Critique de Hicksville pour Vieto (mais pas seulement, les autres aussi y ont droit) !

Les 52 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



52. marcel - 03/07/14 18:09
Oui, oui, c'est bien ca.

51. longshot - 03/07/14 17:38
Moi j'avais bien aimé, même si je ne suis pas sûr que j'avais tout compris... Et Sam Zabel, c'était bien un des personnages de Hicksville, non ? C'est une suite, du coup ?

50. marcel - 02/07/14 18:55
Moi j'avais pas aime mais il y a un nouveau Dylan Horrocks sur le sujet de la BD annonce par Casterman : Sam Zabel and the magic pen.

49. Djedj - 06/10/04 12:53
Bon, a propos de Hicksville, il y a beaucoup plus de Nouvelle-Zelande la dedans qu'on ne pourrait le supposer a priori.

L'episode de la "Terre Mouvante" reste toutefois assez mysterieux...sachant qu'il faut deja voir qu'il est presente dans Hicksville comme une fiction.

Un petit eclairage ; Cook et ses compagnons vont a Te Reinga.
Il s'agit du Cap Reinga, l'extremite nord de la NZ.
C'est la que la mer de Tasmanie et le Pacifique se rejoigne.
Je ne sais pas si c'est de ce fait, mais on y ressent une espece de "presence" ; ca parait stupide a lire comme ca, mais bon on ne controle pas ses impressions.

Il s'agit d'un lieu sacre pour les Maoris ; c'est de la que d'apres les legendes les ames des defunts partent rejoindre la legendaire ile de Hawaiki - d'ou Maui, leur ancetre, serait originaire.

Par ailleurs ce theme de la geographie trouve des echos dans l'oeuvre suivante de Horrocks - Atlas (1 tome paru il y a qqes annees en Anglais, on attend la suite, et moi je l'attend avec impatience). Il me semble me souvenir qu'il y voit la bande-dessinee comme une cartographie.

48. Vieto - 05/09/04 17:16 - (en réponse à : Helmut)
Je n'ai pas trop bien compris l'allégorie non plus, mais j'étais trop content d'avoir saisi le sens général du machin pour me pencher sur les détails ;-)
Apparemment il y a Cook, un Maori et un troisième larron. Cook voit ses certitudes en matière de géographie sérieusement ébranlée par le mouvement de la terre. Comme Leonard quand il découvre la véritable nature d'Hicksville?
Non, trop simple, sans doute...

Le fait que le gardien du phare soit aussi un Maori a-t-il un rapport?

Voilà un sujet de réflexion plus passionnant que la candidatiure de Sarko à la présidence de l'UMP ;-)

47. helmut perchu - 05/09/04 17:01 - (en réponse à : Vieto)
Ca c'est un message qui fait plaisir !

Pour Jimmy Corrigan, je pense aussi que ça vaut le coup de le lire jusqu'au bout mais j'aurrais plus de mal à le défendre dans la mesure ou la lecture de cet album m'a évoqué une étrange impression de fascination/répulsion. Chris Ware y développe une forme de narration peu évidente mais graphiquement superbe. Je me suis moi-même quelques fois "forcé" à lire jusqu'au bout alors que j'étais vraiment "plongé" dans l'univers. Etrange... Il faudra que je me la relise d'ici quelques années...

Pour revenir à Hicksville, je reviens sur mon interrogation quand aux 3 personnages vivant sur une planéte mouvante (cf post 5), si quelqu'un a quelque chose à en dire...

46. Vieto - 04/09/04 21:49 - (en réponse à : Helmut)
Merci pour ton coup de pouce, ça valait le coup que je me replonge dans Hicksville.
Je devais être fatigué lors de la première tentative, parce que là, j'ai tout descendu d'une traite et j'ai trouvé ça passionnant!

Prochaine mission : replonger dans Jimmy Corrigan, ça fera plaisir à Yancomix et Hervé, mais la tâche s'annonce autrement plus ardue (j'ai déjà commencé et laissé tomber ce bouquin plusieurs fois)...

45. Coacho - 03/09/04 14:11 - (en réponse à : Moumoute)
Non non ! Je n'ai pas trouvé ça mièvre !
Enfin, ce que je voulais dire, en insistant sur peut-être une façon de travailler de Thompson, c'est une certaine naïveté !
Mièvre est souvent péjorativement utilisé et j'aurai peut-être dû dire "édulcoré" ou "douceureux" !

En fait, autant que ma mémoire ne me trahisse pas, c'est une hyperbole sur le besoin de liberté (poids encore étouffant de la religion ?) et travaillé avec des personnages volontairement "enfantins" !

Mais j'ai besoin d'aide là parce que j'ai un souvenir plutôt diffus, agréable, d'une lecture effectuée il y a presque 2 ans je crois !

;o)

44. helmut perchu - 03/09/04 14:06 - (en réponse à : Coacho)
Nan, y'a plus personne.... je vais pas rebondir sur ton intervention avec laquelle je suis plutôt d'accord dans l'ensemble mais j'ai juste une tiote question à propos de Chunky Rice, je me suis toujours taté à l'acheter, est-ce que tu me le conseilles malgré le fait que tu ai trouvé ça un peu "miévre" ?

