MANGAS: le reflet de la tradition orientale des oeuvres d'art ou les mangas et l'art de l'intervalle

Les 106 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



106. daiboken - 15/01/02 14:27
Euh... pour Greenaway, j'aimais beaucoup ses films il y a quelques années (un paquet en fait) et puis il a commencé petit à petit à sérieusement m'énerver. Résultat : pas pris la peine de voir Pillow book (peut-être que Pillow talk, j'aurais été voir :))))). "Japonaises, une révolution douce", ben, il a l'air de très bien marcher ce bouquin. Déjà, un essai qui sort en Poche après une édition "normale", c'est pas courant... Si en plus, l'édition de Poche est déjà épuisée... Mais je suis sûr qu'en cherchant bien, on doit encore pouvoir le dénicher.

105. Danyel - 15/01/02 12:30
Oui moi aussi je veux aller là-bas, mais comme je suis déjà à -11 jours de congés, c'est mal barré. J'ai vu "Pillow Book" l'autre soir sur Arte : une merveille. Greenaway à me semble-t-il capté parfaitement la sensualité de la calligraphie, du papier, du pinceau, du geste contrôlé et vif. J'ai l'impression qu'il est véritablement entré dans l'univers japonais tout en y mêlant ses préoccupations personnelles récurrentes Quelqu'un a vu ce film ?

104. Altaïr - 15/01/02 11:51
Ouin moi aussi je veux retourner au Japon... Il me manque juste les sous, les vacances, et des adresses chez qui squatter. Pffff !
Sinon je suis dégoutée, apparemment "japonaises, une révolution douce" est en rupture de stock chez l'éditeur. :o(

103. daiboken - 15/01/02 10:57
Ahhhh le coffret Kurosawa et le coffret Ozu !!!! Et moi qui n'ai même pas de lecteur... C'est pas humain de nous annoncer ça. Enfin bon, mon année sera néanmoins aussi très japonaise. J'y retourne 3 semaines mi-mars, début avril... Et c'est qu'un début.

102. daiboken - 15/01/02 10:53
Altair - ben bonne année aussi et bonne année à un sujet qui ressort des limbes !!! Alors pour les titres prévus, je conseille la visite du site http://mangaverse.free.fr En plus d'être un site très intéressant, une page répertorie tous les prochains titres (pour l'instant connus) des divers éditeurs. Dans le tas, je pointerais '20th century boys' de Naoki Urasawa (l'auteur de l'excellent Monster), le recueil de récits courts de Hiroki Endo (Eden) titré Endo Hiroki tanpenshu, Gunnm last order (la suite de Gunnm) devrait peut-être arriver sous nos latitudes dès la fin 2002 (sinon ce sera 2003), Agharta (un titre SF dans la collection Big Kana - a priori favorable étant donné l'excellence de Monster, premier titre de la collection), Spiral (la première traduction d'un manga d'horreur, ce titre est traduit en anglais dans le magazine Pulp et ça semble très bien), Hikaru no go (un manga pour ados mais consacré au go, graphismes intéressants et on devrait éviter les bastons à rallonge). On se doit d'ajouter que Glénat devrait ajouter l'un ou l'autre titre à son catalogue (un Adachi avait été pressenti, à confirmer) et puis Delcourt/Akata devrait débarquer en juin ou un peu plus tard. Et j'espère entendre parler d'une collection 'nouvelle manga' chez Ego comme X, dans la foulée de l'Epinard de Yukiko de Boilet.

101. Danyel - 15/01/02 09:53
Tomodachi no akemashite omedetô aussi puisque c'est comme ça.

100. Altaïr - 14/01/02 17:10 - (en réponse à : Akemashite Omedetô, minna-san !)
BONNE ANNEE A TOUS !

Hihi mes parents m'ont offert le coffret DVD Kurosawa à noël et des copains m'ont offert le coffret DVD Ozu... L'année s'annonce très "Japon". ^_^
Qui sait quels nouveaux mangas cette année va nous apporter ? Quelqu'un a des infos ?

99. Danyel - 10/12/01 16:36
Konnichiwa tout le monde, Aucun rapport avec ce qui vient d'être évoqué mais j'ai réussi à trouver "L'éloge de l'ombre" aux POF. Bizarre comme présentation : un texte écrit en énorme avec plein de blanc tout autour. Pratique pour mettre des notes en marge, mais sinon ça fait un peu gaspillage de papier. En fait, il y en avait tout une pile qui m'attendait dans une autre FNAC, comme quoi ce bouquin n'est pas épuisé pour tout le monde.

98. Altaïr - 10/12/01 14:21
si seulement ça pouvait être Touch ou Rough.... !!!!!
arg !!! 10 ans que j'attendrais ça !

97. daiboken - 10/12/01 13:44
Interlude. Info en provenance de la responsable manga de Glénat. Glénat est en négociations pour la traduction dans un proche futur d'une oeuvre d'Adachi Mitsuru. Seule précision : il ne s'agit pas de H2. Et rien de finalisé pour l'instant (mais si ils en parlent, on peut raisonnablement penser que les tractations sont bien avancées). Alors, croisons les doigts.

96. Altaïr - 10/12/01 13:08
... je ne fais que remonter le sujet...

95. Altaïr - 07/12/01 09:04 - (en réponse à : à Calisan)
C'est bô ce que tu dis... mais euh tu peux décoder stp ? ;o)

94. Calisan - 06/12/01 16:16
Chère Alatire, le feu s'amenuise ici, tandis que les petales de rose s'etiolent comme autant de feux follets et que ton souvenir fugace s'estompe.... Ici, les armes viennent de se remettre à parler, de menaçantes elles sont devenues grondantes, leurs propos sont tranchants et acerés. La plupart du temps les chemins sont escarpés mais j'avance resolu car la terre est ronde.

O-Ko-Da-Bifushi

93. daiboken - 06/12/01 16:13
Danyel - je comprends bien ton propos. C'est d'ailleurs un des principaux enjeux de notre monde de plus en plus mondialisé. Jusqu'où va la pertinence de NOS sacro-saints Droits de l'homme? Mais dans mon post, j'ai affirmé et réaffirmé qu'on ne peut pas comprendre pleinement une société si on n'essaie pas de raisonner avec ses critères. Ceci dit, cela ne doit pas annuler notre esprit critique et la confrontation avec nos propres modes de fonctionnement (mais sans avoir au préalable définis ces derniers comme des modèles absolus à suivre, ce que nous sommes souvent tentés de faire). Voilà, j'espère avoir répondu à ta remarque. L'exode (ok j'exagère un peu) de nombreuses japonaises à l'étranger est une des nombreuses réponses qu'elles trouvent face à leur situation au Japon. Tout cela est aussi bien disséqué dans l'essai dont je ne cesse de parler (pourtant, je vous assure, je ne touche pas un franc à chaque fois que je le mentionne...). Pour en revenir a Nothomb, il est clair aussi que la condition de la femme dans le monde du travail est la moins bonne dans les grosses boites du style de celle décrite dans 'S et T'. Altair - en ce qui concerne les shôjo, oui sans doute, le fantasme de la liberté est sans doute très présent (mais dans nos sociétés aussi, les Spice girls et autre, c'est rien d'autre, à part que là, c'est une version marketing frelatée). Le fait aussi que les shôjo soient écrits par des femmes permet une grande compréhension des attentes du lectorat féminin (le target) et dans les meilleurs des cas, la création de personnages qui peuvent servir de repères et/ou de modèles pour des adolescentes qui en manquent (enseignement figé, démission des parents, pressions sociales en tous genres, marketing de tous les instants qui pousse à un consumérisme aveugle,...). On voit alors des héroines qui sont loin d'être parfaites et qui luttent avec leurs qualités et leurs défauts. A cet égard 'Ayashi no Ceres' de Watase Yuu est vraiment un bon exemple (le volume 8 qui vient de sortir est particulièrement intéressant).

92. Altaïr - 06/12/01 15:47
Je ne suis pas spécialiste de la société japonaise. ça me fascine, j'essaie de comprendre mais j'avoue qu'on entend tellement tout et n'importe quoi à droite et à gauche que j'en perds mon latin. Plus je m'intéresse et moins je comprends (faut dire qu'on a une vision assez simpliste du Japon ici-bas... c'est peut-etre comme en science : plus on en sait, moins on comprend)
Bref, si je dis une bêtise, n'hésitez pas à me le dire, c'est comme ça que j'apprendrai.
Autant que je le sache, il y a tout de meme un point positif concernant les femmes au japon : elles ne sont en rien considérées comme inférieures aux hommes, ce qui est assez rare pour être noté. Je ne crois pas que les japonais se soient jamais posé la question de savoir si les femmes étaient aussi intelligentes que les hommes (alors que chez nous...)
Ce sont les femmes qui tiennent les cordons de la bourse et les hommes qui travaillent pour ramener de l'argent dans le ménage, ainsi va la répartition des tâches. Sur ce plan, les hommes japonais sont aussi mal lotis que les femmes japonaises.
D'ailleurs pour en revenir aux mangas, ça c'est quelque chose que j'ai remarqué depuis longtemps, concernant les personnages féminins : bien sûr, on y trouve toujours la japonaise "parfaite" (potiche, quoi, bonne cuisinère, belle, douce...) mais aussi plein de graçons manqués, de filles qui ne se laissent pas faire, qui n'hésitent pas à dire ce qu'elles pensent, qui cherchent l'indépendance (surtout dans les shôjô). Ne serait-ce que Candy, par exemple.
Je me suis toujours demandée si c'était un fantasme pour les japonaises (voire les japonais), ce type de personnage... libre !

91. Danyel - 06/12/01 15:43
Je suis d'accord avec toi concernant la prudence qui convient quant au fait de plaquer nos valeurs morales ou sociétales sur des cultures différentes. La seule chose qui me dérange dans ce raisonnement c'est jusqu'où on peut aller dans cette logique. Pourquoi condamner l'excision, pour prendre un cas extrême, ou le sort des femmes afghannes sous les Talibans (et bientôt leurs successeurs ?). Rien n'empêche en effet d'utiliser le même argument : en gros ce ne sont pas vos valeurs, abstenez -vous de nous juger, d'ailleurs ce sont les femmes elles-mêmes qui participent à leur condition et à son maintien (respect de la tradition entre autre : le tchadri n'étant pas une invention des Talibans). Evidemment, la condition de la femme japonaise n'en est pas à ce point, mais je sais que mes deux copines se sentent plus libres ici que dans leur pays d'origine par exemple. C'est comme si elle avait fuit quelque chose en tout cas la pression de la famille, ça c'est sûr.

90. daiboken - 06/12/01 14:45
Danyel - je me rappelle souvent une interview de Imamura Shohei (qui n'est tout de même pas le dernier des pourfendeurs des égarements de la société japonaise) dans laquelle il répondait à une question sur la condition des femmes au Japon. Il disait qu'on analysait tout avec nos propres critères en ne retenant que les points qui nous intéressent et en négligeant les autres. Et que c'est pas de cette manière qu'on pourrait avoir une vision juste de la société japonaise. Qu'il ait raison ou pas n'est pas ce qui importe ici, mais ça m'a fait réfléchir. On ne peut pas avoir l'arrogance de penser que notre système est automatiquement le meilleur parce qu'il est le nôtre, il faut se frotter aux autres modes de fonctionnement pour ce qu'ils sont et voir justement dans quelles mesures ils fonctionnent ou pas, selon leurs propres critères. Mais notre héritage colonial et notre eurocentrisme forcené ne nous préparent guère à ce type de raisonnements. Alors, est-ce que les femmes se sentent à l'étroit dans le modèle japonais? Certainement oui. Mais pourquoi, comment, dans quelle mesure, tout ça, on ne peut pas l'analyser avec nos seuls critères qui fonctionnent pour notre société uniquement. Et oui, les Japonais sont en général nationalistes. Ils sont fiers de leur pays, fiers d'être Japonais. De nombreux Japonais ont aussi la désagréable impression de se sentir unique et par là-même au-delà de toute compréhension pour tout non-Japonais (le système d'écriture et l'insularité y étant pour beaucoup). Certains poussent plus loin en faisant de ce statut farouchement unique un motif pour se sentir supérieur (surtout par rapport aux autres pays asiatiques). Les coréens par exemple restent très dévalorisés dans la société japonaise (à lire en manga - Tokyo babylon de Clamp qui aborde ce problème - mais désolé c'est plein de grands yeux...). Il y a aussi une grande timidité et une grande peur vis-à-vis de l'étranger. Je trouve (je me trompe peut-être) que les Japonais sont dans l'ensemble "naturellement inquiets". C'est une caractéristique à ne pas négliger. Mais bon bien sûr tout ça, c'est des stéréotypes. Comme partout, y a des gens de toutes les sortes. Comme dire que tous les américains sont des crétins, c'est assez crétin aussi... Quant au fait de difficilement accepter les critiques extérieures, ben je crois que si des Japonais déboulaient en critiquant sans aucune nuances notre mode de vie, on serait pas particulièrement enclin à y trouver le moindre intérêt.

89. Danyel - 06/12/01 14:19
Merci aussi de ta proposition Altaïr. C'est vrai que je ne pense pas assez aux bibliothèques. En tout cas, ça fait plaisir de se retrouver avec des gens serviables, quand à quelques clics d'ici on s'insulte à tout va. J'ai été très touché aussi par ce passage du bouquin de Nothomb, même si le reste me laisse sceptique quant à son réalisme. Je l'ai prêté à une amie japonaise, l'autre l'ayant abandonné au milieu, sans doute révoltée par la "mauvaise foi" ou le parti-pris du livre. D'une manière générale, j'ai cru remarqer que les Japonais n'appréciaientt pas tellement les critiques quand elles venaient d'ailleurs que chez eux. Seraient-ils restés nationalistes ? De même pour le statut des étrangers, à la fois recherchés et non intégrés (jusque dans l'écriture, puisque l'emploi des katakana signale l'origine étrangère). C'était le thème de discussion du jour. Je serai curieux d'avoir votre avis, vous qui connaissez la culture Japonaise mieux que moi. Sinon, il y a eu un festival important des films de Naruse à la Maison du Japon, mais à des horaires pas commodes du tout. Actuellement, c'est une rétrospective Shimizu Hiroshi, quelqu'un connaît ? Si oui, c'est comment ?

88. daiboken - 06/12/01 14:04
Madame Altair, je planche sur le sujet manga / cinéma / littérature. Mais c'est vaste... Et bien sur, on peut parler aussi du contraire, l'influence du manga sur le cinéma et la littérature. Pour ce qui est de Nothomb, je crois que tu dois absolument lire dans les plus brefs délais 'Japonaises, la révolution douce', tu vas y trouver une mine d'informations qui t'intéressent. Le problème de Nothomb et de 'S et T', il me semble, c'est qu'elle est tellement centrée sur sa petite personne qu'elle est incapable d'essayer de se mettre dans la peau de ses autres personnages. Elle biaise dès lors tout avec ses propres critères qu'elle applique de manière indifférenciée à tout ce qui l'entoure. Elle est furieuse de ne pas trouver l'image qu'elle s'était faite du Japon et sur laquelle elle avait fantasmé. Plutôt que de remettre en cause sa relation fantasmatique avec le Japon, elle préfère charger sans aucune nuance la réalité qui ne correspond pas à ce qu'elle en attendait. Narcissique et puéril. Je prends donc ce qu'elle écrit avec ce qu'on appelle 'les réserves d'usage'. Mais bon, comme je l'ai déjà écrit, c'est pas facile pour les femmes. Mais la société est aussi très dure pour les hommes (la seule différence, c'est qu'on peut dire qu'ils se le sont imposé à eux-mêmes alors que les femmes, elles, n'ont rien demandé...). Un peu d'humour pour terminer, moi ce que je ne comprends c'est comment, elle, elle ne décide pas de se suicider... :))))

87. Altaïr - 06/12/01 13:50
Oh on n'est pas si loin des mangas finalement... on parle d'esthétique japonaise, non ?
Tiens, si on traitait l'influence du cinéma et de la littérature japonaise sur les mangas ? ;o)
Bref, ce qui compte, c'est l'intéret qu'on porte à la conversation, non ? Personnellement, je suis ravie de pouvoir avoir ce genre de conversation. Les fanas japon sont rares autour de moi :o)
sinon Daiboken : le passage dont je parle dans s&t, c'est celui ou elle explique pendant 5 pages qu'il faut admirer les japonaises parce qu'elles ne se suicident pas. Comment on leur enlève leurs rêves, comment on les met dans un moule dont elles n'ot pas le droit de sortir, etc...

86. daiboken - 06/12/01 13:29
Danyel - ok, je reste à ta disposition pour le Tanizaki. Oui, 'grand voyage' ou plutôt je préfère 'grande aventure' : c'est moins restrictif, les usages sont plus variés. Altair - si tu as l'occasion de voir quelques films de Naruse, ne la manque pas. Je crois que les thèmes qu'il développe te toucheraient. Y a quelques films disponibles en vidéo (collection Les films de ma vie). A propos de Nothomb, tu parles de quels passages? (me donne pas les numéros des pages, j'ai lu un exemplaire qu'on m'a prêté). Pour les deux - à propos de Tanizaki, excepté 'L'éloge de l'ombre', j'ai seulement lu 'Svastika' : pas mal mais ça ne doit pas compter parmi ses oeuvres majeures. Faut que je creuse. Kawabata - je suis dans le gros volume 'Romans et nouvelles' et je vais bientôt entamer 'Le grondement de la montagne'. 'Pays de neige' (Yukiguni) est absolument splendide. Dès la première phrase, on est emporté. Et j'aime aussi beaucoup la nouvelle 'Les servantes d'auberge'. J'ai hâte d'arriver aux 'Belles endormies' (je sais pas pourquoi, j'arrive pas à me détacher de l'ordre chronologique). Y aussi des courts textes de 'Récits de la paume de la main' qui sont sublimes. Eh ben dîtes donc, on est loin des manga !!!

85. Altaïr - 06/12/01 12:50
Sinon pour revenir à Tanizaki : ce qui est bête, c'est que l'"éloge de l'ombre" est dans la 1er volume de la pléiade tandis que ses meilleurs romans (les 4 soeurs et la clé/la confession impudique) sont dans le deuxième tome... enfin, ya quelques bons trucs dans le premier tome tout de meme, comme le gout des orties (et la nouvelle : souvenir de ma mère, sublime).
Je ne sais pas si vous connaissez un peu Tanizaki, mais c'est... spécial :o) Son thème de prédilection est la femme fatale qui manipule, voire détruit, les hommes. Hommes qui se laissent faire dans une passion amoureuse masochiste. Moi, j'adore, mais il y en a qui peuvent trouver ça extrêmement malsain.
Pour commencer avec Tanizaki, il y a "la confession impudique" et "les 4 soeurs" qui sont sorties en livre de poche chez folio. C'est moins cher qu'une pléiade :o)
Danyel : pour l'éloge de l'ombre, moi je l'ai lu dans la pléiade. si effectivement il n'est plus édité, essaye peut-etre les bibliothèques ? Eventuellement, je peux essayer de te le photocopier (s'il n'y a pas trop de pages, je ne me souviens plus bien mais autant que je me rappelle ce n'était pas super long). Au fait j'habite Paris moi aussi (enfin, Boulogne)
et Kawabata, j'ai beaucoup lu aussi. "Les belles endormies" m'avaient mis extrêment mal à l'aise (mais c'est voulu). J'ai adoré "nuée d'oiseau blanc" (je ne suis plus sure du titre, ça fait longtemps) et "pays de neige" (??? encore moins sure là...)... et une nouvelle de jeunesse atypique pleine d'humour noir, "le pourvoyeur de cadavre" .

84. Altaïr - 06/12/01 12:35
Daiboken : pour Amélie Nothomb, j'aime beaucoup ses bouquins parce que je suis très sensible à son humour, même s'il est indéniable qu'elle est très "spéciale" et narcissique. Je les aime en tant que romans.
Pour ce qui est du fond, là, c'est autre chose. Je raisonne comme pour tout : avant de me faire une opinion j'essaie autant que possible de recouper plusieurs sources pour me faire un avis personnel. Dans "stupeur et tremblements", il y a quelques pages sur les femmes japonaises dont j'aimerais savoir si elles sont pertinentes ou non, et pour cela je me renseigne (d'ailleurs si tu pouvais me donner ton avis ça m'intéresserait énormément :o) ).
Bref, pour revenir à Amélie, j'adore la forme tout en étant très critique sur le fond. Voilà. :o)

Sinon les 4 soeurs et Naruse... je serais bien en peine de te répondre, je n'ai vu aucun de ses films !

83. Danyel - 06/12/01 12:16
A Grand Voyage (c'est bien ce que veut dire ton pseudo en Japonais ?) Oui c'est celui-là même qui est épuisé au POF. C'est le vendeur de la FNAC qui me l'a confirmé hier en consultant sa base de données informatique. J'habite Paris, aussi je ne désespère pas de le trouver. Peut-être à la Maison du Japon ou chez Junkudo (en français). Si jamais je n'y arrive pas, je ferai appel à toi. Merci pour ta proposition. En ce moment, je lis "Les belles endormies", j'aime beaucoup le style de Kawabata, même si je lis en français, ainsi que l'étonnante densité des thèmes abordés pour un texte aussi court. Et aussi avec quel art l'auteur parvient à éviter, se contentant de les frôler, les descriptions scabreuses. Alors que tout s'y prête dans la situation.

82. daiboken - 06/12/01 11:19 - (en réponse à : mfdaiboken@hotmail.com)
Danyel - 'Eloge de l'ombre' est épuisé? L'édition des POF? T'es sûr? P'tet que des librairies l'ont encore en stock? Je vais regarder autour de moi (à BXL). Sinon, le texte est repris dans l'édition de Tanizaki à la Pléiade. Evidemment, ça fait un peu cher pour un essai assez mince (mais ô combien réjouissant). Au fait, si c'est pas indiscret, t'habites où? Je dis pas que ce serait impossible de réaliser une petite transaction (dans le genre, j'achète le volume de la Pléiade et je te file mon exemplaire de l'Eloge). Moi, ça me donnera enfin le kick pour acheter la Pléiade et en même temps je fais plaisir à quelqu'un (en partageant un peu de la culture qui me passionne). Si ça t'intéresse, tu peux m'envoyer un mail à l'adresse que j'ai écrite ci-dessus (je pourrai pas répondre avant ce soir, c'est mon adresse perso et je préfère pas trop l'utiliser au boulot.) Fred (un peu marchand de tapis à ses heures)

81. Danyel - 06/12/01 11:05
Altaïr, Je te rassure, la version française du bouquin de Tanizaki n'a pas perdu une sœur en route (c'est chez Tchekhov qu'elles sont trois) Par contre si tu me dis où je peux trouver "l'Eloge de l'ombre" du même, tu auras droit à ma reconnaissance infinie, voire éternelle, car le bouquin est épuisé.

80. daiboken - 06/12/01 10:32
Altair - je ne connais encore malheureusement Tanizaki que très peu (mon portefeuille pousse des cris perçants à chaque fois que je m'approche des deux volumes Pléiade et ça plait pas trop aux vendeurs et aux clients...). Mais ce que tu écris à propos des 4 soeurs me fait penser aux "héroines" des films de Naruse et particulièrement à Hara Setsuko dans 'L'éclair'. Je me trompe? Ah ben, l'essai dont j'ai parlé est maintenant disponible en format poche. Ca devrait pouvoir se trouver à peu près n'importe où. Quant à cette "chère" Amélie, je ne sais pas ce que tu en penses mais personnellement, son narcissisme complaisant qui réduit tout ce qui n'est pas son petit personnage à l'état de caricature l'élimine définitivement de la liste de ce qui présente un intérêt à mes yeux, même le moindre. Je sais gré aux Japonais d'avoir trouvé sa véritable place : aux chiottes. Euh... désolé si t'aimes bien 'Stupeur et tremblements', mais je déteste ce bouquin et je ne parviens pas à prendre des pincettes pour l'exprimer.

79. Altaïr - 05/12/01 16:35
J'aime beaucoup tes considérations Daiboken. Et je suis tout à fait d'accord. Ce "fossé" (je m'entends sur le mot) culturel est à la fois ce qui me repousse et ce qui m'atire au Japon. C'est un pays fascinant. Je vais essayer de me procurer l'essai sur les femmes japonaises dont tu parles. Je comparerai avec "stupeur et tremblement" d'amélie Nothomb :o)
Pour ce qui est de la "diplomatie" des japonais, je me rappelle un de mes romans japonais préférés, "Les 4 soeurs" (à moins qu'elles ne soient devenues 3 en VF. Faudra qe je vérifie) de Tanizaki (vous aurez peut-etre remarqué que j'aime beaucoup Tanizaki :o) ).
Dans ce roman, l'un des personnages principaux, la 2eme des 4 soeurs, est en cela une femme japonaise parfaite : elle a à gérer des situations familiales on ne peut plus délicates, et le bouquin est empli de pages suivant les méandres de sa pensées, pour savoir comment agir pour régler les problèmes sans ne froisser personne ni créer de tensions familiales. C'est de la torture mentale à ce niveau là :o)

78. daiboken - 05/12/01 13:58
Addendum à propos de cacher ses sentiments. Je suis d'accord mais il faut tout d'abord quand même bien séparer la sphère du public de la sphère du privé (où les sentiments sont tout de même bien moins cachés et plus explicites, je peux en témoigner). Ensuite, c'est vrai qu'ils cachent leurs sentiments ou bien ils les expriment d'une façon que nous ne percevons pas toujours bien (avec des non-dits, des sous-entendus que nous ne percevons pas ou que nous percevons très mal). Là, je suis d'accord, il y a vraiment un fossé. Et il faut clairement dire qu'inévitablement, il y aura des incompréhensions pour cette raison. Ce qu'il faudrait voir, c'est comment cela est perçu entre japonais. Est-ce que cette retenue est réellement perçue comme une entrave? Dans leurs relations, les japonais détestent faire quoi que ce soit qui puisse provoquer des conflits, ce qui les amène à une tout autre conception de la franchise (parfois assez perturbante). Mais ce sont les codes qui sont différents. L'information passe avec des codes différents. Non? Je jette quelques considérations. Qu'en pensez-vous?

77. daiboken - 05/12/01 13:46
Moz - ben vas-y !!! Altair - mais je suis parfaitement d'accord avec toi. Et je partage les mêmes valeurs que toi. Une petite remarque cependant à propos d'épanouissement personnel. Même s'il est vrai que l'individu ne se définit dans la plupart des cas qu'en fonction du groupe dont il fait partie, il ne faut pas perdre de vue que les Japonais, fortement influencés par le confucianisme, tiennent l'apprentissage et la curiosité intellectuelle comme une très haute valeur. Un japonais considère sa vie comme un apprentissage continu. Ca, par contre, c'est quelque chose qui me plait. Par contre, il est vrai qu'ils ont également appliqué le confucianisme dans son côte de contrôle social rigoureux. Ce qui a véritablement emprisonné le Japon dans une gangue dont il peine à sortir. Pour le carcan dans lequel les femmes sont contraintes d'évoluer, je partage également ton opinion. Mais les choses changent petit à petit et il est certain que ce sont les japonaises qui sont les vecteurs des changements sociaux. As-tu lu l'excellent essai d'Anne Garrigue aux Editions Picquier 'Japonaises, la révolution douce'. Elle y présente de fort belle manière et avec force témoignage la condition féminine dans le Japon contemporain (les ados, les adultes, la famille, le couple, le mariage, le travail, le poids politique,... sont parmi les thènes abordés). Mais c'est vrai que, en tant qu'occidental, certaines attitudes de mon amie me choquent, notamment ce qu'elle pense (ce qu'on lui a appris à penser) à propos de ce que se doit d'être une femme et comment elle doit paraitre (surtout). Dernière chose, le fait que depuis quelques années, de plus en plus de jeunes tentent de se libérer des pressions sociales qui les étouffent est assez intéressant à décortiquer. Que voit-on? Des jeunes qui veulent affirmer leur liberté mais qui, faute d'aucun modèle, ne savent pas comment s'y prendre. Ce qui fait que dans la plupart des cas, ils confondent liberté et consumérisme et dans le même temps ils ont difficile d'associer liberté et responsabilités que celle-ci impliquent. Je trouve ce phénomène très passionnant, d'autant plus qu'ici en Occident, ces thèmes me semblent trop peu mis en avant. On pense qu'on a tout acquis et on a complètement oublié que liberté et responsabilités allaient de pair. Les Japonais, eux, ils sont en plein dedans. Et ça, ça se voit dans les manga. Quoi de mieux que de parler d'un âge de mutations (l'adolescence) pour montrer une société en mutations (pour le meilleur et pour le pire). Voilà, j'ai encore été très très long. Mais longue vie à ce sujet.

76. Altaïr - 05/12/01 13:11 - (en réponse à : pour Daiboken)
Pour revenir à un de tes vieux messages, au sujet du fossé culturel entre l'europe et le Japon. Je l'ai peut-etre plus ressenti que toi parce que les valeurs qu'ils défendent et les règles qu'ils s'imposent sont très souvent exactement opposées à mes valeurs. Ca me touchait plus personnellement.¨
Par exemple, au Japon, il faut autant que possible cacher ses sentiments, alors que pour moi spontanéité et franchise sont de grandes qualités.
Il faut penser au groupe avant l'individu alors que pour moi il n'y a rien de plus important que l'enrichissement personnel.
et puis... c'est peut-etre bête, mais le carcan qui entoure la femme au Japon est inadmissible pour moi.

75. moz - 05/12/01 13:10
salut... Moi aussi je peux venir sur ce forum pour vous offrir mes honorables pensées...

74. Altaïr - 05/12/01 13:02 - (en réponse à : Pour Danyel)
Oui, je me suis mal exprimée. Quand je parlais de "ce forum" je pensais à "ce sujet". Par opposition aux autres sujets du style "BD: 9ème art" qui me déprime de plus en plus. :o(

73. Danyel - 05/12/01 11:59
Altaïr, tu plaisantes j'espère ? Rends-toi sur "journaliste BD" ou "ex-libris/quadri" pour voir. Ici, c'est l'influence japonaise qui sévit c'est pour ça que c'est plus calme. Quoi que… entre daiboken qui affute son katana et toi qui tue tout le forum, je commence à me demander si vous êtes des gens si fréquentables que cela. : )

72. Altaïr - 05/12/01 11:25
ouf :o)))
Pace que moi je l'aime bien ce forum, au moins personne ne se tire dans les pattes, on a des conversations constructives... Bref, ça change :o)

71. daiboken - 05/12/01 10:29
Non non. Je fourbis mes armes.

70. Altaïr - 05/12/01 10:01
arg horreur j'ai tué ce forum ????

69. Altaïr - 04/12/01 14:21
... bon ça vous inspire pas alors... :o(
Dommage. Je comptais sur vous pour y réfléchir à ma place :o))) tant pis, je le note dans un coin et je reviendrai dessus sur mes vieux jours...

68. daiboken - 04/12/01 13:05
Ouais, j'ai bien quelques idées mais ça se met difficilement en place...

67. Danyel - 04/12/01 12:55
Désolé Altaïr, je passe mon tour. T'as pas un sujet plus simple ?

66. Altaïr - 03/12/01 13:09 - (en réponse à : pompompom)
Tiens j'ai une question existentielle et plus ou moins dans le sujet qui me vient à l'esprit. Ca m'intéresserait d'avoir votre avis là-dessus :
Voilà. Autant dans les mangas que dans les arts plus "nobles" comme la littérature ou le cinéma, les japonais excellent dans l'art de disséquer les méandres de la pensée et des sentiments des personnages. (Je pense notamment à Kawabata ou Tanizaki pour la littérature, à Ozu pour le cinéma). Pourtant, ils mettent un point d'honneur dans la vie réelle à laisser passer le moins d'informations possibles sur leurs états d'âme réels. N'y a-t-il pas paradoxe ? Leur expression artistique est elle le résultat d'une frustration ?
Sur ce, je vous laisse cogiter pendant que je retourne à ma manip.

65. Altaïr - 03/12/01 12:22
Arg ils en sont déjà au 6 de Phénix ??? La vache je suis à la bourre....
Sinon Daiboken, sisi j'ai encore plein de trucs à dire (j'ai toujours plein de trucs à dire :o) surtout sur ce sujet). Seulement... J'ai moins de temps devant moi en ce moment (faut bien bosser de temps en temps, hein). MAis je veille, je veille :o)
Sinon c'est quoi Monster, je ne connais absolument pas !

64. daiboken - 02/12/01 20:16
Acheté hier mais pas encore lu (je viens de finir le Phenix 6 de Tezuka - excellent évidemment).
Et oui, après lecture du volume 1, on sent que ça va être du tout bon manga.
Kana a frappé fort avec le premier titre de sa collection Big Kana (destinée à un public plus âgé que l'ordinaire de ses publications).
On en reparlera plus tard, alors...

A signaler aussi dans le rayon manga hors des sentiers battus, la sortie en décembre chez Génération comics d'un one shot intitulé 'Poppoya' (Le cheminot). Tiré d'un roman de Jiro Asada paru aux éditions Picquier.
On en reparle aussi plus tard...

Altair - plus rien a ajouter???

63. Flyingdog - 02/12/01 15:18
Je viens de lire le tome1 de "Monster", un très bon thriller dans le cadre hospitalier. Quelqu'un a lu le deux?

62. Reveur - 29/11/01 15:48 - (en réponse à : pour Inti)
Je dois bien avouer que si Morvan n'avait pas fait la demonstration que l'on peut faire du "manga" (type manga) ET de la "BD" (type occidental), je ne me serais pas lancé dans l'aventure, ayant d'autres projets en tête, dans le cadre de la BD classique.

61. Danyel - 29/11/01 15:30
Je reviens de chez boilet.fr, très sympa ce site. J'aime beaucoup les planches en couleurs (le fait qu'elles soient érotiques n'a rien à voir, hein !). Je me demande pourquoi elles n'ont pas été reprises dans l'édition française de "l'Epinard", ça aurait donné la note chaleureuse qui lui manque (enfin à mon avis). Ah les fascicules bimensuels d'Akira ! Quel massacre ! Le manga entrait vraiment par la toute petite porte. Ben tu vois, dans mon cas mon amour pour le Japon a commencé par le manga. Le cinéma et la littérature sont venus après. Pour les States ça a fait pareil. J'ai appris l'Anglais pour lire les comics et aller dans le pays et aujourd'hui j'apprends le japonais pour les mêmes raisons… enfin pas que ! Chacun ses motivations. J'attends l'arrivée massive des BD arabes et je m'y mets.

60. daiboken - 29/11/01 15:03
Danyel - "on commence avec le manga et on voit où ça mène". Raté. J'ai pas commencé avec le manga. C'est le cinéma qui m'a lancé dans la culture japonaise. Même si j'avais dévoré Akira dès sa publication en fascicules (cette horrible version colorisée traduite de l'anglais), ça n'avait pas provoqué en moi l'envie d'aller voir plus loin. Non, il a fallu le cinéma. Puis la littérature et enfin le manga. Pour Brume de printemps, c'est vrai qu'il y a une atmosphère incroyable sur cette île. Juste après le délire de Yayoi sur le bateau, c'est incroyablement prenant. Pas encore lu 'Un été japonais', mais ça ne saurait tarder. Oui, marrant les différentes façons d'appréhender l'aspect graphique de l'épinard. Perso, je trouve que les parti-pris graphiques collent bien au sujet. Ainsi que la manière de découper le récit en courts chapitres avec les pages d'agenda intercalées.

