16. Gillix - 17/08/05 17:18 - (en réponse à : alban)

Ah bon ?!?!?, tu n'as pas mon mail? Rhalàlà, gillix arobase urbanet point ch (oui ben comme je me suis fait spamé la seule fois où j'ai laissé mon adresse sur un forum... je te la laisse sous cette forme...) ;op

15. Coacho - 17/08/05 15:42

Ami lecteur, si tu veux essayer d'en savoir un peu plus sur ce bel album qu'est Panorama, n'hésie pas à lire ce thread en sautant les 2 pavés plein de gras qu'Alban à déposer d'une incontinente manière ! ;o)

14. larry underwood - 17/08/05 13:26

Alban et moi, sommes cités dans l'année de la BD, nananère! Quelle époque décadente...

13. marcel - 17/08/05 13:11 - (en réponse à : alban)

T'inquiete, je ferai a peine plus que boulou/pas boulou. C'est moi Marcel et pourtant c'est Coacho qui fait des phrases a la Proust.

12. alban - 17/08/05 12:57

> Alban et moi, sommes cités dans l'année de la BD, nananère! c'est vrai ça j'avais presque oublié (quoique je note que les sujets de l'été parlent toujours de l'ADS ;) qui va devenir un classique de la référence), jusqu'à la fin de l'année nous sommes indétrônables !!!! vous êtes petits joueurs avec vos classements à la semaine :)p Marcel : mais je serai a la HAUTEUR de faire une critique. Na ! tu feras moins long que Coacho ? ;)

11. Vieto - 17/08/05 12:22 - (en réponse à : Est jaloux)

Pfff, Bdthèque. com. Alban et moi, sommes cités dans l'année de la BD, nananère!

10. yannick - 17/08/05 12:00

Pareil ! Il m'a donné l'envie de lire cette bédé notre coacho ! Sacré tentateur !

9. marcel - 17/08/05 11:57 - (en réponse à : alban)

Je te meprise... Pis d'abord, je l'ai pas lu, encore... mais je serai a la HAUTEUR de faire une critique. Na !

8. marcel - 17/08/05 11:55

Il est tellement tout emu, mon Coacho, qu'il en perd son latin : Hors j’aimerai que le plus grand nombre... En tout cas, tu m'as donne envie.

