Peut-on apprécier une oeuvre indépendamment de l'appréciation que l'on a de son auteur ?

Les 149 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



149. Oliv - 23/03/05 21:04
Toutes mes excuses grand maître Obiwan ;-)

148. dens - 23/03/05 20:55 - (en réponse à : Oliv)
meuh non young padawan!

je dis c a cause du nick/calembourg de ce jeune homme

147. Oliv - 23/03/05 20:44 - (en réponse à : Dens)
A l'américain, il voit des joueurs de NBA partout !! Et pourtant tous les noirs ne sont pas grands ;-))

146. dens - 23/03/05 20:19 - (en réponse à : choci loni)
si t'etais vraiment noir tu jouerai a la NBA ... spah?

145. elric - 23/03/05 18:46
Merci à L.Rullier ! Je n'ai jamais parlé de Tintin en SS. Et j'avais bien précisé qu'il était aussi déguisé en Anglais, Américain...
Ces Chromos sont assez dur à trouver et elles côtent cher.
Voici la définition du BDM :
"Il s'agit à l'origine d'images publiés, soit dans le journal soit à part et échangées contreles fameuxchèques Tintin. Les éditions Dargaud et Lombard ont alors repris dans de luxueux albums cartonnés ces collections d'images.Les chromos sont à coller sur les emplacements prévus dans les albums.
Les ed Septimus ont réédité cette collection, mais avec les vignettes imprimées dans les cases. A noter des éditions italiennes"

"L'aviation, guerre 39-45", celui dont je parlais est sortie en 1953 et il côtait 200 Euros à l'ancien BDM.

Il y a aussi :
1953 : L'automobile - des origines à 1900 / 300€
1954 : L'aviation - des origines à 1914 / 300€
1954 : La marine - des origines à 1700 / 200€
1963 : La marine - de 1700 à 1850 / 300€

Il est très rare de les trouver complet mais l'impression des images est d'une très belle qualité.

Pour le Quick et Flupke, d'accord avec L.Rullier mais sur le coup ça fait bizarre.

144. philma - 23/03/05 18:32
Choci Loni serait le diminutif de Pletzi-Gladz ?(;o)

143. Arnaud3895 - 23/03/05 17:52
Voici quelques extraits de l'excellent livre de Frédéric Soumois: Dossier Tintin...

p.27: Hergé désirait emmener son héros en Amérique, au pays des Peaux-Rouges. C'est encore l'abbé Wallez qui l'en détourne et le persuade de "commencer par le Congo". Ce sujet n'inspirait guère Hergé.
p.34: L'introduction de Al Capone [...] montre le désir intense que l'auteur avait de terminer cette histoire pour aborder enfin le sujet qui l'intéressait, l'Amérique des gangsters et des indiens.

Voilà pourquoi je maintiens que le véritable auteur de Tintin au Congo est bien plus l'abbé Wallez que Hergé...

Revenons sur le marronier du supposé racisme d'Hergé. Voici ce qu'on peut aussi lire dans Dossier Tintin...
p.37: A qui aurait des doutes sur le caractère caricatural de Tintin au Congo, il suffit d'examiner la représentation d'un Américain, d'un Anglais, et d'un Portugais [...]. L'américain y est représenté le cigare au bec, le veston ouvert sur une cravate bariolée, [etc...]. L'anglais ne serait pas anglais sans ses dents en avant, sa maigreur, sa raie au milieu, son costume strict avec sa pochette, son obséquiosité discrète et son style interrogatif. Quant au portugais, il a droit aux favoris, aux moustaches et barbichette "latins", au frac et au pantalon rayé.

Et je partage la conclusion de l'auteur:
Il n'est pas douteux que Hergé fut, à la suite de la Belgique en général, colonialiste et paternaliste. Pour cette raison, Tintin au Congo a considérablement vieilli et ne peut plus être lu sans un certain malaise par le lecteur moderne qui en perçoit le caractère dépassé sans toutefois, comme on l'a dit à tort, ressentir un racisme absent dans l'oeuvre de Hergé.

Je rappelle aussi que Hergé n'avait que 23 ans à l'époque où il a écrit cet album et qu'il était - il l'a reconnu lui même - très ignorant de la vie...

142. Choci Loni - 23/03/05 15:40
personnellement je suis juif et j’adore Hergé, et ça ne me pose pas de problème

Nul n'est parfait,
d'ailleurs, moi-même qui suis noir,
Image Hosted by ImageShack.us
et d'origine austro-hongroise,
j'ai beaucoup apprécié Tintin dans ma jeunesse,
et ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai découvert Hergé.
Et, personnellement,
je ne lui en veux pas d'avoir attribué,
des rôles de méchants à personnages ayant des patronymes liés à mes origines.

