Historique de la BD

Les 15 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



15. spip - 22/09/04 22:48
Oui,dessinée par le regretté Dethorey qui s'était surpassé graphiquement en dessinant "l'Oiseau noir"scenarisé par Letendre...le tout paru chez ...Aire Libre!...
Eh oui,il existe au moins une connexion entre Vécu et Aire Libre!(d'ailleurs Lax qui demarra plus ou moins chez Vecu avec des albums scenarisés par Cothias est egalement passé ensuite chez Aire Libre...ça fait au moins deux connexions,donc...)

14. rahan - 22/09/04 21:41
Et Louis La Guigne, j'ai adoré cette série qui était bien chez Vécu.

13. spip - 22/09/04 21:37
Les tours de Bois Maury...c'est de Hermann tout de meme!...et c'est plutot une bonne et belle série...certes une des rares interessantes(tout du moins graphiquement...) de la collection Vécu...

12. Jerry Cornelius - 22/09/04 15:14 - (en réponse à : Ro)
Mouais,
Je bosse en bibliothèque et la réponse est plus simple : la plupart de ces livres ont été achetés par des collègues qui n'y connaissaient couic en BD.
Tous les professionnels ont des lacunes, moi le premier, et c'est très facile de se faire refourguer par un libraire ou un démarcheur la dernière série historique (surtout si elle peut avoir un brin de contenu didactique) pour ses chères têtes blondes qui réclament du philactère.
Pour des Bob Marone, Yoyo , Bogros ou Libellules, croustillants et surréalistes, combien de Vent des dieux, Tours de Bois Maury et consorts (je passe les pires par charité chrétienne) aujourd'hui tout autant abandonnés sur les rayons de nombre de nos bibliothèques développées dans les années 80.
Vertiges du succès ou de l'abandon...

11. Ro - 14/09/04 21:21
Ah oui, il y a Vécu et aussi Graphica (et quels autres ? on peut dénoncer maintenant c'est du passé... heu... n'est-ce pas ?).
Ceci explique pourquoi on trouve autant de ces séries à rallonge ou alors sans suite dans les bibliothèques municipales, scolaires ou d'entrerise un peu âgées, alors que dans aucune librairie, même ancienne, je ne les trouve.
Et à vrai dire, je me demande bien souvent qui a eu l'idée de les acheter, ces séries là, dans ces bibliothèques... A croire qu'elles avaient été distribuées gratuitement pour qu'il y en aie autant...

10. belakun - 14/09/04 21:09
un truc un peu lamentable, c'est aussi, au lieu de pousser des nouvelles séries, de faire reprendre Lucky Luke ou Boule & Bill. au alors, comme chez Delcourt/Soleil, essayer de refaire des Aquablue/Lanfeust avec plus ou moins de succès commercial, mais jamais une vraie exigeance artistique ou litéraire...

9. Coacho - 14/09/04 16:35
Et si on faisait un petit Koh-Lanta ?

;o)))

8. Pierre-Paul - 14/09/04 16:17
oui c'est un peu sec et cela manque de profondeur et je partage vos avis sur la sélection du plus "apte" ou du plus "fort". Perso, au risque de choquer, cela me fait bien rire de voir le Scrameustache aller chez Glénat (ou sa nouvelle filiale), c'est une série qui de toutes manières est "has been", même si j'ai bien aimé étant petit.

On pourrait disserter durant des heures là dessus, moi toute info sur le côté "business" et "marché" de la BD me branche, mais je comprend parfaitement ceux qui trouvent ça secondaire.

a+

7. CoeurDePat - 14/09/04 16:07
"les bons resteront, les mauvais disparaitront"

Ouhla, oui, il faut faire très attention au sens que donnent des mots mal choisis, là. Ce n'est pas forcément les bons albums qui vont "survivre", mais ceux qui vont avoir en quelque sorte de la chance : chance d'avoir derrière eux un éditeur solide (= qui va être capable de tenir le choc si choc il y a), chance de bien se vendre (un album qui se vend à cent mille ou trois millions d'exemplaires, même si c'est une daube pour le bdphile super-averti, peut-on vraiment dire qu'il est mauvais ?)...

(parenthèse : la sélection naturelle, ça a l'air très simple, et pourtant c'est très mal compris. Ce n'est pas le plus fort qui survit, c'est le plus apte. Ceci étant compris, il faut faire un pas supplémentaire : le plus apte ne survit pas, il a simplement plus de chances de survivre [qu'un autre individu moins apte que lui])

6. yancomix - 14/09/04 15:58 - (en réponse à : pessimiste…)
« les bons resteront, les mauvais disparaitront. »
Argument capitaliste et un brin optimiste, malheureusement.
On peut parier que les éditeurs qui resteront seront ceux qui ont une trésorerie à la hauteur, un diffuseur compétent et des capacités publicitaires certaines. Et là, ce n'est pas sûr que les meilleurs soient dans les bonnes maisons d'éditions…
Mais j'espère dire une bêtise…

5. Pierre-Paul - 14/09/04 15:48
oui si Luc Brunswig passe par ici son avis m'intéresse: le côté "économique" et "marché" de la BD est un sujet trop peu abordé, même s'il est passionnant, du moins à mes yeux. Et je fais le même constat qu'il y a une surproduction d'albums qui ne peut qu'aboutir à une sélection naturelle: les bons resteront, les mauvais disparaitront. Le rachat de Dupuis par Média Participation est un pas dans cette direction.

Un aveu: cela fait un certain temps que j'y pense, mais j'ai envie de réaliser une analyse en profondeur sur "le marché de la BD". Le temps me manque, les sources aussi mais ce second point est loin d'être un obstacle infranchissable.

4. Manu Temj - 14/09/04 12:06 - (en réponse à : Ro)
Je n'ai pas bien suivi les choses à l'époque (trop jeune dans le mêtier !), mais il me semble effectivement que le problème était surtout lié à la politique éditoriale de Glénat, qui bombardait sur ses collections Vecu, Graphica, etc. Avec une rupture brutale à un moment donné (qui doit correspondre peu ou prou à la mort du magazine Vécu ancienne formule) et la disparition de toutes ces séries des étagères des libraires alors qu'elles constituaient véritablement le corps de la BD de cette époque.

Je me demande aussi, si les Humanos n'étaient pas concernés (étant donné le nombre de séries avortées ou pas qu'ils ont du balancer chez les soldeurs).

Pour autant, je crois que ce que nous vivons actuellement est bien pire en volume que ce qui se passait à l'époque. La taille des rayons BD, en 90-91 quand j'ai commencé à m'intéresser au sujet n'avait rien à voir avec ce qu'ils sont devenus aujourd'hui !

Luc Brunschwig avait l'air de bien connaître le problème dans un autre thread. Luc, un petit avis ?

3. alban - 14/09/04 11:56
Attends j’arrive,
Alors à la fin des années 80, les éditeurs (Glénat notamment) avaient sortis énormément de nouvelles séries dont bien peu marchèrent.
On peut évidemment citer des exemples de séries chez Vécu (mais pas forcément celles de l’univers des 7 vies de l’épervier qui sont postérieures), mais plutôt des séries de 1 ou 2 tomes qui n’eurent jamais de suite.
Les nouveautés arrivaient tout le temps chez les libraires et les lecteurs étaient noyés et ne pouvaient pas suivre financièrement …
Du coup les éditeurs prirent des bouillons et soldèrent pas mal de stocks …

La situation actuelle est assez comparable avec plein de nouveaux titres qui n’auront pas forcément de suites :(

2. Ro - 14/09/04 10:17
Personne ne peut donc m'informer sur l'état du monde de l'édition entre les années 80 et 90, sur cette sur-production de BD à l'époque et sur une éventuelle ressemblance avec la forte production de nos jours ?

1. Ro - 13/09/04 12:15
Depuis le temps que je traine sur ce forum et d'autres forums BDs, j'entends parler de choses concernant l'histoire de la BD et de l'édition dont je n'ai jamais eu le fin mot.
Récemment, c'est une discussion impliquant Luc Brunschwig sur le forum de la mdabd portant sur le trop grand nombre de bd éditées ces temps-ci qui m'a fait m'interroger : on y parlait (et j'en avais déjà entendu parler avant) d'une période assez néfaste à la BD datant des années 80 ou 90 où trop de BDs étaient publiées, portant toutes sur des exploitations de filières en principe porteuses, mais ce trop-plein de publication se serait révélé une erreur car il allait entrainer ensuite un marasme dans le monde de la BD.

J'aimerais avoir plus de précisions sur cette période.
S'agit-il par exemple de toutes les séries historiques parues chez Glénat Collection Vécu et toutes dans la même veine que les 7 vies de l'Epervier ?
D'où venait ce trop plein de publication dont parlait (entre autres) Luc Brunschwig ?
De quelle manière est-ce que cela a entrainé une sorte de crise dans le monde de la BD qui ne s'est résolu que quelques années plus tard ?




 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio