et l'élaboration du contrat de travail (dans notre cas précis) dont la plupart des personnes s'accordent à dire que c un préalable évident!

Je ne pense pas être dans mon tort sur ce coup là, chercher à obtenir quelque chose de legal et d'officiel me semble juste!
D'autant plus que nous avons fourni un certain travail (27 planches), preuve de notre angagement envers notre editeur et notre projet....Je crois en ce projet et en notre editeur(il l'a choisi, c'est qu'il y croit!) mais ce blackout "contractuel" , m'amène a des reflexions et des doutes sur l'avenir de cette collaboration!

Voilà tout et encore merci pour votre aide sur le topic, maintenant je sais quoi faire!


28. Pierre-Paul - 26/10/05 11:38 - (en réponse à : Bibi)
Tu offres ton travail gratos, toi ? :-)

Je ne suis qu'un scénariste "presque plus amateur" et j'estime que tant qu'il n'y a pas de contrat signé, 4-5 pages + un synopsis sont largement suffisants pour l'éditeur. Dans l'heure où j'ai envoyé mon contrat signé chez mon éditeur j'ai transmis l'intégralité du scénario du tome 1 qui a ensuite été forwardé chez le dessinateur.

Voilà, et j'en profite pour dire que cette réputation qu'on donne à "un éditeur suisse qui commence par P" me gonfle un peu, parce que dans le cas présent il n'y a franchement rien d'illégal, juste un dessinateur un peu naif et inexpérimenté avec le monde du travail (désolé si je parais moralisateur): la plupart des auteurs de P... sont satisfaits, même si c'est une petite maison, une petite équipe et donc des moyens qui ne sont pas les même que Soleil ou Delcourt par exemple. Bref, ces cas où des auteurs sont en rage contre P. sont à mes yeux isolés. Dont acte.

a+

27. Bibi lolo - 25/10/05 23:32
Juste une question a Pierre Paul .
Pourquoi ne faut il surtout pas envoyer un projet entier tous de suite ? Ils vont quand meme pas le sortir sans en parler non ? A moins que si ...

26. Odrade - 25/10/05 21:59
...Ni un organisme capable de défendre leurs intérêts contre les puissants systèmes juridiques des éditeurs.


O.

25. Bert74 - 25/10/05 16:39
C'est donc pas demain qu'on aura une convention collective des auteurs de BD...

24. Maëster - 25/10/05 16:32
Je me rends compte que mon précédent message peut paraître bien sévère à la lecture ; Il y manque le ton patelin du vieux briscard (que je ne suis pas)(vieux)(ni briscard, d'ailleurs). Loin de moi, donc, l'intention de vilipender ni d'accabler ici ce jeune auteur en plein désarroi.

Mais bon, il y a dans le monde du travail quelques règles simples, et vouloir faire de la BD, c'est aussi se confronter au monde du travail. Ne façonnons pas, à force d'angélisme, d'enthousiasme ou de naïveté les batons pour nous faire frapper.

Je rappelle d'ailleurs au passage que l'adaBD est une association d'informations et d'échanges (et non de "défense des auteurs") afin d'être mieux au fait des écueils de notre profession (entre autres choses).

23. Maëster - 25/10/05 14:29
Cher Raccoon,
si votre mésaventure est certes fort désagréable, elle vous aura du moins appris un peu les réalités de ce monde (je parle du monde en général, pas du monde de la BD, ni pire ni meilleur). De la fable vous fûtes un peu le corbeau.

Même avec tout l'enthousiasme du passionné débutant, j'ai du mal à imaginer que l'on s'obstine à produire des pages (27, cela représente quelques semaines de travail, quel que soit votre rythme) et à entrainer un coloriste derrière soi, sans aucune réponse de l'éditeur, sur la seule base d'un simple accord verbal de départ.
Il ne viendrait à l'idée de personne de continuer à payer les traites d'une hypothétique voiture à venir sur la seule parole d'un vendeur, eut-il pignon sur rue, sans facture ni rien...
Comme vous le dites, l'édition d'un album repose sur un contrat, assimilable à un contrat de travail, qui engage les deux parties (avec notamment une clause stipulant le délai d'édition après remise des pages), contrat négociable, bien entendu. En l'absence de ce type d'engagement préalable , je ne comprends tout simplement pas que vous ayez accepté de produire (et de livrer ?) des planches.
Du moins votre projet est-il aujourd'hui concret, mais avant d'aller plus loin (terminer l'album, entamer le suivant), je ne saurai trop vous conseiller d'aller effectivement le montrer à d'autres éditeurs. Et à ne pas vous fier à une simple promesse verbale, qui n'est peut-être en fait qu'un simple encouragement.

