Combien coute l'édition d'une BD ?

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91. torpedo - 23/12/04 10:47 - (en réponse à : Montségur)
Ce que tu décris existe déja, ça s'appelle l'Association.
Ceux d'entre eux qui se sont mis au boulot d'éditeur ont vu leur production artistique ralentir (Menu).
Ca parait une bonne idée, pour être sur, comme tu dis, de maitriser la chaine artistique.^
Mais vous avez intéret à être sur de la valeur artistique de vos projet: l'avantage de l'éditeur est qu'il a du recul pour porter un regard sur une oeuvre, ce qui ne sera pas votre cas ... Et là, l'erreur de jugement peut s'avérer lourde à rattrapper.

90. Montségur - 23/12/04 10:21
Pour préciser: autour de moi, certains auteurs rêvent d'une association regroupant pour commencer une dizaine d'auteurs ayant une certaine expérience mais qui ont envie de maîtriser la chaîne artistique de A à Z. Bien sûr, il faudrait qu'ils soient prêts à mettre de l'argent dans leurs projets mais l'union de plusieurs auteurs aurait l'avantage d'assurer une meilleure "visibilité" au catalogue de l'association ou de la maison d'édition (à définir). Bien entendu, c'est un pari aussi fou que risqué mais quand on voit le nombre de petites maisons d'édition qui se montent, on se demande pourquoi les auteurs ne se prennent pas en main!

89. Montségur - 23/12/04 10:03
Je trouve que toutes les interventions sont intéressantes et ce malgré quelques prises de bec. On commence à en savoir davantage sur le milieu de la distribution et du coût des BD. En fait, plus qu'une maison d'édition, certains auteurs parlent de monter une sorte d'association où TOUS les auteurs seraient éditeurs. Une sorte de Fraternité où tout le monde donnerait conseils, aide et réconfort. Un peu comme ce qui se passe dans la communauté Linux. Oui, je sais, c'est certainement de l'utopie mais après tout, nous approchons de Noël, non?... Tiens, à propos, je vous embrasse tous et vous souhaite de bonnes fêtes!

88. torpedo31200 - 22/12/04 22:23 - (en réponse à : nemOrtel)
Il n' y a pas de budget type !
Ca dépend aussi de la structure de la boite d' édition et de son CA. Certains petits éditeurs sont tout seuls ou à 2 (Toth, Akileos, Cycliste). Des moyens, comme Semic sont moins d' une dizaine. Des gros, emploient une centaine de personne ou plus.
Il y a aussi des bouquins pour lesquels les auteurs ne touchent rien ou presque...
Il y a énormément de situations différentes dans le monde de la BD. Et c' est pour ça qu' il est impossible d' estimer un budget type.

Les chiffres que j' avançais étaient valables pour des gros éditeurs qui avaient tout intéret à attirer les dessinateurs les plus prometteurs, il y a quelques années. Dessinateurs suffisamment prometteurs pour avancer des tirages de 9 000 à 12 000 exemplaires pour un premier album. (tirages que je trouve d' ailleurs absolument énormes pour de jeunes dessinateurs inconnus du public... mais nous sommes dans un secteur à forte inflation !).

87. nemOrtel - 22/12/04 21:39
Bon allez, après vous avoir fait tourner un peu en bourrique, je vous remets sur les rails d'une discussion sérieuse. Donc le budget, en 2004, pour un jeune auteur, c'est entre 10 000 et 20 000 €? Et 20 000/30 000 pour un jeune auteur qui marche? Sans compter le budget promo, c'est ça?
La vraie question, ce ne serait pas sur le tirage, sachant que les retours sont inévitables (sauf succès foudroyant), tous les libraires n'ont pas une exposition optimale, il faut avouer.

86. nemOrtel - 22/12/04 21:22 - (en réponse à : aime bien faire chier)
Si on peut plus rigoler...

85. torpedo - 22/12/04 21:19 - (en réponse à : stan)
Rassure toi, je suis fâché avec personne, même pas avec le nem qui nous fait une poussée d'acnée depuis peu.
En tout cas, heureux que mes précisions soient utiles à quelqu'un.

84. stanislas - 22/12/04 21:14
Personnellement je n'ai absolument pas compris pourquoi Nemortel s'est énervé (cette histoire de discours anti-chômeurs et de jacobinisme est pour le moins abscons), mais les réponses de Torpedo m'ont pleinement satisfait, je tiens donc à le remercier avant qu'il ne parte fâché.

