Narco

7. LO

- 04/12/04 18:41 - (en réponse à : Larry)

Franchement je n'ai pas vu où était l'hommage. La BD est un refuge pour le personnage interprêté par Cannet, il s'avère être un excellent bédéaste et pourtant on n'en reste là. Au cours du film, personne ne dit que la BD peut-être un métier sérieux, bien eau contraire. Seul un psy taré et un éditeur véreux qui aboutit en tôle (on se demande d'ailleurs bien pourquoi puisque ce n'est pas lui qui a monté l'arnaque) traite le sujet. A mon goût, c'est un peu maigre.

Donc si toi tu y as vu un hommage à la BD, je veux bien que tu nous expliques.

a+

6. nemOrtel

- 04/12/04 15:54 - (en réponse à : est précis)

Comme ton spoiler juste avant, si tu veux. Enfin ça permet d'imaginer que si Gus fait ce que tu dis qu'il fait à la fin, c'est peut-être parce qu'il est difficile d'avancer quand on n'est plus capable de croire en personne. Surtout quand on croyait déjà pas beaucoup en soi. Enfin moi je dis ça, je suis pas Gus non plus.

5. nemOrtel

- 04/12/04 15:43 - (en réponse à : casse l'ambiance de fête)

C'est d'abord un film sur la trahison non?

4. larry underwood

- 04/12/04 13:52

tiens, c'est drôle moi je l'ai pas du tout senti comme ça. La fin est un hommage presque pompé sur celle des Affranchis, je la comprend plutot comme l'illustration de l'échec de Gus, qui après avoir vécu tout ça (mais finalement rien que du très ordinaire quand on y pense) se retrouve "dans la peau d'un plouc", ce qu'il n'a jamais cessé d'être. C'est davantage un détournement des happy end habituels qu'une morale sur la BD. Je pense au contraire que la fin aurait été la même quelque soit le talent de Gus, il se trouve que c le dessin et la BD juste parce que les auteurs du film aiment ça. Ils ont l'air de véritables fans : j'ai compris la fin justement comme la conclusion d'une histoire manquée avec la BD, là où le personnage avait sa chance. Cette fin est pathétique, un peu minable, à l'image des différents personnages : rien n'oblige Gus à brûler ses planches au barbecue, c'est juste que ça lui demanderait de se casser un peu le cul. Le mec a son rêve entre les mains, mais bon, comme il dit "j'ai jamais été un héros moi", alors il se trouve un petit boulot, il met des cravates et il roule en Volvo. Donc je maintiens l'hommage à la BD.

3. LO

- 04/12/04 12:17

Désolé, Narco a bien des qualités mais ce n'est certainement pas un hommage à la Bande Dessinée. Tout de même, la conclusion du film c'est bien que la BD, c'est pas sérieux, ça n'est même pas un métier...

2. Coacho

- 04/12/04 10:46

Le jeu de Poolvoerde suffit à lui seul le déplacement ! Yep !
Drôle de film, film drôle !
Approved and certified truc décalé, incroyab' et hilarant pour peu que l'on sache se régler sur le bon degré de lecture !
Jouissif et doté d'une bande son façon rhâ-lovely !

J'adore ces histoires et si en plus les références sont tournées vers la BD, alors que demande le peuple ?!

Tiens, y'a même la caution intellectuelle en la personne de Yann Queffelec dedans ! ;o)

Les princesses de bazar, les personnages crus,... Un régal de trombinoscope !

Et puis mon Poolvoerde qui nous enchante... Tiens, une question... Posée par Lenny Bar himself...

"Un mec rentre chez lui et dis à sa femme :
- Chérie, tu vas pe me voir pendant 2 minutes !
- Pourquoi ? Tu ressors lui répond-elle ?
- Non, je vais..."

Je ne peux pas ! Allez voir le film pour la chute de cette blague horrible qui, placée au bon moment, est hilarante ! ;o)

1. larry underwood

- 03/12/04 19:00

Raaaaaaaaah... ! (lovely.)

Narco... c'est bon comme un snickers après deux heures d'endurance... comme un massage des fesses quand on a mal au dos... comme de poser ses pieds dans un bar à Angoulême après avoir marché toute la journée pour trouver un endroit que finalement t'as pas trouvé...

Les mecs qui ont fait ça devaient avoir une idée pour environ 100 films, mais comme ils sont faignants ils les ont toutes mises en un seul. Ça jaillit de bonnes idées, de partout, des bons mots, des trucs cons, des blagues trash, des situations débiles... J'y ai tout vu : y a Guillaume Canet déguisé en Big Lebowski, Poelvoorde en Van Damme beauf avec un bouc de merde et une boucle d'oreille, y a une scène de fusillade comme dans Matrix (pour faire plaisir à nemO), des dialogues à frémir sur la beauté d'un ongle de doigt de pied, une canette de bière géante qui se prend pour l'Etoile Noire, des patineurs albinos assassins... et surtout, surtout, c'est un hommage magnifique et déconnant à la bande dessinée, à la BD qu'on aime, à la BD nulle, à la bonne et grande BD et aux BD de Van Hamme, y a plein de BD dans Narco, c'est même de ça que ça parle, c'est marrant, ça donne envie d'aller en acheter plein, ça donne envie d'en lire, d'en faire et d'en relire. Voilà quoi... Narco, c'est rigolo.