Quant au forum de l'adaBD (anciennement mdaBD), cinq intervenants en 24 h, avec lesquels vous avez eu des échanges, (et qui ont à peu près tout dit), heu... c'est loin d'une absence de retour, il me semble. Non ?

Cordialement.

22. Kipkool - 24/10/05 12:46
Tout cela ne donne pas très envie de signer chez cet éditeur.

21. Pierre-Paul - 24/10/05 09:12
Règle d'or numéro 1: ne JAMAIS envoyer l'intégralité d'un projet sans voir un contrat signé par l'éditeur.

a+

Pierre-Paul (qui a signé chez un éditeur Suisse qui commence par un P)

20. Gill - 23/10/05 17:52
Ben voilà ! Même pas eu besoin d'attendre la fin du week-end !...

19. Gill - 23/10/05 15:48 - (en réponse à : racoon)
Pour ce qui est du site de mdaBD, j'ai posté aussi cette question mais j'ai pas eu de retour!

C'est normal : le site est très souvent amorphe pendant le Week End. Papoter sur le net, c'est très agréable pour s'aérer l'esprit entre deux planches, mais 'faut vivre, aussi ! En plus, là, c'est les vacances scolaires : j'imagine très bien les intervenants habituels coincés entre deux bambins et trois valises ;-) !

18. Mr Georges - 23/10/05 13:39 - (en réponse à : bdtresor@free.fr)
Quand on est pas bien chez quelqu'un on fait quoi?
On part!
Franquin, un jour ne fut pas très satisfait d'un contrat établit par un contable d'une maison d'édition... Il partit de lui même chez un concurent. Et puis il est revenu suite à une discution et une belle et normal augmentation...

Le contact entre éditeur et auteur est plus qu'important.
L'un doit avoir confiance en l'autre.
C'est une certaine forme de mariage.
Surtout n'hésitez pas à montrer votre travail à d'autre éditeur, petit comme grand, vous serez toujours bien reçu (si vous avez devant vous un ou une pros de l'éditions) et vous sortirez avec soit des conseils et avis soit avec un pré-contrat.
Et surtout des pré-payements pour chaque livraison de planches.
Je connait un auteur qui est devenu Mytho car il trouvait suspect que son éditeur ne lui tèl pas plus que 1 fois par mois.
Mais il lui n'est pas venu à l'ésprit, à cet auteur, de tèl lui même...
Le contact des 2 côtés est primordial.

17. raccoon - 23/10/05 12:03
Bon ben super!
merci à tous pour vos contributions sur le sujet!
je vais essayer d'apporter un peu plus d'éléments à cette discussion:

Le nom de l'éditeur en question commence bien par un P (vous l'avez tous reconnu!)

Concernant l'historique du sujet, en gros depuis le début de l'accord verbal, on a reçu une "maquette" de contrat.On a mit nos remarques dessus et depuis plus rien.

Pour la rémunération, pas d'avances sur droit qu'un % sur les ventes qui peut être perçu au début de chaque année civile. Ceci est considdéré comme une "rémunération annuelle provisoire" le solde etant percevable au pire dans les trois ans après la publication de chaque édition, à la fin de l'année civile!
Je vous passe les détails mais il est clair que je ne toucherai rien avant l'édition de l'album (si j'en crois le pré-contrat)(heureusement que j'ai un job à coté!).
Ceci passe encore mais que l'éditeur ne réponde jamais à nos mails et coups de téléphones c quand même gros je trouve! + pas de contrats du tout et une date de sortie fantome... j'ai vraiment l'impression qu'il s'en fiche totalement!

Ma posiion est claire, je booste mon coloriste pour angoulème et on fera le tour des maisons d'édition pour vendre ce projet ailleurs.

Pour ce qui est du site de mdaBD, j'ai posté aussi cette question mais j'ai pas eu de retour!

Pour mon avis et expérience personnelle, je trouve insultant de dire: ok on sort la bd et que derrière il n'y ai absolument aucun suivi. Ok, c le monde de la bd, sans doute un monde à part, mais j'en attend autre chose! l'edition d'une bd c'est quand même un accord réciproque entre deux parties, comme dans un boulot classique et donc qui donne droit à un contrat de travail! Ce qui me frustre aussi, c que je bosse dans mon coin sans aucun regard, j'avais quand même dans l'idée d'être coaché un minimum... mais il n'en est rien...J'accepterai mal le fait de me faire dire par l'éditeur: "attend tes planches 10 et 11 sont moches, tu vas les refaire"... genre il regarde rien et ensuite me demande de tout refaire!
Mon scénariste pense qu'il faut qu'on avance et que lorsque 52 planches seront terminées ont aura le contrat et la sortie.. mais franchement (si cela est vrai) tout cela est tellement facile de la part de l'éditeur.. il ne prend aucun risque, se mouille pas et fais bosser ses auteurs à l'oeil! quelle honte!

