dessinateur BD:le bon plan pour être un pauvre?

Les 61 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



61. Lien Rag - 30/01/20 18:04


Par Reno donc, si je lis bien la signature.

60. Lien Rag - 29/01/20 13:47
Incroyable cette histoire!
C'est comme pour les ventes de planches de Jacobs par Maghen, à l'insu du plein gré des éditeurs?
Monsieur Boulier ne leur a rien dit?

La bande décimée indeed...

59. marcel - 29/01/20 08:16
Heu… J'ai completement hallucine en lisant cet article :
https://www.actuabd.com/Rapport-Racine-le-premier-scandale-eclate
Laurent precise dans les commentaires que c'était connu depuis 2012, ce qui est encore plus siderant.

58. pierrecédric - 01/01/20 10:35
Tu parles, ça va être un peu comme l'autre conne de la santé.
Avec Concron faut pas s'attendre à un miracle.

57. longshot - 01/01/20 08:48 - (en réponse à : Lien)
Tiens, j'avais presque oublié qu'on avait un ministre de la culture…

56. Lien Rag - 31/12/19 21:15

55. froggy - 16/11/19 23:19 - (en réponse à : Lien Rag)
Si mes souvenirs sont bons, c'est avec cet album que j'ai decide d'acheter le dernier Moynot a l'aveugle hors Nestor Burma. J'avais ete egalement ete tres decu par l'histoire et le dessin.

Voila ce que j'en avais ecrit:

Autant l'annoncer clairement, je n'ai pas aime cet album car j'ai ete tres decu. A la difference de Canicule, du meme romancier, je n'ai pas lu le roman originel, ce qui fait que je ne peux juger de l'adaptation que Moynot en a faite. Le probleme est que les motivations du personnage du heros ne sont pas expliquees; pourquoi tue-t-il les personnes de son entourage a sa sortie de prison? J'ai toujours du mal a comprendre les actes gratuits dans la vie reelle et je pense qu'une fiction policiere se doit d'etre rationnelle. Qui? Pourquoi? Comment? J'estime que c'est de la facilite pour un ecrivain de laisser de cote toute explication. Ainsi, le meurtre du couple de petits vieux adorables et charmants qui evidemment sont completement etrangers aux raisons qui ont amenees le heros en prison, meurte qui prend au place au tout debut de l'histoire (je ne commets pas de spoiler) m'a mis mal a l'aise. Si l'auteur voulait rendre le principal protagonist, il a reussi son but. Le probleme est que la BD devrait etre commentee en voix off (si j'ose m'exprimer ainsi pour une BD) pour expliquer pour FFF veut assassiner sa vie (et celle des autres accessoirement). Cela manque terriblement a l'histoire.

Pour continuer, parallelement au cheminement du heros, on suit les peregrinations d'un paume qui recherche un adolescent autiste avec la mere. Enfin, pour mieux cimenter l'histoire, il y a une sous-intrigue avec un trafic de travailleurs emigres. Un gendarme qui va prendre sa retraite et sa femme sexuellement insatisfaite, Et je crois que c'est tout!

Tout ce petit monde va se croiser finalement vers la fin de l'ouvrage; FFF, le paume, sa mere et son autiste, les trafiquants, la gendarmerie, sa femme. Il ne manque plus qu'un raton-laveur remplace dans cette histoire par un chien errant. Si la qualite de Canicule residait dans le style et n'autorise pas une bonne adaptation, je me demande si ce n'est pas le meme probleme qui rend cette BD mauvaise.

Quant au dessin de Moynot, le cote sous-Tardi que j'avais deja evoque lorsque je n'en connaissais que la couverture devient egalement un probleme pour le lecteur. Cela n'est pas grave lorsqu'un auteur debute de lorgner vers des maitres (Cf Giraud et Jije), mais il faut a un moment ou a un autre que l'oisillon apprenne a voler de ses propres ailes sans se refugier vers celle protectrices de l'auteur admire. Il serait temps que Moynot en fasse autant sous peine d'avoir une carriere a la Seron, le plus connu des sous-Franquin. Il serait triste pour lui de connaitre le meme destin.


Canicule, un roman que j'avais bien aime et qui tient enormement a l'ecriture assez particuliere de Vautrin, un style qui ne passe pas aussi bien au cinema qu'en BD considerant leurs adptations respectives, Yves Boisset pour la premiere et Baru pour la deuxieme se sont plantes dans les grandes largeurs dans les deux cas. J'ai bien l'impression que ce soit la meme chose avec ce roman.

