Kalesniko

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34. Léopolsud - 02/12/04 15:45
J'ajouterai que ça le pose d'emblée comme le seul héros du livre et que ça simplifie le processus d'identification.

33. philma - 24/11/04 14:41
Je te remercie pour ton effort Yannick.

Je n’ai pas non plus saisi l’intérêt d’avoir une tête animalière à Alex. Ça donne l’impression qu’il est le seul extra-terrestre au milieu d’humains qui ne sont pas surpris par son aspect

Et si justement c'était exactement ce que l'auteur souhaite faire sentir au lecteur, et si c'était ce que l'auteur resent en permanence et souhaite communiquer sa parano par ce biais.

32. yannick - 24/11/04 13:59 - (en réponse à : Philma)
Philippe, puisque tu me le demandes… allons-y !
Tout d’abord, je ne ferai aucun commentaire sur Kalesniko pour plusieurs raisons. Premièrement, par respect pour l’auteur, je ne ferai pas d’essais sur le parallèle entre ses œuvres et sa vie. C’est comme si tu comparais la vie de Mickael Jackson avec ses tubes « Billie Jean », « Beat it », etc… j’adore ces chansons et je m’en fiche totalement de ses fracas quotidiens. Deuxièmement, je n’ai lu qu’un seul livre de Kalesniko, il s’agit d’ « Alex ». Il m’est donc impossible pour le moment de juger quoi que ce soit sur la bibliographie de cet auteur. C’est donc avec plaisir que je vais te faire une critique d’ « Alex ».
C’est suite à vos commentaires extrêmement positifs de cet ouvrage que je me suis en tête de découvrir une des bédés de cet auteur. Premier contact avec ce livre, 264 pages… j’en aurai pour un moment à le lire, tant mieux si le plaisir de lecture est au rendez-vous ! « Alex » est divisé en chapitre, je me demande bien pourquoi !
Les premières pages sont dévorés en peu de temps, j’avoue avoir été scotché par l’absurdité de la situation d’Alex en train de se soulager très difficilement. C’est hilarant et quelque part assez osé de la part de l’auteur de nous proposer une scène de ce genre ! Le dessin est simple et l’encrage est utilisé avec intelligence. La suite de l’histoire ne sera malheureusement jamais au niveau de ce début prometteur. La répétition des scènes notamment où Alex casse à tout va m’agaceront. Qu’Alex fasse ses crises dues à son excès d’alcool et à cause de l’incompréhension de son entourage, ça, je comprends bien mais pourquoi cette utilisation de longues séquences ? Pour preuves, 6 pages de défoulement de ce type à partir de la page 142, 8 pages à partir du 220 sans compter les nombreuses séquences parséminées dans tout le livre ! Trop c’est trop ! D’autres auteurs auraient utilisé ces séquences en deux-trois pages plus explicites sans avoir recours à ces longues « défoulements ». Le dessin de Kalesniko deviendra par la suite moins encré, plus quelconque à partir de la page 19. Les pages 54, 152 à 154, 260 et j’en passe sont assez révélateurs de ce « relâchement ». Personnellement, je trouve que le dessin de cet auteur est parfaitement l’exemple type qu’une colorisation apportera un plus. D’ailleurs, je ne serai pas surpris de voir les éditions Paquet annoncer une version colorisée de cet ouvrage plus tard si Kalesniko trouve un public plus conséquent et fidèle. On peut imaginer « Alex » en plusieurs tomes coloriés au vu de la partition actuelle de cette bédé en chapitres, ça simplifie bien les choses… Je n’ai pas non plus saisi l’intérêt d’avoir une tête animalière à Alex. Ça donne l’impression qu’il est le seul extra-terrestre au milieu d’humains qui ne sont pas surpris par son aspect. C’est, à mon avis, illogique et n’apporte rien au scénario. Une apparence humaine aurait au contraire apporté plus de réalisme, de pertinence à la débauche d’Alex. Le désespoir de ce personnage qui se démêle pour l’enfermement de sa ville natale pour en devenir fou à tout casser, à s’enfuir à la vue de ses camarades de classe me semble irréel. Alex en fait tellement que la lecture devient ennuyeuse et qu’on a tendance çà vouloir rejeter cette bédé. Personnellement, quand quelqu’un tombe un tel état de médiocrité alors qu’il a rien à perdre, qu’il n’a plus de famille, qu’il a un métier indépendant, qu’il habite une ville qu’il déteste et un toit à lui. Je lui conseillerai de vendre sa maison, de se barrer ailleurs, d’oublier son enfance et de refaire sa vie ! Si le but de Kalesniko était de rendre le personnage d’ « Alex » antipathique et extrêmement imbécile quelque part, il a réussi son pari du moins sur moi ! Finalement, « Alex » n’est pas une histoire à proprement dite mais une mise en place d’un climat de désespoir trop fort pour qu’on y croie qui se précise au fil de l’album. Quant au trait de Kalesniko, il n’a rien d’exceptionnel, il est mature mais je le trouve pas assez encré et mériterait à mon avis une colorisation. Cependant, je reconnais que sa mise en page est un modèle d’efficacité. « Alex » est donc un album dispensable et qui ne m’encourage pas à découvrir les autres bédés de Kalesniko.