Il est peut être vrai que je me fais des illusions sur ce métier (vos contributions le prouve parfois)mais bon ça sens la non publication! on est pas tous les loosers qui vivont d'amour et d'eau fraiche, tout auteurs se donne quand même corps et âmes dans sont projet , je trouve que la reconnaissance n'est pas celle espérée!

Bref! merci pour vos conseils! c sur , je vais vendre ce dossier ailleurs!

16. sojuro - 23/10/05 10:57
avant de se tirer une balle et bruler les planches en un rite expiatoire, il faut faire quelques demarches.
les maisons d'edition c'est souvent un peu le foutoir....ils sont 3 clampins et 2 tondus, pour faire tourner la boutique.

par contre, je le redis....un editeur, c'est pas un gestionnaire d'impression et de reliure...ils ont dans leurs prerogatives , le suivis editorial.Ils m'a toujours semblé essentiel de rappeler à nos chers amis editeurs notre existence, histoire de ne pas sombrer dans la masse informe des debiteurs de planches.

mais pour ne pas sombrer dans un manichéisme de bon aloi, je trouve regrettable que de jeunes auteurs negligent par trop l'aspect contractuel de leur metier...un contrat, non seulement, cela se signe, mais cela se lit et se negocie avant.Si nous voulons que les editeurs cessent avec un certain paternalisme plein de commiseration, il faut se prendre en charge .
je comprends l'empressement pour 1 premier album, mais il ne faut pas hesiter à contacter d'autres auteurs un peu plus experimentés afin de ne pas signer n'importe quoi, prendre la temperature de tel ou tel editeur.

en resumé, faut pas rester dans son coin et se morfondre.

s2m

15. betty boo - 23/10/05 07:48
Bonjour a tous,
Je crois que tu as fait 27 planches pour rien!
Que tu'n'ais pas le contrat ,passe encore, mais tu ne t'ai pas fait payé tes planches? Chaque mois ? Tu vis de quoi ? Mon mari est dessinateur, il en est a son deuxième album pour 2 maison d'édition differentes. A chaque fois, il a signé son contrat après avoir terminé son album...je sais c'est long. Mais l'argent a toujours suivi selon le nombre de planche rentré!
Si l'éditeur ne te contact pas, c'est qu'il y a un problème.
Relance-le et exige que tes planches soient payées, tu seras fixé!
Au fait, quelqu'un sait me dire pourquoi la Bd c'est si mal payé? Il faut attendre de touché des droits d'auteur avant de pouvoir s'offrir un cinéma?

14. Odrade - 23/10/05 00:47
Bon... C'est pas pour inquiéter raccoon, mais je connais un dessinateur qui avait signé un contrat chez un éditeur français important. Il a commencé le boulot, mais ne recevait pas d'avances sur droit. "Manque de bol", il avait les moyens de tenir, quoiqu'il commençait à s'inquiéter, l'éditeur étant inatteignable quand il essayait d'avoir des nouvelles. Pour finir, il réussit à le coincer à Angoulème, avec la moitié de l'album sous le bras.
L'éditeur a regardé les planches, lui a dit "ah mais ça, on va pas l'éditer!"
"Mais j'ai signé un contrat chez vous !"
"Peut-être, mais ceci, je ne l'éditerai pas. Vous pouvez me faire un procès, si vous voulez, mais je ne l'éditerai pas."

Le dessinateur a préféré aller se cuiter.
Plus tard, il a signé avec un autre éditeur et son album est paru.

C'est ça aussi le problème, même quand on est complètement dans notre droit, on n'a pas les moyens de se défendre juridiquement !

O.

13. sojuro - 22/10/05 23:57
tout cela est bien étrange.
vous n'avez pas discuté du montant des avances sur droit, ou du moins, du montant des droits d'auteur?
parce que, ca va pas etre simple pour emettre une facture.
avez vous eu des contacts reguliers avec cet editeur ou est ce le silence radio?parce que c'est plutot moyen comme suivis...c'est un peu leur boulot de vous suivre, surtout sur un premier album.une petite lettre avec accusé de réception serait peut etre necessaire.

des retards peuvent avoir lieu,certains editeurs prennant parfois leur temps sans arrière pensée...mais 10 mois....j'avoue que je n'aurais pas une telle patience.
Un petit conseil qui vaut ce qu'il vaut.la mise en stand by de la production des planches , tant que la situation ne s'eclaircit pas.
s2m

12. philma - 22/10/05 23:24
Depuis que Giger a vendu je ne sais pas si Les Humanos sont encore suisses( si elles ne l'ont jamais été)!

11. Odrade - 22/10/05 23:02
Raccoon... Celui avec un P ou un H ?

De toute façon, effectivement ça m'a l'air mal barré.