141. yannick - 23/03/05 14:11 - (en réponse à : Philma)
Bon, ce qui est pour « tintin », je n’ai jamais eu vraiment du plaisir à lire les premiers tomes de cette série même quand j’étais gosse pour des raisons diverses comme le scénario facile, très linéaire… en fait, j’ai vraiment commencé à aimer « Tintin » à partir de « l’île noire ». Ce n’est qu’ensuite, à partir de l’adolescence que je me suis aperçu des propos colonialismes voire dans certains cas racistes dans ces premiers albums. Je ne reviendrai pas sur ce sujet et préfère commenter la deuxième moitié de la bibliographie d’Hergé qui est personnellement ce que j’ai adoré le plus dans « Tintin ».

Et je ne suis pas le seul(ce qui en soit n'est pas un argument) mais dans vol 714 il y a encore de bons trucs, le début de l'album et quelques gags comme celui du sparadrap, le scénario est trop sf, pour du Tintin, ama et a assez mal vieilli(je trouve)
Je ne pense pas que le scénario a vraiment vieilli. Il est vrai le coup de la soucoupe volante, ça fait rigoler tout le monde maintenant mais m’empêche que le thème des extraterrestres revient régulièrement à la une aussi à travers les infos que dans la fiction littéraire que cinématographique.

, et les Picaros ben euh franchement on s'en fiche un peu de cette histoire à laquelle personne , même pas Hergé
Il est vrai que l’histoire des « Picaros » semble être issue d’un travail de groupe, le scénario est tellement bien ficelé qu’on peut avoir l’impression que ça manque de spontanéité. Toutefois, certains gags font mouches et le fait qu’Haddock ne supporte plus l’alcool est franchement hilarant ! Quant à l’histoire, je ne trouve pas qu’elle soit inintéressante. A l’époque, de nombreux coups d’état menés par des mercenaires ou des groupes armés ont plus ou moins réussis dans le monde. « tintin et les picaros » m’apparaît comme un témoignage de cette époque et se révèle intéressant pour ce côté-là. Quant au mobile de l’histoire, c’est un peu tiré par les oreilles mais il me semble que d’autres albums de Tintin en soit de même !

, ne semble y croire.ce sont deux albums que je n'ai généralement jamais envie de relire
« tintin et les picaros » est un des albums de « tintin » que j’ai le plus relu, c’est en tous cas un qui me fait le plus marrer…

, alors que Tintin au Tibet reste mon album préféré(et accessoirement ma première lecture d'un album de bande dessinée)
Totalement d’accord avec toi, c’est mon préféré.

,et les bijoux de la Castafiore est un sommet de la narration en bande dessinée, un Tintin passionnant de bout dans lequel il ne se passe rien( une espèce de nouveau roman en bd ?)
C’est, à mon avis, un des plus humoristiques des « tintin ».

, dans les deux derniers(j'exclu cette escroquerie de Tintin et l'alph-art) Hergé avait pris trop de distances avec Tintin et sentent trop le travail de studio pour être vraiment émouvant. Enfin ce n'est que mon avis, et je le partage comme on dit.
Les deux derniers sont moins émouvants que « … au Tibet », « … castafiore » mais ce sont tout de même des albums d’excellentes factures auxquels je me suis bien marré et dont l’aventure reste maître avec un grand « A ».

140. L Rullier - 23/03/05 13:32 - (en réponse à : Hervé)
"Tu saurais ou on peut trouver ces images de tintin en SS et de Quicke et Fluke jouant à Hilter et Mussolini ?"

Voilà comment on entretient des confusions.
Tintin n'a jamais été déguisé en SS. Il était représenté en pilote de chasse allemand, ce qui n'et pas du tout la même chose. Il s'agisait d'une série de dessin représentant des avions de la seconde guerre mondiale. Tintin y était toujours présent ; en méano Us devant un bombardier de USAF, en officier anglais devant un zing anglais… etc… Normal donc de l'habiller en pilote allemand devant un Messerchmitt ou un Folk wulf… Milou a même la croix de fer en collier si je me souviens bien.
Pour Quick et Fluke, je me rappele cette planche… Hergé y dénonçait justement les appétits conquérants des deux dictateurs fachistes. C'est l'inverse même d'un soutient à ces deux tristes sires.

