L' avènement d' internet, une aubaine pour les éditeurs ' indépendants ' ?

Les 7 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



7. marcel - 21/07/05 10:43
Personnellement, devant le nombre de nouveautes par mois, ce sont carrement des catalogues editeurs entiers qui me seraient inconnus. Sans chercher dans les editeurs obscurs d'ailleurs : sans BDP, je n'aurais peut-etre pas achete des albums de Paquet ou de Treize etrange (ou de Groinge, tiens !).
Et ce pour une raison simple : chaque editeur a une "image publique". Donc, quand on ne le connait pas, c'est difficile de se faire une idee de la politique editoriale et d'essayer de decouvrir au petit bonheur la chance.

6. tiagolo - 20/07/05 13:10
C'est clair, les indés profite d'internet !

et par extension,
combien sommes nous ? parce qu'en traînent sur bdgest, j'ai vu des séries vues plus de 15000 fois en un mois!sa dois bien faire 20000 internautes regardant les avis,plus ou moins le double du seuil de rentabilité.

et donc,pensez vous que les éditeurs lisent les critiques ,les avis, les impressions des lecteurs,et en tiennes t'ils compte?

en clair,est-on assez nombreux pour pouvoir influencé les éditeurs(les gros)et/ou les auteurs ,ou n'en n'ont-ils rien à "battre" ?

5. Coacho - 14/07/05 17:19
Une question à réponses multiples donc.
Les "indé" ou les libraires auraient-ils vu leurs ventes progresser grâce aux outils internet ?
Il serait bien d'avoir des avis de professionnels (Torpedo31200 ?) ou d'autres, ou bien des Editeurs (Pol ?) ou d'autres ?

Car l'outil internet me paraît complémentaire en fait.
Et tout le monde en bénéficie et je prendrai la question par un autre bout.
Les principaux bénéficiaires ne sont-ils pas les auteurs moins exposés en fait ?

Car le but du net, à mon sens, est de parler de vrais coups de coeurs, qu'ils soient des blockbusters ou des petits trucs très confidentiels.
Bon, pour ce qui est de la grande distribution, des bd très médiatisées, on trouve assez d'informations par les canaux classiques.

Mais pour les autres, un coup de projecteur fait du bien !
Après le succès des indépendants (et il y aurait matière à écrire longtemps là-dessus entre le parisianisme reproché et les thèmes abordés qui sont autant d'atouts pour certains que d'insurmontables prises de tête pour d'autres) provient de la qualité des oeuvres, et du bouche à oreille me semble-t-il...

La promotion de ces livres, avec l'exigence caractérisée de ses lecteurs habituels, se fait avec coeur et conviction, donc de manière plus touchante car moins artificielle je pense.

Et le net, avec sa communauté de passionnés, est devenu une plate-forme incontournable de ces échanges.

Comme le souligne Lacon (j'abrège, il ne m'en voudra pas ! ;o)), permet de se laisser influencer, voire convaincre, mais quand il parle d'un vrai libraire, avec coucougnettes et poils, qui sait conseiller, là, on entre dans une dimension rare !
Certains ont peut-être la chance d'avoir ces gens compétents et altruistes autour d'eux mais aujourd'hui, ce sont plus des vendeurs qu'autre chose non ?

En mettant Album à part (je parle de la situation niçoise, pas la salade, le marché bédéconomique !), la Planète Livre et son bon Fabrice était de ces bons libraires. Aujourd'hui, le voilà condamner à passer ses journées à mettre en rayon, étiqueter, ou encartonner les retours sans plus trop de temps pour lire...
Coupé de son propre fonds de commerce, il doit se fier aujourd'hui aux ouïs dires et aux argumentaires bien huilés des commerciaux qui viennent lui vendre leurs catalogues !

Donc l'impact des lecteurs est important, pour qui veut se donner la peine de sortir des sentiers battus.
Est-ce que cela a des retombées pour les petits éditeurs ou, mieux, pour les auto-édités ?
Oui, sûrement, et tant mieux ! Les niches qu'ils occupent sont très créatives et nous donnent de vrais nouveaux talents !

Donc oui, pour tout bédéphile un peu plus camé que la moyenne, le net est indispensable.
Le reste est difficilement quantifiable même si on peut imaginer qu'ils en tirent certains bénéfices ?
Mais l'Association citée dans le journal "Le Monde" ne retire-t-il pas plus de bénéfices par ce vieux vecteur d'information ?! ;o)

4. Maravilla - 13/07/05 19:41
C'est une question intéressante. Ca mériterait un post dérivé qui s'appellerait : "Les chocs bédéïstiques que m'a permis de recevoir BDP". J'entends par là les vrais gros coups de coeur (ou esthétiques, ou de foudre, ou tout ce que vous voulez qui se rapporte à une expérience marquante).

Personnellement, sans BDP, je n'aurais jamais lu plusieurs albums. Mais les gros, gros bouquins, les vrais chocs qui me viennent là, à l'esprit, auxquels je pense souvent et qui n'auraient pas été possibles sans BDP, sont Panorama (chez Atrabile), et Number 5. Deux bijoux inclassables.

D'un autre côté, je suis très content d'avoir fait découvrir Jason à certains, sur le web comme sur le bitume. C'est ça, pour moi, Internet et son influences sur mes orientations de lectures. Combien ça rapporte aux petits éditeurs ? Bonne question.

3. helmut perchu - 13/07/05 18:13
Sans trop développer par manque de temps, je suis assez d'accord avec tirigolo. Mes achats sont influencés par divers sources comme mon libraire, les revues spécialisés, mes potes, le hasard d'un bouquiniste d'occasion mais aussi par internet dont les blogs de dessineux et BDP. Et cette part est finalement assez importante, c'est par ce biais par exemple que j'ai découvert Jason et Emile Bravo ou que je me suis décidé à acheter un bouquin de Crumb...

2. Lacon de Témor - 13/07/05 17:58
Personnellement, j'ai découvert et acheté le roi des bourdons chez mon libraire habituel (de province).
C'est sur qu'en allant au supermarché, on risque pas de découvrir grand chose, mais avec un vrai libraire, je dis bien un vrai, c'est différent.
Internet est utile aussi, surtout si on habite vraiment loin de tout ou si on aime se laisser influencer par les avis d'autres lecteurs.
Je ne dis pas que le réseau n'aide pas à découvrir des choses, mais on en découvrait autant avant que ça existe, enfin il me semble ...

1. tiagolo - 13/07/05 16:57

Je me pose la question depuis un moment parce que pour moi se le fut!
Sa fait 4,5 ans que j' achète régulièrement ,et sans les sites que nous connaissons tous , je vois pas comment je ferai !( au début,je me souviens être rester 1 heure devant le mur bd d'une grande surface pour finalement repartir sans rien !)
Pour exemple , prenons " le roi des bourdons " album auto- édité, qui en aurait entendu parlé sans le net ?


Alors voila , la question est toute simple, " les indés (ou les libraire) ont-ils vu leurs vente progressées parallèlement à l'avènement d'internet ? et si oui dans quelle proportion ?




 


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