83. Sitcom - 22/12/04 21:13 - (en réponse à : On fait pô dans la dentelle ici... mais dans l'plomb !)
Puré ! Je ne sais pas si ça sent le sapin mais en tout cas, y a des Hall of fame qui se perdent grave ici ! :)

82. nemOrtel - 22/12/04 21:11 - (en réponse à : Torpedo! C'était donc toi?)
Ah non mais moi je fais ça juste pour m'amuser hein, j'en fais pas mon gagne-pain! ;)))

81. torpedo - 22/12/04 21:10 - (en réponse à : nem)
De rien :-))
Si tu arrêtais de te définir uniquement par opposition aux propos qui t'énervent, tu apporterais plus à la discution.
Y'a pas rentrer dans le lard des gens comme moyen d'exister.
à+

80. nemOrtel - 22/12/04 21:04 - (en réponse à : coupe-feu )
Voilà une belle phrase creuse. Merci Mr Torpedo!

79. torpedo - 22/12/04 21:00 - (en réponse à : nem)
J'ai bien peur que tu ne t'y connaisses guère plus en politique (ou en fiscalité des entreprises) qu'en édition. Et finalement, c'est toi qui as un discours défaitiste !!!
Fais gaffe, à force d'enfoncer des portes ouvertes, tu vas finir par t'enrhumer.

78. nemOrtel - 22/12/04 20:57 - (en réponse à : torpedo)
faire en sorte de les matérialiser c'est encore mieux.
Non, les dématérialiser, ça c'est la classe! ^_-

77. nemOrtel - 22/12/04 20:56 - (en réponse à : torpedo)
On ne s'est pas bien compris. Je ne défends aucune "cause", je lutte contre d'autres, nuance. De plus je parlais sur un terrain politique, pas du métier d'éditeur dont je ne sais rien. Je sais en revanche que dans ce pays, rien n'est fait, ou presque, pour aider les gens à créer leur propre structure. Ce qui transforme toute entreprise en "usine à gaz", comme tu le dis. On en arrive à une absurdité, qui ressemble à la prise de tête pour entrer dans un club dont on te dit qu'il faut avoir la carte, mais pour avoir la carte, il faut entrer. J'ai peut-être mal compris ton discours, en y voyant une forme aigüe de démagogie hélas trop courrante de nos jours. Il faut dire que j'ai un ami qui essaye de monter sa boîte depuis quelques mois, et avant même qu'il ait gagné le moindre centime, on le couvre déjà de paperasse et de taxes en tout genre, ce qui fait qu'il est à deux doigts de renoncer, et d'entrer en dépression.
Alors ça m'énerve, tout ça.

76. torpedo - 22/12/04 20:52 - (en réponse à : nem)
Et bien essayes donc d'en faire quelque chose de bien ...

75. nemOrtel - 22/12/04 20:49 - (en réponse à : possible)
En tout cas je ne manque pas de patience ou de motivation.

74. torpedo - 22/12/04 20:49 - (en réponse à : nem)
Mais pour que ton artiste garde sa "certaine visibilité", il faut bien qu'il s'inscrive dans un processus "viable", c'est à dire qui va pouvoir le porter de manière durable.
Ce n'est pas une question de chiffre, si un artiste se lance dans une usine à gaz d'auto-édition qu'il aura à la base mal évalué, il ne sera pas "visible" très longtemps, d'où mon discours de mise en garde, et pas "protectioniste" comme tu le dis.
Avoir des belles idées et envoyer chier tout le monde c'est bien beau, faire en sorte de les matérialiser c'est encore mieux.
Tu n'es qu'une caricature de rebelle, dès que tu t'empares d'une cause pour la défendre, tu la plombes.

73. torpedo31200 - 22/12/04 20:11 - (en réponse à : nemOrtel)
Moi, j' ai peur que tu manques de pertinence et de modération...

72. nemOrtel - 22/12/04 19:31
Ce n'est pas ce que je conteste, mais le discours protectionniste qui tire la créativité vers le bas, dans le meilleur des cas, ou l'étouffe dans l'oeuf. Un artiste peut très bien être intéressé et commecial, sans vouloir être dans une niche culturelle, tout comme il peut se ficher royalement de réussir commercialement (comme l'éditeur) mais vouloir garder une certaine "visibilité" dans le panorama créatif. Bref, dire qu'on est condamné à réussir ou à échouer, c'est mettre d'emblée "dehors" une bonne part du matériau créatif.
Mais j'ai peur de manquer de chiffres pour vous intéresser. Salut.

