Scénariste, mais avec des couilles

Les 128 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



128. Léopolsud - 24/05/05 16:47
Ouh là, ouais... C'est au moins aussi rare qu'un intervenant sur le forum de BDP qui aurait quelque chose à dire !

127. champignac - 24/05/05 16:21 - (en réponse à : Larry)
Oui, j'ai lu beaucoup de Jodo.

126. larry underwood - 24/05/05 16:19 - (en réponse à : maire de champ)
houla ! t'es du genre exigeant toi...

125. champignac - 24/05/05 16:12
Y'a mieux qu'un scénariste avec des couilles! Encore plus fort! Encore plus puissant! Encore plus etonnant!
Un scénariste avec un vrai scénario.

124. Léopolsud - 24/05/05 16:07
... avec des couilles.

123. Enzymïx - 24/05/05 15:34
Re HS Orade :
Pour avoir l'adresse d'une image : clic droit sur l'image, "Propriétés" et là tu copie/colle l'adresse ;^) Le reste c'était tout bon.
Fin HS

Donc les scénaristes...

122. Odrade - 24/05/05 14:55
Ah ouais bien sûr Enzymix !
(...)
...
...

note : essayer de savoir la différence entre adresse de page et adresse d'image :o)

hahahahaha Kris décidément j'adore ce strip !!!


O.

121. Enzymïx - 24/05/05 14:21
HS pour Orade : tu y étais presque. Seulement c'est l'adresse de l'image qu'il fallait mettre alors que tu as mis celle de la page...

120. Kris - 24/05/05 14:06
Et voilà.

Je savais que ce strip me couterait cher : impossible de passer pour un scénariste "couillu" après ça...

Ha, là, là, là, là, là, là...Dur métier.

(j'aurais d'ailleurs une anecdote à ce propos, même si je n'ai jamais su si ce strip y avait contribué : mais nous sommes persuadé, moi et Obion, que les organisateurs d'un festival nous croyaient réellement en couple. Nous étions en effet les seuls à avoir une chambre double avec un seul grand lit. Tous les autres étaient en chambre individuelle...)

(Notes pour plus tard : toujours se méfier de la manière dont est perçue son travail)

119. Odrade - 24/05/05 13:46
Merci Enzymix *smack*.

Ca dépassait mes capacités ce bidouillage :o)


O.

118. Enzymïx - 24/05/05 13:25

117. Odrade - 24/05/05 13:16
Je savais que ça allait pas marcher.



O.

116. Odrade - 24/05/05 13:13
J'adore ce strip :


O.


PS ya pluka croiser les doigts pour que ca marche... mon premier insert d'image dans le foroume....argl
Si jamais, c'est LÀ --> http://www.bulledair.com/index.php?rubrique=hebdo&serie=krobart&numero=20

115. larry underwood - 24/05/05 11:33
Mais ça vend.

114. laurel - 24/05/05 11:28
Un scénariste avec des couilles ???
C'est vulgaire !

113. Régis Hautière - 23/05/05 21:00 - (en réponse à : jg et Champignac)
Un éditeur n'est, pour l'auteur, ni un employeur, ni une agence matrimoniale. C'est un partenaire à qui il va confier la reproduction et la diffusion de son oeuvre. Comme dans tout partenariat, ce qui importe avant tout c'est la confiance. Et la confiance, c'est ce qu'il y a de plus dur à gagner. D'autant plus pour un scénariste que pour un dessinateur, puisqu'il n'a rien à proposer à l'éditeur qui soit éditable tel quel.
Mais ça marche dans les deux sens : si vous étiez des auteurs confirmés, avec plusieurs bouquins à votre actif, courtisés par tous les éditeurs du marché, iriez-vous confier la réalisation et la commercialisation de votre oeuvre à un éditeur débutant ?...

112. champignac - 23/05/05 20:45
"Désolé, entrée réservée aux couples"

111. jg - 23/05/05 20:01 - (en réponse à : Champignac)
Ou plutôt : si vous êtes encore vert soyez accompagné, ainsi on n'aura pas à chercher dans nos fichiers d'agence matrimoniale un bon parti.

110. champignac - 23/05/05 18:32 - (en réponse à : résumé)
"Revenez quand vous aurez plus d'expérience!"

109. Régis Hautière - 23/05/05 16:22
On peut taper tant qu’on veut sur les éditeurs et les accuser de tous les maux (c’est pas très grave, ils y sont au moins aussi habitués que les patrons, les arbitres et les hommes politiques) mais je crois que la question du choix ou plutôt du jugement d’un scénario (ou d'un scénariste) est loin d’être aussi simple qu’il y paraît.
Juger de l’efficacité ou ne serait-ce que de la bonne tenue d’un scénario ce n’est pas juger de l’originalité d’une histoire. L’histoire la plus belle ou la plus incroyable du monde, si elle est mal racontée, perdra ses lecteurs avant son terme. Alors qu’une histoire tirée par les cheveux et déjà lue cent fois, si elle est amenée avec brio, peut donner quelque chose d’aussi fascinant que Monster.
Un scénario c’est, à la base, une histoire mais c’est aussi un style d’écriture, des techniques de narration, un rythme, un souffle et une sensibilité propres à chaque auteur. Or, ces aspects-là sont très difficilement appréhendable sur un simple synopsis (même très détaillé).
Qui peut juger, au simple vu de quelques lignes, de la capacité d’un scénariste à aller jusqu’au bout de ses envies ?
Enfin (et surtout), être scénariste de bande dessinée (et pas « auteur complet »), c’est travailler en collaboration. Ce qui implique des affinités, des attentes, une confiance mutuelle... des tas de petites choses qui font qu’un tandem scénariste/dessinateur fonctionne ou pas. Et, là encore, ce n’est pas sur papier qu’on peut déterminer si la mayonnaise va prendre ou pas. Et si elle prend, il faut aussi qu’elle tienne. Car si on peut écrire une histoire en quelques heures, pour ce qui est du scénario, a fortiori s’il s’agit d’une histoire qui se développe sur plusieurs tomes, c’est un travail de longue haleine, qui peut s’étendre sur des années, avec des périodes d’adaptation, de doute, de remise en question…
Je crois que ce sont toutes ces raisons qui font que, lorsqu’un dessinateur demande à être mis en relation avec un scénariste, l’éditeur se tournera plus volontiers vers un vieux routard qui connaît bien toutes les ficelles du métier (même s’il radote, au moins il le fait bien), dont il connaît la rigueur, la fiabilité (et le potentiel commercial…), plutôt que vers un débutant, qui a peut-être plein d’idées géniales et novatrices mais qui n’en n’a jamais mise aucune en pratique.
D’autant que lorsqu’il joue les entremetteurs, l’éditeur engage, au moins moralement, sa responsabilité.

108. torpedo31200 - 23/05/05 13:04 - (en réponse à : larry underwood)
"D'autres exemples d'excellent N&B ayant cédé à la publication couleur histoire de se vendre mieux ?" Les Jean-Claude Gal (Arn...)

107. yannick - 23/05/05 12:06 - (en réponse à : Philma)
Il arrive à un moment où le marché sature, où l’originalité atteint ses limites ou ça tournera en rond. Je pense que la bédé est arrivée dans cette phase à l’image de la musique, du cinéma ou de la mode. Il est de plus en plus difficile de créer quelque chose. A mon avis, on est arrivé à une période où tu verras des albums qui rappelleront les années 80, puis les années 90 et ainsi de suite. Je pense que tu attendras longtemps avant d’avoir un album qui se détachera du lot par son originalité. Pour que des éditeurs et des auteurs puissent vivre, il faut bien qu’ils publient des albums ayant un potentiel de lecteurs sinon s’ils attendent qu’un « album de la mort qui tue » arrive dans leurs mains (sous-entendu qu'ils y croient), ça ferait longtemps que la baraque aurait fermé ! Il y a un autre sujet sur bdp en ce moment sur lequel tu peux en débattre. Saches que je suis comme toi, je suis en train de me tourner vers des anciennes bédes ou séries et c’est tant mieux car il y a tellement de choses à (re)découvrir !

