le salaire des scénaristes

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156. sojuro - 16/11/05 11:27
cher monsieur marazzano, à aucun moment je n'ai envisagé que vous puissiez etre un romantique naif(encore que, je le repete, selon moi, ce n'est pas un defaut;), et si mes propos ont pu sousentendre cela, je m'en excuse;

de plus, non, je ne sombre pas dans un manicheisme qui ferait de nous, de pauvres victimes face aux appetits de mechants editeurs.ce serait là des raccourcis bien trop confortable;Au contraire, et là, je vais tacher d'etre plus clair, souvent, les auteurs , par negligence, obsession d'etre publié(surtout pour le premier album), se mettent eux meme dans des postures suicidaires.delà mes differentes interventions, insinuant que le metier d'auteur ne se restreint pas à la part artistique, mais aussi à tous ces aspects contractuels et financiers.Je vois trop d'auteurs piégés par des contrats qu'ils ont à peine survolés;

Mon allusion au contrat type frisant l'escroquerie, elle a trait à des contacts affolés d'auteurs à qui on a proposé de nouveaux types de contrat, les depouillant de tout droit et de toutes propriétés sur leurs oeuvres, une sorte de copyright us .J'ai contacté un ami avocat afin qu'il puisse voir ou la ligne blanche est franchie.

bien evidemment, ce sont des epiphenomenes, qu'ils ne sont pas representatifs de relations souvent plus apaisées.
l'editeur avec lequel je travaille,(delcourt) meme si tout n'est pas rose, n'a jamais eut de telles pratiques avec nous (7contrats, ca commence a etre un panel suffisant pour en juger.).0 savoir si c'est le cas avec d'autres, je ne sais point;En l'occurence, lors de notre premier contrat, nous avons choisis delcourt vis à vis de cette reputation de serieux dans l'aspect contractuel, et dans la célérité du paiement des planches;


notre soucis d'une qualité maximum(au pro rata de nos capacités) de nos ouvrages, passe selon moinon seulement par une exigence artistique, mais aussi par le soucis de travailler dans un contexte qui nous permet de nous focaliser sur la planche.Non seulement pour soi, mais aussi par solidarité(oui, je sais, c'est un mot qui semble deplacé dans notre corps de metier, comme le mot collectif et autres joyeuseté.) avec nos pairs.

s2m

155. nemOrtel - 16/11/05 03:57 - (en réponse à : marazano)
Bref un tas de facteurs sont venus modifier la structure de ce métier difficile. Rejetter toute la responsabilité sur des éditeurs âpres au gains et des auteurs moutonniers me semble également très caricatural.

Moui, j'imagine alors que les grands philanthropes que sont les majors de l'édition n'ont mais alors rien à voir avec l'absence de syndicat dans ce métier. Ce qui en passant, outre le fait d'être un anachronisme décoiffant, constitue une grave absurdité légale dans un monde où les avocats coûtent si cher.
Je ne sais pas si la moutonnerie des auteurs serait le comburant, j'imagine plus aisément que c'en est l'individualisme excessif, voire l'autisme social.
Venant de moi, c'est presqu'un compliment, je dois dire. Surtout à 4h du mat' hein.

154. marazano - 16/11/05 01:51
Cher sojuro, si vous me relisez, vous verrez qu'à aucun moment je ne considère le romantisme comme étant un défaut en soi. Je n'ai jamais proné non plus l'idée qu'il fallait être peu scrupuleux sur la lecture des contrats. Je suggère même qu'on peu âprement les négocier si on l'estime nécessaire, mais celà en temps et en heure. il y a un temps pour la création et un temps pour la négociation. Et j'estime qu'en cette matière il est important de ne pas mettre la charrue avant les boeufs.

Ceci dit, vous aurez bien du mal à me faire croire que dans la négociation d'un contrat l'auteur a plus de poids que l'éditeur. Cela peut-être le cas pour des auteurs qui ont une cote (comme on dit), ou dans le cas d'auteur dont le projet qui sort vraiment du lot passionne à ce point un éditeur qu'il désire ardemment s'en porter acquéreur.

Mais la passion n'est pas toujours aussi perceptible, et la grande majorité des auteurs est bien obligée d'accepter des contrats "type" qui ne sont pas toujours aussi abominables qu'on veut bien le dire. Ceci bien sûr ne doit pas nous amener à accepter n'importe qu'elle invention douteuse d'un éditeur peu scrupuleux. Mais tous les éditeurs ne sont pas des méchants loups aux dents longues qui dinent au ritz des sous volés à leurs auteurs. Et tous les auteurs ne sont pas non plus des moutons qui se laissent tondre la laine sur le dos, loin sen faut.

D'autre part, les contrats sont tout de même soumis au code de la propriété intellectuel qui garantit certains droits (et devoirs) aux deux parties.

Une des causes de précarité des auteurs peut aussi se voir dans la mutation radicale qu'à subit le métier depuis l'affaiblissement de la presse bande dessinée. Ce changement de culture, du journal à la presse a conduit certains auteurs à travailler moins ( par défaut de commande ou par mutation de culture du métier).

Certains grands "anciens" pourront témoigner qu'à leur époque, on faisait une quinzaine de pages par mois et qu'alors oui on pouvait vivre de ce métier. Aujourd'hui de nombreux auteurs sont satisfait de leur 5 planches mensuelles.
Malheureusement je ne suis moi-même pas de ces auteurs qui ont le talent et l'éxécution facile, et je suis donc bien mal placé pour donner des leçons sur ce chapitre.

Toutefois, cette école à l'ancienne permettait d'avancer dans l'apprentissage du métier en même temps qu'elle permettait de mieux vivre. Cette approche avait malgré tout des inconvénients puisque certains auteurs étaient obligé de trouver des "trucs" pour avancer plus vite, et finissaient par figer leur travail et manquer d'originalité ( mais c'est également le cas aujourd'hui pour des auteurs qui font beaucoup moins de pages et ne sont pas soumis aux mêmes pressions éditoriales).

Les auteurs ( et les lecteurs) ont aussi voulu avoir des albums fabriqués de façon toujours plus luxueuse, ce qui a considérablement augmentéle coût de fabrication et donc le prix à la vente, fragilisant ainsi l'économie de chaque livre qui doit trouver son public en un temps record. L'augmentation du nombres des publications a aussi contribué à la paupérisation des auteurs.

Finalement la bourse des lecteurs n'est pas extensible à l'infini et la multiplication des publications doit mécaniquement conduire à un abaissement de la part revenant à chaque auteurs. Comme le succès existe toujours, l'écart se creuse donc entre les grands succès et la majorité des séries qui ne trouvent pas leur public.

Bref un tas de facteurs sont venus modifier la structure de ce métier difficile. Rejetter toute la responsabilité sur des éditeurs âpres au gains et des auteurs moutonniers me semble également très caricatural.

153. sojuro - 14/11/05 14:44
le romantisme n'est pas un defaut en soi.Cependant, autant il semble difficile de quantifier la part créative, autant l'aspect financier se prete plus à ce jeu;Et considérer que l'aspect financier nous echappe, ne depend que des autres intervenants de l'edition, est une demarche que j'estime à la fois erronée et dangereuse;erronée , parce que nous sommes des adultes, dotés plus ou moins(en cas de moins, rien ne nous empeche de se faire assister.) des outils pour negocier , et cela quelque soit la renommèe ou le poids editorial;evidemment selon ces derniers critéres, la marge de manoeuvre est plus ou moins large, mais accepter tout et n'importe quoi(en ce moment, circulent des contrats type qui sont ni plus ni moins que de l'escroquerie...) sous pretexte que nous "vivons" de notre passion, non.
dangereuse, parce que , d'une certaine manière, tant que les auteurs ne seront pas scrupuleux sur cet aspect de leur metier, nous subirons une sorte de paternalisme pesant;Etre les idiots du village, ca peut devenir lassant;etre auteur est un metier.ce qui sous entend que cela ne se restreint pas au versant créatif.Que dire des auteurs qui s'impliquent dans leurs planches mais qui negligent la diffusion, le suivis?

sinon,oui, ce metier ne facilite pas l'acces à l'isf.

s2m

152. nemOrtel - 14/11/05 13:20
Et sinon c'est bien payé?

