BD et Internet : les enjeux

16. heijingling

- 01/07/19 05:50

Ça dure depuis plusieurs jours. J'ai fait des essais, et visiblement c'est l'ensemble des sites wixsite qui est bloqué, ça arrive souvent, quand un site ne leur plait pas, ils bloquent l'ensemble des serveurs, et tant pis pour les dommages collatéraux.
Je rentre en France pour les vacances d'été, je testerai sur place.

>@froggy : Oui, ou que je serai mort, mais je t'avoue préférer ton hypothèse.

15. froggy

- 01/07/19 04:58 - (en réponse à : Heijingling)

Si je comprends bien, le jour on n'aura plus de tes nouvelles, cela sera parce que tu n'auras plus acces a BDP.

14. marcel

- 01/07/19 04:12

Ca marche toujours ici. Une panne temporaire ?...

13. heijingling

- 01/07/19 03:37

Après la disparition du forum Pilote, celle du site Bellier sur Tintin, la série noire continue, le wixsite sur le journal Spirou ne marche plus
(http://bd-archives-ab-254.wixsite.com/archives-spirou-1966/les-albums)
À moins qu'il soit juste bloqué en Chine ? (ce qui arrive de plus en plus souvent, les sites bloqués, dans ce grand pays officiellement libre et démocratique.)

12. Lien Rag

- 10/05/19 20:00

Gee était visionnaire apparemment...

11. Lui

- 22/03/05 08:01

Je remonte ce vieux sujet (qui avec le recul paraissait trés eclairé : on y prevoit les sites BDs institutionnels et les blogs BDs )pour faire le lien avec cette interview de Dargaud vis à vis du piratage sur internet et/ou des perspectives de developpement de la BD en ligne (pour telephonne portable nottament)

L'article

"Édition: la méthode Dargaud pour lutter contre le piratage

Dans un secteur qui n'a pas encore mesuré l'étendue du piratage sur le Net, l'éditeur de BD se veut «constructif». Il propose une charte de bonne conduite aux sites amateurs, et passe des licences pour le téléchargement payant de ses personnages.

Après celles du cinéma et de la musique, l’industrie du livre s’alarme du «fléau de la contrefaçon numérique». C’était le titre d’une des conférences qui s’est tenue lundi 21 mars au salon du Livre de Paris. Mais contrairement aux producteurs de films ou de disques, les maisons d’édition ont encore du mal à définir exactement les effets de ce qu’ils considèrent comme une menace.

«Le livre est moins touché que d’autres domaines», concède Isabelle Ramond Bailly, directrice juridique du Syndicat national de l’édition (SNE). Selon elle, la contrefaçon, dans le secteur, touche principalement la BD ou les ouvrages plus spécialisés, tels ceux consacrés à la cuisine ou aux voyages.

«Il est évident qu’à partir du moment où nous avons un support avec des images et du texte, nous sommes sujets à contrefaçon», explique à ZDNet Marie-Helène Lernoud, directrice juridique de Dargaud. La maison édite entre autres des bandes dessinées Blake et Mortimer, XIII, Lucky Luke, Blueberry, Boule et Bill, etc.

Des chartes de bonne conduite pour les sites d'amateurs

«Mais je ne veux pas noircir le tableau: nous sommes un secteur en pleine forme», rappelle-t-elle. «En 1998-99, il y avait environ 1.000 nouveautés par an, aujourd’hui, nous en sommes à 20000-2.500. Le marché de la BD a été multiplié par deux en quatre ans, et a connu une croissance de 36% entre 2003 et 2004.»

Pourtant la contrefaçon numérique de BD existe bel et bien, même si Dargaud n’a «constaté aucun impact sur les ventes». L'éditeur a simplement décidé d’y apporter une réponse très différente des autres acteurs de l’industrie culturelle.

«On ne peut pas être frileux, la peur paralyse plutôt qu’elle ne fait avancer», souligne Marie-Hélène Lernoud. Dargaud a donc créé un département "nouvelles technologies", au sein duquel travaillent deux personnes à plein temps. La première étape a été de créer son propre site institutionnel, qui sert de vitrine aux productions maison et permet quasiment de feuilleter en ligne les meilleures planches des BD et des nouveautés.

Vis-à-vis de la contrefaçon «des cours d’école», orchestrée par des passionnés de BD qui scannent et mettent en ligne des pages ou des ouvrages entiers, parfois avant même leur sortie officielle, Dargaud se veut «constructif» : «Nous proposons une charte de bonne conduite à ces internautes, qui fixe les règles d’utilisation partielle, raisonnable et raisonnée, de nos BD.»

En clair, ils doivent s’engager à faire apparaître clairement le copyright de Dargaud, le nom de l’auteur, à ne pas publier plus de trois ou quatre pages et de faire un renvoi sur le site officiel de la maison d’édition. «Quasiment tous les internautes à qui nous l’avons proposée ont accepté cette charte», précise la directrice juridique. Si bien qu’actuellement, une trentaine de sites d’amateurs de BD ont signé avec Dargaud. En cas de refus, la maison d’édition exige le retrait du contenu et peut même entamer des poursuites.

Marie Hélène Lernoud estime que la contrefaçon la plus dangereuse provient des personnes qui détournent héros et logos des BD, à des fins commerciales. «Nous avons une politique de licence avec des télévisions, mais aussi des fournisseurs d’accès à internet et des opérateurs ou des prestataires de services de téléphonie mobile, pour l’utilisation de ces personnages», explique-t-elle.

Les "comic-strips" sur mobile, une future poule aux oeufs d'or?

Et c’est ce secteur qui a explosé l’année dernière. Dargaud a, par exemple, signé un contrat de licence avec le prestataire Mobivillage, pour des fonds d’écran ou des logos pour portable avec le personnage de XIII. «Entre 2003 et 2004, il y a eu entre 600.000 et 700.000 téléchargements, pour des logos vendus chacun entre 1,5 et 2 euros. Comme on ne connaît pas encore bien le modèle économique, on a du mal à appréhender l’assiette [de rémunération] à fixer dans les licences. Pour l’instant, nous demandons 14 centimes d’euros par téléchargement, pour des licences courtes, qui durent de un à deux ans».

Évidemment, Dargaud montre plus facilement les dents contre la contrefaçon. «Dans ce cas-là, il y a un impact économique important si nous sommes privés de cette source, (…) car l’éditeur a besoin de ces rentrées d’argent périphériques pour pouvoir continuer son travail». Si Dargaud constate que des sites marchands vendent indûment ses logos et ses sonneries, la répression est immédiate. La maison d’édition a ainsi fait condamner la société Kiwee, qui vendait des logos sans son autorisation.

La téléphonie mobile n’a pas fini de délivrer toutes ses promesses. Selon la directrice juridique, l’envoi de "comic-strips", ces BD très courtes et humoristiques (comme Snoopy ou Dilbert) risque fort de devenir la prochaine poule aux œufs d’or. La technologie existe déjà pour visionner en très bonne qualité ce genre de pages sur un téléphone portable. Mais elle envisage déjà un nouveau modèle économique, basé sur «la fourniture de vidéos à la demande, moyennant un paiement à l’acte, pour recevoir sur son téléphone les blagues de Snoopy ou de Dilbert."

10. Yves - 07/05/99 14:17 - (en réponse à : yves.plateau@skynet.be)

Salut Julie, En tant que dessinateur de BD (débutant, certes: j'ai une publication en album collectif et un album perso qui sortira en octobre 99), je dois dire qu'actuellement Internet est surtout un moyen de communication TRES intéressant pour les créateurs: pour rencontrer des coreligionnaires, se faire connaitre des surfeurs amateurs de BD, et je crois qu'il y en a de plus en plus car ce sont 2 médias jeunes dans l'esprit (pas dans l'age).Mais surtout, c'est un très bon moyen d'entrer en contact avec les professionnels de l'édition: de plus en plus d'éditeurs , petits et grands, s'ouvrent à l'internet. Il est plus facile et surtout moins cher (tu connais le prix des photocopies couleur) d'envoyer un mail de présentation à un éditeur en l'invitant à visiter ton site. S'il est interessé, il prendra contact, et alors seulement tu enverras ton dossier papier. Car 7 x sur 10, si pas plus, j'en sais quelque chose par expérience, les dossiers envoyés finissent a la poubelle ou dans le tiroir à oubliettes sans même que l'on daigne accuser réception. Ainsi, c'est de cette manière que j'ai rencontré mon éditeur italien, dont je n'avais même pas connaissance puisque n'étant pas repris dans les listes d'éditeurs francophones. Je pense aussi que le développement de la BD puremennt virtuelle va seulement connaitre un boum fulgurant grace aux connexions de plus en plus rapides et aux méthodes de compression d'image plus performantes, car c'est encore là que le bas blese pour le moment. Pour ma part, je place pour l'instant un échantillonnage de mes travaux sur le Net, mais j'ai le projet de développer une histoire interactive en Shockwave. Mais au départ d'un cdrom, car sur le net, c'est encore beaucoup trop lent. Peu de surfeurs sont déja sur ISDN ou sur fibre optique. Quoiqu'il en soit, je crois que le net donnera un nouveau coup de fouet à l'expression graphique ou j'espère que les petits créateurs européens auront leur place aux cotés des géants de la communication qui ne vont pas tarder à inonder le net de japoniaiseries comme ils ont naguère inondé les écrans de télé. Je t'invite à visiter mon site BD http://westwood.fortunecity.com/mcqueen/446 Bien à toi, Yves

9. Mike - 07/05/99 10:53

Je pensais surtout à des dessinateurs qui veulent travailler en direct et réagir
toutes les semaines sur le oueb par l'intermédiaire de BD. Ceux-là ne pourront pas
travailler leur dessin à fond et donc devront se limiter à des dessins jetés, esquissés ce
qui peut donner de très bons résultats.
Ensuite, je pensais au temps de chargement: un dessin de Crumb ou de Moebius (années 70)
se charge plus lentement que du Trondheim.

