25. pppasc - 16/11/07 22:03

Pourquoi les jeunes (11ans et moins) n'aime pas ? Extrait d'un dialogue entre le père et la fille: - pff j'en ai marre de cette histoire (Spirou et Fantasio), ca gache des pages.. - Pourquoi ? qu'est ce que tu n'aimes pas - bin ch'ais pas, je prefererais qu'ils mettent d'autres histoires à la place - oui mais qu'est ce que tu n'aimes pas? - ch'ais pas, j'aime pas les dessins - ha bon - (en regardant de plus près) Ha mais, c'est pas celui qui dessine Violine en fait? - si c'était lui - Ha non j'aime bien les dessins en fait (...) - alors qu'est ce que tu n'aime pas ? - y a trop d'écriture (...)

24. St Jo - 16/11/07 12:51

Voici ma chronique à propos du Tombeau des Champignac, qui reformule ce que j'ai écrit ci-dessous, en fait ;-)

23. St Jo - 12/11/07 17:04 - (en réponse à : Fabrice)

Difficile à dire. Tentative d'explication (que je vais cogiter et que je développerai dans une chronique pour le site Asteline) : D'abord un album grand format au prix un peu moins démocratique. J'ai beu être auteur moi-même, je comprends le grand public qui trouve que la BD devient chère. Quand je parle de grand public, j'exclus les connaisseurs que nous sommes sur BDParadisio. Le scénario du Tombeau est très référentiel. L'idéal serait qu'un enfant puisse commencer par n'importe quel tome, sans forcément trop se sentir largué. Et puis les explications sont parfois un peu tarabiscotées. Ca permet de surprendre le nostalgique trentenaire que je suis mais ça écarte les enfants. Séquences très dynamiques, jubilatoires pour un ado-adulte mais pas aussi fluides pour un enfant de 9 ans qu'un album signé Franquin. On droit à des plans de fous, des lieux d'action nombreux et on zappe de l'un à l'autre, rendant la trame du scénario difficile à comprendre pour un tout jeune lecteur. Il faut se rappeler que Morris, Franquin et compagnie se mettaient comme défi de transposer en images fixes le mouvement, les plans et la clarté des premiers dessins animés de Disney. Très peu d'auteurs qui destinent leurs productions aux enfants gardent ça en tête. Quand je vois la collection Punaise destinée aux enfants de 6 ans, ça me laisse perplexe. Pas que je trouve ça mauvais (Le monde de François est d'ailleurs superbe), mais l'éditeur, les scénaristes et les dessinateurs ne réfléchissent à mon avis pas assez à une lisibilité pour les 6 ans. Je sais bien que les films d'animation et jeux vidéo sont très dynamiques et que beaucoup d'enfants développent un autre sens de l'image que nous quand nous étions petits, mais... Pour en revenir à Spirou, ce qui fait la force des albums signés Franquin, c'est d'être agréable à lire pour les lecteurs de 7 à 77 ans. Et à part Jojo, je ne vois pas beaucoup de séries qui y parviennent. Est-ce que je réponds à ta question ?

22. Tarrin Fabrice - 12/11/07 14:59

St Jo > Merci du compliment. Mais ton avis m'intéresse, qu'est-ce qui selon toi pourrait freiner la lecture de ce Spirou pour un jeune public ? En sachant que le grand public connait autant les Franquin que les Tome et Janry.

21. huitrefunky - 12/11/07 14:31

...Et puis les "nouvelles formules" accompagnées de la valse des rédac'chef, ça sent souvent le sapin pour un journal.

20. huitrefunky - 12/11/07 14:28 - (en réponse à : St Jo)

Ce que je reproche à Spirou c'est d'être plomber par des séries à succès du fond de commerce de Dupuis et qu'il n'y ait pas une plus grosse dynamique sur de nouvelles choses. En fait,on finit par ne plus savoir à qui s'adresse le journal: aux gamins ou bien aux nostalgiques. Sinon je ne crache pas les anciennes séries que tu cites. Elles sont souvent trés bonnes.