7. alban - 17/08/05 11:50

Et bien puisqu'il en est ainsi, entrons pleinement dans la polémique que ne manquera pas de susciter ce sujet ! holà tu es grave de chez grave de réagir ainsi !!!!! Je remercie Maravilla d'avoir mis en meilleure place ma modeste contribution à l'exposition de cette oeuvre qui lui tient autant à coeur qu'à moi. Et Ro aussi pour me faire l'honneur d'être "Chronique de la semaine" sur BDT mais je souhaitais souligner une fois encore que l'important, c'est plutôt Panorama ! Vil tentateur … au masculin … tu nous tentes pour foncer acheter cette BD … mais tous avons compris le piège infernal dans lequel tu tentes de nous jeter. Lire avec quelle émotion dans le regard, la tienne ? la notre ? la votre ? celle des autres ? En fait, j'ai longtemps hésité à rédiger un petit compte rendu de mes impressions sur ce livre tant je ne me sentais pas à la hauteur. WHAHAHAHA bon maintenant on attend la critique de Marcel … je sais c’est bas … ;) Cette rédaction, je l'ai faite sous le coup de l'émotion, encore forte et tenace, et c'est comme sur-oxygéné, un peu absent, un peu groggy, que j'ai essayé de donner un minimum de cohérence à l'expression de l'indicible... Te revoilà avec ton parlé bourgeois !!! pourquoi ne résumes-tu pas à une petite phrase de rien comme « Je ne peux dire mon ressenti ! » Car c'est bien la force de ce livre que de nous emmener sur des territoires inconnus et que l'on se laisse émouvoir par ce voyage sentimental. Je pense que les plus calés d'entre nous trouveraient beaucoup de résonance avec Panorama et des écrivains, des peintres, bref, ce que commençait à ébaucher Maravilla dans son post 3. *** Minute publicité *** En parlant de territoires inconnus, j’en profite pour rappeler à tous la magnifique découverte que j’ai fait avant l’été avec le « là-bas » de Sylvie Fontaine, et son magnifique territoire à bâtir derrière un mur … *** fin de la minute publicité *** Je ne crois d'ailleurs pas qu'il faille remettre en cause ton activité neuronale mon Vieto à moi que j'ai, Il est où le trendmark ? Il faut sûrement que certaines conditions soient réunies pour se laisser pénétrer par cette histoire et que la magie opère Il fait disparaître des oiseaux ? c’est pas bôoo de spoiller !!!! (ce qui n'a rien à voir avec les jeunes filles blondes que l'on voit parfois tenter de remplir le même rôle en gardant des enfants ! ;o)). Pas capté ???? Il faut tout d'abord ne pas être hermétique aux thèmes abordés des précisions STP ??? et surtout, je crois, ne pas lire Panorama avec un esprit critique ou analytique car on perd beaucoup à ne pas se laisser porter par l'étrange mélodie de cet ouvrage, se laisser bercer par son lent tempo qui envahit nos sens comme parfois certaines musiques vous entêtent, à l'image de certains rythmes africains... L’histoire se déroule en Afrique ? Enfin, je reviens sur la comparaison de Panorama avec Prestige de l’uniforme Tu peux nous remettre ta critique tu prestige de l’uniforme pour les pauvre ignares comme moi ? Panorama emporte son lecteur d’une façon dévastatrice, émotionnellement parlant, et ne permet plus le même style d’enthousiasme ressenti à la lecture de Prestige de l’uniforme car, comme écrit plus haut, la sensation est indicible… Enfin, je ne suis pas sûr de bien me faire comprendre en fait ! Je n’ai rien capté … et pourtant j’ai Bac+5 ;) Alors en espérant que la tentative salissante d’Alban n’altèrera pas l’envie des internautes de découvrir ce livre hors-normes ( ;o)), Holà tout de suite les grands mots, j’ai bien en vie de te trainer devant un tribunal pour des accusations pareilles !!!! j’espère moi aussi que ce lieu puisse devenir celui d’échanges constructifs pour soutenir une œuvre trop confidentielle qu’Atrabile a la chance de posséder dans son catalogue ! Je connais Astrapi … mais pas ton truc là dessus … Mais j’ai aussi peur que l’enthousiasme que nous partageons Mara Qui est Mara ? Vous êtes si familiers ??? et moi soit peut-être paralysant, voire bloquant pour certains dans le sens que l’on peut peut-être promettre beaucoup et risquer de décevoir le lecteur potentiel ? Tu vas devoir nous convaincre !!!! C’est un peu ce que j’ai ressenti après Ripple… C’est étrange en lisant ton résumé j’avais fait le rapprochement avec ce que tu avais ressenti pour Ripple … J’avais adoré ce livre et donné mes sensations un peu rapidement de telle façon que j’avais peut-être donner l’apparence de « sur-vendre » un livre qui pourtant, comme Panorama, m’avait littéralement absorbé… On attend donc l’avis de yan Hors j’aimerai que le plus grand nombre puisse se laisser aller à la même rêverie ressentie à cette délicieuse lecture… Essayez-là au moins, et je promets d’essayer d’être plus court dans mes posts ! ;o) Promesse d’alcoolique …