139. philma - 23/03/05 13:27 - (en réponse à : yannick)
Et je ne suis pas le seul(ce qui en soit n'est pas un argument) mais dans vol 714 il y a encore de bons trucs, le début de l'album et quelques gags comme celui du sparadrap, le scénario est trop sf, pour du Tintin, ama et a assez mal vieilli(je trouve), et les Picaros ben euh franchement on s'en fiche un peu de cette histoire à laquelle personne , même pas Hergé, ne semble y croire.ce sont deux albums que je n'ai généralement jamais envie de relire, alors que Tintin au Tibet reste mon album préféré(et accessoirement ma première lecture d'un album de bande dessinée),et les bijoux de la Castafiore est un sommet de la narration en bande dessinée, un Tintin passionnant de bout dans lequel il ne se passe rien( une espèce de nouveau roman en bd ?), dans les deux derniers(j'exclu cette escroquerie de Tintin et l'alph-art) Hergé avait pris trop de distances avec Tintin et sentent trop le travail de studio pour être vraiment émouvant. Enfin ce n'est que mon avis, et je le partage comme on dit.

138. Baruch - 23/03/05 11:51 - (en réponse à : Arnaud)
"Cet album ne peut pas être attribué à Hergé mais bel et bien à l'abbé Wallez..."

Là, je ne peux pas être du tout d'accord avec toi. Qu'il ait été influencé, qu'il ait été aiguilloné, qu'il ait écrit et construit l'histoire sur des ouïe-dires, Hergé reste, avec tout ce que cela implique, l'auteur de cette bande dessinée.

Je comprends ton admiration pour Hergé et son oeuvre. J'ai aussi passer des heures à lire Tintin et quelques bons trucs sur la vie de son créateur. Il reste que ce colonialisme, qui ressurgit aussi dans le Crabe ou dans les Cigares, existe bel et bien. Et on ne peut pas déresponsabiliser Hergé on disant qu'il a été influencer par un autre. Il pouvait, à l'occasion, aller se documenter ailleurs. Et je persiste à dire que le déresponsabiliser contribue à le discréditer de façon plus importante. Car en plus d'avoir l'air d'un petit colonialiste de base, ça le fait passer pour un imbécile incapable de vérifier ses sources.

137. yannick - 23/03/05 11:36 - (en réponse à : Philma)
salut philippe,
si j'ai bien compris, tu considères "Vol 714..." et "tintin et les picaros" comme des albums "faiblards", pour quelles raisons ?

136. stanislas - 23/03/05 11:16
Tu saurais ou on peut trouver ces images de tintin en SS et de Quicke et Fluke jouant à Hilter et Mussolini ?

135. philma - 23/03/05 11:14 - (en réponse à : Arnaud)
Je ne sais plus si c’était Sartre, Aron ou un autre mais « Les faits sont têtus »

Hergé n’est pas monobloc et a évolué, c’est ce qui fait tout l’intérêt de la personne. N’empêche que Tintin au Congo est un album signé et revendiqué par Hergé, sinon il ne l’aurait pas fait réédité, comme pour les soviets(finalement réédité en 1981 suite à la multiplication des pirates, parfois de très bonnes qualités). De plus narrativement c’est un album faible, comme les soviets et même Tintin en Amérique(et à un degré moindre les cigares du pharaon). L’étoile mystérieuse est un album superbe sur des tas de plans mais le méchant est bel et bien une caricature juive comme en faisait les nazis et le parti pris politique est nettement orienté, sans qu’il n’y ait aucune obligation de le faire. Sans prendre parti pour les alliés rien ne l’empêchait d’être plus distant, ce qu’il fit par la suite, idem pour le dessin antisémite de la version du Soir, exclu de la publication de l’album et qui fait honte aux plus tintinophiles.
Les Picaros sont beaucoup plus politiquement corrects et pourtant c’est un album faiblard, comme quoi rien n’est simple. Si Hergé avait commencé au Lotus bleu pour s’arrêter aux bijoux j’avoue que le parcours artistique aurait été assez parfait.

Maintenant si contre les faits tu penses que tout ceci est faux ça te regarde, personnellement je suis juif et j’adore Hergé, et ça ne me pose pas de problème

134. elric - 22/03/05 21:38
A la fin de sa vie Hergé était différent et je trouve que ça se ressent surtout dans Tintin au Tibet mais aussi dans les Picaros. Au début Tintin refuse cette aventure et c'est un détail qui m'a marqué quand j'était gamin.
Je ne sait pas trop comment analyser ce détail mais il me semble marquant.

133. Vieto - 22/03/05 21:29 - (en réponse à : Arnaud)
Ton argument est tout de même un peu spécieux ;-)

Montrer un méchant Juif avec la tronche du Juif Süss à l'époque où il a commis ce dessin, c'est tout de même assez nettement connoté.