19. yan - 12/11/07 14:20

Dans le riant et enchanté monde du foot il y a autant de sélectionneurs que de supporters, tout comme il y a autant de rédacteurs en chef du journal de Spirou que de lecteurs dudit journal.

18. St Jo - 12/11/07 14:02

Un peu oui, mais à petite dose, ça a son charme pour les enfants ! Il ne faut pas croire que tous les gosses aiment le style Tchô. Il y en a qui préfèrent les classiques ! Le mien adore Yakari (bon OK, c'est pas Dupuis mais ça pourrait) et Donito ! Par contre, il est clair que la nouvelle équipe devrait laisser plus de place à de nouveaux scénaristes et sélectionner sévèrement les gags de Cauvin :-D Les gags du Petit Spirou sont aussi souvent devenus catastrophiques. Et Buck Danny n'est clairement plus approprié pour la nouvelle génération ! Par contre, d'autres séries classiques fonctionnent toujours très bien auprès des enfants, comme celles de Geerts (Mademoiselle Louise et Jojo) et la série Spirou a tellement de potentiel... mais personne ne semble savoir en refaire quelque chose de vraiment tous publics depuis Tome & Janry !!!!! Je viens de lire l'excellent Le tombeau des Champignac, mais c'est clairement plus ciblé "adultes nostalgiques". Pour en revenir au journal Spirou, il y a d'excellentes nouvelles recrues chez Dupuis, qui pourraient participer à rendre le journal de sa superbe.

17. huitrefunky - 12/11/07 10:14

Oui mais Spirou, ça sent un peu la naphtaline. Pas étonnant que des magazines comme TCHO sont plus stables. C'est plus contemporain. Le spirou, sauce "nouvelle formule" , ça sent trop la nostalgie à papy. C'est chiant, ça tourne en cercle fermé avec toujours les mêmes séries...

16. St Jo - 12/11/07 09:50

Sergio Honorez, Benoît Fripiat et Frédéric Niffle pour le journal Spirou ? Je ne connais que le 3e mais les 2 autres de réputation. A vue de nez, ça me semble la meilleure équipe éditoriale depuis longtemps. Je ne suis pas de ceux qui critiquent la nouvelle formule du journal. Il est un peu trop cher à mons sens, mais il y a pas mal à lire. Et le fait d'y mettre partiellement des classiques (actuellement l'excellent "La Caravane" de Lucky Luke) permet de faire connaître ces chefs-d'oeuvres à de nouvelles générations (et éviter qu'ils finissent dans l'oubli des bibliothèques de collectionneurs maniaques). Avec Frédéric Niffle dans l'équipe, on peut peut-être rêver d'un retour des mini-récits (rééditions et nouveaux) ? de pages rééditées de la carrière de Deliège (Krostons, Kabanon, Bobo) ? d'un retour dans les marges de Yann et Conrad (ou de leurs dignes successeurs) ? :-D Il est évident que le journal a du mal à survivre, mais il me semble qu'il doit rester une vitrine dynamique de la BD franco-belge (patrimoine compris).

15. huitrefunky - 12/11/07 09:33

Hein ? C'est plus Pinchart le rédac 'chef??? C'est marrant j'en était resté là. La chaise musicale tourne ! Et Tinlot toujours à Fluide ?

14. Laurent CoIonnier - 09/11/07 12:54

L'histoire est un éternel recommencement,on apprend le départ d Olivier Van Vaerenbergh de la rédaction de Spirou Hebdo. Il avait rejoint le journal après le départ de Thierry Tinlot.Dabord adjoint de Patrick Pinchart,rédacteur en chef de transition,puis rédacteur en chef lui-même. D'après Actua-bd,"la direction de lhebdomadaire sera assumée par un trio : Le propre directeur éditorial de Dupuis, Sergio Honorez, son adjoint, Benoît Fripiat et léditeur Frédéric Niffle, ce dernier effectuant depuis quelques mois une mission danalyse et de réflexion sur certaines activités des éditions Dupuis, notamment celle concernant le journal de Spirou." On n'en sait pas plus sur les raisons du départ.

