129. Lien Rag - 07/11/06 16:10

Dans « Souviens-toi Jonathan », la scène du milieu du livre où Jonathan retrouve à la fois le souvenir de son amour oublié et du traumatisme qui causa son amnésie porte un vrai tragique, magnifiquement mis en images d'ailleurs (et de façon très novatrice) et qui nourrit l'album entier; je ne nie en rien l'apport du petit Suisse à la BD moderne, bien au contraire. Mais il faut reconnaître que s'il refaisait aujourd'hui «Et la montagne chantera pour toi » l'album se concluerait sur le visage souriant du héros chinois et de la fiancée de Jonathan miraculeusement échappés à la mort et accueillant un Jonathan tout heureux de les revoir... Je ne vois pas comment appeler cela autrement que de la niaiserie? Ou en comparant les albums plutôt que les époques, si le Bouddha d'Azur montre l'indiscipline de Porridge en zone de guerre n'ayant pour seules conséquences que quelques fractures pour son chauffeur, on peut voir dans le Muchacho de Lepage que l'irresponsabilité de fils de riches pétris de bons sentiments et incapables de voir la réalité dans laquelle vivent les autres a généralement des conséquences plus graves. Plus que la différence de contextes, l'explication me paraît se trouver dans la maturité des auteurs, ou peut-être plus précisément dans celle de leur théodicée. Concernant « Où le regard ne porte pas »: je me suis cependant rendu à l'évidence que le passage à l'âge adulte des protagonistes du premier livre ne pourrait pas rendre la même innocence me paraît un argument ambigü; l'innocence de l'enfance est par exemple parfaitement conservée (et portée à un degré supérieur) dans l'histoire racontée à huit mains (et best-seller absolu) consacrée à Jésus-Christ... Et si Pont&Abolin n'avaient pas le souffle pour raconter une si belle histoire, ils n'auraient pas dû en promettre autant au premier tome!

128. Bert74 - 30/10/06 11:23

Celle que j'ai pas encore lu...

127. bib - 29/10/06 17:36 - (en réponse à : j'en garderais deux)

- "Tintin au Tibet" car ma môman m'a aussi appris à lire avec les bandes dessinées. Cette histoire où Tintin n'écoute que lui et sauve son ami au péril de sa vie est bouleversante. Pas de bandit, de violence, d'opium... - devenu adulte (encore que...), je garderais "La Terre sans mal". Je m'en étais déjà expliqué auparavant, cet album est lumineux tout simplement.

126. pipolescargot - 29/10/06 02:31

C'est dur comme question... Le combat des chefs (Asterix tome 7), c'est la premiere que l'on m'a offerte. Ou le tome 1 du combat ordinaire de Larcenet: la case ou le père du héro lui annonce qu'il est atteint de la maladie d'alzeimer: cela m'a touché profondément et étrangement a trouvé une resonnance particulière chez moi.

125. larry underwood - 27/10/06 15:51

ah, le bon temps où ce cher éric critiquait la façon de dessiner les CA-illoux...

124. Coacho - 27/10/06 15:47

Larry a défendu ardemment le premier tome d'"Où le regard ne porte pas..." et cela a même accouché de joyeusetés avec Eric (l'homme aux multiples pseudos !) qui étaient... amusantes ! Pour ma part aussi, j'ai trouvé ce premier tome très prometteur et j'ai fantasmé une suite... Je me suis cependant rendu à l'évidence que le passage à l'âge adulte des protagonistes du premier livre ne pourrait pas rendre la même innocence. En ce sens, il peut y avoir déception mais en le sachant, on peut profiter pleinement de ce deuxième tome. Ceci étant, je reste nostalgique de l'amour profond qui se dégage du premier tome moi aussi ! ^___^ Pour Cosey, je ne me souviens pas avoir trouvé ça niais... Mais bon (*)... ;o) (*) "mais bon" : sorte d'argument ultime bien pratique quand on est dérangé au bureau ! ;o)

123. brigand - 27/10/06 15:32 - (en réponse à : Cauchemardant...)

Cosey: niais, Où le regard ne porte pas: un nanard... Je vais me réveiller, je vais me réveiller...

122. larry underwood - 27/10/06 15:28

le tome 2 de Où le regard ne porte pas (y a pas de "Là" dans le titre les mecs) est un pur nanard qui m'a vraiment gonflé et dégoûté des fols espoirs que j'avais placés dans l'excellent tome 1. D'ailleurs, je l'ai jamais relu ce tome 2, pouah.

121. brigand - 27/10/06 15:06

La niaiserie de Cosey?????? C'est un rêveur, un idéaliste, un humaniste....mais niais, là non, pas d'accord... Scuse, on ne peut pas tous être fans de La geste des chevaliers dragons, hein...

120. Lien Rag - 27/10/06 15:01

Pour moi, ce sont deux albums qui marchent à l'esbrouffe, celui de Cosey avec plus de talent certes, mais déja imprégné de la niaiserie qui ne le quittera plus qu'avec difficulté.

119. brigand - 27/10/06 14:59

Merci Marcel...mais on avait compris... ;0) Sinon, tout comme toi pour les 2...

118. marcel - 27/10/06 14:57

Lien, et il n'est pas le seul, a trouve le second tome decevant par rapport au premier. Perso, sur "La ou..." comme sur le Cosey, j'ai adore les deux tomes.

117. brigand - 27/10/06 14:52

Bon ben on est pas près de savoir, alors....

116. Coacho - 27/10/06 14:47 - (en réponse à : Brigand)

Non, ça veut dire qu'il a sûrement mis un indice dans cette phrase pournous renvoyer à un vieux sujet sur Cosey qui contient lui-même un indice pour sa question en cours du Quizz... ;o)))

115. brigand - 27/10/06 14:45 - (en réponse à : Lien Rag)

ça veut dire que tu n'as pas aimé Là où le regard ne porte pas..., non plus?

114. Yan - 27/10/06 13:41 - (en réponse à : N'importe quoi Lien Rag )

Cette histoire de Cosey, des années après, se relit très bien, reste une grande réussite de cet auteur et, puisque tu critiques le tome 2, revendique parfaitement sa publication en diptyque (pas juste une histoire coupé en deux) : couvertures contraires, histoire qui poursuit certaines choses mais prend le contre-pied d'autres, etc...

113. Lien Rag - 27/10/06 13:24 - (en réponse à : N'importe quoi...)

L'album s'effondre complètement au tome 2 et ne tient aucun des trés grands espoirs soulevés par le premier... Quasiment le "Où le regard ne porte pas" des années 80, avec plus de maîtrise technique simplement.

112. brigand - 24/10/06 15:10 - (en réponse à : Quentin)

En effet, du très bon Cosey!!

111. Quentin - 24/10/06 14:14

Aaaah oui. "A la recherche de Peter Pan", je me souviens bien de cette histoire que je lisais dans le journal Tintin. Effectivement une superbe BD très novatrice au moment de sa sortie, et qui n'a pas mal vieilli du tout. Ca reste un classique.

110. Golem - 24/10/06 12:02

A mi-chemin entre les deux. Et le nombre de BDs : environ 700 mais je n'ai plus compté depuis longtemps. Mes références BD quand j'étais gamin (avant 10 ans) : - Sylvain et Sylvette (Cuveliers) - Les Schtroumpfs - Johan et Pirlouit - Chick Bill - Ouen le Bucheron - Michel Vaillant - Buck Danny - Tintin - Lucky Luke - Asterix - Blake et Mortimer (La Marque Jaune : même si j'ai pas tout compris à l'époque, j'appréciais)

109. brigand - 24/10/06 11:51 - (en réponse à : Golem)

Sans vouloir faire preuve d'indiscrétion...tu pourrais me dire ton âge et le nombre de tes BDs? A priori, j'aurais dit que t'as la trentaine...mais tes références commencent à me faire douter...la quarantaine??

108. Golem - 24/10/06 11:15

Le Pays des Elfes de Wendy et Richard Pini, descendu en flammes à plusieurs reprises dans ce forum. Ca s'appelait également La Fantastique Quête des Elfes. Finelame est un elfe chef du clan des Maîtres-Loup. C'est vrai que ce n'est pas un monument de la BD mais je trouvais ça pas trop mal. Accessoirement, je les ai tous (33 albums).

107. brigand - 24/10/06 11:07

Alors là, c'est moi qui ne vois pas qui c'est ce Finelame...c'est le Seigneur des anneaux??

106. Golem - 24/10/06 11:01

Je me souvenais plus. Je vais relire à l'occasion. Le seul Finelame que j'avais en tête, c'était dans Le Pays Des Elfes.

105. brigand - 24/10/06 10:50

A la recherche de Peter Pan, Cosey, Le Lombard Pas parce que c'est la meilleure BD, mais surtout parce qu'elle m'a ouvert les yeux sur une BD différente des grands classiques (Tintin, Astérix, Lucky Luke) et qui m'a vraiment donné le virus de la BD. J'ai compris grâce à ces 2 bouquins, que la BD, ça pouvait être autre chose que des histoires marrantes, qu'elle pouvait finalement faire appel à tous les genres, à l'instar de la littérature ou du cinéma.

104. brigand - 24/10/06 10:41 - (en réponse à : Golem)

Ben d'Oumpah-pah...tu ne te souviens pas quand "double scalp" s'excite comme un fou pour faire une démonstration d'épée à Oumpah-Pah ?? Il s'agite pendant 3 cases, et finit en pointant son épée sur la poitrine d'Oumpah-Pah, en lui disant: "fine lame, tu es mort"...Et l'autre, sans se démonter, l'assome d'un coup de tomahawk!! Bon, plus ou moins...j'ai dû lire cette BD quand j'avais 8-9 ans, pendant mes vacances à Ibiza!! Mais j'en garde un excellent souvenir!!

103. St Jo - 24/10/06 10:21

Zoo de Frank et Bonifay ? Les Thorgal ? Il y en auraient beaucoup d'autres qui me manqueraient... Dur choix.

102. Golem - 24/10/06 10:11

Trop lent...

101. Golem - 24/10/06 10:10

Yatta... Fine-Lame ? De quoi tu parles ?

100. Ro - 24/10/06 10:10

YATTA ! (pour une fois que j'en fais un)

99. brigand - 24/10/06 10:09 - (en réponse à : Golem)

Fine lame...tu es mort!!!!!

98. Golem - 24/10/06 09:27

Peut-être mon intégrale d'Oumpah-Pah...

97. ToFrA - 25/06/03 23:46

Si je devais n'en garder qu'une, je reviendrai à mes premiers amours: Asterix en Corse!!!!!!!

96. tzynn - 25/06/03 17:27

Pour moi, V pour Vendetta. Une gde claque cette bd...

95. Peter Pan - 25/06/03 15:19 - (en réponse à : pwyll2@aol.com)

le grand pouvoir du chninkel. sans aucun doutes!

94. wvp - 23/06/03 21:18

Merci. Et, pour enfoncer le clou, j'ajouterai que, lors de mon emménagement sur Paris, j'ai eu à coeur de faire une manière de pélerinage sur les différents lieux de l'intrigue. Et c'est à ce moment que j'ai réalisé que Juillard avait oublié un élément essentiel dans son album : la foule. Son Paris est pour ainsi dire désert, tranquille, propice aux balades poétiques... Autant dire surréaliste. Toutes choses qu'on retrouve d'ailleurs dans sa dernière parution 36 Vues de la Tour Eiffel".

93. vieto - 23/06/03 21:10

En tout cas, je comprends que ce soit ton album préféré, parce que tu es réellement capable de tenir des heures dessus!;o))

92. wvp - 23/06/03 21:03

Comment Juillard pourrait-il mieux comprendre ces histoires que nous ? Après tout, ce n'est qu'un auteur parmi tant d'autres. En tant que critiques, nous seuls avons la largeur de vue nécessaire pour interpréter et disséquer ces histoires :-)) Plus sérieusement, il faut prendre "Le Cahier bleu" et "Après la Pluie" comme deux histoires indépendantes. Le premier est la transcription des tourments amoureux et sentimentaux d'un jeune homme en proie au vague à l'âme de la trentaine (pourquoi j'ai pas de copine et pourquoi tous les autres y z'en ont, c'est pas juste...) : admirable portrait du blues qui nous a tous saisi à un moment ou à un autre. Le tout sublimé par une audacieuse construction en trois chapitres. Le second est une tentative de reprise du même thème mais sur un mode plus appliqué ("j'ai réussi le premier volume ; je vais en faire un second encore plus top alors gaffe-gaffe-gaffe") "Après la Pluie" manque de la spontanéité et du détachement du premier.

91. vieto - 23/06/03 20:45

On devrait peut-être demander à Juillard!

90. wvp - 23/06/03 20:39

Justement, c'est un des éléments d'"Après la Pluie" qui m'a paru le moins crédible. D'autre part, en 1996 (donc avant "Après la Pluie"), Juillard avait dessiné pour le dernier numéro d'"A Suivre" une conclusion au "Cahier bleu". Elle se déroulait le soir de la libération de Victor. En pleine nuit, quelqu'un sonne chez Elena, elle va ouvrir ; c'est Victor qui, ne supportant pas la solitude de sa chambre d'hôtel, vient chercher un peu de chaleur humaine auprès de celle qui est venue l'attendre à la Santé. Ils parlent, vont se coucher chacun de leur côté avant de se retrouver. Fin de l'histoire. Une telle conclusion est beaucoup plus viable que celle d'"Après la Pluie". A ce moment, Victor est un être brisé, amer, qui ne croit plus en grand chose et surtout pas au romantisme un peu naïf qui avait dicté son comportement à l'égard de Louise. Ce dont il a besoin : réconfort, chaleur, certitudes. C'est-à-dire Elena. Comment l'a-t'il rencontrée : chez Armand, à moitié nue. CHEZ Armand, le gars qui venait de foutre sa belle histoire en l'air. Autant dire que, pour le moment, Elena est une bimbo que se paie Armand, donc pas digne d'intêrét. Plus tard, ils vont à la Coupole et que voit-on : un Victor grognon, triste qui n'essaie pas d'épater cette fille et avec qui il parle. Un Victor certainement plus naturel que celui que nous voyions jouer les guides au Palais de Tokyo ou lançant des invitations pour des concerts auxquels il ne connaît rien. A mon avis, lui et Elena ont des choses à se dire, des choses à s'apporter. A l'inverse, je suis pas sur qu'il ait eu beaucoup de choses à dire à Louise. J'ai retourné la question dans tous les sens et je ne vois vraiment pas comment Louise et Victor pourraient : 1) se retrouver, 2) se mettre ensemble, 3) rester ensemble...