Donc, pour répondre à ta critique, je dirais que je n'en ai rien à tirer de la vie de Kalesniko et que ce sont ses bédés qui m'intéressent. voili voilou, faut-il que j'embauche un avocat pour avoir écrit ça ?????

31. philma - 22/11/04 12:35 - (en réponse à : Yannick)
Tu confonds un peu droit et simple courtoisie mais soit. En revanche on ne sait toujours pas ce que tu penses de l'oeuvre de Kalesniko ni si tu trouves que ma critique est intéressante ou complètement conne. Bref si tu cites quelqu'un, pourquoi pas si c'est pour rebondir dessus, sinon c'est un peu stérile.

30. yannick - 22/11/04 09:20 - (en réponse à : Philma)
Salut Philippe,
Le web est un média qui peut être lu par tout le monde qu’ils soient français, anglais, japonais, chinois, maghrébins, espagnols… bref, par le monde entier. Quand je poste, il y a même des gens de Cia, FBI, interpol qui peuvent lire, juger mes messages et même par un jeu informatique trouver le lieu où je suis en train de pianoter en ce moment. Alors quand j’écris des messages, j’ai pleinement conscient que n’importe qui peut le récupérer et en faire ce qu’il veut. C’est donc pour ces raisons que je n’ai aucune gêne pour récupérer des messages de personnes qui ne sont connus ou non, et -encore !- je ne modifie en aucun cas leur contenu ! C’est en voulant avoir des infos sur des bédés publiées par les éditions Paquet que je suis tombé sur ta critique et je me suis finalement dit que ce serait sympa de le mettre sur le forum de Bdp. Quant au lien, je te signale que si tu lis bien mes messages, j’ai bien mis le bon lien vers les éditions Paquet mais comme l’a signalé Yancomix avec pertinence, je me suis trompé et c’est bien vers le site de Benzine qu’il fallait signaler… Bien vu Yancomix ! Et toutes mes excuses pour les auteurs du site de Benzine !
Voili voilou !

29. philma - 18/11/04 16:41 - (en réponse à : yannick)
Content de t'avoir fait rire, mais ça n'était que pour situer les choses puisque le personnage principal a une représentation animalière ce qui n'est pas anodin.
Je suis très content si cette critique a pu ne serait-ce qu'un tout petit peu contribuer à faire un peu de pub à l'excellent magazine culturel du web Benzine (site sans aucune publicité) et sans en faire un plat je ne trouve pas très fair-play de ta part de publier ici cette critique , non seulement sans autorisation ( pas grave mais si j'avais souhaité la mettre sur BDP je l'aurai peut-être fait) mais sans même donner le lien.

28. yannick - 18/11/04 14:00 - (en réponse à : Philma)
Ah oui, c'est vrai, t'as mis aussi une bonne critique sur "le minuscule mousquetaire T2". Au fait, t'as oublié de citer le "Génie" Reiser... ;O)
Je me suis bien marré avec cette phrase : "Alex, jeune garçon dessiné avec une tête de chien à la Disney", t'as un sacré coup d'oeil toi !!! ;O)))

27. yancomix - 18/11/04 13:53 - (en réponse à : Daiboken)
C'est ce que je voulais signifier mais maladroitement pas réussi à faire comprendre.

26. daiboken - 18/11/04 13:50
***Cette critique a été reprise par le site des éditions Paquet, mais à l'origine elle était destiné a un i-magazine culturel très intéressant que je vous invite tous à visiter, Benzine.***

Et même à l'origine publiée sur Benzine...