13. Pierre-Paul - 21/10/05 15:51

Jules Destrée naît le 21 août 1863 à Marcinelle, dans une famille unie, éprise de beau, de justice et pitoyable envers les plus démunis. Destrée aura un frère, Olivier-Georges, né quatre ans après lui, qui entrera en religion sous le nom de Dom Bruno, d’abord à Maredsous puis à l’abbaye du Mont César, à Louvain. Élève du Collège communal de Charleroi, le jeune Jules Destrée, dont le père, ingénieur-chimiste aux usines de Marcinelle et de Couillet, deviendra professeur, est plus tard, à l’U.L.B., un étudiant précoce : il est docteur en droit à vingt ans. Il entre comme stagiaire chez Edmond Picard. C’est alors un jeune esthète épris de littérature et d’art. Cette passion trouvera à se déployer à l’occasion de deux voyages faits en Italie. Il fréquente artistes et écrivains, notamment ceux qui se réunissent autour de la Jeune Belgique. Dès 1886 paraît Lettres à Jeanne, livre auquel une longue série fera suite, ainsi que le montre la bibliographie. Néanmoins, le barreau le retient en de nombreuses occasions, notamment dans des procès à coloration politique. C’est alors qu’il rencontre le graveur Auguste Danse, dont il épousera, en 1889, une des filles, Marie. Désormais, dans une existence très active, Destrée va être tour à tour avocat, homme politique (il est élu à la Chambre des Représentants en 1894 et y restera jusqu’à sa mort), écrivain (études sur des artistes comme Odilon Redon ou Roger de la Pasture, recueils de nouvelles ou de réflexions, brochures politiques ou à caractère social). En 1904, il publie le Code du travail, en collaboration avec Max Hallet et, l’année suivante, il fonde les «Universités Populaires», visant à améliorer l’instruction et l’éducation du peuple. 1912 est une date importante. Cette année-là,; Destrée publie sa Lettre au Roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre, plusieurs fois republiée et dont nous citerons des extraits. L’écho de cette lettre n’est pas près de s’éteindre, surtout dans le contexte belge contemporain, où la Flandre manifeste des intentions de plus en plus grandes de liberté politique. En 1914, devant la ruée allemande sur notre pays et sur la France, Destrée est invité à accompagner le gouvernement belge en France. Son rôle sera d’aller défendre notre cause à Londres, à Paris et à Rome où il ira plaider l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés des alliés (il sera accompagné du député de Virton, Georges Lorand). L’année suivante, il est envoyé à Pétrograd (Saint-Petersbourg), puis en Chine, en hiver 1918. Comme Blaise Cendrars et Marcel Thiry, il utilisera le fameux Transsibérien. Devenu, en 1919, Ministre des Sciences et des Arts, Destrée crée le «Fonds des mieux doués», destiné à permettre aux enfants doués des milieux modestes de poursuivre leurs études. En 1920, il crée l’Académie de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Il fait voter une loi en faveur des bibliothèques, protège les artistes (achat d’œuvres, subsides, etc.). Jusqu’à sa mort, survenue le 2 janvier 1936, Destrée multiple les actions et les publications, effectuant un immense travail pour son parti, pour les plus défavorisés, mais aussi et déjà pour une prise de conscience wallonne, appuyée sur une large connaissance de son patrimoine artistique, trop méconnu par les Wallons eux-mêmes Ok, je sors.

12. ecureuil - 20/10/05 12:57

Rue Destrée

11. Mélaka - 19/10/05 22:17

Olivier Van Vaerenbergh. et l'adresse de Spirou, c'est Rue d'Estrée 52, B-6001 Marcinelle, Belgique.