6. Coacho - 17/08/05 11:29

Et bien puisqu'il en est ainsi, entrons pleinement dans la polémique que ne manquera pas de susciter ce sujet ! Je remercie Maravilla d'avoir mis en meilleure place ma modeste contribution à l'exposition de cette oeuvre qui lui tient autant à coeur qu'à moi. Et Ro aussi pour me faire l'honneur d'être "Chronique de la semaine" sur BDT mais je souhaitais souligner une fois encore que l'important, c'est plutôt Panorama ! En fait, j'ai longtemps hésité à rédiger un petit compte rendu de mes impressions sur ce livre tant je ne me sentais pas à la hauteur. Cette rédaction, je l'ai faite sous le coup de l'émotion, encore forte et tenace, et c'est comme sur-oxygéné, un peu absent, un peu groggy, que j'ai essayé de donner un minimum de cohérence à l'expression de l'indicible... Car c'est bien la force de ce livre que de nous emmener sur des territoires inconnus et que l'on se laisse émouvoir par ce voyage sentimental. Je pense que les plus calés d'entre nous trouveraient beaucoup de résonance avec Panorama et des écrivains, des peintres, bref, ce que commençait à ébaucher Maravilla dans son post 3. Je ne crois d'ailleurs pas qu'il faille remettre en cause ton activité neuronale mon Vieto à moi que j'ai, pas plus que la propre sensibilité de chacun pour apprécier ce livre. Il faut sûrement que certaines conditions soient réunies pour se laisser pénétrer par cette histoire et que la magie opère (ce qui n'a rien à voir avec les jeunes filles blondes que l'on voit parfois tenter de remplir le même rôle en gardant des enfants ! ;o)). Il faut tout d'abord ne pas être hermétique aux thèmes abordés et surtout, je crois, ne pas lire Panorama avec un esprit critique ou analytique car on perd beaucoup à ne pas se laisser porter par l'étrange mélodie de cet ouvrage, se laisser bercer par son lent tempo qui envahit nos sens comme parfois certaines musiques vous entêtent, à l'image de certains rythmes africains... Enfin, je reviens sur la comparaison de Panorama avec Prestige de l’uniforme pour dire que pour moi, Loo Hui Phang est une créatrice de talent, et qu’elle sait aller d’un thème à l’autre avec toujours beaucoup de sensibilité et d’intelligence. Mais autant la construction du dernier de ses ouvrages est remarquable et touchante, autant on n’en reste plus impressionné qu’ébouriffé. Et Dieu sait combien j’ai apprécié « Prestige de l’uniforme » ! Panorama emporte son lecteur d’une façon dévastatrice, émotionnellement parlant, et ne permet plus le même style d’enthousiasme ressenti à la lecture de Prestige de l’uniforme car, comme écrit plus haut, la sensation est indicible… Enfin, je ne suis pas sûr de bien me faire comprendre en fait ! Alors en espérant que la tentative salissante d’Alban n’altèrera pas l’envie des internautes de découvrir ce livre hors-normes ( ;o)), j’espère moi aussi que ce lieu puisse devenir celui d’échanges constructifs pour soutenir une œuvre trop confidentielle qu’Atrabile a la chance de posséder dans son catalogue ! Mais j’ai aussi peur que l’enthousiasme que nous partageons Mara et moi soit peut-être paralysant, voire bloquant pour certains dans le sens que l’on peut peut-être promettre beaucoup et risquer de décevoir le lecteur potentiel ? C’est un peu ce que j’ai ressenti après Ripple… J’avais adoré ce livre et donné mes sensations un peu rapidement de telle façon que j’avais peut-être donner l’apparence de « sur-vendre » un livre qui pourtant, comme Panorama, m’avait littéralement absorbé… Hors j’aimerai que le plus grand nombre puisse se laisser aller à la même rêverie ressentie à cette délicieuse lecture… Essayez-là au moins, et je promets d’essayer d’être plus court dans mes posts ! ;o)