106. philma - 23/05/05 11:32
Quand je dis y croire c'est y croire sur le fond, en terme de qualité, pas uniquement en terme économique. Quand Delcourt publie Chris ware ou Mc Kean, il faut vraiment qu'il y croit à fond parce que ces livres ne sont pas grands publics. Quand il publie Burns en l'éditant mal on a l'impression qu'il n'y croit pas tant que ça, et lorsqu'il sort la nième resucée héroïcosfienfantasicoavecgrosflinguesetgrosnibards sur la couv mais vide à l'intérieur, il cherche simplement à ce que soleil ne prenne pas toutes les parts de marché ?
Un éditeur devrait toujours se poser la question de savoir si son auteur a quelque chose à dire qui mérite d'être raconté. Pour Sfar ça semble évident sur ce point, même si son potentiel de ventes était très loin d'être évident. Et je pense que son rôle est d'être extrêmement subjectif, car c'est le seul moyen qu'il défende vraiment ses albums.
Sinon justement je trouve qu'on trouve vraiment n'importe quoi sur les étals des libraires et je suis de plus en plus à me retourner vers mes anciennes bd que je trouve souvent bien plus riches et...novatrices.

105. yannick - 23/05/05 11:20 - (en réponse à : Philma)
Mais il se peut aussi que le succès d’une bédé surprenne un éditeur alors que celui-ci y présageait une bonne vente sans plus. Je pense qu’un éditeur ne doit pas se laisser gagner par ses préjugés et faire des essais, prendre des risques sans mettre en péril les finances de la société. Après, il est évident qu’une bédé doit comporter un minimum de qualités (ceci est un autre débat !) sinon il y aurait vraiment n’importe quoi sur le marché (sans commentaire…). A titre d’exemples, je ne pense pas que beaucoup croyait au succès des albums de Sfar au début de sa carrière… pour ce qui est "casse-gueule", je ne pense pas qu'un gros éditeur comme "Delcourt" prend des gros risques vu qu'il arrive à gagner beaucoup d'argent avec des séries à succès, je trouve au contraire que c'est encourageant de leur part !

104. philma - 23/05/05 10:54
Oui mais combien de sous daubes qui ne sortent que pour occuper le terrain pour un Okko ou un Alim qui en effet ne sont pas sans intérêts ? Est-ce que le boulot d'un éditeur ne serait pas plutôt de faire le tri et de ne publier que ce en quoi il croit ?
la stratégie du tous azimut , "publions tout on verra bien ce qu'il en reste" me semble assez casse-gueule.

103. yannick - 23/05/05 10:40 - (en réponse à : A propos de Delcourt)
Il y a un truc qui m’agace lorsque vous parlez de Delcourt. Il y a eu chez cet éditeur des mauvais mais aussi d’excellents albums ces six derniers mois, je citerai par exemples « Elle ne pleure pas, elle chante », « L’histoire d’une mère », « des oiseaux, des mers », des albums que vous appelez « mainstreams » comme « Okko », « Alim le tanneur »… et j’en passe ! Je ne veux pas me faire passer comme un hardi défenseur des éditions Delcourt mais il faut que vous sachiez qu’il y a de grands amateurs de ce type d’albums et qu’ils sont loin d’être des daubes ! Delcourt publie des bédés variées et plaçait cet éditeur dans le genre « Soleil » me semble très réducteur. Personnellement et à propos d’albums « mainstreams », ça m’ennuierait beaucoup si des grandes séries d’action comme « Carmen Mc Callum » ou « Travis » n’existaient pas ! J’aimerai bien que vous arrêtiez de cracher sur ces albums ! Il y a des amateurs de bédés d’action, ne l’oubliez pas !