151. marazano - 14/11/05 12:32
Comme Luc Brunschwig le fait également remarquer, il ne s'agit ni de romantisme ni de leçons de morales de ma part ( bien que je ne nie pas avoir une personnalité un peu moraliste, et un caractère porté vers l'utopie).

Les revenus des métiers de la bande dessinée sont extrêmement aléatoires. L'expérience et la qualité entrent parfois en jeu, mais on a maints exemples d'auteurs de grande qualité qui vivent mal de leur travail, à l'inverse des auteurs que l'ont pourrait vulgairement qualifier de tâcherons gagnent très bien leur vie, et vice-versa ( vous me suivez?).

Quand aux avances sur droits chez tel ou tel éditeur, là encore il serait illusoire de penser que Delcourt paye moins que soleil qui lui-même paye moins que Dargaud, etc ... Chaque ouvrage est étudié au cas par cas par les éditeurs et il n'y a pas de règles, seulement des grandes tendances.

C'est pourquoi, je pérfères pour ma part m'engager sur des projets auxquels je crois, et mettre en avant la part du métier qui a le plus d'importance pour moi : la création en elle-même. Je ne faisais donc qu'exprimer mon sentiment qui consiste à privilégier ce qui dépend de moi ( la création) à ce qui dépend des autres intervenants du métier ( rémunération et mise en valeur de la création)

En tant qu'auteur ce que vous pouvez espérer gagner de votre oeuvre dépend finalement peu de vous ( sauf choix radicaux de votre part) et bien plus des libraires, du diffuseur de l'éditeur, et finalement des lecteurs qui décident ou non d'acheter vos livres et donc de faire votre bonne ou mauvaise fortune.

Ce qui dépend de vous c'est votre oeuvre en elle même, et en tant qu'auteur, c'est ce qui me semble devoir mobiliser toute votre attention et toute votre énergie.
Bien sûr, une fois l'étape de la création passée, rien n'empêche de négocier âprement ses contrats.

Si votre objectif c'est la certitude d'un métier à rémunérateur, assuré sur le long terme, il vaut mieux choisir le fonctionnariat. Si votre objectif c'est gagner beaucoup d'argent rapidement en faisant des gros coups, je vous conseil l'actionnariat.

Si la rémunération est la première chose à laquelle vous pensez en vous engageant dans le métier de bande dessinée, passez votre chemin, vous n'êtes sans doute pas fait pour ça.


150. Appollo - 13/11/05 15:56
Mmmh. Je comprends bien que l'on veuille défendre la vertu de notre beau métier, mais ce que je trouve, moi, déplacé, c'est venir donner des leçons morales à un jeune scénariste lorsqu'il demande combien il va être payé.
Je ne vois pas pourquoi nous porterions un jugement moral là-dessus : après tout, on peut être un excellent scénariste et être un vrai requin en affaires. Peu importent les motivations de ce scénariste (l'argent, le sexe facile, la drogue...) du moment qu'il fasse une bonne histoire, non ? Je ne trouve pas illégitime la question, et j'y répondais pour cette raison. Je ne vois pas au nom de quoi, je devrais donner des leçons à mon interlocuteur : il n'a pas demandé des conseils artistiques (et ça tombe bien, je ne me sentais pas trop d'en donner), mais des informations financières dont il fera ce qu'il voudra.