54. Lien Rag - 16/11/19 16:54
Je viens de lire "L'homme qui assassinait sa vie" de Moynot d'après Vautrin et c'est quand même assez décevant...
Tant niveau scénario que dessin, il y a des trucs bien faits, et puis d'autres moments où ça s'effondre, et la fin est sans intérêt.
Pas sûr que ça justifie que l'auteur vive dans la misère, mais je ne sais pas qui achète ce genre de livres à moitié réussis dans une période de surproduction?

53. Odrade - 30/10/19 17:31 - (en réponse à : pm)
Le Chat qui n'aimait pas les Croquettes, aussi.
¦o|


O.

52. heijingling - 30/10/19 16:57 - (en réponse à : Lobabu)
Sans compter le fait que les films à succès deviennent eux aussi systématiquement des séries. Spiderman 1, puis 2, 3, je ne compte même plus, c'est comme les i-phones

51. Lobabu - 30/10/19 16:41
Ce que dit Marcel se retrouve aussi ailleurs et c'est peut-être l'une des explications aux succès des séries télévisées. Regardez les films, c'est une inflation constante en durée. Un film de 90 minutes, c'est presque un court métrage maintenant.

50. Lien Rag - 30/10/19 16:07
Ben c'est aussi que la série d'aventures indépendantes mais néanmoins improbables c'est passé de mode pour de plutôt bonnes raisons aussi...
Un groom qui va courir l'aventure aux quatre coins du monde ça passe difficilement de nos jours si ce n'est pas du second degré, et ce n'est pas plus mal.
Pareil pour un pseudo-viking qui veut juste rester chez lui et qui pourtant est obligé de partir à l'aventure tous les quatre matins (et encore si c'était des one-shots ce serait encore plus ridicule, VH n'a dû chercher des prétextes pour faire repartir son héros que tous les 4 à 5 albums).
Ce n'est pas pour rien que XIII devient n'importe quoi quand ils sont obligés de refaire le coup du "ah oui mais c'était lui en fait" tous les deux albums...

49. pm - 30/10/19 12:08
Le chat du rabbin aussi.

48. Mr Degryse - 30/10/19 11:28
C'est l’intérêt aussi d'une série comme Holly Ann. Chaque tome forme une histoire complète.

Ou Stern.

Cela existe aussi mais c'est rare

47. marcel - 30/10/19 11:17
Je rejoins à peu près complètement marcel sur les séries. Il y a bien Blacksad mais je sais qu’il déteste.
Je deteste mais tu as raison, c'est des albums stand alone. Mais ca date, maintenant (presque 20 ans). Je n'ai pas lu Les vieux fourneaux, mais il me semble que ca peut se lire independamment, non ?...

46. pm - 30/10/19 10:58
Pour la collection 32 il y a aussi le fait que c’était un format souple et cheap, pas mal de gens ont dû se dire que c’était plus ou moins publicitaire ou un tome de lancement. Et puis, à part éventuellement Holmes, ce n’était pas du haut de gamme.
Je me souviens que lorsque c’est sorti, avec mon libraire nous avions eu la même réflexion que ça ne pouvait pas marcher, que c’était exactement ce qu’il ne fallait pas faire.
Je rejoins à peu près complètement marcel sur les séries. Il y a bien Blacksad mais je sais qu’il déteste.

45. marcel - 30/10/19 10:35
L'article le dit et nous le savons tous depuis longtemps, le principe de la serie est mort depuis longtemps. Plus aucun editeur ne veut se lancer dessus et ils ne veulent plus publier que des trucs en 2 ou 3 tomes maximums. On en avait parle il y a quelques annees au sujet de l'echec de la Collection 32 dirigee par Luc Brunschwig chez Futuropolis.
Ben, c'est surtout que les auteurs ne font plus de serie mais des feuilletons. Il est difficile de citer une serie recente dont le tome 1 se suffisait a lui-même. On n'a l'impression que plus un auteur ne sait ecrire une histoire qui tienne en 46 pages. Meme les reprises de series classiques comme Bruno Brazil ou Bob Morane, ils font un diptyque. Et comme les gens en ont surement eu marre d'attaquer des series qui n'ont jamais eu de fin, on comprend qu'ils désertent les series a rallonge. Par exemple, apres s'etre perdu pendant des annees avec des cycles beaucoup trop longs, ils ont annonce que les prochains Thorgal devraient pouvoir se lire indépendamment, comme c'était le cas au debut de la serie (meme s'il y a des exceptions).
Combien de fois ces dernieres annees on a lu un tome 1 qui n'est qu'une mise-en-place d'un univers, en se disant "c'est pas mal", pour etre decu au bout de d'un ou deux albums de plus ?...
Je pense par ailleurs que des éditeurs comme Delcourt ou surtout Soleil ont fait beaucoup de mal pendant les annees 2000, avec leurs tres nombreux tomes 1 sans tome 2.

La collection 32, je crois que le probleme était ailleurs, notamment dans l'annonce des le depart que les épisodes seraient réunis en recueils plus tard. Les lecteurs ont attendu.

44. Lobabu - 30/10/19 07:14
Après sur Moynot, ce qui lui arrive est désolant mais je suis en train de lire "L'homme au sang bleu". Je suis désolé de dire que son dessin est d'une laideur absolue, on a l'impression qu'il bâcle par plaisir.

43. Lobabu - 30/10/19 07:10 - (en réponse à : pm 35)
"Qu'il n'avait pas commis", rien n'est moins sûr. Le principal témoin lui fournissant un alibi a avoué avoir menti sur les horaires.

42. froggy - 30/10/19 03:06 - (en réponse à : Heijingling)
L'article le dit et nous le savons tous depuis longtemps, le principe de la serie est mort depuis longtemps. Plus aucun editeur ne veut se lancer dessus et ils ne veulent plus publier que des trucs en 2 ou 3 tomes maximums. On en avait parle il y a quelques annees au sujet de l'echec de la Collection 32 dirigee par Luc Brunschwig chez Futuropolis.

Qui plus est, au temps ou Jije et Franquin faisaient de la BD, ils animaient tous les deux des series, Jerry Spring/Jean Valhardi/ Blondin et Cirage chez Spirou puis Tanguy et Laverdure chez Pilote pour le premier et Spirou et Fantasio suivi de Gaston pour le deuxieme. L'economie du monde de la BD etait completement differente d'abord et puis ensuite, ces deux dessinateurs sont parmi les meilleurs de leur generation. Franquin avait largement les moyens de pouvoir changer de style, sa capacite graphique etait extraodinaire, rien de moins. Quant a Jije, il pouvait aussi mais il a pu remercier Charlier qui l'a sauve fiancierement quand ce dernier lui a confie sa serie d'aviation de Pilote alors que Dupuis le lachait. La bande dessinee etait devenue encore plus populaire grace a la serie televisee qui en etait tiree.

50 ans plus tard, les circonstances sont largement differentes et le pauvre Moynot, a qui je reconnais un authentique talent, je le repete je n'aime pas l'evolution de son dessin, ne peut pas s'accrocher a une serie qui serait son gagne-pain comme l'a vecu Giraud avec Blueberry. Ce qu'il fait ne plait pas a assez de monde, et en premier les editeurs.

41. heijingling - 30/10/19 00:36 - (en réponse à : froggy)
"L’autre spécialité de Moynot, c’est de renouveler son style de dessin, de colorisation, d’écriture à chaque nouvel album....C’est compliqué, Emmanuel, soupire Claude Gendrot, (son editeur a Futuropolis) qui veut donc dire par la, qu'est ce qu'il peut etre chiant!

Bon alors, si je comprends bien, il nous fait le coup de l'artiste maudit que personne ne comprend"

Il a peut-être une telle attitude, mais le fait de ne pas se cantonner à une seule série (qui serait pourtant la recette du succès, nous dit-on), et de changer fréquement de style, de se renouveller, d'essayer de nouvelle techniques, n'est pas caractéristique des "artistes maudits", Jijé était ainsi. Le style de Franquin a aussi radicalement changé plusieurs fois, et passer des années à faire toujours Spirou le déprimait. Il s'est même lassé de Gaston vers la fin.
Il y a des gens qui aiment changer, sans que ce soit une posture.


40. froggy - 29/10/19 23:01 - (en réponse à : Heijingling)
Tu as raison. L'article precise que sa meilleure vente hors Burma est de 8000 exemplaires pour Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages?, cet album date de 2006, etait-ce un tirage important a l'epoque ou deja derisoire?

Je prends ces quelques phrases de l'article, Il est comme ça. Il a des principes, des grands, auxquels il ne déroge jamais.... L’autre spécialité de Moynot, c’est de renouveler son style de dessin, de colorisation, d’écriture à chaque nouvel album....C’est compliqué, Emmanuel, soupire Claude Gendrot, (son editeur a Futuropolis) qui veut donc dire par la, qu'est ce qu'il peut etre chiant!

Bon alors, si je comprends bien, il nous fait le coup de l'artiste maudit que personne ne comprend et dont les rares admirateurs louent l'intransigeance. Il se reproche peut etre aussi d'avoir prostitue son talent pour Burma. Les cimetieres en sont remplis de gens comme ca. Si il veut continuer a geindre sur lui meme, grand bien lui fasse mais il serait peut-etre bon pour lui de se remettre en cause. Apres tout, il n'y a que les imbeciles qui ne changent pas d'avis.

39. heijingling - 29/10/19 00:08 - (en réponse à : froggy)
"Je ne sais pas si je suis le seul a avoir cette opinion au sujet de son changement de style de dessin mais si il veut retrouver les bonnes graces des editeurs, peut-etre devrait-il revenir a son style precedent et constater que c'etait un erreur? Est-il le seul a avoir raison contre tout le monde?"

Il ne s'agit pas d'avoir raison, seul contre tous, ou d'erreur, il fait ce qui l'intéresse, ce qu'il trouve intéressant. D'une part, si il fait un métier qu'il aime pour y faire ce qu'il n'aime pas, ou plus, autant ne pas faire ce métier. D'autre part, l'article explique que de toute façon, quel que soit son style, il n'a jamais bien vendu, ses meilleurs ventes sont les Burma, qu'il a fait dans des styles différents, donc ses changements de style n'ont rien à voir avec ses méventes. Ce sont ses livres en général qui ne plaisent pas trop au grand public.


38. froggy - 28/10/19 22:03
Je trouve cet article un peu etrange.

Je ne conteste pas le fait qu'Emmanuel Moynot soit dans la galere et j'en suis sincerment desole pour lui et sa famille, je trouve bizarre qu'un site web comme Actuabd que je presume tres frequente par les gens du milieu fasse un tel reportage sur un unique auteur alors que tout ce que je peux lire ailleurs prouve que cet etat touche l'ensemble de la profession. Cela ressemble a du copinage afin qu'un editeur avec une ame sensible (si cela existe) soit suffisamment touche et se dise, "il faut faire quelque chose pour ce pauvre oiseau qu'est Moynot".

De mon cote, l'ayant decouvert quand il a repris Burma des mains de Tardi, j'avais beaucoup aime ses one-shots aux titres longs, Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages? et L'heure la plus sombre vient toujours avant l'aube. Par contre, et comme il l'explique dans l'article, il a decide de faire evoluer son dessin vers une direction que je n'aime pas. Je l'avais evoque lors de mes chroniques sur L'homem qui assassinait sa vie, L'original et son dernier Burma, L'homme au sang bleu. Sur le forum d'en face concurrent mais neanmoins, on y a ecrit que Tardi l'a vire de Burma mais sans dire pourquoi, est-ce a cause de son nouveau style graphique?

Je ne sais pas si je suis le seul a avoir cette opinion au sujet de son changement de style de dessin mais si il veut retrouver les bonnes graces des editeurs, peut-etre devrait-il revenir a son style precedent et constater que c'etait un erreur? Est-il le seul a avoir raison contre tout le monde?

37. Quentin - 28/10/19 21:09
J'ai eu jusqu'à une dizaine d'albums de Moynot. Bonne fête maman, l'enfer du jour, Monsieur Kohl, Pendant que tu dors..., pourquoi les baleines bleues..., le temps des bombes, 1 ou 2 Nestor Burma. J'ai tout revendu et je n'acheterai plus rien du bonhomme. Ces albums n'étaient jamais mauvais, mais il manquait toujours un petit quelque chose pour les rendre inoubliables.

36. suzix@bdp - 28/10/19 13:38
J'avais listé "No direction" et je l'ai donc feuilleté mais je ne l'ai pas pris. Les thèmes polar, enquête, gangsters, mafia ne sont pas tellement ma came.