As-tu eu des réponses via la mdabd ?


O.

10. Gill - 22/10/05 22:32 - (en réponse à : nemOrtel)
Le titre du sujet (syndicat) n'est pas important.
Ce qu'il faut retenir, c'est la discussion qui a dérivé et qui étudiait le cas d'un contrat abusif.
Discussion très intéressante entre plusieurs auteurs célèbres et même quelques éditeurs.

9. nemOrtel - 22/10/05 22:20
Parce que c'est une bande d'autistes/égotistes/individualistes?
Rayer la mention inutile.

8. Gill - 22/10/05 22:17
Il me semblait avoir lu ici une remarque d'Arleston disant qu'il très déconseillait fortement de signer un contrat d'édition de droit suisse.
Je n'ai pas retrouvé ce texte exact, mais voici un sujet proche :
Pourquoi n'existe t'il pas de syndicat dans le monde des auteurs de bande dessinée

7. L_Amiral - 22/10/05 20:32
Sans citer son nom c'est l'éditeur suisse n°1.

Ah ben là, ce n'est plus une surprise, cet "éditeur" finit par être connu comme le loup blanc avec ses méthodes plus que douteuses…

Si tu as bien avancé sur ce projet, je ne peux que te conseiller de refaire un tour chez les autres éditeurs avec toutes ces planches… tu as tout à y gagner.

6. nemOrtel - 22/10/05 20:31
Volontiers.

5. raccoon - 22/10/05 19:56
Ok merci pour vos conseils.
Par contre, en ce qui me concerne:
L'éditeur nous a dit: OK pour produire l'album, on y va, les contrats vont suivre!
J'ai dessiné 27 planches, il demande même pas à les voir et bien sûr je ne suis pas payé pour ces planches et mon coloriste non plus!
J'ai aucune certitude sur la sortie de l'album, les quelques fois ou on a eu un contact avec lui il nous a dit que les contrats arriveraient bientôt mais ca fait 10 mois que ça dure!

La galère! je me demande juste si c normal ou pas (je pense que non mais bon, c mon premier album et on sait jamais, les pratiques varient d'un editeur à l'autre donc)

Sans citer son nom c'est l'éditeur suisse n°1.


4. luc Brunschwig - 22/10/05 17:45
je ne comprends pas comment vous avez pu vendre une histoire sans établir au préalable un contrat... vous l'avez vendu sur quelle base ? Quand tu dis vendu, tu parles d'argent ou simplement un accord ? Difficile de plus de te répondre sans connaître le nom de l'éditeur dont il retourne. Certaine grosse boite mette plus longtemps que d'autre à établir un contrat, car ils sont parfois extrêmement complexe (je pense à Dargaud. D'autres sont tout simplement des escrocs...
Au fait, est ce que tu touches de l'argent pour les planches que tu produis ? Quand tu les envoies as-tu un retour de ton directeur de collection ???
Vraiment ta situation me paraît très floue...

3. Gill - 22/10/05 17:45 - (en réponse à : raccoon )
Une seule adresse pour une réponse très précise sur cette question (c'est leur credo de base) :

La Maison des Auteurs de BD

Tu devras chercher un peu pour trouver le sujet qui a déjà parlé des contrats. Sinon, l'un des habitués (Bruno Bellamy est très calé dans les réponses juridiques) se fera un plaisir de t'aider !

2. Appollo - 22/10/05 17:41
Pose la question sur www.mdabd.com
C'est le site de l'association des auteurs de bande dessinée. Tu y auras une réponse appropriée.


1. raccoon - 22/10/05 17:35
Bonjour à tous!

J'ai une question sur le monde de l'édition.
Je fais appel à toute l'expérience des scénaristes, dessineux et coloristes(je suis moi même dessineux)pour savoir comment les éditeurs fonctionnent pour délivrer leurs contrats d'édition?

Est ce que c'est une pratique systématique?
Le contrat est il délivré systématiquement avant le démarage graphique de la BD?
Comment ça se passe?

Ces questions viennent suite à une expérience personnelle:
il y a un an un éditeur assez connu du milieu nous a acheté un scénario (à mon pote scénariste et à moi même) et à validé le démarage de l'album pour une sortie en 2006.

Le soucis c'est que je n'arrive pas à obtenir le contrat d'édition, du coups je n'ai pas de date de sortie ni d'objectifs, aucun regard sur mon travail...

On me dit que mon contrat va venir mais j'ai le sentiment de bosser pour rien (j'ai commencé l'album depuis un petit temps maintenant)et surtout j'ai aucune garantie que cela sortira un jour!

Tout cela est bien normal?
Est ce pratique courante dans le milieu?
Merci à tout ceux qui ont des billes pour me répondre et me redonner une lueure d'espoir.





 


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