149. luc Brunschwig - 13/11/05 11:14
Là, je me permets d'intervenir au nom de Richard Marazano, car je crois qu'il y a méprise sur ce qu'il dit. Je suis bien placé (puisque je serais bientôt son éditeur)pour dire que Richard n'est pas un doux romantique et que les notions de salaires sont très loin de lui être indifférentes :-)... par contre, je crois que Richard s'inquiétait d'un jeune scénariste qui s'intéressait davantage au salaire proposé qu'à savoir si son scénario était publiable... à nous demander des conseils sur les rémunérations plutôt que sur des points de création autrement plus importantes pour son avenir (le salaire venant avec le talent et la compétence).
Je me trompe Richard ???

148. sojuro - 13/11/05 11:02
"Mais imagine-t-on un scénariste ou un dessinateur venir s'enquérir des salaires chez un éditeur avant même d'y avoir présenter son travail ? Cela semblerait surréaliste."
désolé, mais c'est parfois le cas.Et selon moi, cela participe du metier.En effet, dans le choix de l'editeur (quand il y a choix, hein...) , plusieurs clauses entrent en ligne de compte...la ligne editoriale, le suivis, la diffusion, mais aussi la hauteur de remuneration en avance sur droit(qui, vus la situation actuelle, semble etre la principale voire l'unique forme de remuneration des auteurs.), et les droits accordés.A prestations quasi equivalentes, voire moindre, nos choix vont vers l'editeur le plus offrant.Cela me semble etre une evidence.Et pour que cette evidence le soit, un peu d'etude du marché(bouuuh!quelle notion rebarbative) permet d'eviter de cruelles desillusions.On se renseigne sur le serieux dans le paiement, etc...

moi, le romantisme de l'auteur efflanqué ne songeant qu'à l'art et repoussant la compromission avec l'argent-caca...moi, ca m'irrite un chouia.

s2m

147. luc Brunschwig - 13/11/05 10:21
Oui, oui... j'ai toujours essayé de prévoir ce que j'allais gagner (histoire de rassurer ma famille)... ben je suis toujours tombé pile à côté... avec plus de mauvaises surprises que de bonnes, d'ailleurs...
Je le répète, peu importe le nombre de série que vous signez, si vous collaborez avec un garçon avec qui vous vous entendez exceptionnellement bien et qui tombe ses 100 planches par an... ce sera beaucoup moins alléatoire que de faire des prévisions sur deux séries avec deux dessinateurs qui n'ont pas de rythme... et qui peuvent vous faire à eux deux à peine 46 pages.
Enfin, vous voyez, c'est un métier qui dépend plus des sciences humaines que des sciences mathématiques.

146. marazano - 13/11/05 01:40
Il me semble que la question intiale était un peu mal venue,

Considérer qu'un débutant puisse établir des prévisions de revenu sur un métier aussi aléatoire, me semble pour le moins un manque de sens des réalités, et au plus une grave erreur concernant les motivations que l'on doit avoir en s'engageant dans la profession d'auteur de bande dessinée.

Je ne connais aucun auteur qui se soit engagé dans cette voie (mais je ne les connais pas tous), en se disant : bon bin maintenant combien il va falloir que je fasse de bouquins par an pour gagner ce que je dois gagner. Il me semble qu'être auteur c'est être avant tout auteur, et on écrit ou dessine un album parce qu'on en éprouve l'impérieuse nécessité créatrice.

La question peut-être différente si on a le choix entre deux projets également motivants artistiquement, mais dont les à valoirs ou les prévisions de récupération de droits ne seront pas les mêmes. Comme on n'a que 24 heures par jour, on est bien obligé de faire des choix, et à motivations artistiques égales, alors la question financière peut sans doute permettre de se déterminer.

Mais que ce soit la première question qu'on pose dans un forum lorsqu'on désire se lancer dans ce métier, cela me semble presque déplacé ( fausse pudeur sans doute).

Des questions de pertinences de sujet, d'originalité de ton, de qualité de rythme ou de simple maîtrise ou renouvellement du média bande-dessinée, me sembleraient plus à propos ...

J'en veux pour preuve que la discussion sur le prix de page entre un auteur et son éditeur est presque toujours la dernière chose dont on parle lorsqu'on décide de s'engager sur un projet. On préfère d'abord parler de l'histoire et des intentions narratives de l'auteur. ( peut-être est-ce une fausse pudeur partagée finalement).

Mais imagine-t-on un scénariste ou un dessinateur venir s'enquérir des salaires chez un éditeur avant même d'y avoir présenter son travail ? Cela semblerait surréaliste. Les métiers de scénariste ou dessinateur, ne sont pas des postes à pourvoir avec un échelle de rémunération bien établie, heureusement ou malheureusement selon de quel côté du bâton on se trouve.

145. Appollo - 27/10/05 11:54
Oui, il faut aussi tenir compte des délais de réalisation. Enfin, je ne tenais pas à entrer dans chaque cas particulier, hein, je proposais un calcul simple.
On peut tout aussi bien imaginer un scénariste qui travaille sur une série qui marche à donf et qui ne fait qu'un album tous les trois ans. Mais il s'agissait de donner une base de calcul, pour répondre à la question initiale.

144. Appollo - 27/10/05 11:50
Les scénaristes ont souvent une activité professionelle à côté, ce ne sont donc pas des mendiants. Celui qui veut se consacrer entièrement au scénario doit réussir à être très productif et à placer ses projets (comme dans mes savants calculs).
Je n'ai pas parlé d'avances sur droits parce que ça compliquait encore plus mon explication, mais grosso-merdo, ça revient au même.
(Je ne me fais pas spécialement mousser : j'exerce une autre profession qui me garantit un salaire mensuel.)

143. luc Brunschwig - 27/10/05 11:44
Une chose à laquelle on ne pense pas toujours, c'est que le salaire des scénaristes dépend aussi beaucoup de la rapidité des dessinateurs avec lesquels on collabore (et dieu sait que je sais de quoi je parle)...
c'est pas parce qu'on a signé 4 contrats, qu'on va sortir 4 albums dans l'années... c'est beaucoup moins mécanique que ça.

142. Ullcer - 27/10/05 10:49 - (en réponse à : A Nemortel)
Non, mais que les 3/4 des mendiants sont des ex-auteurs! :D


141. Odrade - 27/10/05 10:38
Mais oui, et puis, il y a le riz, aussi, pour changer.

Nem, mais non, il dit ça pour se faire mousser ;o/


O.

140. nemOrtel - 27/10/05 01:42 - (en réponse à : appollo)
T'es en train de nous dire que les trois-quarts de la profession sont des mendiants? Juste pour être sùr.

139. larry underwood - 27/10/05 00:41
C'est bon les pâtes ! faut être un peu créatif au bout de 5 ans mais ça reste une base alimentaire fondamentale.

138. Ullcer - 27/10/05 00:31 - (en réponse à : A Appollo)
Et encore, là tu pars du principe que tu touches des droits d'auteur dès le premier album vendu, ce qui est rare...

Donc ça c'est ce que tu touches une fois que tu as remboursé les avances sur droits...

Mais on apprend à aimer les pâtes, si si, je vous assure.. :)

137. Appollo - 25/10/05 21:44
Zut, je viens de relire la question initiale : "Combien d'albums doit-on vendre pour toucher un smic ?".
Bon, si un scénariste touche disons 5% sur le prix de vente d'un album qui vaut 12 euros, ça lui fait 60 centimes par album vendu. Le smic est à combien ? Un truc comme 1200 euros brut ? Il faudrait vendre 2000 albums par mois, soit 24 000 albums par an. Ou alors faire 4 albums qui se vendent 6000 exemplaires chacun. Les calculs sont sans doute plus compliqués que ça, mais on peut imaginer qu'un scénariste productif et qui signe des contrats peut à peu près vivre de son art.
Il peut aussi diversifier ses travaux d'écriture.

136. Appollo - 25/10/05 21:26
Ah, moi je donnais mon avis sur les problèmes d'orthographe qui semblaient au coeur de cette discussion. Dès que je peux rendre service, j'accours...
Pour l'intitulé du sujet, je n'ai pas grand chose à dire : je ne touche pas de salaire, mais des droits d'auteur (entre 8% et 14% selon les éditeurs, à partager avec le dessinateur) avec parfois, des avances.

135. larry underwood - 25/10/05 21:25
M'en parle pas !

134. bis cot - 25/10/05 21:14
d'ailleurs qu'est-ce qu'on vous entend tous les deux.

133. larry underwood - 25/10/05 19:45
C'est quand les gens n'ont plus rien d'intéressant à dire qu'on les entend le plus.

132. nemOrtel - 25/10/05 19:40
Deux jours sur une putain d'histoire d'orthographe... Vous avez quel âge tous?

131. nemOrtel - 25/10/05 19:40 - (en réponse à : appollo)
Quel rapport avec le putain de sujet???

130. Appollo - 25/10/05 17:13
Je voudrais juste signaler l'existence d'un correcteur orthographique sur Word qui permet de corriger une bonne partie des fautes d'orthographe lexicale.
On peut faire plein de fautes pour des tas de raisons plus ou moins valables (dyslexie, nul à l'école, droit à la différence, etc.) mais on peut aussi essayer de les limiter au maximum pour autant de raisons (et des meilleures, à mon avis).

129. Bert74 - 25/10/05 14:54
Désolé si mon ironie a pu être blessante, ce n'était pas mon intention, mais dans son cas, à la Paris H., je trouvais ça très drôle son "je peux pas aller en cours, je suis trop créative" (surtout que cette "nouvelle maladie" dont elle s'enorgueillait semble être aujourd'hui très à la mode chez les goldenchildren US)

128. nemOrtel - 25/10/05 01:01
pOlitesse

127. philma - 25/10/05 00:53 - (en réponse à : Laurent C.)
L'orthographe est un truc beaucoup plus compliqué que la simple paresse ou la plitesse. Il y a des gens pour qui la photographie mentale des mots ne représentent pas vraiment un effort, c'est ce que l'on appelle l'orthographe naturelle, d'autres pour qui cet effort est énorme. Et curieusement ça n'a rien à voir avec l'intelligence ni même, curieusement, avec la lecture. Mais ça se soigne, c'est long, il faut considérer le problème comme important, mais bien des dislexiques sont arrivés à une orthographe tout à fait convenable, au prix d'efforts de concentration très supérieurs à la moyenne.
En revanche les fautes de grammaire sont impardonnables puisqu'il suffit d'apprendre la règle.

126. nemOrtel - 25/10/05 00:29
Non, c'est juste pour dire que finalement, t'es plutôt cool. Comme le chat du CO.

125. scarface - 25/10/05 00:25
George ? C le gag du Combat Ordinaire ça ?

Je te signale ke je pe pas saquer ton grand copain larry undertruc. Au collège ct justement le genre de mec que tu décris en dessous...

124. nemOrtel - 25/10/05 00:19
Merci Georges.

123. scarface - 25/10/05 00:17
tu sais nemortel, je crois que je préfère ton probléme à celui de 90% des gen qui eux savent s expliker clairement mais ki hélas n'ont rien d'intelligent à dire...

122. nemOrtel - 25/10/05 00:15
ps:n’allez pas chercher mes fautes d’orthographe, j’en laisse passer comme tout un chacun.

T'inquiètes, moi j'en vois plein que tu as "oublié" de corriger?
T'as pas un problème, quelque chose? Une idéologie, je sais pas.

121. nemOrtel - 25/10/05 00:12
Ceci dit, je reste poli mais je vais quand même vomir. Histoire de rester dans le ton.