89. vieto - 23/06/03 20:15

Je ne sais pas si le couple durerait longtemps ou pas, mais je te rappelle qu'au début d'Après la Pluie, ils sont ensemble!

88. wvp - 23/06/03 19:34 - (en réponse à : toujours à propos de Louise (désolé))

J'ai été un peu rapide dans mon jugement sur Louise. Ce que je voulais dire, c'est que (à mon avis), c'est pas le type de fille qui convient à Victor. Celui-ci se monte un bateau de dimension paquebotesque à partir de presque rien ; il fantasme sur une personne qu'il ne connaît pas du tout et s'imagine déjà vivant le grand amour avec elle. Mais nous lecteurs qui la voyons dans son quotidien et non pas à travers les yeux de Victor, on peut penser qu'un tel couple ne durerait pas longtemps. D'autre part, je connais "Le Cahier bleu" par coeur et je continue à penser que c'est un chef d'oeuvre :-)

87. vieto - 23/06/03 19:22

L'intégrale de la Rubrique à Brac de Gotlib. J'aime bien le Cahier Bleu, mais au bout d'un moment, je finirais par le connaitre par coeur... Pas trop d'accord avec le fait que Louise ne soit pas "aimable" : c'est une fille libre, moderne, intelligente et qui sait ce qu'elle veut (l'idéal féminin serait-il la pure et blonde princesse éthérée qui attend que le Prince Charmant vienne la délivrer?);o)

86. wvp - 23/06/03 15:18 - (en réponse à : à propos de Louise)

En causant du "Cahier bleu" avec une amie, je me suis rendu compte que, finalement, Louise était loin de représenter un idéal féminin. Cette fille est tout le temps à la bourre, couche avec le premier venu, se laisse séduire par une belle gueule (Armand), ne prend pas le temps de réfléchir, agit sur des coups de tête, a "trente-six activités" (dixit Pauline) (mais combien en mène-t-elle à terme ???). L'album est génial par le portrait d'homme qu'il trace. Ce pauvre Victor à la trentaine défaillante qui se raconte des histoires sur une fille qu'il a vu de loin et fugitivement. Il est pathétique parce qu'il est vrai. Sa solitude lui pèse tant qu'il en vient à des attitudes ahurissantes de naïveté (téléphoner anonymement, suivre Louise dans Paris...). En second lieu, il vaut également par les autres personnages. Louise n'est certes pas un personnage aimable (au sens de "digne d'être aimée") mais Juillard a su tracer le portrait de cette jeune femme pressée. Elena est très juste et représente certainement plus le type de filles susceptible de répondre aux attentes de Victor :(OK, elle aussi, elle succombe aux charmes d'Armand mais elle était un peu pompette) maternelle, attentive, sécurisante. Elle au moins, elle est à l'heure quand Victor sort de la Santé. Le seul bémol de l'histoire réside à mon sens dans le changement (exigé par la tournure dramatique qui seule permettait d'envoyer Victor en prison) qu'introduit Juillard dans le personnage d'Armand. D'un gars désinvolte, décontracté, charmeur et attentionné (il ramène un petit cadeau à Louise)(le personnage à ce moment est lui aussi réussi), il fait un malotru jaloux qui fouille les poubelles. Je trouve ça un peu dur à avaler. Mais, quoi qu'il en soit, c'est un chef d'oeuvre.

85. Paddy - 23/06/03 14:59

La fille du professeur si c'est une seule BD de capes et de crocs si j'ai le droit à toute une série (aarrrghhhh ! la douleur de devoir abandonner Garulfo)

84. caiusD - 20/06/03 16:48

Moi je garde Murena

83. Don Lope - 27/05/03 10:25

Je dois avouer que le cahier bleu... Ou le Voyage en Italie de Cosey. Mais ça me ferait chier d'abandonner les 7 vies de l'épervier, Rapaces ou les feux d'Askell.

82. chicot - 26/05/03 11:39

Pour le Cahier Bleu, tout comme larry.

81. larry underwood - 23/05/03 13:43

Ah Louise... si tu savais...

80. Lemetoc - 23/05/03 13:19

Depuis des années "le cahier bleu" est mon album préféré et de loin. Je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul !

 

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