25. philma - 18/11/04 12:12
C'est d'ailleurs étonnant de la part de Philippe d'y trouver des propos si élogieux sur une bédé

Je ne comprends pas trop cette phrase, je crois que je suis quelqu'un de très enthousiaste pour la bande dessinée, medium que j'adore vraiment. Il me semble avoir parlé avec enthousiasme d'artistes comme Baudoin, Muñoz, Blutch, Breccia, Davodeau,Baru, Sfar ( j'ai fait sur ce site une critique très enthousiaste du T2 du minuscule mousquetaire) et plein d'autres, sans parler des grands classiques. Tiens dernièrement j'ai même expliqué que j'avais bien aimé le dernier Thorgal, une oeuvre pas trop pointue pourtant, en particulier les scènes de nuit sont très bien rendues.
Kalesniko est vraiment un tout grand, ama le meilleur auteur ,et de loin, publié par les éditions Paquet, cet avis n'engageant que moi.
En revanche, être enthousiaste ne signifie pas ne pas avoir d'exigence, au contraire, enfin il me semble, et c'est vrai que quand on lit ce que peut écrire quelqu'un comme Yann aujourd'hui il faut se frotter les yeux pour se persuader que c'est aussi l'auteur des deux premiers innommables, le scénariste de Chaland, celui des libellulles et de Yoyo, et qu'il a maintenant totalement abdiqué toute prétention qualitative.

24. yancomix - 18/11/04 11:57 - (en réponse à : Rendons à César…)
Cette critique a été reprise par le site des éditions Paquet, mais à l'origine elle était destiné a un i-magazine culturel très intéressant que je vous invite tous à visiter, Benzine.
De plus, cher Yannick, ne t'étonne pas que Philippe s'enflamme pour une BD: tu devrais l'entendre parler de Blueberry!!! ;)

23. yannick - 18/11/04 11:19 - (en réponse à : part 2)
suite du post précédent :

"Alex Kalienka est revenu dans sa petite ville canadienne après 15 années passées dans un studio d’animation ( Mickey Walt ) . Son professeur préféré, qui a donné le goût de l’art au jeune Alex s’est laissé sombrer avant de mourir, ses camarades de classe se sont rangés bien sagement et ont réalisé leur petit rêve matérialiste, et Alex se sent toujours aussi peu concerné par les règles sociales et impuissant face à ce monde qui lui échappe. Ses difficultés de socialisation n’ont guère évolué, bien au contraire, et son enfance difficile se rappelle à son mauvais souvenir.
Alex n’arrive plus à dessiner, ne croit plus à grand-chose et a sombré dans l’alcool avec son ami Jérôme. Même ce dernier finira par abdiquer et par se ranger auprès de sa mère bigote.
Comme dans Pete Duel, Alex est en déséquilibre permanent, déséquilibre émotionnel cette fois, déséquilibre artistique entre ses rêves d’artiste et sa production disneyenne, déséquilibre avec son passé et les choses qu’il n’arrive toujours pas à maîtriser. Seule sa voisine qui passe son temps à récupérer ce qu’Alex jette par la fenêtre lui redonnera un certain goût à la vie. Sans être dupe.
A près ces deux œuvres très autobiographiques, Mariée par correspondance semble être une œuvre davantage centrée sur la fiction, quoique….
Le parallèle avec l’auteur lui-même, qui pratique une activité réputée infantilisante et dont l’épouse est asiatique n’est jamais loin, et cet album en forme de fausse fiction sans concession est certainement la plus dure de ses trois œuvres connues à ce jour par les lecteurs francophones
Le canadien Monty Wheeler s’est marié par correspondance à Kyung Seo à l’âge de 39 ans. Monty est un garçon sans charme et profondément immature qui s’est réfugié dans le monde de l’enfance et de la collection de comics et de jouets jusqu’à en faire sa profession. Incapable de fréquenter des gens de son âge, sa socialisation passe par des personnes âgées, lui-même étant resté l’enfant.
Bien évidemment, Kyung qui aspire à une vie bien réelle, ne peut correspondre à son fantasme et à l’image stéréotypée qu’a Monty de la femme asiatique, laborieuse, loyale, obéissante, mignonne, exotique, ménagère, simple, c'est-à-dire boniche, putain et silencieuse. Et bien sûr que non, Kyung n’est pas la plus jolie poupée du magasin de Monty, c’est un être humain qui aspire à vivre, pas à être collectionné. Elle en aura l’occasion et voudra la saisir. Malheureusement, Kyung dont nous ne connaîtrons jamais le passé coréen finira par accepter cette vie faite de renoncement.
Ce qui est étonnant avec Monty c’est la facilité avec laquelle il assume sa médiocrité, sans culpabilité ni remords, médiocrité et lâcheté qu’il finira par partager avec Kyung. Plutôt que de vivre libre mais seul, acceptons cette petite mort à deux semble-t-on entendre. Monty incapable d’aimer autre chose que lui-même aura ainsi gagné par abandon, en bon nord américain dominant incapable d’altruisme.
Malgré la noirceur du propos nous souhaitons être l’ami d’Alex l’incompris dans Pete Duel et nous espérons dans la voisine d’Alex de retour à Bandini. Ici outre Monty qui est détestable, la révolte n’est plus possible et l’espoir étouffé par la lâcheté finale de Kyung, en laquelle nous avons cru tout au long du livre.
Par sa maîtrise narrative, Kalesniko contraint le lecteur, malgré lui, à s’identifier à Monty, qu’il rejette pourtant de toutes ses forces. Cette œuvre dure et crue représente sans doute à ce jour la quintessence de l’art de l’auteur qui ne nous laisse aucune porte de sortie.
Par la profondeur des thèmes abordés tout comme par sa narration exemplaire et impressionnante, nous tenons bien là un artiste d’exception. Sans révolution mais sans tics issus du dessin animé dont il est pourtant issu, Kalesniko s’impose comme un auteur majeur de bandes dessinées à la maîtrise impeccable et implacable."

22. yannick - 18/11/04 11:18 - (en réponse à : part 1)
Voici une critique de la part de notre ami Philmar sur le travail de Kalesniko, elle vient du site www.paquet.li.
C'est d'ailleurs étonnant de la part de Philippe d'y trouver des propos si élogieux sur une bédé alors j'en fais profiter à tous :

"Près de six ans après Pourquoi Pete Duel s’est-il suicidé les éditions Paquet nous proposent deux nouvelles traductions de Mark Kalesniko, Alex et Mariée par correspondance.
Pete Duel débute par l’article d’un journal qui relate le suicide de l’acteur de séries télévisées à succès du même nom. Sans l’expliquer le journaliste insiste sur quelques fragments de sa vie afin d’aider à comprendre son geste.
Le corps du livre est ensuite ce qu’on pourrait appeler une autofiction sur Alex, jeune garçon dessiné avec une tête de chien à la Disney. Alex et Mark Kalesniko (Alex Kalienka, Mark Kalesniko) semblent ne faire qu’un, au moins partiellement, surtout quand on sait que l’auteur a longuement travaillé chez Disney. La vie du jeune Alex est marquée par une grande difficulté à s’insérer socialement, confronté à la cruauté et à la dureté des autres enfants comme celle du monde adulte.
Les personnages de Kalesniko sont constamment en rupture d’équilibre et se cassent la figure. Ainsi Alex ne sait pas fermer sa veste seul, il se transperce la joue avec son pinceau en voulant jouer avec ses camarades, il lance une pierre sur une voiture visant une toile d’araignée, chaque petit chapitre est une saynète sur les malheurs du jeune Alex qui ne sait pas faire de jolis flocons en papier et qui n’arrive pas du tout à faire du vélo. Il tombe.
Inévitablement il devient le souffre douleur de ses camarades, les adultes sont exaspérés par son comportement et finissent par le prendre pour un idiot, le psychologue demandant aux parents d’Alex de le placer en institution spécialisée.
Les années passent et d’autres que lui se font maltraiter, Alex finissant par se fondre un peu dans la cruauté ambiante.
Cruel mais lucide, il en restera cette idée récurrente chez Kalesniko d’un monde égoïste et replié sur lui-même, un monde où toute tentative de générosité est contrariée par la vie, un monde dur, à l’image de la petite cité canadienne de Bandini où vit Alex, un monde de désespoir et de souffrance dont l’issue peut-être le suicide.
Le livre s’achève sur le poème tragique d’Edwin Arlington Robinson Richard Cory.
On comprend mieux ainsi le geste de Pete Duel.
Le travail graphique de Kalesniko est extrêmement personnel, il se reconnaît au premier coup d’œil, et rejoint d’autres grands auteurs dans le traitement nécessairement distancié de l’autoreprésentation. Avec sa tête de petit chien au milieu de visages humains, cet anthropomorphisme renforce la centralité du personnage, et sa solitude essentielle. Le trait fin et dépouillé, le découpage très vif et parfaitement maîtrisé renforce la lisibilité et le caractère dynamique de cette bande dessinée. On se sent parfois proche d’un Baru avec son sens du mouvement, cette expressivité et phénomène assez rare en bandes dessinées une grande profondeur de champs ( plusieurs plans dans une même case).
Alex , album très longuement attendu en français puisque paru chez Fantagraphic il y a dix ans, soit trois ans avant Pete Duel reprend le même personnage mais à l’âge adulte. Le dessin est déjà maîtrisé, allant à l’essentiel, sans esbroufe, et le découpage vraiment époustouflant. Les thèmes de l’auteur sont déjà bien en place ; pessimisme, désespoir, incommunicabilité et émotion à fleur de peau."

21. Bleck - 28/09/04 11:45 - (en réponse à : Pour ceux qui n'ont pas réussi à trouver Pete Duel)
Petite info récupérée sur le site de l'éditeur (www.paquet.li) :

"La réédition de Pourquoi Pete Duel s'est-il suicidé? avec la nouvelle maquette de la collection INK est prévue pour le mois de novembre. Nous en avons profité pour remaquetter l'intérieur afin que la fameuse scène du train soit en vis à vis... (comprendont ceux qui l'ont lu !)".

20. pijiel - 22/09/04 10:49
J'ai trouvé le dessin de Kalesniko très beau personnellement.Les scènes de danse sont magnifiques (j'ai un peu pensé à Crepax par moment)et puis le découpage quasi-cinématographique de l'histoire est une vraie réussite.
heu, sinon Philippe c'est moi :-)

19. yannick - 22/09/04 10:17 - (en réponse à : Rahan)
Bin moi, c'est Lucien... ;O)

18. rahan - 21/09/04 12:15 - (en réponse à : yannick)
Pour information mon prénom est Julien.

17. yannick - 21/09/04 11:42 - (en réponse à : Rahan)
Mark Kalesniko, auteur totalement sincère et en constante rupture, en constant déséquilibre(à tous les niveaux, les personnages tombent sans arrêt)

Dis donc, philippe, t'as l'air certain que Kalesniko soit sincère et tout et tout. Tu le connais personnellement ? c'est ton ami ? ;O)

16. yancomix - 21/09/04 11:38 - (en réponse à : helmut)
Paquet aussi…

15. rahan - 21/09/04 11:37
Tout est chez Paquet mais Pete Duel a été édité il y a quelques années déjà et je n'ai aucune idée du réasort.

14. yancomix - 21/09/04 11:37 - (en réponse à : O.)
Tu cliques ici puis sur le diaporama (il n'y a pas des tonnes d'images mais c'est un petit aperçu).

13. helmut perchu - 21/09/04 11:34 - (en réponse à : cheveux de feu)
Il est édité chez qui Pete Duel ?

12. rahan - 21/09/04 11:29
J'aime énormément, et pour des raisons diverses, les trois livres de Kalesniko édités en France à ce jour. Les deux premiers, Pete Duel et Alex, sont très autobiographiques et montrent bien toute la souffrance de l'homme et de l'artiste. Mariée par correspondance, le plus récent des trois(il semble même qu'Alex soit antérieur à Pete Duel ) semble plus fictionnel tout en étant très approfondi et est très dense, c'est vraiment un roman graphique comme je les aime.
Mark Kalesniko, auteur totalement sincère et en constante rupture, en constant déséquilibre(à tous les niveaux, les personnages tombent sans arrêt), s'installe avec ces livres comme un auteur majeur de la bande dessinée américaine(canadienne en l'occurence) indépendante.

11. Odrade - 21/09/04 11:28
Qq pourrait mettre un lien avec les dessins en question ?

merci


O. (grosse flemme)

10. helmut perchu - 21/09/04 10:56
Je sais pas si certains ont lu Alex mais je l'ai préféré à Mariée par correspondance, plus drôle, graphisme plus cartoon, personnages plus attachants...

9. yancomix - 21/09/04 10:07
Mais en fait Danyel a beaucoup aimé le dessine de Kalesniko, il le dit lui-même, pleins d'émotions passent. Kalesniko est donc bien un grand dessinateur de BD. Ensuite, que Danyel n'accroche pas au mur de son living-room une sérigraphie de cet artiste, c'est ok, mais là nous ne parlons plus de la même chose…

8. rahan - 21/09/04 10:03 - (en réponse à : Personnellement j'ai trouvé que)
Le dessin est magnifique, très personnel, un style expressif à reconnaître l'auteur au premier coup d'oeil et surtout le découpage est tout simplement exceptionnel.

7. Danyel - 21/09/04 09:46
Perso, j'ai adoré l'histoire mais j'ai trouvé le dessin moche au possible. C'est vraiment parce que le thème m'intéressait que j'ai acheté ce bouquin. Le rythme de l'histoire est très bien mené, la psychologie des personnages particulièrement étudiée et crédible. Beaucoup d'émotions passent.
Mais ce dessin, rhaaaaa, ce dessin… Ça me fait grincer les yeux.

6. Léopolsud - 21/09/04 09:40 - (en réponse à : roughman421)
Euh... oui mais... comment dire... hum ! Comme je me connecte au boulot, je ne peux pas écouter ce que je veux. Ca le fait pas. Alors si tu pouvais me faire un petit résumé écrit de ce qui est dit sur "Mariée par correspondance", ce serait cool ;-)
A moins qu'on puisse trouver sur le site de RTL une retranscription écrite de la chronique ?

5. pijiel - 20/09/04 22:14
Je suis tombé sur "Mariée par correspondance" par hasard et je ne regrette pas mon achat.
Deux personnages forts et une histoire qui évite les clichés du genre. Et le dessin de Kalesniko est très agréable.
Je vais essayer de trouver les autres albums de l'auteur

4. roughman421 - 20/09/04 21:21 - (en réponse à : Leopolsud ( c'est l'amouuuur…mour…mour)
bien qu'auditeur fidèle de cette station lorsque je dessine, ce matin je n'étais pas levé ( j'adore taffer la nuit, c'est mon territoire :) ), alors grâce à ta remarque, j'ai foncé sur leur site, à la rubrique "laissez-vous tenter" puis à coté de l'icone player en choisissant ECOUTER LES SONS DE L'EMISSION Du 20/09/14 j'ai pu écouter la rubrique de monique :)

Tu connais à présent la marche à suivre :)

je vais de ce pas sur celui de france-inter voir si je peux faire la meme chose pour l''emission de Bern ;-)

3. Bleck - 20/09/04 12:13
Non, c'est normal. "Mariée par correspondance" fait l'unanimité : ceux qui l'ont lu l'ont apprécié. Le truc de Beineix, fait l'unanimité dans l'autre sens.
On a toujours plus de choses à dire sur ce qu'on déteste que sur ce qu'on aime parce qu'il est généralement facile de trouver les raisons de son dégoût (surtout qu'en l'occurence, il n'y a pas besoin d'aller les chercher très loin...). Dire pourquoi on aime quelque chose, c'est un exercice autrement plus périlleux. Surtout quand le quelque chose en question a la profondeur de l'oeuvre de Kalesniko.

2. rahan - 20/09/04 11:33
J'en sais rien mais ces trois livres sont exceptionnels.
C'est bizarre les forums, 2 posts sur Kalesniko près de mille posts sur une très mauvaise bd!

1. Léopolsud - 20/09/04 11:20
A l'heure où la BD people envahit nos forums il m'a paru opportun d'en ouvrir un consacré à l'auteur de "Pourquoi Pete Duel s'est-il suicidé ?", "Alex", "Mariée par correspondance"...
Quel rapport me direz-vous entre la surmédiatisation des sous-produits de consommation courante pondus par les stars des plateaux télés (Gerra, Beineix, Beigbeder, Despentes...) et l'oeuvre de Kalesniko ?
Ben... Il paraît qu'on a parlé de "Mariée par correspondance" ce matin sur RTL et qu'une chronique du même a été faite sur France Info. Quelqu'un a des infos sur ce qui y a été dit ?



 


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