120. nemOrtel - 25/10/05 00:11 - (en réponse à : Laurent pas cool)
T'es vraiment un... non j'ai promis... Bon, je t'explique un truc vite fait. La blague de Bert plus bas sur Paris Hilton, ben elle me fait pas rire du tout tu vois, parce qu'il se trouve que je souffre du même truc. Avant que tu te marres commme un "non-j'ai-promis-j'arrête-juré", je t'explique : tant que je refléchis intérieurement, pas de problème, ça mouline bien, hop hop hop, autisme, efficacité, bonheur. Mais dès que je mobilise le putain d'hémusphère gauche pour rationnaliser ce que je pense, et donc, de fait, conséquemment, l'expliquer, communiquer, société, tout ça, paf, j'ai le putain d'hémisphère droit qui se met à analyser ce que je suis en train d'expliquer en même temps.
Dit comme ça, ça semble schizo hein? Bah non, c'est encore pire en fait, parce tout ça se déroule à un niveau subconscient, et ma consience, mon esprit, my mind, mon putain de moi quoi, il se met alors à regarder le dialogue entre les deux putains d'hémisphères, genre an hallucinant, je m'en lasse pas de voir comment je suis taré, c'est impressionnant, si si je te jure.
Résultat : explication caca boudin, personne comprend rien, je m'énerve, je m'embrouille, les gens se foutent de moi, je les insulte.
Pourquoi je suis comme ça? Putain j'en sais rien. Dioxine, plomb, mutation, trop de bdp? Qu'est-ce que j'en sais moi?
Ce que je sais pour sùr, c'est que depuis toujours je me fade des "non-j'ai-promis-j'arrête" comme toi depuis tout gamin, qui refuse la différence avec un tel aveuglement qu'ils tapent dessus plutôt que de devoir supporter son existence.

"J'ai eu peur d'aller à l'école toute mon enfance à cause de gens comme vous."

119. scarface - 25/10/05 00:05
Capricorne met une énorme énergie à justifier son orthographe déplorable. Ce rapport avec la dyslexie me semble on ne peut plus foireux. Ne pas avoir d’orthographe est un truc de feignant, comme jouer de la guitare sans savoir faire d’arpège (c’est mon cas), c‘est, de plus, un manque de politesse et le plus sûr moyen de passer pour un couillon.

Euh... il a dit qu'il était dyslexique. DYSLEXIQUE. C'est une maladie, une vraie. D'accord elle donne pas des boutons plein la face, mais c'est un trouble réel aukel on a pas encore trouvé de reméde. Je trouv ta remarque bien dégueulasse, en caricaturant à l'extreme ça donnerait "oui, les séropositifs sont des gros feignants, ils font aucun effort pour diminuer leur tau de lymphocytes." J'exagère, mais c'est pour être clair.

118. Laurent Colonnier - 24/10/05 23:45 - (en réponse à : colonnier.org)
Capricorne met une énorme énergie à justifier son orthographe déplorable. Ce rapport avec la dyslexie me semble on ne peut plus foireux. Ne pas avoir d’orthographe est un truc de feignant, comme jouer de la guitare sans savoir faire d’arpège (c’est mon cas), c‘est, de plus, un manque de politesse et le plus sûr moyen de passer pour un couillon. Le vrai problème, c’est qu’il confond l’orthographe et la syntaxe. Les fautes d’orthographe ne s’entendent pas à l’oral, les fautes de syntaxe si. Quand Capricorne écrit: 
« j'aurais tendance a pensé que c'est deux choses bien distinct », le « a pensé » qui doit s’écrire « à penser » ne s’entend pas à l’oral, c‘est une faute d‘orthographe, mais la syntaxe juste de la phrase est: « j'aurais tendance à penser que CE SONT deux choses bien distinctES ». Quand on veut travailler sur l’écrit l’orthographe n’est peut-être pas primordial (quoique son absence révèle souvent la confusion du propos), mais la syntaxe si. Ceci dit, un nullard en orthographe et syntaxe pourrait être un scénariste génial (un dialoguiste j’en doute), et un maître Capello être chiant comme la pluie. Pour info, les auteurs de Fantômas dictaient leur feuilleton à une secrétaire (chacun un chapitre).
ps:n’allez pas chercher mes fautes d’orthographe, j’en laisse passer comme tout un chacun.



117. nemOrtel - 24/10/05 19:10
"Come my child, with all the rejects from mankind. And we will make a better world.
For us."

Lucifer.

116. capricorne - 24/10/05 19:05
aaaaaaaaaaaargh ......


bon bha alors ok .... seule solution ... je ne poste plus sur aucun forum

et je ne présente que des textes corriger par ma copine et je dis

"c'est moi que je l'ai fait tout seul!"

comme ça j'aurais le droit d'etre un auteur moi aussi

vivont heureux vivont caché la dyslexi est finalement une maladie honteuse a caché ... donc bha je me cache..
on se reverra sur des forums audio...

115. nemOrtel - 24/10/05 18:56

114. Bert74 - 24/10/05 18:54
Je vois bien ton point de vue, mais... Ch'ais pas... Comme je l'ai dit, ça me fait bizarre qu'on puisse dissocier les deux (et là c'est un inadapté chronique à l'orthographe qui rêve de se lancer dans le scénar qui parle, donc, vraiment, j'ai pas de leçon à donner)...

Pour moi, la connaissance de la syntaxe, de l'orthographe, de la grammaire (je ne parle pas de l'étendue du vocabulaire qui est autre chose) font vraiment partie des émotions qu'on veut faire passer dans un texte, même un texte mis en dessin...

113. capricorne - 24/10/05 18:48 - (en réponse à : Bert74 )
ne faites vous pas la différence entre savoir ecrire, choisir ces mots, trouver le bon dialogue, avoir un rythme de narration et dire des choses qui touchent les gens ...

et de l'autre cotès savoir se relire en enlevant les fautes ?


je comprend pas ... je pourrais très bien etre chez moi, pénard à écrire des scénario plein de fautes, les faire relire par ma copine qui y rajouterai des "s" des "ent" etc ... sans que personnes n'en sachent rien ...

je suis meme persuadé que certain le font...
la preuve etant dans la liste de dyslexique cité plus bas et le fait qu'il y ai des ecrivains dedans ...

il y a de nombreux musicien qui jouent très bien sans savoir écrire la musique ...

112. Bert74 - 24/10/05 18:32
Le scénario (même de BD) est quand même à la base un art de l'écrit. Le talent de Luc Brunschwig, de Jean Van Hamme ou même de Francis Weber n'est finalement "pas grand chose" (pardon pour la litote) d'autre que du talent d'écriture.

Moi aussi ça me fait bizarre qu'on puisse se prétendre scénariste (i.e. écrivain) et affirmer qu'on n'a pas franchement besoin de savoir écrire.

PS : peut-être rien à voir, mais j'aime beaucoup koloc.fr. Sincérement.

111. dalexandre - 24/10/05 18:08
sorry, mal compris!

110. capricorne - 24/10/05 17:57 - (en réponse à : dalexandre )
je repondais a mr Luc ...

pour le reste je suis avec toi :)

109. dalexandre - 24/10/05 17:54 - (en réponse à : cap')
Quelque chose de substantiel=des idées pour améliorer le scénar', pas l'orthographe...

Sinon, effectivement, ce serait simple d'être crédité co-scénariste

108. Mouloud - 24/10/05 17:51
Tu connais Platon ?

107. capricorne - 24/10/05 17:49
j'arrive pas a croire que l'on me soutienne que des fautes d'orthographes retire du sens ou de la pertinence a un texte ...

tu est incapable d'ecrire, et tu dicte ton texte à quelqu'un qui l'écrit pour toi...
il ecrit "mot pour mot" ce que tu dicte et hop c'est ton coscénariste ?

waouw ... le correcteur de jean van hamme est riche ...



 


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