8. Deberg - 07/05/99 01:24

je ne suis pas d'accord avec toi Mike"le dessin va en patir.."non il va prendre de l'évolution c tout. pour chacun des dessineux qui font un site c déjà partis. le meilleur des sites tu connais??? et beaucoup s'applique dans l'application de leurs travaux graphiques .
il est vrais que pour l'envoie de planche pour certain c meme mieux pour contacter des scenariste ou dessinateur de Bd ou des maison d'éditions, c plus rapide c tout...
salut .
Deberg.

7. Vicks - 03/05/99 21:39 - (en réponse à : à Swan)

...j'attends toujours ton chèque ... ;-)

6. Swan - 03/05/99 20:09

Vicks je.... comment te dire.... je .... MERCI !

5. Sophie - 03/05/99 19:03 - (en réponse à : termite@multimania.com)

Il ne faut pas oublier le point de vue des lecteurs: le BD-Maniaque de l'an 2000 sera un internaute !!! Internet offre de nouvelles possiblités dans la recherche de BD inédites, d'ex-libris, de planches, d'informations sur les bonnes librairies (qui ont toutes plus ou moins un site), les festivals à venir, les maisons d'éditions et les BD qui vont sortir, etc... Il n'y a qu'à voir le nombre de sites offrant des petites annonces spécialisées ou des enchères on-line. Sinon Mike a tout dit !!! A+ Sophie :o))

4. Vicks - 03/05/99 18:06

Excellent Mike! Et n'est-ce pas fantastique? Pour l'instant, la taille du fichier d'image est très importante dans le bon fonctionnement d'un site avec un contenu hautement graphique. Mais il y a actuellement des recherches sur la compression d'images (video ou statique) et sur la compression du son. Alors bientôt, la qualité graphique sur Internet sera grandement améliorée (pensez seulement à la transition du format BMP (bitmap) au format GIF ou JPG...quelle économie d'espace!) Alors, des BDs onlines? avec sons et musique? transitions animées? même des BDs 3D (Swan des BDAmateurs s'y débrouille très bien) et quoi d'autres...ouaah c'que j'ai hâte moi!

3. Mike - 03/05/99 11:43 - (en réponse à : eurtebise@hotmail.com)

Les enjeux sont les suivants:
- de plus en plus de dessinateurs auront leur site à l'avenir pour assurez leur promotion pour les plus connus, pour se faire connaître pour les autres. Et tous les deux pour connaître en direct les impressions et suggestions des lecteurs.
- le net offre une nouvelle source d'images aux dessinateurs, la plus grande doc du monde. Ils pourront avoir un aperçu de la BD mondiale beaucoup plus rapidement que leurs aînés Franquin ou Morris. Surgira alors le problème de faire le tri entre les influences que sont susceptibles de provoquer ces images.
- la création de BD en ligne, interactive ou de cadraves exquis (cf site des BDamateur). Le dessinateur aura l'occasion de travailler en direct comme un journaliste. Peut-être que le dessin en patira, il sera de plus en plus elliptique, il devra aller à l'essentiel pour se charger rapidement et pour bien passer à l'écran (et favoriser la production de peluches, de dessins animés des héros de BD).
- surgiront alors les E-zines les fanzines électroniques gratuits et pour les plus malins les E-magazines PAYANTS (eh oui...) qui évolueront en fonction de l'actualité et seront envoyés tous les jours, semaines ou mois dans les boîtes aux lettres électroniques.
- enfin surgiront les problèmes de droit sur le net et le statut juridique des dessins publiés sur le oueb.
...et puis les sites devront impérativement exister aussi en version anglaise pour ne pas ronronner entre franco-français et avoir une chance à l'exportation européenne ou mondiale.

2. Lien Rag - 01/05/99 22:23

Julie: quelle est ta problèmatique, quel est ton plan, qu'est - ce que tu as déja écrit?
Comment tu veux qu'on t'aide sans ces informations?

1. julie - 01/05/99 11:28 - (en réponse à : julie.moulin@caramail.com)

Salut à tous, ici une étudiante désespérée qui doit rendre d'ici peu un mémoire sur les enjeux de la BD sur Internet. Y a-t-il une ou des ames charitable(s), des "anges du XXème siécle" susceptibles d'enfourcher Jolly Jumper dans la quete de la BD du temps? A bientot.