43. Coacho - 03/09/04 14:00
Y'a donc pu personne par là ?...

;o)

42. Coacho - 03/09/04 12:05
Le temps de lire posément vos derniers posts, avec l'oeil glauque de celui qui a passé une nuit moyenne, et me voilà pour tenter de vous livrer mon sentiment sur la suite de ces passionnantes et succinctes exégèses.

En ce qui concerne certains points soulévés par Manu, je rejoins le terme de "autobiographie romancée", même si en réalité, je ne sais pas à quelle forme de narration et de style se rattache Blankets, et je me dis que nous ne sommes pas loin de nous éloigner donc de la comparaison puisque lentement, nous allons vers l'oeuvre intimiste dans laquelle il y a un peu de l'auteur non ?!
Bon, je digresse là ! ;o)

En fait, ce que je retiens de suspect, mais suspecter est déjà un peu condamner (!), c'est le fait que Thompson ait pu occulter certaines tranches de sa vie, alors que l'on parle de redirection et de choix sensible et cérébral pour Peeters.
Je pense que chez Thompson, le poids de la religion et les contours esquissés (dans la prude amérique profonde...) de la pédophilie, sont autant de douleurs qui, si pour assumées qu'elles soient aujourd'hui, sont peut-être encore trop douloureuses pour être livrées en pâture aux lecteurs.
Enfin, c'est ce sur quoi je m'interroge, nonobstant le fait de la préservation de ses parents (peut-être ?) et sa narration souvent elliptique et mièvre (Chunky Rice me semble assez doucereux aussi si je me souviens bien...).

Donc d'un parti pris narratif, nous risquons de le taxer de, le mot est fort, "malhonnête" alors qu'il ne livre peut-être que ce que son choix délibéré était !

Notre attention se porte sur ce que nous souhaiterions être plus fort, martelé, ou un je ne sais quoi de plus cru ou d'abandon de lui mais c'est aussi applicable à Peeters, tout du moins dans ce que je ressens de la lecture de Lupus.
Dans Pilulles Bleues par contre, je trouve, mais c'est mon interprétation alors que Peeters a peut-être naturellement fait ce choix, il ne sombre pas dans l'immense gravité que cette histoire pourrait légitimement susciter.
Et c'est cette impression qui me happe au feuilletage rapide d'"Onomatopées" sur ce que tu soulignes par autobiographie au sens strict du terme mais priviliégier ce que les doutes et les émotions induits par la situation qu'il a vécu peuvent avoir d'universel.
Mais comme tu conclues sur les qualités et le talent, objectivement parlant, des 3 dessinateurs dont il est question, je souscris aussi à cette idée de sensibilité personnelle qui rend réceptif à l'un ou à l'autre plus facilement.
Je pense que Thopmpson est desservi par son côté fleur bleue, donc moins adulte, qui donc ne permet pas à certains d'entre nous, d'une exigence différente, de souscrire à l'intégralité de l'ouvrage, son contenu et sa forme.
Techniquement parlant, tu dessines (et très bien d'ailleurs), tu as donc un axe de réflexion supplémentaire au mien ! ;o)

Yancomix, je crois que nous avons du mal à accorder nos violons sur une définition mais j'y reviendrai plus tard ! ;o)
Ce que j'aimerai comprendre en premier lieu, c'est ce que tu entends par "démarche suspecte" pour Thompson en fait, même si le terme est fort nous en convenons.
Je dis ça car effectivement, tu n'es pas le premier à dire cela et le thread sur Blankets l'avais contenu de nombreuses fois, preuve de l'inégalité des sentiments face à son amour adolescent !

Tu dis que tu ne veux pas donner l'impression de ne pas avoir aimé Blankets, je te rassure, personnellement, ce n'est pas ce que je ressens et le décryptage comparatif de ces auteurs est pour le moins fort intéressant !
Mais comme tu citais la confrontation de lectures, l'autobio de Neaud rendait peu honnête celle de Thompson, si nous décidons de placer ce dernier dans le cadre de l'autobio (en référence à ce que j'ai écrit plus haut !).
Dans la démarche, le recul de Neaud et celui de Thompson n'est pas le même que celui de Peeters.
Le temps de la réflexion et le décalage induit permet une autre réflexion, c'est évident.

Par contre, j'aimerai connaître une part des croustillants détails qui te font dire : "l'adolescence est retranscrite de belle manière, jusque dans ses côtés peu glorieux et énervants dont nous nous souvenons tous" et "Et étant moi-même resté très jeune-fille-fleur-bleue, une partie de moi ne peut que s'y reconnaître (même si ça ne fait forcément très plaisir). ;)
" ! ;o)))))

Pour ce qui est de l'incontournable Fabrice Neaud, c'est ici que je te demande de m'aider à comprendre ta démarche critique parce que là encore, tu dis : "Je veux dire critiquer le "Journal", en tant qu'œuvre, et non l'individu derrière. Mais l'œuvre en entier (fond et forme)…" et je dois t'avouer avoir du mal à dissocier l'oeuvre et l'individu...
Donc sauf certaines abstractions à faire, et si nous ne partons pas que sur l'aspect technique et graphique, j'ai du mal à concevoir des axes de réflexion qui ne porteront pas sur l'ensemble et donc toucher à mon précepte ! ;o)

Donc, si tu dis de ne pas analyser ses propos, mais ses bandes dessinées, et comme je considère (peut-être à tort !) que ses bandes dessinées sont la mise en forme de son propos, j'en déduis, hâtivement et pernicieusement, qu'il n'est donc possible que d'en critiquer la partie artistique ?! ;o)

Car ne pas éviter les axes définis précédemment, mais faire attention aux propos qui risquent d'amener chacun au jugement moral, et donc innaceptable, de l'individu, avoue que la marge de manoeuvre est assez réduite...
Sauf si tu peux me spécifier précisément ce sur quoi nous pourrions débattre et me permettre ainsi d'entrevoir une solution qui nous permettrais de deviser et disserter sur cette oeuvre énorme qu'est "Le Journal".

Pour conclure, ou relancer bien sûr, je dirais volontiers à mon ami Vieto de lire ces 3 livres, même si je sens qu'une cabale se forme pour m'imposer la lecture de "Trait de craie" ! ;o))))

PS : Désolé pour la question sur la définition de la démarche suspecte de Thompson à Yanco, entre la rédaction et la lecture, j'ai vu le post 38 qui réponds avec précision à ce que j'attendais ! ;o)
Et d'ailleurs, cela renforce mon impression de "délai" de production (terme un peu barbare...) des planches de chacun qui souligne l'aspect "1° jet" de Peeters, alors qu'un maquillage reste possible pour les 2 autres !
Je dis ça volontairement pour Thompson, mais aussi parce que Neaud a peut-être lui-aussi volontairement occulté des situations marquant une déviance dans son récit ? Qui le sait ?
Une aide, une attitude ?

Mais cela nous ramène à la conclusion sur le cerveau qui sait opérer des choix et me renforce dans l'idée que de toute façon, de la sensibilité de chacun dépendra l'interprétation des oeuvres de ces 3 là et qu'eux mêmes, dans une démarche créative, et/ou artistique, ont eux même posé les lumières de leur crayons sur des points qui les touchaient à coeur et ont aussi peut-être délibérément évité des sujets qui leur étaient ou trop néfastes, ou trop sensibles...
Mais je me trompe moi aussi peut-être... ;o))

41. Coacho - 03/09/04 11:11
Attendez moi ! J'arrive !

;o)

40. yancomix - 03/09/04 11:10 - (en réponse à : manu temj)
Exact… :)

39. Manu Temj - 03/09/04 11:08 - (en réponse à : yancomix)
Bon... Grosso modo on est d'accord, je crois. :o)

Le reste est une question d'expression écrite par forum interposé, nous en connaissons tous les limites.

38. yancomix - 03/09/04 11:02 - (en réponse à : manu)
«Ceci dit, je peux me tromper ou confondre»
Non non, c'est peut-être exact, je ne sais pas.
Je sous-entendais que, contrairement à Thompson, Peeters ne s'offre pas le recul des ans qui lui permettrait d'avoir un regard plus lucide ou plus analytique. À part pour les événements qui appartiennent clairement au passé (la rencontre, etc…), Peeters nous confie les événements quasiment bruts, en temps direct (bon, pas vraiment, c'est impossible, mais entre ce qui se passe et le moment où la page qui le raconte est dessinée, peu de temps s'est écoulé). Difficile de romancer à ce moment-là et dans ces conditions. Par contre, oui, il peut choisir ce qu'il raconte et mettre l'accent plus précisément sur telle ou telle chose; c'est de l'art, pas de la télé-réalité, le cerveau derrière tout ça sait opérer des choix.
Mais je me trompe peut-être…

37. Manu Temj - 03/09/04 09:47
En quoi Pilules Bleues est un récit romancé?
Qu'est qui te permet de prétendre ceci?


Il me semble avoir lu ça dans une interview de Peeters, qu'il ne voulait pas réellement faire une autobiographie au sens strict du terme mais priviliégier ce que les doutes et les émotions induits par la situation qu'il a vécu peuvent avoir d'universel.

Une démarche proche de celle de Thompson donc, même s'il n'y a sans doute pas chez Peeters ces "éclipses" de certains sujets, ni ce poids (assumé ?) du religieux. Il est sûrement moins "suspect" que Thompson, effectivement ;o)

Ceci dit, je peux me tromper ou confondre, et puis - ne connaissant pas personnellement Peeters - j'ignore totalement les parts de vérité et de fiction présentes dans Pilules Bleues

36. Vieto - 02/09/04 22:18 - (en réponse à : Helmut, Coacho, Manu, Marcel et les autres)
Merci à Helmut d'avoir créé ce sujet "juste pour moi" et aux autres d'avoir étoffé (et passablement fait dériver comme d'hab) la discussion.

Promis, je m'y remets dès que Coacho aura fini Trait de Craie ;-)

35. yancomix - 02/09/04 17:29 - (en réponse à : Manu & Coacho)
Vos deux interventions sont très intéressants:
Juste deux ou trois petites choses:

> Manu
«La démarche de Thompson est-elle pour autant "suspecte" ?»
Le terme est un peu fort, c'est vrai.
Mais pas si faux…

«…mais aussi pour partie dans Pilules Bleues qui se trouve être également une forme d'autobiographie romancée.»
En quoi Pilules Bleues est un récit romancé?
Qu'est qui te permet de prétendre ceci?
 
> Coacho
«…j'imagine que tu veux dire une critique au sens artistique du terme non ?»
Euh…
Je veux dire critiquer le "Journal", en tant qu'œuvre, et non l'individu derrière. Mais l'œuvre en entier (fond et forme)…

«Mais comme tu citais 3 axes à éviter dans l'analyse des propos de Neaud alors il risque de nous rester peau de chagrin !»
Non pas du tout:
- Je ne parlais pas d'analyser ses propos, mais ses bandes dessinées.
- Je ne parlais de les éviter; je citais par exemple l'homophobie qui appliquée aux bandes dessinées de Neaud (et à n'importe quoi d'autre ou n'importe qui d'autre) ne seraient plus de la critique ("artistique" si tu veux) mais un jugement moral, et en ce sens inacceptable, de l'individu.

«Ceci dit, je suis un peu coeur d'artichaut et après m'être fait bougé, percuté, claqué par le Journal, je dois avouer que la tendresse qui se dégageait de Blankets m'a fait l'effet d'une agréable caresse !»
Je ne voudrais pas donné l'impression de ne pas aimer Blankets.
Mais nous parlions plus bas de confronter des lectures, et l'autobio de Neaud me semblait rendre celle de Thompson peu honnête (c'est mieux que "suspecte").
Mais en soi, Blankets est une bande dessinée très intéressante, où l'adolescence est retranscrite de belle manière, jusque dans ses côtés peu glorieux et énervants dont nous nous souvenons tous. En ce sens, Thompson emprunte même une voie absente de chez Neaud et qui est une certaine naïveté, une certaine virginité face aux événements qu'il relate.
Et étant moi-même resté très jeune-fille-fleur-bleue, une partie de moi ne peut que s'y reconnaître (même si ça ne fait forcément très plaisir). ;)
 

34. Manu Temj - 02/09/04 15:14 - (en réponse à : yanco, coacho...)
Aller, puisque j'ai contribué à allumer le feu...

Evidemment, le Journal et Blankets sont "comparables" puisque ce sont deux autobiographies. A ceci près que Blankets est officiellement une "autobiographie romancée" et que ça se voit.

Là où Fabrice Neaud entre dans une démarche radicale d'autobiographie immmédiate et sans concessions, Thompson choisi d'entièrement axer son récit sur son parcours amoureux d'adolescent et occulte presque complètement plusieurs aspects "dérangeants" de son existence (réflexion à peine entamée sur la religion, à peine esquissée sur la pédophilie). Rien à voir avec Neaud, dont la profondeur d'analyse est sans commune mesure.

La démarche de Thompson est-elle pour autant "suspecte" ? Pas forcément puisqu'elle est transparente. Il fait oeuvre d'éléments autobiographiques mais il ne s'agit plus vraiment d'une autobiographie. L'émotion amoureuse est plus le sujet du livre que ne l'est l'introspection.

Voilà pourquoi je le place plus volontier dans le registre de Peeters, dont une des très grandes qualités est le traitement des émotions, justement, et particulièrement de la naissance d'un échange amoureux dans Lupus 2 (mais aussi pour partie dans Pilules Bleues qui se trouve être également une forme d'autobiographie romancée).

Ensuite, le ressenti du lecteur à la lecture de l'un ou l'autre de ces livres est pour une grande part d'ordre personnel. Les qualités objectives de narrateurs ou de dessinateur des 3 auteurs sont un peu ocultées puisque tous sont au moins de très bons pour ne pas dire d'excellents raconteurs d'histoire en bande dessinée.

J'ai pour ma part le sentiment que Thompson est un peu en dessous des deux autres, mais je ne prétends pas détenir la vérité.

33. Coacho - 02/09/04 14:57
Yanco, j'imagine que tu veux dire une critique au sens artistique du terme non ?
Car s'il s'agit d'aller sur le fond, je continue de croire que c'est délicat, mais si c'est sur la forme, alors pourquoi pas mais je ne suis pas assez armé de connaissances pour faire quelque chose de très pertinent, et on se retrouve sur la base du "ressenti" que j'exprimais !

Mais si nous devions échanger quelques points de vue sur ce type d'ouvrage, et si je continue de prendre en exemple Blankets et Le Journal, il me semble plus facile d'exprimer des souvenirs émus de notre adolescence que prendre position sur les sujets hyper-sensibles et cahotiquement narrés par Fabrice Neaud.
Enfin, dans un lieu aussi public que BDP je veux dire !

S'il est des thèmes plus aisés d'aborder dans son oeuvre, j'ai pu en voir quelques traitements dans les sujets dédiés ou bien dans sa prise de position sur l'impact de l'orthographe en BD par exemple, et là, je reconnais que c'était de haut vol !

Mais comme tu citais 3 axes à éviter dans l'analyse des propos de Neaud ((à moins de prendre des positions morales, homophobes ou anti-pauvres par exemple envers F.Neaud)) alors il risque de nous rester peau de chagrin !

Pour ce qui est de la claque prise, je me suis rendu compte que durant la lecture du Journal, mon humeur était très changeante et variable au gré des pages...
De belles ellipses, de la force littéraire, et, c'est vrai, vu comme cela, il en découle un grand affadissement du propos de Thompson !

Ceci dit, je suis un peu coeur d'artichaut et après m'être fait bougé, percuté, claqué par le Journal, je dois avouer que la tendresse qui se dégageait de Blankets m'a fait l'effet d'une agréable caresse !

32. helmut perchu - 02/09/04 14:37 - (en réponse à : Yancomix et Coacho)
Je serais plus de l'avis de Coacho sur la difficulté à mettre en paralélle le Journal et Blankets au niveau du ressenti. Alors que Blankets, comme Lupus ou Hicksville m'ont bércés et emerveillés, le Journal a plus eu tendance à me heurter et me secouer.

31. yancomix - 02/09/04 14:35 - (en réponse à : Coacho)
« Enfin, je pars aussi d'un principe personnel de ne jamais critiquer une autobiographie car elle implique un jugement personnel sur la vie de quelqu'un qui n'en dévoile qu'une partie... C'est délicat je trouve... »

Critiquer une autobiographie n'est pas critiquer la vie de son auteur (à moins de prendre des positions morales, homophobes ou anti-pauvres par exemple envers F.Neaud).
Je crois que Neaud insiste suffisamment sur le statut d'œuvre qui découle de la transcription de sa vie en bande dessinée. Critiquer son travail (en bien ou en mal) est le moins que l'on puisse faire à notre tout petit niveau (et même si lui n'y trouve aucun intérêt, nous autres lecteurs pouvons ainsi partager des choses).
Personnellement, l'intégrité, la droiture de Neaud rendent les aménagements de Thompson avec la réalité suspects…

30. Coacho - 02/09/04 14:26 - (en réponse à : Yanco)
Post croisé sur le sujet car je n'ai jamais induit de quelconque comparaison entre ces deux livres ! ;o)
Si comparaison il y a, c'est uniquement dans le sentiment, le ressenti que l'on pouvait avoir à lecture de l'un ou l'autre, comme à la lecture d'un album de Soleil, ce que j'ai sournoisement placé d'ailleurs ! ;o))

Par contre, je dois avouer que premier amour mis à part, et autobiographie aussi, j'avoue que je ne me serais pas aventuré dans la comparaison du Journal avec Blankets...

J'ai une vision peut-être trop sectaire mais la violence du traitement du Journal me paraît presque une antithèse de la douceur de Blankets !

Je me rends compte en écrivant ça que je dis une connerie parce que j'ai aussi constaté beaucoup de poésie dans les planches de Neaud et aussi beaucoup de violence au domicile des frères Thompson...
Comme quoi...

Enfin, je pars aussi d'un principe personnel de ne jamais critiquer une autobiographie car elle implique un jugement personnel sur la vie de quelqu'un qui n'en dévoile qu'une partie... C'est délicat je trouve...

Dans "Hicksville", on était peinard, c'était de la fiction !

;o))

29. yancomix - 02/09/04 14:24
Je répondais à Helmut…

28. yancomix - 02/09/04 14:22
Et bien c'est là que c'est bizarre:
Je trouve au contraire qu'il y a plus matière à comparaison (et donc à discussion) entre Neaud et Thompson (thème, traitement, façon d'envisager l'autobiographie) qu'entre Thompson et Peeters (à part le pompage graphique du premier sur le deuxième).

27. marcel - 02/09/04 14:21 - (en réponse à : Coacho)
Oui.

26. Coacho - 02/09/04 14:20
Je vois mon Capitaine, tu ne quitteras pas le navire, ça t'honore ! ;o)

Je ne ferai pas un "match" justement Blankets vs Lupus car ce n'était pas mon but !
J'ai cité Blankets en exemple comme j'aurai pu citer d'autres oeuvres, ce que je vais me garder de faire pour éviter d'autres matches ! ;o)

Effectivement, ce que tu soulignes est fort juste puisque la SF est un genre qui pousse généralement les auteurs à nous raconter des aventures complexes, nous dessiner des explosions magnifiques, ou nous faire rencontrer de bizarroïde créatures comme les Moumoutes Perchées qui te feront penser sûrement à quelqu'un ! ;o)

Mais je me suis affranchi de cela pour ne conserver que la force de son propos, la teneur de la fausse incandescence des sentiments exprimés !
J'en ai parlé avec un Suisse, qui n'a rien de petit d'ailleurs, et qui vient souvent dans le coin et il m'expliquait qu'il y avait de vrais réflexes helvètes dans son approche des histoires qui pouvaient laisser insensible...

Je ne suis pas dupe non plus sur la partie romancée de Blankets et je pourrai soupçonner Thompson d'avoir peut-être, et ce avec brio, tirer sur des cordes sensibles qui, comme un poil arraché du nez, ferait venir quelques larmes faciles (les larmes, pas l'astuce narrative !) !

sinon, crois-moi que j'ai déjà ressassé l'impact potentiel de Lupus et la force de son récit, d'abord avec moi-même (il paraît en plus que l'on est jamais mieux servi que par soi-même !), puis avec quelques débatteurs sur le forum !

Mais c'est une force expressive difficile à trouver car il subsiste un sentiment, diffus, que je n'arrive pas à exprimer à cela de définissable que les réactions intimistes attendues ne sont pas celles que j'aurai eues, mais ça, il s'en fout le Peeters ! ;o)))

Sinon Marcel, c'est vrai que la lecture de Blankets débute difficilement et si tu lis le thread dédié, tu te rendras compte que presque tous les lecteurs se sont laissés bercer après 30 à 50 pages !
Un effort, une condition particulière, dis-donc, tu ne chercherais pas à me faire passer un message subliminal pour "Trait de craie" toi ?!

;o)))

25. helmut perchu - 02/09/04 14:19 - (en réponse à : yancomix)
Pour ma part, l'"opposition" que je faisais entre Lupus et Blankets est à prendre de manière humoristique (je serais incapable de dire quelle BD j'ai préféré), ils étaient comparés plus bas, j'ai poursuivi la comparaison... qui elle s'explique par la fait -je pense- des graphismes relativement similaires, de la volonté des auteurs d'explorer les sentiments humains et de toucher ses lecteurs.
J'aurrais plus de mal à comparare Blankets au journal de Néaud (ou plus de facilités) dans la mesure ou je rouve que ce sont deux oeuvres qui ne se ressemblent vraiment pas, si ce n'est, comme tu dis, le sujet traité.

24. yancomix - 02/09/04 14:14
Je ne comprends pas cette tenace situation où l'on oppose Lupus à Blankets. Pourquoi, et en quoi, ces 2 bandes dessinées sont comparable ou opposable? Tous les sépare, il me semble.
J' aurais plus tendance à me demander ce qui oppose, dans leurs démarches respectives, Thompson à Neaud par exemple (dans la mise en scène de leur premier amour).
Non?…

23. marcel - 02/09/04 14:08
J'ai devore les deux Lupus. Et apres avoir lu une vingtaine de pages, Blanckets traine dans ma pile de "a lire" depuis deux ou trois mois. Le debut est quand meme glauque alors j'ai du mal a (r)entrer dedans... J'prefere attendre d'etre en condition...

22. helmut perchu - 02/09/04 14:03 - (en réponse à : Coacho)
Puisque tu fais dériver mon sujet, je vais faire semblant de rester maitre à bord et dériver avec toi : concernant le match Lupus vs Blankets, j'ai adoré les deux mais là ou je placerais Lupus en preum's, c'est que Peeters arrive à nous faire vivre les sentiments complexes de ses protagonistes à travers un genre qui ne s'y prête pas facilement, à savoir la fiction et sf encore en plus. Alors que Thompson se livre à une autobiographie (même si elle est romancée en partie), qui me paraît un genre plus propice pour toucher ses lecteurs (attention, je dis pas pour autant que l'exercice est plus facile). Je m'arrête là avant que ma Coachoïte aigüe ne me reprenne.

21. Coacho - 02/09/04 13:41 - (en réponse à : Manu)
Oui, mais comme je l'exprimais il y a déjà de nombreux mois, c'est l'explosion ou la révolte qui me manque...
Je ne dis pas que Craig Thompson explose, mais il a l'excuse de nous livrer la candeur, la naïveté, peut-être même la puérilité du couple adolescent qu'il forme.
Cela nous rappelle justement un peu les non-dits de notre jeunesse, ou les moments passés devant notre miroir ou dans notre lit à nous faire des films, nous imaginer en train de dire ou faire ce que la timidité et la peur nous ôtais le lendemain devant la douce convoitée...

Alors que pour Lupus, il s'agit d'adultes, presque de baroudeur, et donc pris de sentiments plus complexes, le sexe ayant d'ailleurs été consommé, et de maturité intellectuelle plus importante...
Tu vois ce que je veux dire ?

Je ne dis pas qu'un adulte est forcément mature, mais il me semble que dans un certain nombre de moments narratifs, on ressent une certaine intelligence du trio qui, même perdu, même désireux de fuir la réalité à l'aide de psychotropes, pourrait à certains moments laisser exploser tout leur intérieur !

Et c'est en ceci que je rejoins sur ce que je disais à propos d'"Hicksville" et la notion de bagage culturel, dans le sens moeurs et habitudes, en voyant l'expression d'un sentiment très helvète, comme le soulignais pm à l'époque, avec la retenue induite presque génétiquement chez les nordiques et anglo-saxons, qui tranchait de manière violente avec les excès plus latins que je peux constater quasi quotidiennement dans ma région !

Quoi qu'il en soit, j'ai tout de même apprécié Lupus, que je ne manquerai pas de relire dans sa continuité quand le 3° opus sortira, et ce n'était que la force explosive de ce qui aurait éclaté chez moi et mes amis du sud (alors que je suis d'essence nordique !), et qui ne fait jamais qu'un léger rond en surface des protagonistes de l'aventure, c'est juste ce phénomène qui m'a dérangé, et le mot n'est pas forcément le mieux choisi !

Voilà, pardonnez nos digressions, que je trouve intéressantes mais c'est normal, je suis nombriliste !

;o))

20. Manu Temj - 02/09/04 12:33 - (en réponse à : coacho)
Je sais pas...

Tu devrais quand même relire Lupus 2... L'émotion que j'ai ressentie à sa lecture n'a rien à voir avec l'impression de virtuosité, effectivement un peu froide à mon goût, qui se dégage de Jimmy Corrigan ou des albums de Tomine, par ex.

Je trouve vraiment chez Peeters quelque chose de pûrement "sentimental", dans des intentions assez proches de celles de Craig Thompson. C'est pour ça que je suis assez surpris que tu trouves ça dans Blankets et pas dans Lupus. Alors qu'à mon avis, Peeters est encore meilleur que Thompson à ce jeu là.

19. Coacho - 02/09/04 11:21
Merci pour les gentillesses mais vois-tu, le problème n'est pas passionnel en ce qui me concerne...
Si tu veux te faire un avis de ce que je peux écrire en m'enflammant, je peux te conseiller la lecture de quelques unes de vers la centaine de chroniques que j'ai rédigées sur BDP et tu devrais pouvoir trouver ces variations de ton qui, ici, sont absentes, le tout en fonction de livres que tu as aimé !

Car il s'agit effectivement d'un sentiment qui, à part la déraison passionnelle qui me pousse à acheter plus que de raison des BD, est effectivement assez indifférent !

J'ai ressenti cette forme de platitude à la lecture d'"Hicksville", comme à celle de l'encensé "Lupus", mais sans avoir pour autant un propos négatif...
Car je considère le livre comme bien construit cependant...
Je ne sais pas si je m'exprime bien là...
C'est juste le fait d'être touché qui permet cette touche supplémentaire... Mon dernier coup de coeur rédactionnel fut pour "La vie comme elle vient" de Trondheim, mais n'oublions pas que le respect du goût de l'autre est important, même s'il n'est pas similaire au notre (sauf dans le cas de l'Affaire du Siècle !!!) et que nos chroniques où avis ne sont en rien des analyses froidement analytiques et de ce fait, donc, vraiment orientées !

C'est finalement ce que l'on demande, ce que l'on recherche, mais crois moi, pour "Hicksville", je n'utilise pas un ton neutre, mais bien indifférent en fait !



;o)

18. bzh - 02/09/04 11:10 - (en réponse à : coacho)
j' aime bien ta prose.Elle est claire polie er souvent d' une justesse eclairée.Pas depseudo referebce culturelle uniquement destinée à en mettre plein la vue du genre "vous pouvez dire ce que vous voulez de toute maniere avec ce que je viens de vous assener j' ai largement prouve que je suis votre superieur" comme on en voit dans de nombreux post sur des sujets different.Au plus peut on te reprocher un petit manque de passion dans tes avis.

17. Coacho - 02/09/04 11:01
Ces avis sont très clairement intéressants mais comme souvent dans l'acte rédactionnel d'une chronique, il y a avant tout le coup de coeur.
Donc, Man et Oskalovitch ont été touchés et nous font part de leur sentiment.
Ceci dit, pour avoir une contre-argumentation ou un détracteur, c'est plus difficile !
Quand un livre nous a clairement dégoûté, alors on peut se fendre d'une intervention virulente mais les cas d'"Hicksville" est différent !
Déjà parce qu'il ne s'offre pas aux lecteurs de masse, et surtout parce qu'il ne laisse pas ce goût amer du foutage de gueule que l'on ressent plus souvent à la lecture de la production Soleil !
Donc, il est plus difficile de se faire un avis légèrement divergeant...
Mais les pistes soulevées par ces lecteurs sont évidemment bien réelles, et peuvent susciter cette envie éteinte de réouvrir les planches de Dylan Horrocks !

16. yancomix - 02/09/04 10:20
Deux avis très intéressants ICI.

15. Coacho - 02/09/04 10:01
Me voilà sur la pointe des pieds venir à la rescousse de mon Vieto à moi que j'ai ! ;o)

Mes souvenirs sont assez vagues et diffus car j'ai lu ce bouquin de Dylan Horrocks il y a déjà longtemps...
Et le fait de ne pas avoir de souvenir précis n'est pas un très bon signe !
Parfois, cependant, c'est le sentiment d'une ambiance générale qui persiste, plus qu'une image unique...
Et là encore, rien...

Alors, un peu comme Marcel, je pense avoir été ou trop exigeant dans mon attente, ou insensible au propos...
Comment dire ?

L'album était-il surfait ?
L'album était-il trop intelligent ?
L'album était-il la perle de l'indépendant américain ?

Je n'ai aucun jugement, ni encore moins hâtif, mais en fait, malgré les saines et universelles lectures de Strange et Special Strange, je ne suis pas un comicsophage, plus communément appelé en nos steppes Bdparadisiennes un Bert (;o))) !
Et donc, les affres de la création des comics ne m'apparaît pas comme fondamental, surtout avec ce postulat, si je ne me trompe pas, qu'il s'agit d'un village où ne résident QUE des créateurs de comics...

Je pense qu'il y a derrière tout ça toute une ironie sur les travers de ce métier aux US, comme ce pourrait être le cas d'un manga parlant des mangakas (en précisant que les mangaphages sont aussi des Altaïr ;o))))) et qui aurait donc un rayonnement plus important dans les pays culturellement impliqués.

Ceci dit, à l'image d'oeuvres maîtrisées comme "Blankets", le talent de l'auteur compte pour beaucoup et sur un point de vue uniquement narratif, j'ai trouvé cela très bon, avec des ambiances lancinantes, des créations de situations intéressantes et un graphisme touchant, ce qui explique une réputation hors frontières plus rayonnante !

Ceci dit, sans comparaison possible entre le propos de "Blankets" et celui d'"Hicksville", je dois avouer avoir été submergé par l'émotion de Craig Thompson alors que j'ai refermé "Hicksville" en me disant moi aussi "et alors..." !

Alors je ne sais pas trop quoi dire de plus tant je me dis que je suis peut-être passé à côté du sujet, mais non Vieto, rien de spécialement intelligent, juste une question de sensibilité au sujet sûrement...

Je ne sais pas si je relirai ce bouquin, en tout cas, pas tant que je serai au milieu de mes cartons de retard, car à moins d'être persuadé d'avoir raté un truc, ou qu'un détail soulevé par l'un d'entre vous me soit assez piquant pour créer une démangeaison, je crois qu'il restera dans ma bibliothèque, sa tranche jaune restant très voyante au milieu des autres productions indépendantes de mon étagère !

;o)))

14. marcel - 02/09/04 09:46 - (en réponse à : Vieto, Helmut)
Je ne "deconseille" pas Hicksville, j'ai juste dit qu'il faisait partie des ces albums encenses par la critique auxquels j'ai pas accroche (comme pour Le reducteur de vitesse de Blain).
Je serais incapable, n'ayant pas de souvenir marquant, d'avoir un avis un minimum construit. Et j'ai franchemenbt pas le courage de me le retaper... Le seul souvenir que j'en ai, c'est, en l'ayant referme, m'etre dit "ouais. et alors ?".
Mais peut-etre j'ai rate des elements cles, et j'ai rien compris ?...

13. helmut perchu - 01/09/04 23:20 - (en réponse à : yancomix)
C'est noté !

12. yancomix - 01/09/04 23:17 - (en réponse à : Helmut)
Nicolas Bouvier est un monsieur que j'ai découvert grâce à Pierre Wazem qui citait son livre L'Usage du Monde dans deux de ses BD, Promenades et Presque Sarajevo. Je suis allé voir de plus près et suis tombé en amour pour ses récits de voyage et son attention au monde.
Georges Perros est mon écrivain préféré, un homme dont on ne peut parler à la légère, un breton d'adoption qui écrivait sur des bouts de papier des bouts de texte qui aident à vivre plus sereinement…

11. bzh - 01/09/04 23:06 - (en réponse à : yancomix)
merci

10. helmut perchu - 01/09/04 23:04 - (en réponse à : yancomix)
Rhaaaa... t'as pas droit de me faire ça : une chronique de Onomatopées alors que je l'ai pas ! J'vais venir te cambrioler prés de ton lac moi ! Euh... sinon, c'est qui Bouvier et Perros ?

9. yancomix - 01/09/04 23:00 - (en réponse à : Helmut & bzh)

8. bzh - 01/09/04 22:59 - (en réponse à : helmut)
m' en parle pas deja que mon budjet bd est important je sais pas comment je vais faire

7. helmut perchu - 01/09/04 22:58 - (en réponse à : yancomix)
Tu m'intrigues... j'irais faire un chtiot tour sur Bulledaire un de ces quatres...

6. bzh - 01/09/04 22:57
au fait c' est koi bulledair

5. helmut perchu - 01/09/04 22:57
bzh : elle doit commencer à être pas mal longue ta liste non ?

yancomix : heu... merci ? Et comme tu l'as lu, y'a juste un truc que j'ai oublié de dire, c'est que j'ai pas trop pigé ce que venaient faire les planches avec les 3 personnages qui vivent sur une planéte ou les continents "dérivent", si t'as une idée là-dessus...

4. yancomix - 01/09/04 22:54 - (en réponse à : bzh)
Je ne vois pas du tout en quoi je ne serais pas gentil avec Helmut.
- Premièrement je l'apprécie beaucoup.
- Deuxièmement je propose moi-même des critiques à Bulledair, et je trouve ce petit texte une bonne base pour une bonne chronique.
Aucune ironie chez moi.

3. bzh - 01/09/04 22:49
t' es pas tres gentil avec helmut elle est tres biencette critique d'ailleurs hop hicksville dans ma liste



 


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