Tu as raison sur un point toutefois : Hergé a toujours aimé l'Asie, ce qui me le rend assez sympathique ;-))
Mais on peut aimer l'Asie et ne pas pour autant être d'une tolérance irréprochable : M. Gollnish est marié avec une Japonaise...
J'exagère à dessein, reconnaissant qu'effectivement Hergé a pas mal fait du prosélytisme de la tolérance à partir d'un certain moment. Mais en faisant (beaucoup) de mauvais esprit, n'était-ce pas aussi parce que c'était dans l'air du temps?

132. elric - 22/03/05 21:24
Bon, je suis un énorme fan d'Hergé. Je pense aussi que son racisme est un peu naïf et suiveur.
Ce qui me dérange c'est son amitié avec le douteux Van Melkebeke (je crois que c'est la bonne orthographe) qui, lui était un sacré facho.
Il y a aussi les chromos. Notamment sur l'aviation (39-45) où on a le plaisir de voir Tintin déguisé en nazi (c'est d'un goût !) Bon il est aussi déguisé en Anglais, Américain, Français... Mais bon.

J'ai aussi eu entre les mains un album de Quick et Flupke où les 2 gamins jouent aux dames (avec les pions, c'est pas des travelos) et l'un se prends pour Mussolini et l'autre pour Hitler. Le tout sur un plateau avec des pions noirs en forme de crois gammés.
Moi ça m'a fait rire mais j'ai pas mal de 3ème degrès et je pense que Hergé n'en était qu'au 2sd.

En parlant de 3ème degrès, est-ce que quelqu'un connaissait les opinions politiques de Chaland. Un jour quelqu'un m'a affirmé qu'il était de droite (sans être facho, juste un peu de droite)

131. Arnaud3895 - 22/03/05 21:17
Philma dit: "Cet antisémtisme, ce colonialisme, ce racisme naïf plus bête que méchant on le trouve bien chez Hergé".

Désolé mais non... Un type qui dans ses albums prend le parti des chinois, des amérindiens, des noirs, des gitans, et de toutes les minorités opprimées ne peut pas être accusé de racisme. Quant au colonialisme de Tintin au Congo, relis mon post un peu plus bas... Cet album ne peut pas être attribué à Hergé mais bel et bien à l'abbé Wallez...

Je reviens sur l'Etoile Mystérieuse...
Philma a aussi dit: "les gentils sont tous des pays de l'axe ou des pays neutres". Je te rappelle que l'album est paru en pleine occupation de la Belgique par l'Allemagne. Evidemment qu'il n'allait pas mettre un anglais dans l'expédition du Peary...

Philma rajoute: "Le nom du méchant, ainsi que son apparence physique, font clairement état d'un juif"
Ca c'est l'argument le plus ridicule contre Hergé...
Il y a 24 albums de Tintins. Dans ces albums on trouve des méchants russes, allemands, anglais, américains, belges, japonais, arabes, noirs, latino-américains, grecs, indiens (d'inde ET d'amérique), et apparemment ça ne gène personne...
Mais que Hergé mette comme méchant UN juif dans UN album, alors ça fait d'Hergé un antisémite ???
Alors dans ce cas, pourquoi ne pas accuser Hergé d'être aussi anti: russes, allemands, anglais, américains, belges, japonais, etc... (compléter la liste).
Conclusion: l'argument Bohlwinkel ne tient pas...

130. philma - 22/03/05 20:34 - (en réponse à : baruch)
Je suis assez d'accord avec ton post. Cet antisémtisme, ce colonialisme, ce racisme naïf plus bête que méchant on le trouve bien chez Hergé. L'argument de l'époque ne tient pas puisqu'il y avait quand même un certain nombre d'opposants à ces idées nauséabondes, loins d'être tous intellectuels. Beaucoup ont eu un rejet vicéral de toute cette idéologie, certains écrivains ont refusé de publier la moindre ligne durant toute l'occupation allemande.
N'empêche que ces fautes d'Hergé ne sont en rien comparables aux brulots de Céline et que refuser de lire Tintin à cause du passé douteux d'Hergé me parait un tantinet ridicule.

129. Maëster - 22/03/05 18:18 - (en réponse à : Totu ?)


J'ai pas totu compris.

128. hergé - 22/03/05 18:12
dans tintin au congo les méchants sont blancs, pas noirs.

127. artur - 22/03/05 18:08 - (en réponse à : reflection...)
heu bien mon elucubration se decoupe en deux etapes numrotées de 1 a 2 la premiere etant la partie introductrice notée 1 et la seconde la suite et fon noté 44,7 suivez bien le raisonneent complexe qui va suivre...
1 aimer une oeuvre : oui . c' est tres possible parce que on l' a en totu entier avec tout ce qui va...
44,7 ( attention le raisonnement se corse , si vous n' etes pas préparés vous pouvez le relire plusieurs fois , ce texte ne s' autoderuiras pas du tout) aimer son auteur ou pas : NON ! erruer fatal , sur un tierce forum que je ne citerais pas tout le monde a dis des tas de trucs et de machins sur d' autre gens qui n' ont pas manqué de riposter mais je vous le dis en vérité , c' est mal parce que les auteurs o nne les connais pas , c' est trop facile de les juger , d' en faire des otaires ou des hélicoptères mais en vrai c' est deja pas facile de savoir qui on est soit meme alors les autres....enfin moi perso qui ne suis pas plus connu que la moyenne des inconnus du monde ( et dieu sais , s' il existe , qu' il y en a , mais moi je les connais pas tous..) je le dis franchement parce que peut etre les connus ils osent pas parce qu' ils doivent preserver la morale et la veuve l' orphrlin et tout donc voila " ca me fait chier qu' on me résume , qu' on m' explique , qu' on me contracte en quelques mots , qu' on me donne des periodes , des mouvements , que vous racontiez que vous supputiez... parce que vi la ma vie c' est pas la votre et ca me fais chier de penser que vous avez l' impression de totu comprendre et de parvenir a totu interpreter alors que moi pas..." alors bon a moins de connaitre les auteurs personnelement je crois que dire j' ai lui ou pas , ca n' a spas grande valeur ... ou alors peut etre pas du tout , en tout cas il fallait que je 'm' exprime ... sinon vous pensez franchement que c' es ue le spneus qui foire sur la caisse a schumacher?

126. Baruch - 22/03/05 17:50
Suivisme ou pas, naïf ou pas, il faut tout de même reconnaître cette prise de position de la part d'Hergé.

Je ne suis pas de ceux qui jettent son oeuvre au feu et crachent sur ses albums en hurlant au vieux facho. Il y a d'énormes qualités indéniables dans les aventures de Tintin sur lesquelles il n'est pas besoin de revenir. S'il s'agissait uniquement de brulos fachistes à la gloire de l'homme blanc, ça se saurait.

Il reste que cet antisémitisme (inconscient ou non) et cette tendance colonialiste des premiers albums (même si elle contre-balancée par d'autres tendances au sein de ces mêmes albums, le Lotus Bleu en est un bon exemple) existe. Et qu'il ne faut pas chercher à l'excuser ou à l'expliquer par des "c'est pas sa faute, l'époque était comme ça".

Il me semble plus intéressant, pour comprendre Hergé et son oeuvre, de le responsabiliser et non de l'excuser. Au travers du média de la bande dessinée, qui plus est à l'époque diffusée en épisodes dans des journaux, il véhicule justement des idées bien en vogue et contribue à les accréditer. Qu'il le fasse en toute cosncience politique ou non, il le fait tout de même. Et que Tintin au Congo soit une commande ou non, il reste que cet album est ce qu'il est, même dans sa dernière version.

125. Manu Temj - 22/03/05 14:25 - (en réponse à : Philma)
Quand j'écrivais "il y a quand même quelques signes" à propos de son antisémistisme, je faisais exactement référence aux passages dont tu parles.

Je suis globalement d'accord avec toi, mais comment interprêter cette outrance antisémite ponctuelle ? L'hypothèse du "suivisme" d'Hergé est la plus probable, je le pense aussi. Avait-il conscience de l'énormité de ce qu'il dessinait quand il a attaqué ce passage dans la première version ? A posteriori c'est certain, mais sur le coup ? Je ne le crois pas. Si tel avait été le cas, à cette époque il ne l'aurait pas laissé passer, ses récit étaient déjà très maîtrisés mais volontairement jamais militants. Ça traduirait donc un antisémitisme "naïf", presque "naturel" chez lui à cette époque. Pas beaucoup plus rassurant, je trouve....

On pourra longtemps se perdre en conjecture sur le sujet. D'autres l'ont fait avant nous...

124. philma - 22/03/05 14:12 - (en réponse à : Manu Temj)
RIEN, surtout pas dans son oeuvre ne laisse transparaître chez lui de la sympathie politique pour les idées les plus radicales

J'adore hergé qui est un immense auteur de bande dessinée, qui plus est autodidacte. Je lui pardonne plus facilement certains errements sur les deux ou trois premiers albums mais on ne peut pas dire ce que tu dis quand même, ou alors c'est qu'on a lu Tintin que dans les versions actuelles profondément remaniées. Dans l'étoile mystérieuse, outre une vignette ouvertement antisémite paru dans Le Soir mais non reprise en album, les gentils sont tous des pays de l'axe ou des pays neutres, les méchants arborent le drapeau américain, gommé par la suite. Le nom du méchant, ainsi que son apparence physique, font clairement état d'un juif. Dans la version remaniée Hergé a changé le nom, mais pas le look, mais manque de bol le nom est encore à consonnance juive!
Simplement chez Hergé il s'agit d'un antisémitisme de suiveur, un antisémitisme naïf, Hergé fonctionnant à cette époque plutôt par cliché. Rien à voir avec l'antisémitisme militant de Céline ni avec une volonté quelconque d'extermination. Des dérapages malheureux tout au plus.
Un type qui évolue de l'ultra conservatisme vers un véritable humanisme comme Hergé a davantage ma sympathie que l'habituelle dérive contraire.

123. Manu Temj - 22/03/05 13:49 - (en réponse à : à propos d'Hergé...)
Il ne faut effectivement pas tout confondre. Je suis d'accord avec Arnaud.

Hergé a été certainement un conservateur assez tranquille presque tout au long de sa vie. Il a fréquenté un milieu professionnel puis amical très conservateur, et pas mal de gens dont les idées firent un tabac dans les années 40, pour autant RIEN, surtout pas dans son oeuvre ne laisse transparaître chez lui de la sympathie politique pour les idées les plus radicales (en revanche, un fond d'antisémitisme, pas forcément conscient d'ailleurs, ne me surprendait pas, il y a quand même quelques signes... interminable débat...).

Le taxer de racisme est excessif. Il prend effectivement souvent parti pour les "peuples opprimés" et Tintin au Congo, comme l'explique Arnaud, ne peut pas être pris en exemple. En revanche, sa façon de présenter "l'étranger" en général a toujours un petit quelque chose de désuet. On pourra dire que c'est une exigence "caricaturale" pour l'efficacité du récit, mais c'est aussi certainement le signe de vision un peu conservatrice du monde. Pour le coup, il est représentatif d'au moins 50% de la population franco-belge. Il n'y a pas mort d'homme.

En fin de carrière (et de vie) il a apparemment vécu une forte remise en cause de ses idées de jeunesse et ce sur tout les plans : divorce et remariage, prise en compte de l'idéologie de gauche,etc... Choses qui transparaissent un peu dans les Picaros, disons, mais pas sur un ton militant, plutôt une forme d'humanisme bon teint, assez conforme - à bien y réfléchir - au parcours de l'auteur.

122. Arnaud3895 - 22/03/05 13:22
Et puis ensuite... Tintin au Congo date de 1930; pas de l'après-guerre...

121. Arnaud3895 - 22/03/05 13:22
Tss tss... Comme régulièrement, il faut faire quelques mises au point sur Hergé et Tintin.

Aucun album d'Hergé ne peut être taxé de racisme au sens moderne du mot. Le seul qui prète à discussion est Tintin au Congo dans lequel l'idéologie affichée est celle du colonialisme, genre: "les noirs sont de grands enfants...". Dans ce même album Tintin prend d'ailleurs la défense des noirs contre des exploiteurs blancs.
Mais ça n'est pas ça l'argument principal en faveur d'Hergé. Ceux qui ont lu quelques biographies de lui savent qu'Hergé n'y connaissait rien au Congo et n'avait aucune envie d'y envoyer Tintin. Et que cet album lui a été imposé par l'abbé Wallez à des fins publicitaires pour cette colonie.
Je maintiens donc que Hergé n'est pas responsable de Tintin au Congo et que compte tenu des circonstances, il s'en est tiré au mieux...

Très rapidement, Hergé et Tintin prendront clairement parti pour les minorités ethniques et les opprimés.
Dès Le Lotus Bleu, par exemple, il est loin de suivre ceux qui crient haro sur le baudet... et c'est surtout une preuve de méconnaissance de l'oeuvre que de croire que Hergé est "un auteur à tendance colonialiste, de droite et parfois trop".

Je ne saurais que trop vous recommander les nombreux livres qui expliquent l'histoire d'Hergé et de Tintin. Ca permet de relire les albums avec une vision toute nouvelle...

120. Baruch - 22/03/05 12:44 - (en réponse à : Oliv)
"Je voulais simplement repositionner l'oeuvre d'Hergé dans son contexte. Les deux trois albums où certains ont pu voir en lui un racisme latent ont été écrit avant les années 50. Hors Hergé s'est toujours inspiré de la société dans laquelle il vivait."

Je me permets de revenir sur ton post au sujet d'Hergé, parce que je ne suis pas vraiment d'accord avec ton point de vue. L'oeuvre d'Hergé reflète bien la société dans laquelle elle est ancrée et ses analyses romantiques sont de bons sujets anthropologiques, mais ce n'est pas parce que tout le monde crie harot sur le baudet qu'il faut suivre. Dans ce cas, je suis plutôt Brassens qu'Hergé, plus mauvaise réputation de Tintin au Congo.
Tu vois, Tintin au Congo me rappelle aujourd'hui ce petit dialogue que Gaston Kelman relate en quatrième de couverture de son livre "Je suis noir et je n'aime pas le manioc" :
- Alors mon brave, dit un officier français à un émigré convalescent dans un hôpital de Bamako : toi content repartir en France regagner sous! Toi faire quoi en France?
- Je suis professeur de littérature à la Sorbonne, Monsieur."
Tout ça pour dire que, influencé par son époque ou pas, Hergé reste, dans ses premiers albums, un auteur à tendance colonialiste, de droite et parfois trop. Ca ne retire rien au fait qu'il ait changé des choses par la suite, qu'il ait voulu modifier et modérer certains propos, qu'il se soit engager contre l'esclavage, etc... Ce qui est tout à son honneur et une grande marque d'intelligence. Mais il faut aussi assumer le fait qu'il a tenu ces propos en toute conscience. Dire que c'était comme ça, alors bon, faut comprendre, n'est pas un argument. Parce qu'on pourrait justifier trop de choses ainsi.

119. alban - 21/03/05 21:27
Marcel
Au fait, c'est pas Pasamonik qu'avait ecrit ca ?...
et mon post 99 !!! bien sur que c’est Didier qui a écrit cela …

Tofra
Payer des parents pour éviter le tribunal c'est mafieux.
J’ai du mal à imaginer des parents dont l’enfant aurait été réellement touché par MJ n’accepter que de l’argent :(
Mais c’est clair que le système américain est vicié et permet à des coupables de s’en sortir. Personnellement, je préfère croire à la présomption d’innocence tant que la justice n’a pas tranché (*** mais attention je n’ai jamais dit qu’il n’était pas coupable ;) ***)

L Rullier
Mummm délicate question … si lorsque je vous ai rencontré avec Stanislas j’avais trouvé que vous m’étiez antipathiques, aurais-je moins apprécié Victor Levallois à la relecture ou décidé de ne pas acheter les tomes suivants … non je ne crois pas même si ma vision aurait peut être été différente.
Par contre je vais volontairement inverser la question, si vous trouviez que tous vos lecteurs rencontrés au cours des nombreuses dédicaces étaient des cons, continueriez vous à écrire en vous disant que vous n’écrivez que pour des cons en espérant qu’un jour vous rencontriez un seul lecteur qui ne le soit pas ;) (*** je sais j’abuse !!! ***)

118. stanislas - 21/03/05 12:07
Moi dans Céline j'aime à la fois l'homme et l'oeuvre.

Et ses idées ?


Ben non je te rassure, mais à partir du moment ou je suis admiratif de l'homme, je suis plus indulgent. Je ne serai jamais d'accord avec lui mais je trouve quand même le personnage de Céline assez fascinant. J'ai un peu la démarche inverse, moi c'est à partir du moment ou j'aime l'oeuvre que j'ai tendance à aimer l'auteur, pas l'inverse (c'est logique d'ailleurs).


Est-ce ironique ? Et sinon qu'aimes-tu dans Tintin au Congo et pas dans le Lotus Bleu ou les bijoux de la Castafiore?

L'humour (noir).

117. CoeurDePat - 19/03/05 18:31 - (en réponse à : recentre encore plus)
Donc oui, on peut, mais c'est difficile parfois.

116. Oliv - 19/03/05 18:02 - (en réponse à : Dens)
Merci de me remettre dans le droit chemin

115. dens - 19/03/05 17:44 - (en réponse à : oliv)
tu rederives vers le sujet polemique voisin :op

114. Vieto - 19/03/05 17:08 - (en réponse à : Rendons à César...)
Toutes mes excuses à Maëster pour avoir à tord attribué la paternité de ce sujet à Alban ;-)

113. Oliv - 18/03/05 19:16
ça me fait penser à une BD, où le personnage un photographe qui manque un peu de confiance en lui rencontre son héros, un collégue de grand talent reconnu par ses pairs, mais qu'il se rend compte qu'il ne s'agit que d'un vil personnage abject. Je me souviens plus trop du titre.

112. yancomix - 18/03/05 19:14
Nous n'achetons qu'un album à chaque parution, mais ma femme le lit aussi, donc: DEUX lecteurs!

111. L Rullier - 18/03/05 19:08 - (en réponse à : Yancomix)
C'est donc toi NOTRE lecteur !!!!

110. yancomix - 18/03/05 19:04
Moi j'ai revendu tous mes Victor Levallois il ya quelques mois…

Mais non euuuh, c'est pour rire!

109. philma - 18/03/05 18:43
On aime bien l'œuvre, puis on rencontre son géniteur et là on s'aperçoit que celui-ci représente tout ce qu'on déteste. Je suis persuadé que ça influence le jugement sur ses bouquins par la suite. Cela modifie l'éclairage… Car malgré tout on va chercher le dérangeant, le pas bien qui ne sautait pas aux yeux avant. Et le pire c'est qu'on le trouve. Souvent très vite.

J'en suis persuadé! C'est pour ça qu'il ne faut jamais rencontrer les auteurs(;o)...quand on le peut!

108. L Rullier - 18/03/05 18:32
Je trouve que le débat dérive un peu vers la face vraiment sombre et grave… Celine, l'antisémitisme… Ramenons-le à notre quotidien bien plus raz des paquerettes.
Peut-on aimer l'œuvre d'un con ? Par con, j'entends le con moyen, le désagréable, le mesquin… notre con, pas forcément celui des autres… Et il peut parfaitement être de gauche, alter-mondialiste, ami des bêtes, et tout et tout… Mais gros con quand même.
On aime bien l'œuvre, puis on rencontre son géniteur et là on s'aperçoit que celui-ci représente tout ce qu'on déteste. Je suis persuadé que ça influence le jugement sur ses bouquins par la suite. Cela modifie l'éclairage… Car malgré tout on va chercher le dérangeant, le pas bien qui ne sautait pas aux yeux avant. Et le pire c'est qu'on le trouve. Souvent très vite.
On peut inverser le sujet aussi. Personnellement, j'ai rencontré des auteurs forts sympathiques dont je n'appréciais pas vraiment les livres. Je suis navré, mais ça n'a pas rendu leurs bouquins meilleurs à mes yeux.

107. ToFrA - 18/03/05 17:02 - (en réponse à : alban)
Si tu parles de mater playboy avec des enfants, oui c'est malsain.
Payer des parents pour éviter le tribunal c'est mafieux.

106. marcel - 18/03/05 15:47 - (en réponse à : Oliv)
C'est un bouquin qui avait cree une polemique a cause d'un article dans BoDoi qui presentait un article de ce livre de maniere (pretendument) tronquee.
Au fait, c'est pas Pasamonik qu'avait ecrit ca ?...

105. Oliv - 18/03/05 15:43
J'ai jamais entendu parler d'une telle idée dans Astérix. Au contraire, j'ai plutôt lu que Goscinny ne désirait pas y faire référence et qu'il n'a jamais envoyé Astérix en Israël.

104. Arnaud3895 - 18/03/05 15:34
Oliv a dit: "Astérix est certes moins empreint de la vie des auteurs..."

Ben... j'me demande... Je n'ai pas lu les essais qui font un rapprochement entre Astérix et le judaïsme de Goscinny, et même si, d'après le peu que j'en ai entendu, ce lien qui est fait est présenté de façon excessive, l'idée n'est pas à rejeter...

Il y a sûrement à creuser.

103. philma - 18/03/05 14:53
Moi dans Céline j'aime à la fois l'homme et l'oeuvre.

Et ses idées ?

Et dans Hergé, je n'aime ni l'oeuvre ni l'homme (sauf Tintin au Congo évidemment).

Est-ce ironique ? Et sinon qu'aimes-tu dans Tintin au Congo et pas dans le Lotus Bleu ou les bijoux de la Castafiore?

102. stanislas - 18/03/05 13:27
Moi dans Céline j'aime à la fois l'homme et l'oeuvre. Et dans Hergé, je n'aime ni l'oeuvre ni l'homme (sauf Tintin au Congo évidemment). En général, quand j'aime l'oeuvre, je pardonne tout à son auteur, j'ai sans doute tort, mais c'est plus fort que moi. Par contre ça pet être l'inverse si j'apprends que l'auteur est un salaud avant de le lire (comme Philma avec Céline), là ça peut me gâcher la lecture, ou du moins j'aurais un autre regard.

101. CoeurDePat - 18/03/05 13:24
ratta.

100. Oliv - 18/03/05 13:22 - (en réponse à : merci)
2° yatta ?



 


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