102. champignac - 22/05/05 20:34 - (en réponse à : paul & mickeys)
Un petit dessin de Ples ( http://ples.over-blog.com )au sujet des refus d'éditeurs.


101. larry underwood - 22/05/05 20:18
moi je dis : à quand la couleur pour Marc Antoine Matthieu, c'est vrai quoi, ça rime à quoi ces BD en N&B pas vendable... ?

100. casa - 22/05/05 19:39 - (en réponse à : Larry)
Chez Casterman, dans l'actuelle collection "un monde": "L'homme qui n'écrivait plus", de Sokal et bien sûr les Corto Maltese.

(Yatta)


99. yan - 22/05/05 19:37 - (en réponse à : Larry)
Silence de Comes.
Que je trouve nul mais là n'est pas la question, je te réponds c'est tout :)

98. larry underwood - 22/05/05 19:27
dans la série "où vous la fourgue une deuxième fois mais en couleur des fois que vous z'auriez pas tout vu en noir et blanc", on compte donc désormais M. Mardi Gras Descendres et le Grand pouvoir du Chninkel ? D'autres exemples d'excellent N&B ayant cédé à la publication couleur histoire de se vendre mieux ?


(merci de m'épargner le "quoi ? tu trouves ça excellent toi le Chninkel ?" oui, je trouve ça très bien, et c'est pas la question que je pose.)

97. larry underwood - 22/05/05 18:53
la couleur n'est-elle à Monsieur Mardis Gras Descendres que ce que le général Grievous est à l'episode III ?

96. champignac - 22/05/05 18:20 - (en réponse à : belakun)
C'est un peu vrai.

95. belakun - 22/05/05 17:29 - (en réponse à : champignac)
une abdication.

94. champignac - 22/05/05 16:32 - (en réponse à : philma)
Etre lue par les gens qui pensent encore qu'une bd en n&b est une bd fauchée?

93. philma - 22/05/05 16:02
Quant à la bd de Liberge je me demande toujours quel est l'intérêt de l'avoir colorisé.

92. philma - 22/05/05 15:55
J'ai lu lucie mais j'ai décidé de ne pas dire d'insanités.

91. Sylvain Runberg - 22/05/05 13:41 - (en réponse à : Philma)

En passant, as-tu lu les deux albums que Philippe Thirault a écrit dans cette collection ("Lucie" avec Marc Males ou "la fille du Yukon" avec Radovic ?). Il y a aussi la reprise de la série Mardi-Gras Descendres (une reprise certes, mais elle est intégrée à cette collection) qui est à mon sens aussi tout à fait digne d'intérêt.

90. philma - 22/05/05 13:11
Je ne connais pas les personnes qu'il y a derrière mais la collection empreintes de chez Dupuis est vraiment nulle. On dirait que Dupuis cherche à raccrocher le wagon de la bd mainstream façon Delcourt-Soleil-mauvais Dargaud avec des albums raccoleurs et vulgaires. Bref tout ce Dupuis avait à peu près su éviter jusque là. Yoni, par exemple, c'est quand même le degré zéro de la bande dessinée, ou comment faire pour qu'un ex-bon dessinateur et un ex grand scénariste fasse une super daube.

89. Sylvain Runberg - 22/05/05 12:49

Pour revenir sur ce que dit Kris, c'est vrai qu'aujourd'hui, un scénariste débutant peut tout à fait voir son projet accepté même s'il n'a pas de dessinateur au départ avec lui.

S'il est intéressé, l'éditeur lui demandera souvent de retravailler son projet (ça arrive aussi avec des auteurs confirmés), c'est son rôle et c'est plus que probable dans le cas d'un premier essai scénaristique, ça demande de la persévérance, beaucoup de travail, mais c'est possible que cela aboutisse, contrairement à il y a encore 10 ans (mais peut-être que je me trompe, je n'ai pas connu cette période ?) où c'était me semble t-il pratiquement impossible.

Et puisque l'on site des noms, j'ai aussi en tête des exemples :
Déjà cités, Sébastien Gnaedig et Luc B. pour Futuropolis, toute l'équipe Dupuis (Corinne Bertrand, L.A. Dujardin, Daniel Bultreys), Pôl Scorteccia pour le Lombard France, l'équipe éditoriale des Humanoïdes Associés (Bruno Lecigne, Philippe Hauri, Nicolas Forsans, Maximilien Chailleux) ainsi que Jean Wacquet chez Soleil. Et j'imagine que d'autres encore le font.

Comme quoi, tout espoir n'est pas perdu...

88. luc Brunschwig - 22/05/05 09:57
Il est vrai que le travail accompli par la direction éditoriale de Dupuis reste totalement admirable, malgré le départ de Sébastien Gnaedig... mais Corinne Bertrand (Expresso), Louis-Antoine Dujardin (Empruntes) ou Daniel Bultreys (Repérages) sont tous des gens qui ont travaillé avec lui ou qui respectent sa philosophie du métier de directeur éditorial.
Du côté de chez Dargaud, je dirais qu'ils ont surtout la puissance financière qui leur permet d'accaparer un grand nombre de projets commercialement viables de grosses pointures et de grands pros... j'ai le souvenir de la nouvelle collection "Fictions" où le travail éditorial auprès des jeunes auteurs n'avait pas brillé par sa pertinence.
Chez Delcourt, Soleil, Glénat, il est vrai que l'abondance de projet et la trop petite équipe éditoriale rendent le suivi des albums extrêmement difficile.
Je rejoins aussi Kris lorsqu'il dit qu'il est important d'exiger de ses éditeurs un travail, un encadrement, un échange. Alors même que je n'avais que 3 ans de carrière derrière moi et à peine deux albums, on me considérait déjà comme un auteur pro, autonome, que l'on n'avait plus besoin de gérer. Ca peut sembler flatteur. C'est souvent le moment où on vous accepte des projets parce que ça vaut toujours mieux que de prendre des risques avec un jeune auteur sans nom, quelque soit d'ailleurs la qualité de votre projet.
Cette demande d'encadrement vous fait facilement passer pour un chieur.
Mais il faut savoir tenir bon... même si ça ne facilite pas (très loin de là) les rapports avec certains éditeurs.

87. belakun - 21/05/05 22:13 - (en réponse à : kris)
C'est ce qui différencie les bons, des mauvais directeurs littéraires. Et le fait que les éditeurs que tu cites (Dupuis, Dargaud, Lombard) ne soient pas les même qui inondent le marché d'albums à savoir principalement Delcourt, Glénat et Soleil (cf leur plannings) qui possèdent le plus mauvais rapport quantité/qualité. Preuve qu'un travail sérieux est payant. Merci de le confirmer.

86. kris - 21/05/05 21:41
Puisqu'on balance des noms et puisqu'il y a sûrement pleins de futurs ou déjà-collègues qui lisent ce sujet, je me permet d'apporter ma pierre à l'édifice : outre Futuropolis dont c'est carrément une volonté claire et affirmée, chez Dupuis aussi on lit des scénarios cherchant encore leurs dessinateurs. Une directrice éditoriale comme Corinne Bertrand (qu'elle me pardonne de la citer...) fait là-dessus du très bon travail. Comme par hasard, c'est elle qui a succédé, en partie, à Sébastien Gnaedig.... De même, un journal comme Spirou lit et accepte des scénarios d'histoires courtes.

Si je ne dis pas de bêtises, Dargaud et Lombard font aussi de même (peut-être plus rarement ou alors ça dépend du directeur éditorial, je ne sais pas). Celà m'a même amené à me demander si ce n'était pas une caractéristique des éditeurs (historiquement) belges car on retrouve très peu cette manière de travailler chez les éditeurs français (la nouvelle équipe éditoriale de Futuro étant bien sûr l'exception pour les raisons exposées par Luc).

Ceci dit, je pense qu'un parfait inconnu envoyant un scénario, même très développé, peut effectivement aller brûler un cierge en attendant qu'on lui réponde...Et que, si scénariste "installé" peut être une place enviable, scénariste débutant rime obligatoirement avec... avec...