10. Pierre-Paul - 19/10/05 20:04

Ben oui, mais il est assisté d'un autre dont je ne reviens pas sur le nom (van Overstraeten ou un truc comme ça).

9. menfi - 19/10/05 14:55 - (en réponse à : menf@9online.fr)

Bonjour, Est-ce que Patrick Pinchart est toujours redacteur en chef de Spirou ? Y-a-t-il une autre personne qui s'occupe de l'unité BD depuis le départ de Thierry TINLOT pour Fluide ? Merci Ayant du mal à me procurer le mag, j'aurais besoin aussi de l'adresse postale de Spirou ?

8. marcel - 14/01/05 10:49

Cromheecke est toujours dans Spirou. Mais c'est vrai que je regrette De Jager.

7. ToFrA - 14/01/05 10:43

Euh attend, Tom Carbon... un truc genre Gromhecke de mémoire. J'adorais il y a 10 ans.

6. marcel - 14/01/05 10:22

Euh... Pour moi, la periode Pinchard est la pire de Spirou. Moi qui l'achetait toutes les semaines, j'ai meme arrete pour attendre les albums. J'aimais beaucoup Aristote mais les BDs publiees etaient globalement pas terribles, le magazine ronronnait, la maquette etait moche. Les auteurs qui m'interessaient au debut des annees 80 se barraient au fur et a mesure...

5. Pierre-Paul - 29/12/04 14:46

il me semble que Pinchard a fait entrer dans les pages de Spirou des BD qui, pour l'époque, étaient assez avant-gardiste, comme des auteurs flamands ou néerlandais comme Gerrit de Saeger (ou un nom de ce genre) avec Aristote et ses Potes ou je ne sais plus qui avec Tom Carbon. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas (comme c'était mon cas à l'époque), il faut bien dire que c'était tout neuf dans un journal qui tournait au ringard. Cela dit, je ne suis plus 100% sur que ce soit Pinchard qui était aux commandes... A vérifier...

4. belakun - 28/12/04 22:21

Si je me souviens bien (et rien n'est moins sûr...) Pinchart n'a jamais essayé de faire branché comme Tinlot, c'était plutôt correct dans l'ensemble, rien de très contestable, mais rien de révolutionnaire... c'est peut-être mieux comme ça.

3. Simon Lorent - 28/12/04 18:37

Relisez un peu les Spirou de l'époque Pinchart avant d'émettre un jugement. C'était un des meilleurs rédacs-chefs, avec Delporte sans doute. Seule les manigances de Tinlot sont parvenues à l'éjecter il y a dix ans, mais il n'a jamais démérité. Demandez aux auteurs qui ont bossé avec lui : c'était un Monsieur d'une rare élégance avec eux, courtois, poli, même quand il refusait un projet. Après les années galères de Tinlot, le retour de Pinchart est une très belle manière de commencer l'année 2005. Et comme le gars a pris de la bouteille, il a sûrement gagné en maturité ... pour le reste, wait and see, on le jugera sur pièce, mais dans le milieu BD, cette nouvelle est une excellente nouvelle !!! Simon

2. Pierre-Paul - 28/12/04 16:36

Kennes ne s'est pas compliqué la vie, en effet, mais au moins le nouveau sera "up & running" en un clin d'oeil... Et sur la photo, Tinlot mis à part, c'est le seul à avoir une "bonne tête" à côté de ces caricatures au gros nez rouge et au bide plus que proéminent ;o)

1. coralie - 28/12/04 14:13 - (en réponse à : coralieuh@lexpress.net)

Un nouveau rédacteur en chef chez spirou... www.actuabd.com/article.php3?id_article=2016 Incroyable ! On revient en arrière et on reprend les même !! C'est pas avez ça qu'on va voir de la nouvelle bd sympa dans le magazine ! snif :(

 

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