5. alban - 17/08/05 10:39

Puisqu’il faut polémiquer, polémiquons !!!! "Parfois, vous ouvrez un livre, ça t’arrive encore avec tes piles de retard ? D’habitude tu ne t’attardes que sur les résumés !!!! au délà c’est comme la F1 après le départ … pas beaucoup d’intérêt ! vous le parcourez, Ohhhh le tricheur !!! après le scandale que tu avais fait à quelqu’un sur sa manie de feuilleter frénétiquement une BD avant de la lire pour connaître la fin … tu devrais avoir honte … c’est digne d’une crapule !!! puis vous le lisez attentivement pour en ressortir d’une humeur différente. ça t’arrive d’être de bonne humeur ? ahh si quand on t’envoie un petit crobar du pays aux vaches violettes … (*** aparté *** cher ami du sud est de Paris et perdu entre 2 montagnes, étrangement je n’ai pas votre mail perso sur votre affreuse machine de 15 ans d’age qui n’est pas foutue capable de se connecter correctement sur les outils de BDP … ***) Il s’est passé quelque chose, vous avez été transformé. Tu peux être plus précis sinon je serais dans l’obligation de publier ta photo après transformation !!! Bon je vais pouvoir t’emmener chez nos amis vétérinaires maintenant ! Vous ne savez ni comment, ni pourquoi mais c’est pourtant bien réel. Tu avais fumé quoi ??? des Champi ???? ;) Vous avez envie de communiquez à votre entourage ce sentiment mais voilà que vous ne savez pas comment faire cela. Des mots ? des gestes ? des … brefs je suis certain que tu as une imagination débordante ! Comme une paralysie lexicale, Si ça pouvait être vrai !!!! tu seras peut être un jour en mesure de poster moins de 10 mots par post ???? WAHAHAHA !!! (Copyright toi même !!!) ou bien la sensation de ne pas être à la hauteur d’exprimer correctement ce que vous avez ressenti sans risquer d’abîmer ou dénaturer l’œuvre… Tu as encore éclaté les coins de ta BD ???? pfffff et comment tu vas faire pour la revendre aux intarissables collectionneurs monomaniaques des coins piquants !!! C’est le cas de « Panorama », dessiné par Cédric Manche et scénarisé par la brillante Loo Hui Phang que l’on connaît dernièrement pour son non moins sublime « Prestige de l’uniforme ». Je note l’injustice flagrante de traitement entre les 2 auteurs !!! Pourquoi ? Cette scénariste C’est bon j’ai compris, c’est une femme …. Pffff c’est honteux à ton age avancé d’aller draguer les gentilles petites scénaristes ! a le don de nous conter des histoires hors-norme face auxquelles il est difficile de rester de marbre. Tu es froid d’habitude ? ça se saurait … quoique après ta pastillette à la touillette (*** remarque c’est pas comme notre cher clone qui n’en utilise pas ***) Mais quid de « Panorama » donc ? Puis-je essayer d’en dire quelque chose de cohérent ? ça n’en prend pas le chemin !!! (je sais c’était facile) Sur la base d’une idée simple, nous sommes conduits à pénétrer la vie d’une maison de famille dont les 2 locataires sont aussi différents que complémentaires. Quel est le modèle de la voiture ? Hariyoshi est un étudiant un peu désabusé et cynique qui termine sa thèse de littérature. Pendant ce temps là d’autres la rédige … Yukio est plus mystérieux mais semble être un photographe fortuné dont les sujets de prédilection se trouvent du côté de la gente féminine. Moi j’en connais sur ce forum qui préfèrent les photos d’hommes … Ami et mécène, Yukio suscite, consciemment ou non, une fascination de la part d’Hariyoshi. M. Mizumi, le propriétaire, fait le lien entre ces deux personnages en les appréciant tous les deux mais en les opposants tout de même, signe d’une aigreur dont nous ne connaîtrons peut-être jamais les raisons… Tu abuse là … et le magnifique spoiler dont on nous gratifie habituellement à la fin de ce genre de phrase ??? il est où ??? j’suis en manque mooooaaa !!!! Dans cette maison, les femmes se succèdent et Hariyoshi, intrigué, va se laisser aller à quelques curiosités bien coupables qui ne vont qu’aiguiser plus encore sa curiosité et son envie de s’approprier le personnage de Yukio, qui devient peu à peu son ami… Je résume … c’est donc un voyeur ! Tout en délicatesse, l’histoire rédigée par Loo Hui Phang va nous montrer le chemin trouble que va emprunter ce jeune étudiant qui, pour aussi cynique qu’il puisse être, n’en est pas moins jeune et naïf. Là tu viens de te mettre à dos tous les étudiants qui viennent régulièrement sur ce forum !!! je ne veux pas polémiquer … ce n’est pas mon style … mais bon j’en connais qui se vexent pour moins que ça ;) Il passera par le jeu des confidences, celui de la découverte des femmes d’âge mûrs (ou plus perverses), découvrira des pratiques jusqu’alors inconnues de lui, et connaître l’obsession. Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie mais là encore une fois tu vas te mettre à dos toutes les femmes d’un âge mûrs (bon remarque tu as toujours quelques lycéennes qui traînent sur ce forum !!!) En effet, de nombreuses cases illustrent celle-ci par ces créatures « pluri-mamellaires », qui serpentent et l’enserrent, jusqu’à l’intenable. Si elles l’enserrent, comment font-elles pour ne plus le tenir ? Ce trouble confirmera son changement de personnalité et conduira inexorablement Hariyoshi à sa mutation en adulte, définitivement, quand il se heurtera aux vices, secrets, et situations particulièrement confuses qui tissent la vie familiale de son ami Yukio. Pffff et mon spoiler à moi que j’ai qui est à moi rien qu’à moi et toujours à moi ! Cela le conduira à un abandon (de sa chrysalide ?) et à une chute vertigineuse d’un point de vue sentimental. Pourquoi nous parles-tu des chenilles … pffff je suis certain que c’est pour faire plaisir à notre ami aussi jaune qu’Alix La perdition, la perversion, l’abandon, le travestissement, jusqu’à l’humiliation même, finiront d’achever sa mutation. D’autres épreuves l’attendent et seront impitoyables. Dallas … ton univers impitoyyyable … j’ai compris en quoi tu t’es transformé !!!!! Le dessin de Cédric Manche est on ne peut plus juste. AHHHH enfin !!!! ce n’est pas trop tôt !!! Clair, épuré, et non pas minimaliste, il souligne parfaitement les apnées orchestrées par la diabolique Loo Hui Phang qui nous entraîne dans un maelström émotionnel, au rythme nonchalant, qui nous fait finement et habilement accepter le franchissement souvent difficile de ce que notre morale réprouve, sème le trouble, révèle des éléments pour mieux en cacher d’autres. La vache !!! tu as vu la longueur de ta phrase … bon je reprends mon souffle et recommence sa lecture !!!! Clair, épuré, et non pas minimaliste, il souligne parfaitement les apnées orchestrées par la diabolique Loo Hui Phang Moi aussi je sui en apnée !!!! qui nous entraîne dans un maelström émotionnel, au rythme nonchalant, qui nous fait finement et habilement accepter le franchissement souvent difficile de ce que notre morale réprouve, sème le trouble, révèle des éléments pour mieux en cacher d’autres. snif snif on veut des spoiler !!!!! Les allusions sont légion, qui que quoi dont où ???? les révélations sont prises avec émotion, tu as pleuré ? O_O les silences sont parlants alors que certains dialogues sont volontairement silencieux, bref, vous l’aurez compris, avec beaucoup de sensibilité, vous traverserez toute une gamme de sentiments simples et complexes sans que la dualité soit basiquement binaire. Le « basiquement binaire » je le garde !!!! Qu’ai-je réussi à en dire ? Je ne sais pas… nous non plus ;) Je suis sûrement aussi illisible Tu veux une réponse franche ? que perdu dans ma contemplation introspective. si tu explores toi même ta psychologie alors tu vas mettre au chômage tous les psy !!! Ce livre est beau, riche, fort, émouvant, frissonnant, inhabituel, prenant, troublant et, à coup sûr, envoûtant C’est tout ???? pour quiconque veut se laisser bercer par ce conte qui gravite entre réalité et onirisme. Bravo et merci." Déjà ??? où est la deuxième page ?