59. Danyel - 29/11/01 14:49
Tout à fait d'accord avec toi sur "Brume de printemps" et sa fin si tragique et si belle. Le précédent roman chez le même éditeur avec les mêmes personnages étaient aussi extra et jouissif. Dans Brume la description de Senkaijima, l'île minière, est fascinante. Je me demande si ce n'est ce lieu qui sert de décor à "Battle Royale". Si c'est le cas, alors ça vaut la visite. Personne parmi mes copines japonaises n'a entendu parlé de cet endroit. Par contre, je suis d'un avis exactement contraire, presque mot pour mot quant à ta perception de "l'Epinard de Yukiko". C'est marrant ça. "Love Hotel" et "Un jardin à Tokyo", les précédents albums de Boilet sont réellement touchants. ILs sont écrits en japonais avec traduction "simultanée" si j'ose dire. Toujours les histoires de cœur du même personnage (l'auteur ?) avec en plus sa confrontation avec la société japonaise. Un humour de gaïjin si on veut. Savoureux, mais difficiles à trouver ces deux BD. Voilà, on commence par les manga et on voit où sa mène… Bon, je fais un saut sur le site de Boilet, tiens.

58. daiboken - 29/11/01 13:56
Danyel - oui, je connais Slocombe. Et c'est vrai qu'il connait bien le pays et les moeurs locales. Son roman 'Brume de printemps' à la Série noire m'a beaucoup plu. J'ai beaucoup ri (des habitudes japonaises bizarres et de ces occidentaux parachutés et qui se fourrent dans des situations incroyables) avant que petit à petit le sourire se fige pour se terminer dans un effroyable rictus. Mais cette Yayoi, quel personnage!!! Elle m'a hanté très longtemps après avoir terminé le livre. Avec Slocombe, on découvre aussi un Japon plus underground et plus "sale", c'est très intéressant. A propos de Boilet. Je n'ai lu que L'épinard donc je ne peux pas le comparer avec les 2 autres sur le Japon. Ben, moi, j'aime beaucoup son style graphique (photos retouchées). Ca donne un impact extrèmement vivant et dynamique, ce qui me plait beaucoup (c'est surtout le statisme qui me gêne dans la BD franco-belge "traditionnelle"). Et surtout, cette technique permet un rendu des expressions, des gestes, des attitudes absolument sidérants et d'une justesse qu'in ne pourrait sans doute pas atteindre autrement. Je trouve à cet égard la première scène à l'hôtel très très réussie. Et puis, bon, je dois avouer que dans cet album, j'ai retrouvé un grand nombre de situations que j'ai vécues et que donc il m'est difficile d'avoir un avis objectif. Personnellement, je ne ressens aucune froideur dans le dessin. Petit aparté : Boilet s'explique assez bien sur ces choix artistiques sur son excellent site www.boilet.net. Altair - oui, c'est vrai que le code de politesse est assez surprenant pour nous et peut amener des situations embarrassantes. Les "erreurs" sont inévitables, c'est normal. On sait en partant que ce genre de situations se produiront immanquablement. Dans mon cas, ça n'a jamais porté à conséquence étant donné que la majorité des gens que j'ai rencontrés était favorablement disposés à mon égard avant qu'on se rencontre. Le fossé qui vient petit à petit, je sais pas trop. Ca doit aussi dépendre d'une personne à l'autre. Je connais une japonaise qui a vécu 5 ans à Boston, qui a dû retourner au Japon pour des problèmes de papiers, ben maintenant, elle voudrait y retourner et quitter le Japon sans remords. Tout dépend aussi à quel niveau on s'intègre à l'étranger. Je me méfie des règles générales, chaque cas est un cas particulier. Peut-être qu'un jour, j'irai vivre à Tôkyô (c'est dans l'ordre des possibilités, quand le coeur s'en mêle...). Je pourrai expérimenter tout ça par moi-même, ce ne peut-être qu'une expérience enrichissante. Voilà encore un post sans aucun lien avec les manga sinon celui de Boilet. Inti - les ayatollahs auto-proclamés de la connaissance manga, tu sais où tu peux les ranger? A la poubelle. Alors, t'inquiètes pas trop pour ton travail, fais ce que t'aimes peu importe l'étiquette qu'on lui collera dessus. Ceci dit, pour moi, ce sera pas du manga stricto sensu. Fred

57. Draggar - 29/11/01 13:45 - (en réponse à : hmmm....)
Personnellement, quand je lis "un manga" je lis avant tout une BD... qu'elle soit ecrite et dessinee par qui que ce soit, elle restera une bande dessinee. Par contre lorsque je vais parler de "comics type" ou de "manga type", ce sera pour designer des series sans saveur venant de divers horizons, des series qui helas sont bien trop nombreuses sur le marche francais...
Voila, donc a mes yeux, la BD avant tout..



 


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