Jeanne Picquigny - les larmes du crocodile

Les 24 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



24. Quentin - 30/08/05 12:10
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je tire souvent le 2e tome de ma bibliothèque, rien que pour regarder la superbe couverture de Jeanne dans son sari à fleur et du poulpe qui l'enlace. Cette couverture me fascine, je ne sais pas pourquoi. Puis je feuillette l'album et je m'arrête sur quelques dessins ou situations particulièrement réussis (notamment certaines des pleines pages). Il y a vraiment qqch qui m'attire dans ces BD!

23. BFH - 07/04/05 11:38
Le FESTIVAL LIVRE & MER présente...

FRED BERNARD
Illustrateur, auteur pour la jeunesse et scénariste-dessinateur de bande dessinée, Fred Bernard signe son premier contrat en illustrant "Warf, le pirate" de Philippe-Henri Turin. Depuis, il a enchaîné les succès avec son complice François Roca : "Le Train jaune", "Monsieur Cloud nuagiste", "Jésus Betz", "L'Homme-Bonzaï"... et développe en auteur complet, pour un public plus adulte, les aventures bédessinées de Jeanne Picquigny : "La tendresse des crocodiles" et "L'ivresse du poulpe".

"La tendresse des crocodiles" et "L'ivresse du poulpe", Le Seuil BD.
Jeanne supporte bien la chaleur et n'a pas froid aux yeux. Son père, le professeur Modeste Picquigny a disparu au fin fond des contrées africaines. Le 1er septembre 1921, un bateau prend le large, emmenant Jeanne à la recherche du professeur. Eugène Love Peacock ? Le guide de l'expédition ? Le guide de l'expédition ? Son haleine chargée de mauvais alcool, Jeanne et une colonne de porteurs partent, croisant embûches et rencontres qui les mènent toujours un peu plus loin. Qu'à donc pu découvrir Modeste Picquigny qui pèse si lourd au retour ? Dans la plus pure tradition romanesque des livres d'aventure, Fred Bernard se réapproprie le genre pour un "roman en images" autrement dit aussi bien écrit que dessiné. Il nous confie là une grande bande dessinée, aventureuse autant que sentimentale et non dénuée d'humour !

Auteur présent les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 avril
au FESTIVAL LIVRE & MER - CONCARNEAU
Le rendez-vous littéraire du monde maritime
http://www.salondulivremaritime.com

22. Manu Temj - 15/02/05 10:04
C'est amusant, je n'accroche pas ou peu au volet "psychanalyse" ou "ésotérisme" de Jeanne Picquigny et pourtant j'adore cette série. Et justement parce que selon moi elle est tout sauf "anachronique".

Des aventurières romantiques et libertines ont toujours existé depuis le XIXème, même si elles restaient anecdotiques. Mais là n'est pas l'essentiel. Il y a dans le ton adopté par Fred Bernard quelquechose de la grande aventure début de siècle. Cet émerveillement aristocratique, mélé de détachement, des grands explorateurs, conquérants et journalistes de l'époque. Quelquechose d'Hemingway ou d'Albert Londre quoi (rien que ça !...), Simenon savait faire ça aussi, mais il était dans son époque.

C'est loin d'être fréquent en bande dessinée, à part chez les grands maîtres de l'école italienne : Pratt, Micheluzzi, Giardino (dans une moindre mesure)

Attraper ce ton désuet mais emballant n'était vraiment pas chose aisée et Fred Bernard y parvient remarquablement. Bravo !

21. Quentin - 15/02/05 09:43
J’ai enfin lu le 2e tome, l’ivresse du poulpe. Je suis d'accord avec Helmut pour dire que ca reste très beau mais que la magie opère un peu moins. Alors que le premier tome était une sorte de voyage ”initiatique”, dans lequel les personnages grandissent et évoluent au cours du temps, se rapprochant progressivement les uns des autres au fil de ce qu’ils vivent ensembles, la trame du 2e tome est beaucoup plus simpliste (Jeanne veut retrouver son amant et on suit leurs aventures jusqu’à ce que ca arrive). C’est un peu court, mais ca se laisse lire agréablement.

Personnellement, je ne crois pas que l’album soit ”construit consciemment sur une trame psychanalitique solide”. Je crois que si psychanalise il y a, elle est inconsciente, et la trame n’est pas solide du tout – mais je suis moi aussi un amateur, donc j’attend qu’un pro me démontre mon erreur :o)

Je ne crois pas que la symbolique, s’il y en a une, doive-t-être comprise en termes ”évidents” (quel rapport entre un crocodile et un désir, comme le suggère Lien Rag?). Je préfère considérer les rêveries de Jeanne comme de la poésie plutôt que comme de l’ésotérisme. J’aime me faire bercer par le rythme du texte et le caractére sauvage des dessins des pleines pages du tome 1 dans lesquelles Jeanne découvre l’Afrique et se laisse hypnotiser et transformer par elle.

Quant à l’anachronisme, je crois que c’est ca qui fait tout le charme de la BD: des personnages féminins on ne peut plus modernes évoluant dans le monde qu’on suppose ”moralement coincé” de 1921. C’est savoureux.

Sinon, on pourrait s’amuser à deviner le titre du 3e tome. Après la tendresse des crocodiles et l’ivresse du poulpe, aura-t-on droit à la sagesse du silure ou à la maladresse de l’hippopotame? :o)

20. helmut perchu - 28/09/04 22:07
Le second tome est trés beau également, la magie opére un poil moins (connaissance de l'univers ? cadre moins merveilleux ?). Victoire est effectivement un personnage qui a plus d'importance qu'il en a l'air mais cela sera sûrement développé dans les prochains pasque là, elle reste présente sans l'être réellement (c'est celaaaa ouiii...). Les séquences ou l'auteur fait parler les personnages à travers des animaux sont malheureusement trop systématiques. Les graphsimes sont toujours aussi beaux et Jeanne est toujours aussi jolie. Quant aux "symboliques psychannalytriques", je préfére ne rien en dire, je suis pas trés fort pour annalyser ce genre de choses...

19. Lien Rag - 11/09/04 16:16 - (en réponse à : la Débauche)
Ce n'est pas un chef-d'oeuvre de construction mais j'ai bien aimé, et les personnages, et le thème.

18. RamoNash - 11/09/04 15:38 - (en réponse à : La débauche)
Les peintures sont de Loustal (et putain que cet album est mauvais. Les romanciers ne sont bons qu'à faire des romans).

17. Lien rag - 11/09/04 14:30
C'est dans "la Débauche" de Tardi/Pennac qu'un accidenté forcé de peindre de la main gauche découvre qu'il a un réel talent comme peintre naïf, n'est-ce pas?

16. un destin grêle - 11/09/04 08:43
par contre, le poignet du Fredo, il est encore pas très solide(pas très sûr serait plus juste). J'ai lu sur le site du Seuil qu'a la suite d'un accident de moto il avait dû se mettre à dessiner de la main gauche. Et c'est pourquoi il dessine comme un pied.

15. Lien Rag - 11/09/04 01:52
Il me semble incontestable que cet album a été construit consciennement sur une trame psychanalytique solide, donc tes réserves ne me paraissent pas fondées (sauf s'il existe un meilleur terme que je ne connais pas? De toutes façons je ne vais pas m'amuser à essayer de déterminer si l'auteur est lacanien, freudo-jungien ou EPP!).

Après réflexion, et notamment prise de conscience de l'importance de Victoire dans le récit, je me demande si la scène où Jeanne manque de se noyer ne représente pas Jeanne flottant dans l'indifférenciation sexuelle, et si une part du récit n'est pas axé sur le fait que Jeanne doit se libérer de sa part homosexuelle (ouvertement présente dans l'album) pour accéder à l'âge adulte?

Ceci tenant compte que mes théories à moi sont purement des tentatives de décryptage purement amateures et parfaitement contestables!

Mais quand même, quel magnifique proverbe pour clore l'album: "L'eau cuit le poisson; où est la confiance?"

14. Manu Temj - 08/09/04 16:42 - (en réponse à : Lien)
Peut-être tout simplement n'ai-je pas tout à fait compris où cet aspect "psychanalytique" (terme utilisé avec toutes les réserves d'usage et même un peu plus...) de l'histoire pouvaient bien nous mener... Et donc je te rejoins plus ou moins...

Je vais de toute façon acheter le deuxième tome. Si - gageons-le - il éclaire le propos "initiatique" de l'ensemble, alors certainement que j'en rajouterai une couche dans les louanges.

Et pi surtout je vais relire ce premier volume. Ça ne me fera pas de mal :o)

13. Lien Rag - 08/09/04 14:32 - (en réponse à : Manu)
Tu penses qu'il y a aussi une partie ésotérique? Je n'en suis pas sûr, même s'il faudra attendre la suite pour vérifier. A moins que le Mokélé soit un symbole majeur (type la Sagesse cachée, ou je ne sais quoi: je ne suis pas non plus trés calé dans ce domaine). Les rêves me paraissent plus être dans la logique de son rapport avec Victoire (dont les Monts sont évoqués d'ailleurs, je viens de m'en rendre compte), qui sera probablement un personnage important du second tome.
Le symbolisme psychanalytique ou ésotérique me déplaît beaucoup lorsqu'il se fait au détriment de l'histoire (un peu comme le premier tome de Balade au Bout du Monde, s'il n'y avait pas de suite), ou qu'il occupe la première place, mais lorsqu'il vient renforcer le récit comme ici il transforme une BD agréable en oeuvre véritable. De plus même sans décrypter sa construction en arrière-plan, on devine de toutes façons intuitivement une partie de ce qui est raconté sur ce plan, et l'harmonie qui se dégage entre le récit lu intellectuellement et le récit qui parle directement à l'inconscient accroît énormément le plaisir de lecture.

12. Manu Temj - 08/09/04 11:19 - (en réponse à : Lien)
Rassure toi, je ne "résume" pas cette histoire à une rencontre amoureuse. Au contraire, j'ai essayé d'en disséquer sommairement plusieurs aspects pour donner mon avis (plusieurs mois après avoir lu l'album, donc sur la base d'un souvenir diffus).

Il se trouve que j'ai bien aimé le traitement de la rencontre amoureuse, tout autant que celui de l'iconographie de l'Afrique coloniale (les contradictions que tu soulèves avec érudition me confortant dans l'avis qu'il ne s'agit pas tant d'une tentative de reconstitution historique, que d'une utilisation complice et intelligente d'un "jeu" de clichés populaires post-coloniaux).

Il s'agit évidemment, en dehors de ça, d'un récit initiatique, par moment psychanalytique voire ésotérique. Il se trouve que je n'accroche en général pas du tout à ce type de réthorique (Aussi bien la psychanalyse que l'ésotérisme, d'ailleurs. Est-ce un manque de culture ou de maturité de ma part ? C'est très possible...) et que donc je suis très mal placé pour en parler.

De cefait, je suis aussi très content que tu ais pu entamer ce débat à ma place.

Je réécrirais donc que c'est un tout bon album, à lire, même par les handicapés de l'analyse et de la psychologie, dans mon genre. :o)

11. Lien Rag - 08/09/04 01:51
Je viens de lire cette BD (ce que je n'aurais jamais fait sans vos avis, comme quoi BDP sert à quelque chose) et j'ai vraiment aimé.
Je trouve quand même ultra-simpliste, Manu, de résumer l'histoire à "la petite-bourgeoise qui tombe amoureuse du baroudeur"! En plus jusqu'au bout j'ai cru qu'elle se taperait Mantou...
Et puis qu'est-ce qu'elle est belle Jeanne! Aaargh...
Pour pinailler un peu, le costume de bain qu'elle porte p38 me paraît plutôt anachronique; si les dessous évoqués p105 étaient il me semble à l'époque réservés au prostituées, l'explication donnée tient la route et correspond bien au caractère de Jeanne.
Mais le maillot? Suis-je trop conservateur ? Il s'agit de 1921 quand même.
De même je suis assez surpris de voir M. William accepter son fils métis à sa table en présence d'invités; certes en pleine brousse les règles de la "Civilisation" pouvaient disparaître, mais par exemple quand Albert Londres passe en AOF le seul Blanc à avoir des enfants métis vit à l'écart dans le quartier Noir, et Albert ne mange pas chez lui d'ailleurs...
De même quelquesoit la libération féminine des années folles, on n'est pas à l'après-guerre des jazzmen et de leurs succès féminins, et il me semble extrêmement inconvenant (anachronique, quoi) que Jeanne suggère à Louise p15 qu'elle a un amant africain.
C'était vraiment pas de la tarte à l'époque !
Une Victoire Goldfrapp se commettant avec des sorciers et ne bénéficiant pas de protections locales importantes (suggérées par l'auteur avec la phrase sur les chasseurs d'éléphants, et son comportement de demi-mondaine) aurait probablement été rapatriée de force en Métropole.

Plus important, et qui m'intéresse beaucoup plus:
ce livre est visiblement chargé d'une symbolique trés forte, mais je n'en ai compris que des bribes: le symbole phallique en feu p140 est trop évident, et Jeanne dérivant parmi les crocodiles p47 semble dériver en fait dans la mer des désirs, hésitant (flottant même, elle est inconsciente) entre les différents "dangers" qui l'assaillent, ou plus exactement tournent autour d'elle.
La caverne des dessins rupestres p96 est évidemment un ventre maternel, mais sa sgnification exacte m'échappe (surtout que p96 il a deux sorties, il ne s'agit donc pas d'une régréssion foetale), de même que la symbolique du Mokélé.
J'ai eu un éclair d'intuition sur la forêt qui entoure Jeanne pleurant p102, mais cet éclair est parti et tout ce que je peux voir est une mère la berçant dans son sein.
Quelqu'un a une analyse plus fouillée? Les critiques postées dans la rubrique idoine sont extrêmement superficielles.
L'histoire est évidemment celui d'un cheminement initiatique, mais dire cela n'avance pas plus que de dire avec Manu qu'il s'agit d'une rencontre amoureuse.

10. helmut perchu - 31/08/04 23:25
Le prochain s'appelle L'ivresse du Poulpe et à l'air trés beau !

9. Platine - 30/08/04 09:49
Cette BD est effectivement très agréable à lire et prend son temps ce qui est un compliment à la vue des trop nombreuses séries declinées en plusieurs volumes de 48 pages...
J'avais fait une petite critique dans la rubrique "VOS CRITIQUES" de BDParadisio.

Pour info, la "suite" des aventures de Jeanne sort en automne, avec un départ prévu pour l'Amérique. Y'aura entre autres des histoires de pieuvres et de Mississipi si je me rappelle bien ce que disait Fred Bernard lors d'une séance de dedicaces.

8. Quentin - 28/08/04 14:46
Moi qui ai fait très attention à bien orthographier Picquigny, voilà que je fais une erreur grossière dans le titre! :o)

Heureux de voir que d'autres ont apprécié la BD. Comme Ramonash, j'ai particulièrement aimé les planches oniriques introductives aux "chapitres" et l'idée que Jeanne se fait "fertiliser par l'Afrique" (faute d'une meilleure expression). L'ambiance de l'envoûtement progressif par ce continent passe bien. Je suis également d'accord avec Manu. L'histoire n'est pas très originale et reprend tous les clichés du genre, mais sur un ton neuf et frais qui fait qu'il passe comme une lettre à la poste. Là où Corto me ferait bailler d'ennui, il y a effectivement dans la tendresse des crocodiles juste ce qu'il faut de second degré et de fraicheur pour que ca m'amuse et me fasse agréablement sourire. C'est assez rare pour moi de pouvoir refermer une BD en se sentant franchement mieux et de meilleure humeur qu'au moment où j'ai commencé à la lire.

7. RamoNash - 27/08/04 20:54
C'est marrant, il y a une série sorti il y a quelques mois qui s'appelle Crypto, et dont le premier tome s'intitule "le Mokélé-M'Bembé".

6. Benoit - 27/08/04 19:40
A propos j'ai pas lu la version "livre illustré" mais je l'ai feuilleté elle est très belle quand à la BD j'avais bien aimé

5. Benoit - 27/08/04 19:39
La tendresse des crocodiles est surtout la suite d'un livre illustré par François Roca et scénarisé par Fred Bernard qui s'appelle Jeanne et le Mokélé


4. RamoNash - 27/08/04 19:18
Ca s'appelle "la Tendresse des crocodiles" (c:

Ici, ma critique pour bdgest où je dis tout le bien que j'en pense.

3. un destin grêle - 27/08/04 16:13
Qui sont les auteurs et l'éditeur ? C'est pour jetter un oeil.

2. Manu Temj - 27/08/04 13:38 - (en réponse à : quentin)
J'ai plutôt apprécié cet album.

La reprise modernisée des canons visuels et scénaristiques de l'Afrique coloniale est plutôt sympathique avec la pointe de second degré qui va bien. (Ceci dit, rien à voir avec la réalité africaine actuelle...)

La trame scénaristique principale n'est pas énormément nouvelle, mais est en rapport avec le paragraphe précédent. Le récit de jungle type "recherche du Dr Livingstone" est un grand classique de l'imagerie d'épinal de l'Afrique.

Le traitement du volet sentimental entre les deux personnages principaux fait partie de ce qui m'a le plus séduit, alors que le sujet jeune bourgeoise perdue dans la jungle tombant amoureuse du barroudeur macho, a déjà été vu et revu 10000 fois (surtout au ciné). Il y a une vraie justesse et juste ce qu'il faut de sensiblerie pour que ça passe.

Le dessin est assez agréable à lire et fluide. A priori j'aurais émis un tout petit bémol sur sa qualité technique, mais suis-je réellement autorisé à le faire ? (disons que ce n'est pas Frédérik Peeters quand même...)

Deux choses m'ont moins plu :

- Le final "marécageux" un peu trop burlesque à mon goût.
- Le passage "ésotérique" avec rêve initiatique et compagnie, mais je n'accroche jamais à ce genre de choses, donc je ne suis pas le meilleur juge.

Voilà...
Un bon album à découvrir.

1. Quentin - 27/08/04 13:23
J'ai découvert, sur les conseils de mon libraire (Brüsel), cette BD que j'ai beaucoup aimé. Ton frais, rythme soutenu, héroïne qui rassemble les qualités d'Adèle Blanc-Sec et de Corto (intelligence, curiosité) mais qui en évite les défaut (lourdeur), dessin nerveux et efficace, intéressante représentation de l'Afrique, etc. Toute une série de qualités qui m'ont très agréablement surpris. A suivre de près.

D'autres ont-il lu cet album et l'ont-ils appréciés?



 


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