...

(merde, je ne trouve pas de rime)

Bon, ben, il vaut mieux être jeune, sans famille à soutenir, avoir la foi, écrire beaucoup et enfin, être, très, très, très convaincant quoi. Et, tant qu'à faire, avoir de la chance (un peu, beaucoup, passionnément mais surtout pas, pas du tout...)

Ceci dit, le plaisir de pouvoir échanger véritablement sur son travail scénaristique est inégalable et peut (doit) être exigé. Il n'est pas question de remise en cause perpétuelle mais bel et bien d'enrichissement. J'ai attendu trois ans après mon premier contrat pour recevoir ce que l'on pourrait appeler une première note de lecture argumentée sur l'un de mes scénarios. J'écris aujourd'hui en général entre 4 et 6 versions d'un synopsis avant d'arriver à quelque chose que nous estimons (mon camarade éditeur et moi-même) abouti.

Alors bien sûr, ça veut dire moins d'histoires écrites et moins d'albums. Mais sincèrement, c'est une façon bien plus épanouissante de travailler... depuis, j'essaye d'obtenir ce même accompagnement éditorial partout. Voeu pieu peut-être mais nous verrons bien :-)))

A bientôt tous et continuez cette conversation !
Kris.

85. eomund - 21/05/05 20:01
Oh, le beau sujet... mais ça manque un peu de précision tout ça. Des noms, que diable !!
M. Brunschwig, quel est le dernier scénario a vous avoir surpris ?

84. Sylvain Runberg - 21/05/05 17:53

Cela dit, il existe quand même des éditeurs aujourd'hui qui lisent et s'intéressent à des projets ne comprenant au départ que la partie scénario. Pas tous, mais certains quand même ;)

83. Tregis - 21/05/05 17:31
salut...


Non je ne complexe pas par rapport au fait de faire un travail de commande.
Je voulais devenir un dessinateur pro et de faire cette BD de commande me permet de le devenir. Je vis de mon dessin.

Pour ce qui est de devenir auteur, c'est un autre débat. Mais dessiner des albums est vraiment le meilleur moyen d'apprendre à faire de la BD. La BD étant un moyen d'expression, il faut déjà assimiler les bases de ce langage.
J'y vais tranquillement maintenant grace à cette opportunité qu'est la commande qui est venue par miracle après le refus de Delcourt qui m'orientait plutot vers les petits boulots et la renonciation.
Mais pour ceux qui n'aiment pas la fantasy, j'ai bien peur que mon album ne leur plaise pas... du tout. hu hu. Mais qui veut plaire à tout le monde?

je laisse deux liens vers deux pages pour étayer mes propos.
http://home.ripway.com/2005-3/267312/visuBD/page21V2light.jpg
http://home.ripway.com/2005-3/267312/visuBD/page22V2light.jpg

Merci.

82. larry underwood - 21/05/05 16:46
demande présumée des éditeurs... et du public !

81. philma - 21/05/05 16:44
Le manque de couille, c'est quand un auteur libre de ses choix formate lui-même son travail pour plaire à la demande présumée des éditeurs...

Des noms!

80. L Rullier - 21/05/05 16:12 - (en réponse à : Tregis)
J'ajouterais aux propos de Luc, qu'un travail de commande n'empêche en rien d'y mettre sa patte "d'auteur". Je viens dans réaliser un, un Dédale aux Humanos, et je me suis vraiment éclaté à l'écrire. Je le revendique totalement comme œuvre "d'auteur".

79. luc Brunschwig - 21/05/05 16:05 - (en réponse à : à Trégis)
En réponse à ta triste histoire, j'aimerai te dire qu'il ne faut surtout pas que tu aies le sentiment de ne pas avoir eu de couilles en acceptant un travail de commande.
Le manque de couille, c'est quand un auteur libre de ses choix formate lui-même son travail pour plaire à la demande présumée des éditeurs...



 


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