4. Ro - 17/08/05 09:51

Puisqu'on en parle et puisque ce thread est amené à devenir extrêmement polémique et mouvementé, je voulais juste vous faire remarquer que la critique de Coacho reproduite ci-dessous a par ailleurs été nommée "Critique de la semaine" sur le site www.BDtheque.com. Quel artiste du clavier, ce Coacho !

3. Maravilla - 16/08/05 14:50

J'ai personnellement beaucoup moins aimé Le Prestige de l'uniforme. Mais dans Panorama, il y a du Buñuel, du Bernanos, du Salinger ou du Lynch. C'est aussi envoûtant que déroutant, entre onirisme, fantasme ou phobie, et pourtant, ça raconte quelque chose. J'espère que ce bijou va trouver quelques lecteurs de plus grâce à ce forum.

2. Vieto - 16/08/05 12:39

P'tain, il m'épate toujours, mon Coacho à moi que j'ai : quel style! Il m'a donné envie de relire ce bouquin qui personnellement m'a paru assez hermétique. Ca m'a fait un peu le même effet que Blutch, je sens que je devrais trouver ça génial, mais qu'il doit me manquer quelques neurones pour apprécier. J'ai par contre adoré Le Prestige de l'Uniforme.

1. Maravilla - 13/08/05 19:41

Je remets ici la critique du père Coacho, qui vaut le détour, et pour permettre à ce livre hors-norme mais néanmoins incroyable d'avoir une meilleure visibilité. Ce que dit Coacho est assez juste et sensible. Les sentiments d'étourdissement qui déboussolent le lecteur, pour le laisser planer dans une douce torpeur, entre érotisme et perturbation morale, voyeurisme, désir et malaise, confèrent à ce livre une mélodie qui n'a pas de comparaison possible dans le paysage bédéïstique contemporain. Ca arrive, comme ça, comme des jaillissements rarissimes : un ovni, un bijou, un travail d'orfèvre. C'est suffisamment rare pour devoir plus qu'en parler, peut-être militer. Et ce livre qui a déjà presque un an n'a pas eu l'exposition qu'il méritait. Le faire ici, c'est pas grand chose, mais c'est toujours ça. Espérons que l'onde se répande. Coacho : "Parfois, vous ouvrez un livre, vous le parcourez, puis vous le lisez attentivement pour en ressortir d’une humeur différente. Il s’est passé quelque chose, vous avez été transformé. Vous ne savez ni comment, ni pourquoi mais c’est pourtant bien réel. Vous avez envie de communiquez à votre entourage ce sentiment mais voilà que vous ne savez pas comment faire cela. Comme une paralysie lexicale, ou bien la sensation de ne pas être à la hauteur d’exprimer correctement ce que vous avez ressenti sans risquer d’abîmer ou dénaturer l’œuvre… C’est le cas de « Panorama », dessiné par Cédric Manche et scénarisé par la brillante Loo Hui Phang que l’on connaît dernièrement pour son non moins sublime « Prestige de l’uniforme ». Cette scénariste a le don de nous conter des histoires hors-norme face auxquelles il est difficile de rester de marbre. Mais quid de « Panorama » donc ? Puis-je essayer d’en dire quelque chose de cohérent ? Sur la base d’une idée simple, nous sommes conduits à pénétrer la vie d’une maison de famille dont les 2 locataires sont aussi différents que complémentaires. Hariyoshi est un étudiant un peu désabusé et cynique qui termine sa thèse de littérature. Yukio est plus mystérieux mais semble être un photographe fortuné dont les sujets de prédilection se trouvent du côté de la gente féminine. Ami et mécène, Yukio suscite, consciemment ou non, une fascination de la part d’Hariyoshi. M. Mizumi, le propriétaire, fait le lien entre ces deux personnages en les appréciant tous les deux mais en les opposants tout de même, signe d’une aigreur dont nous ne connaîtrons peut-être jamais les raisons… Dans cette maison, les femmes se succèdent et Hariyoshi, intrigué, va se laisser aller à quelques curiosités bien coupables qui ne vont qu’aiguiser plus encore sa curiosité et son envie de s’approprier le personnage de Yukio, qui devient peu à peu son ami… Tout en délicatesse, l’histoire rédigée par Loo Hui Phang va nous montrer le chemin trouble que va emprunter ce jeune étudiant qui, pour aussi cynique qu’il puisse être, n’en est pas moins jeune et naïf. Il passera par le jeu des confidences, celui de la découverte des femmes d’âge mûrs (ou plus perverses), découvrira des pratiques jusqu’alors inconnues de lui, et connaître l’obsession. En effet, de nombreuses cases illustrent celle-ci par ces créatures « pluri-mamellaires », qui serpentent et l’enserrent, jusqu’à l’intenable. Ce trouble confirmera son changement de personnalité et conduira inexorablement Hariyoshi à sa mutation en adulte, définitivement, quand il se heurtera aux vices, secrets, et situations particulièrement confuses qui tissent la vie familiale de son ami Yukio. Cela le conduira à un abandon (de sa chrysalide ?) et à une chute vertigineuse d’un point de vue sentimental. La perdition, la perversion, l’abandon, le travestissement, jusqu’à l’humiliation même, finiront d’achever sa mutation. D’autres épreuves l’attendent et seront impitoyables. Le dessin de Cédric Manche est on ne peut plus juste. Clair, épuré, et non pas minimaliste, il souligne parfaitement les apnées orchestrées par la diabolique Loo Hui Phang qui nous entraîne dans un maelström émotionnel, au rythme nonchalant, qui nous fait finement et habilement accepter le franchissement souvent difficile de ce que notre morale réprouve, sème le trouble, révèle des éléments pour mieux en cacher d’autres. Les allusions sont légion, les révélations sont prises avec émotion, les silences sont parlants alors que certains dialogues sont volontairement silencieux, bref, vous l’aurez compris, avec beaucoup de sensibilité, vous traverserez toute une gamme de sentiments simples et complexes sans que la dualité soit basiquement binaire. Qu’ai-je réussi à en dire ? Je ne sais pas… Je suis sûrement aussi illisible que perdu dans ma contemplation introspective. Ce livre est beau, riche, fort, émouvant, frissonnant, inhabituel, prenant, troublant et, à coup sûr, envoûtant pour quiconque veut se laisser bercer par ce conte qui gravite entre réalité et onirisme. Bravo et merci." Merci aussi à toi Monsieur Coacho.

 

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio