3. Gillix - 26/12/04 23:13

C'est vrai que cette série démarre fort avec ce premier tome. Le seul réél inconvénient de cette série (qu'elle partage avec d'autre série japonaise comme LW&C et Au tems de Botchan), c'est son implantation forte dans l'histoire et la culture du japon qui reste quand même très très mal connue chez nous. Mais sinon, c'est une série que je recommande sans hésitation !

2. okilebo - 26/12/04 18:43

Je l'ai lu et c'est vrai que c'est un bon manga ! J'ai beaucoup aimé ! ;-)

1. wvp - 26/12/04 18:10

Le premier volume de Satsuma, L'Honneur de ses Samouraïs d'Hiroshi Hirata est paru ce mois-ci chez Delcourt. Ce récit long au total de six volumes se déroule dans le Japon médiéval et relate les affrontements qui se sont déroulés dans le fief de Satsuma. Elaboré de 1977 à 1982, cette BD n'est pas sans présenter nombre de points communus avec Lone Wolf and Cub : récits héroïques où la violence n'a rien d'édulcoré ni d'emphatique, style graphique réaliste et extrêmement travaillé. Le premier volume s'ouvre sur une manière de bouzkachi où un condamné à mort fait office de chèvre avant de se focaliser sur la personne de Sakon Shiba. Celui-ci fait partie des samouraïs pauvres qui doivent, pour subsister et faire vivre leur famille, exercer des métiers souvent peu en rapport avec leur condition de guerriers (menuisisers, forgerons...) A la suite d'une expédition punitive menée par lui et les siens, il se trouve donc condamné à la peine capitale. Satsuma, aux côtés de Lone Wolf ou Ayako fait partie du gekiga, genre du manga où le réalisme du dessin n'a d'égal que la dimension dramatique de l'intrigue. Et c'est bien pour son travail graphique qu'Hirata mérite le respect. Loin des reproches que l'on fait souvent à tort au manga, il ne s'économise ici dans aucun domaine. Décors, costumes, paysages sont aussi travaillés que les personnages. Les physionomies extrêmement réalistes vont de pait d'avec l'atmosphère des différentes scènes : combats, entraînement, discussion... Mais c'est surtout dans certaines doubles pages qu'éclate tout son talent (pp. 110 - 111, 164 - 165). A tel point qu'on a l'impression de se trouver devant le travail de quelque illustrateur européen de la fin du XIXème siècle (cf. Georges Roux ou Bennett qui ont mis en images certains des romans de Jules Verne chez Hetzel) Bref, un excellent récit en images servi par une excellente adaptation. Un titre incontournable.

 

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