71. torpedo - 22/12/04 19:15 - (en réponse à : ben oui)
Il y a beaucoup d'éditeurs, et c'est bien ce qui me faisait dire qu'un projet viable (économiquement ou artistiquement) avait quand même toutes les chances d'être reconnu et signé, sans que l'auteur n'ai à avoir recours à l'auto-édition.
Si tous les éditeurs ont disent "non", l'auteur devrait - me semble-t'il - se poser des questions sur son boulot.
Je n'aurais pas dit la même chose il y a 20 ans mais aujourd'hui, les éditeurs me semblent être assez divers pour recouvrir tous les styles de projet, ce qui n'était pas le cas avant.

70. torpedo31200 - 22/12/04 19:07 - (en réponse à : nemOrtel)
Editeurs que je qualifierais de "gros" : 15
(Albin Michel, Bamboo, Bayard Jeunesse, Casterman, Dargaud, Delcourt, Dupuis, Fluide Glacial, Glénat, Humanos, Lombard, Panini, seuil, Soleil, Vents d' Ouest)
Editeurs que je qualifierais de "petits", et j' ai du en oublier : 28
(Akileos, Association, Atrabile, Boite à bulles, Carabas, Charette, Cycliste, Clair de lune, Comédie illustrée, EP Editions, FLBLB, Fremok, Graton, Horizon BD, Jungle, Loup, Mosquito, Paquet, Petit à petit, Rackham, Reporter, Requins Marteaux, Semic, 6 pieds sous terre, Tete Rock, Toth, Treize Etrange)

Bon, j' en ai oublié certains (mes excuses) et j' ai hésité pour 2 ou 3... Mais la différence me semble nette, non ?
Et je persiste à penser qu' il n' y en a jamais eu autant.

69. nemOrtel - 22/12/04 18:53 - (en réponse à : erf)
48 pages.

68. torpedo31200 - 22/12/04 18:52 - (en réponse à : nemOrtel)
On est 2 à utiliser régulièrement le pseudo Torpedo sur ce forum. (Moi c' est aussi mon pseudo Yahoo que j' utilise lorsque mon prénom -Christophe- est déjà pris)

Tu devrais te calmer et re-lire tes précédentes interventions.
(Pourquoi une référence au jacobinisme ? Pas compris...)

67. nemOrtel - 22/12/04 18:50 - (en réponse à : Je ne devrais pas mais...)
Où c' est que tu as vu qu' il y avait une hécatombe de petits éditeurs ????
C'est de l'humour? Non? Si? Attends, c'est du plus haut comique, je t'assure!

une majorité de petits.
En plus il nous fait un oxymore, un putain de poète le gars.

Et le marché du CD et de la BD n' ont absolument rien en commun... Si ce n' est de provoquer des crises d'hystérie chez certains forumers.
Non, c'ets sùr que le format de l'album avec 10/12 tracks dont 1 ou 2 de potables en moyenne, tout ça pour 20 euros, rien à voir avec le fabuleux 18 pages + vaseline (désolé, tu m'inspires) qui nous donne toutes ces magnifiques séries de..euh...un album, vu qu'on a plus le budget petit. Tu comprends, on a des frais.
Allez, arrête d'essayer de me vendre ton tapis volé.

66. torpedo - 22/12/04 18:49
mince j'en fais des fautes maintenant !! "fainéants"

65. torpedo - 22/12/04 18:48 - (en réponse à : nem)
Si tu vois dans mon discours un sous entendu sur les chomeurs qui seraient des fénéants, c'est que tu es un vrai psycho !!

64. torpedo - 22/12/04 18:45 - (en réponse à : nem)
Mais c'est vraiment incroyable cette agressivité.
Bien sûr que oui mon propos est mesuré.
Je dis juste que cela représente bien plus de travail que ce qu'on pourrait croire à la base, et que si on ajoute ça à un emploi du temps déja correctement chargé, ça risque d'être dur, alors que si on décide de s'y consacrer à plein temps, cela devient possible.
Mais t'es complètement bouché ou quoi ???

63. torpedo31200 - 22/12/04 18:44 - (en réponse à : nemOrtel)
Où c' est que tu as vu qu' il y avait une hécatombe de petits éditeurs ????
Il n' y en a jamais eu autant... Il y a près de 50 éditeurs en France, et une majorité de petits.

PS : Et le marché du CD et de la BD n' ont absolument rien en commun... Si ce n' est de provoquer des crises d' hystérie chez certains forumers.

62. nemOrtel - 22/12/04 18:42 - (en réponse à : Torpedo (mais combien sont-ils?))
Tu te fous de ma gueule?
Je voulais aussi ajouter qu'éditeur, c'est un métier, et croire qu'on peut gérer la fabrication, la promotion, la distribution initiale et les réassorts (fichier de environ 200 libraires), la confection des paquets, les envois, ... sur son temps de "loisir", c'est très naïf. Ou alors faut avoir que ça à faire.
Et ça c'est de la mesure? C'est quoi ce discours puant, sous-entendu "Les chômeurs sont des fainéants, les inactifs sont pas actifs, la pente est droite, mais la France est forte, etc". Désolé si je te parais trop imagé mais, à mon avis, les parasites ne sont pas forcément ceux que l'on crois. Allez je te laisse pontifier, et n'oublies pas de saluer Herr Messier.

61. torpedo - 22/12/04 18:34 - (en réponse à : nem)
Les images que tu utilises ne clarifient pas le débat ! (si tu pouvais arréter de parler de putes ou d'enfilades stp)

Je ne donne le mauvais rôle à personne, surtout pas aux libraires (c'est ce que tu voulais dire en parlant de sdisquaires ?) Ils font ce qu'ils peuvent dans un contexte difficile: ils ont à faire avec de plus en plus de nouveauté, d'ou une difficulté croissante à s'interesser aux projets (auto-édités) qui n'ont déja convaincu aucun éditeur.
Je dis juste que c'est pas facile, j'ai jamais dit "n'y allez pas", avec tes "images", tu me ferais dire n'impote quoi, alors un peu de mesure stp.

60. nemOrtel - 22/12/04 18:31
Ouais mais vu l'hécatombe chez les petits, beaucoup se tournent vers l'auto-édition non? Ca sert aussi à ça le circuit des libraires non? Ou c'est juste les storm-troopers de (la) réserve?

59. nemOrtel - 22/12/04 18:28
Ta dernière intervention me rappelle celle de Pascal Nègre l'autre jour à la télé, et sa réaction gênée quand on lui demande d'expliquer pourquoi 60% au moins du prix d'un CD va à la Major.
"Mais monsieur, c'est un métier!"
C'est pas Nègre qu'il aurait du s'appeler, mais Négrier.
Le pire, c'est pas ça, c'est que ce sont les disquaires qui se retrouvent avec le mauvais rôle, celui de l'encaisseur. En gros celui de la pute qu'on insulte après l'avoir sautée. Et les gens de pirater.
Enfin c'est pas le sujet, désolé de t'avoir interrompu.

58. torpedo - 22/12/04 18:28 - (en réponse à : nem)
Mais je ne parlais pas de la petite édition, relis moi, mais de l'auto-édition, nuance.

57. torpedo31200 - 22/12/04 18:27 - (en réponse à : montségur)
Oulah ! On se calme, j' ai juste donné un chiffre en me basant sur des infos personnelles et plus ou moins précises. Mais je pense en vérité que ça peut varier du simple au double selon la structure éditoriale, format, N&B ou couleurs, budget promotionnel, évaluation d' une partie du tirage pour le circuit soldes...

Sur le chiffre que je donnais, je me basais sur des exemples de jeunes auteurs :
200 € la page (300 € chez Soleil il y a 4 ans !) + couv' = 10 000 €
+ tirage 5000 ex. (mininum) = 10 à 15 000 € min.
+ budget promo éventuel = qq milliers d' €


56. nemOrtel - 22/12/04 18:23
Désolé, je trouve qu'entre "Laissez tomber, c'est mort" et "Allez-y bande de truffes", il y a une marge non? Résumer l'édition a bosser à perte et bouffer des pâtes pour publier trois anonymes ou rouler en Safrane et bosser par téléphone only, ça je trouve ça caricatural. Et je suis sùr que de nombreux "petits" éditeurs (qui ne sont pour certains petits qu'à côté des ogres actuels) seront d'accord pour dire qu'on peut en vivre sans en survivre. Même si les débuts sont toujours galère, c'est clair. Enfin ta façon de voir les choses me dérange. Imagine qu'un type te présente un créature de rêve, et te disant que tu vas pouvoir faire tout ce que tu veux avec. Seule condition : il t'enfile pendant que tu t'amuses. Tu acceptes?
Faut pas s'étonner si on voit fleurir des parutions qui sont à prix coûtant. Tout le monde n'a pas vocation à finir artiste maudit, et beaucoup gardent leur job pour pouvoir vivre la bd comme une passion. Et pas comme une dépression.

55. torpedo - 22/12/04 18:20 - (en réponse à : distributeur)
Prenons un bouquin à 10 euros.
L'éditeur ne paye pas le distributeur: ce dernier vend les livres aux libraires (mettons 6 euros) et reverse l'argent à l'éditeur (quelques mois plus tard), après avoir ponctionné sa part (mettons 2 euros). Donc l'éditeur touche de la part du distributeur la somme de 4 euros pour chaque bouquin que ce dernier à vendu aux libraires. Après, y'a le problèmes des retours mais ne compliquons pas tout trop vite ...

54. torpedo - 22/12/04 18:13 - (en réponse à : nem)
Je donne ma vision d'une situation qui est - c'est une réalité - difficile. Cela n'empêche pas les plus courageux de se lancer dans l'aventure, mais dire "allez-y tous, c'est facile", ce serait de la connerie. Je ne vois pas ce qu'il y a de gerbant, et je trouve que mon discours "défaitiste" sera plus utile à ceux qui veulent tenter quelque chose que ton message à la con.

53. torpedo31200 - 22/12/04 18:11 - (en réponse à : torpedo)
Merci pour les précisions concernant le référencement FNAC.

52. montségur - 22/12/04 18:11 - (en réponse à : Torpedo31200)
Un grand merci à toi! Enfin on a un chiffre! 30000€. Soit 20000€ si on est auteur et qu'on ne se donne pas d'avances sur droits. Divisé entre dessinateur et scénariste... c'est jouable. Une dernière question: le distributeur se paye quand et comment?... Sur le nombre d'albums vendus ou distribués?... Et quand?... En fait, on est nombreux à ne rien connaître aux monde de la distribution.

51. nemOrtel - 22/12/04 18:09
Ca ne ressemble pas à du défaitisme pour moi, plutôt du jacobinisme bien français et bien gerbant. Un peu comme le "discours" des gouvernements successifs vis-à-vis de la création d'entreprise :
"Bon, on mis en place une agence sur Paris, avec un petit bugdget, je crois qu'on a fait notre boulot. Maintenant, débrouillez-vous avec ça. Vous n'avez aucune chance, mais bon courage."
Pays de merde.

50. torpedo - 22/12/04 17:58 - (en réponse à : précisions)
Pour la FNAC, n'importe quelle fnac peut référencer le bouquin, toutes les autres pourront ensuite en commander. Il n'est pas nécessaire d'effectuer le référencement auprès d'une succursale parisienne.
J'aimerais apporter qqs précisions supplémentaires: les libraires qui achètent des albums hors circuit de distribution "traditionnel" sont de plus en plus rares: ils passent autant de temps à gérer une commande de 2 albums que pour 50 chez leurs distributeurs traditionnels, ils ne peuvent que de moins en moins se payer ce luxe. De plus, devant la multiplicité des références, ils ne prennent quasi plus le temps de s'occuper des plus "petits".
Je voulais aussi ajouter qu'éditeur, c'est un métier, et croire qu'on peut gérer la fabrication, la promotion, la distribution initiale et les réassorts (fichier de environ 200 libraires), la confection des paquets, les envois, ... sur son temps de "loisir", c'est très naïf. Ou alors faut avoir que ça à faire.
Dernière remarque: Il y a deux sortes d'auteurs "auto-édités": les millionaires en euros, et ceux dont le boulot n'est pas suceptible de se rentabiliser. Faites confiance aux éditeurs (encore une fois, c'est un métier) pour vous signer si vos projets sont viables (je sais, vous pouvez me citer quelques contre-exemples, mais ils représentent quoi en pourcentage ?)
Désolé de paraître défaitiste, pour moi, c'est plutôt du réalisme, mais je peux me tromper ...

49. torpedo31200 - 22/12/04 17:58 - (en réponse à : montségur)
"En tous cas, il y a de plus en plus de jeunes éditeurs qui se lancent."

En tous cas, les plus doués d' entre eux, à mon humble avis, apparus sur les 3 à 8 dernières années, avaient des expériences de libraires, représentants, éditeurs de para-BD, fanzines et autres...


48. torpedo31200 - 22/12/04 17:48 - (en réponse à : montségur)
Je ne voulais en aucun cas paraitre défaitiste (j' aide moi-meme un petit éditeur qui n' a pas de diffuseur...). Et je n' aurais aucun problème à ce que tous les gros éditeurs crèvent... s' ils devaient etre remplacés par des petits, compétents et dynamiques.
J' essaie juste de donner quelques indications.

Si tu fais référence à l' intervention de Baloo, je peux te dire que je connais certains jeunes auteurs qui préféreraient bruler leurs premiers bouquins, plutot que de les vendre...

Pour résumer sommairement l' aspect économique d' un bouquin à vocation commerciale, une BD = 1 PME.
Pour un bouquin à 10 000 ex. d' un jeune auteur très bien payé, plus les frais de fabrication, plus budget publicitaire éventuel, ça doit etre au minimum 25 à 30 000 €.

47. nemOrtel - 22/12/04 17:30
Sur le net, s'il le faut.

46. montségur - 22/12/04 17:30
Cela serait quand même utile à nombre d'auteurs de savoir combien représentent leurs albums en terme d'investissements. Reprenons l'exemple de 10000 copies, combien faut-il avancer d'argent pour lancer la machine?

45. montségur - 22/12/04 17:26
Je note beaucoup de discours défaitistes. Y aurait-il une volonté de faire taire les velléités éditoriales des auteurs?... En tous cas, il y a de plus en plus de jeunes éditeurs qui se lancent.

44. torpedo31200 - 22/12/04 17:20 - (en réponse à : stanislas)
"si j'ai bien compris, une fois qu'on a fourni des albums à un distributeur, on n'est pas encore certain de trouver l'album en librairie."

Exactement ! Tu n' as en aucun cas l' assurance d' en vendre...

"Et les libraires ont plus de chances d'accepter un album si l'auteur leur vend directement que si cela passe par l'intermédiaire d'un distributeur ?"

Tous les libraires que je connais ont tendance à etre beaucoup trop gentils, et à prendre souvent certains albums auto-édités par 5 ex., alors qu' ils vont en vendre 2 ou 3 au mieux.
(J' ai des exemples très précis en tete, mais je ne voudrais pas vexer certains auteurs... qui ont déjà une "belle" renommée sur ce forum).
D' une manière générale, il vaut mieux passer par un diffuseur si tu tires un bouquin à 2000-3000 ex. Quoique j' ai un ami éditeur qui se permet le luxe de ne pas en prendre, avec des tirages de 2000-4000 exemplaires.

"Si je prends la FNAC par exemple, est-il possible de vendre des albums qui seront ensuite répartis sur tout le réseau des FNAC de France ?"

La FNAC, c' est très particulier.
Il me semble qu' il est nécessaire, depuis quelques années, qu' un bouquin soit référencé dans une FNAC parisienne, pour qu' une FNAC de province puisse le commander.
Mais il n' y a pas de système de diffusion interne à la FNAC, c' est juste un système de référencement propre. Toutes les FNAC, comme tous les Albums, sont gérés individuellement au niveau de leurs achats.
Les FNAC doivent représentés environ 30-40 % des BD vendues en France, mais toutes les BD ne sont pas référencés FNAC.
Par contre, tu peux etre référencé chez eux sans avoir de diffuseur.

43. torpedo31200 - 22/12/04 17:01 - (en réponse à : stanislas)
"quelqu'un connait la proportion de premiers albums qui sont acceptés par les éditeurs ?"

Il me semble que Soleil, au début des années 2000, avait signé environ 50 jeunes auteurs sur près de 2 ans (dont Turconi, Barbucci). A l' époque, c' était l' éditeur qui signait le plus (et payait le plus) de jeunes auteurs.
D' après ce qu' ont déclaré certains, un "gros" éditeur reçoit des projets tous les jours... Ce qui explique qu' ils mettent parfois plusieurs mois à répondre.

42. stanislas - 22/12/04 16:43
Ah merci pour ces précisions torpedo, donc si j'ai bien compris, une fois qu'on a fourni des albums à un distributeur, on n'est pas encore certain de trouver l'album en librairie. C'est assez délicat alors. Et les libraires ont plus de chances d'accepter un album si l'auteur leur vend directement que si cela passe par l'intermédiaire d'un distributeur ? J'imagine aussi que certaines librairies peuvent faire profiter l'auteur de leur propre réseau de distribution non ? Si je prends la FNAC par exemple, est-il possible de vendre des albums qui seront ensuite répartis sur tout le réseau des FNAC de France ?



 


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