35. pm - 28/10/19 13:32
J’ai lu no direction, polar bien noir, pas mal, se rapproche de natural born killers.
Mon livre préféré de Moynot est sa biographie de Pierre Goldman, révolutionnaire condamné pour un meurtre qu’il n’a pas commis puis libéré et assassiné par un groupuscule d’extrême droite «  honneur de la police ».
Et anecdotiquement demi frère du célèbre chanteur.
Un excellent livre.

34. suzix@bdp - 28/10/19 11:31
C'est triste mais c'est maintenant le lot de tellement d'auteurs. J'ignorais que cela pouvait même être le cas d'auteurs ayant autant publié et même de grosses productions. Pour faire ce qu'on aime et être libre, il faut à la fois bcp du courage, d'inconscience, d'assurance et une formidable foi en l'avenir.
J'avoue ne pas comprnedre cette obstination viscérale mais je l'admire.

33. Quentin - 28/10/19 10:52
C'est pas la joie chez les auteurs de BD

Emmanuel Moynot : misère noire et aplats de gris

32. Christ Oliver - 15/04/00 05:01
Dis plutôt "il faut payer combien pour être dessinateur au Québec ?" Non je plaisante (du moins, je l'espère). Mes planches sont payées entre 200$ et 300$ (coloriage et lettrage compris). Mais ce sont les prix que me payent des publicitaires ou des organismes gouvernementaux. Pour les histoires qui ne sont ni éducatives, ni publicitaires, si tu n'as aucune subvention tu ne touche que les droits d'auteur.

31. Pouaye - 14/04/00 09:06
Ça rapporte combien au Québec être dessinateur ?

Soit par planches ? volume ? ou % ?

30. Deberg - 13/04/00 01:51
Comme dit pouaye, je regarde certains films ( pas les nudistes en vacances…°°°))) qui me fournissent de la documentations, où alors je lis certains bouquin aussi, ce que je dis n'est pas péjoratif, mais des fois cela aide. Que ce soit pour un dessinateur ou un scénariste ou écrivain tout est bon à prendre. Pourquoi pas faire un melting-pot de tout ce que l'on a trouvé pour faire quelque chose de bon… °°°))) Evidemment moi je ne cherche pas la richesse, quand j'ai choisi ce métier, mais plutôt la satisfaction de faire partager quelque chose et de se faire reconnaître et pour avoir un minimum de statut social aux yeux de certains de mes contemporains (quoique ces derniers je les emm..de … °°°))) certains de mes voisins me disent que je ne travail pas, pour eux je suis un improductif qui fait des Mickey ou qui s'amuse, certains m'ont même dit que la BD c'est pour les momes, pour eux, il faudrait que je fasse, mes trente cinq heures comme tout le monde, c'est à dire avoir un salaire. Comme quoi il n'est pas forcément facile d'assumé ce statut, moi je m'en fiche et surtout je ne suis pas rentré dans la discussion pour leur dirent que la BD et faite par des adultes et que j'ai choisi ce métier.) Voilà cette petite parenthèse pour dire que j'aime ce boulot…
Sincèrement.
Deberg.

29. SwaN - 11/04/00 19:21
Oui, ou alors on économise un max de blé et on fait un break de six mois pour donner tous ce qu'on a dans le bide. le plus dur en ce moment c'est d'économiser, mais faut savoir ce qu'on veux dans la vie !!! Ensuite, ce sera le grand sauuuuuuttttt...

28. Pouaye - 11/04/00 04:08 - (en réponse à : à Sirkowski)
C'est pas si profond que ça. Moi je ne dessinne pas (pas d'talent!). Mais j'écris, je scribouille. En même temps, j'essaie de découvrir des types d'histoires ou de styles pour aider mon travail d'écriture. Si j'ai plusieurs romans sous la mains à lire et trois ou quatre films à voir, ça retarde mon écriture, mais le résultat est meilleur (des fois).

D'où retard dans mes histoires parce que investissement de temps pour de la recherche.

27. Sirkowski - 11/04/00 03:49 - (en réponse à : sikowski@hotmail.com)
Woa! Ça commence à devenir profond ^_^ Moi je fais mes bédé sans vraiment me poser de questions. Si je fais quelques chose que j'aime, il y a de grande chance pour que d'autres personnes aiment ça.

26. Pouaye - 11/04/00 02:48
C'est l'éternel débat du créateur. Est-ce que l'on sacrifie du temps pour explorer ce que les autres font ou est-ce que l'on consacre toutes nos heures d'existence à la création originale qui à en devenir fou ?

Faut-il miser sur le compromis ou mettre tout nos oeufs dans le même panier ?

25. SwaN - 10/04/00 19:30
M6 bien sur, arg! me suis trahi ! :-)

24. Sirkowski - 10/04/00 08:36 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)
Quoi?!? "Mon curé chez les nudistes"? À quel chaine??? ^_^

23. Swan - 09/04/00 11:07
Oui, enfin c'est un choix personnel aussi. Quand tu bosses à côté, forcément une planche met beaucoup plus de temps à se faire et forcément c'est frustrant. Maintenant, au lieu de regarder pour la dixième fois "Mon curé chez les nudistes" le soir à la télé, ben je suis sur mes planches. C'est une question de bien gérer son temps. Et puis franchement, au lieux de regarder vivre les autres dans un poste de télé, c'est quand même plus sympa de jouer le rôle du créateur et de faire vivre son petit monde, non ?

22. Sp|ne - 09/04/00 10:26
J'avoue pourtant que c'est facile à dire quand on a un bon job à côté et qu'on ne dépend pas de son crayon pour bouffer ;)
Si je devais sauter des repas à cause du manque de sous, je ne dis pas que je ne ferais pas une entorse à mon éthique.

21. Pouaye - 09/04/00 01:01
Absolument d'accord avec Sp|ne, faut faire se qu'on aime.

20. Sp|ne - 08/04/00 23:22
De toute façon, je pense qu'il faut faire ce qu'on aime sans se demander si ça peut se vendre ou si les éditeurs aimeront...

19. SwaN - 08/04/00 15:55
Boh, c'est une question de marché aussi et je sais pas si le Manga se porte bien en Belgique, pays de Black et Mortimer quand même. Non, le problème viens des ventes, sur 100 BD combiens se vendent vraiment bien ? Si tous se vendait facilement, les éditeurs prendraient plus de risques sur de nouvelles têtes, de nouveaux styles. Il faudrait trouver un nouveau mode de distribution au magasines BD aussi, qu'ils soient vendus partout, dans les commerces, chez les buralistes, dans les cafés... Qu'on en fasse la pub à la télé, à la radio, que l'on sache qui fait quoi et chez qui. Ce serait un peu plus facile pour démarrer quand même.

18. leonardo - 08/04/00 15:37
Moi je trouve que certains editeurs se cassent pas trop la tete
lorsqu'ils recoivent les planches de jeunes auteurs.
Non seulement leurs critiques sont grotesques mais aussi depassées.
les mangas sont pas tres bien perçus a bruxelles et les editeurs
retardent question evolution du livre et des styles,apres tout
c'est pas parceq'un desinateur dessine du manga a BRUXELLES que forcement ce sera mauvais faudrait un peu changer les idées...

17. thierry mochaud - 08/04/00 13:12
boulot de misère, peut-être. mais quelle machine à rêver!
Il faut rester les pieds sur terre: il faut apprendre à digérer les rognures de gomme. comme dans tout métier, rien n'est simple, il faut jouer malin.le principale,c'est de faire un métier de sa passion. Quand on voit ce qui est publié, il est temps de réagir, j'ai l'impression d'être dans les années 80.

16. Christ Oliver - 08/04/00 06:14
Pour l'anatomie, je me pratique avec les Euro Pin-ups. C'est un peu pour ça que je continue à en faire. Elles m'ont permis de faire d'énormes progrès en anatomie et en coloriage par ordinateur. Pour les mains, j'admets que j'éprouve quelques difficultés, surtout quand tu fais des personnages anthropomorphiques et humains. Tu dois passer d'une main à quatre doigts d'une autre à cing doigt (compenser le volume de la main avec celui des doigts). Curieusement, tout le monde dit que mes dessins sont très colorés. Pourtant je ne fais rien dans ce sens, je colore comme cela me semblerait devoir être fait. Sans doute que J'ai insconcienment compensé le fait d'avoir grandi dans une ville nordique morne et grise. Fish Lecan 8 sera très adulte contrairement au premier. Mais je tiens à démarrer correctement l'histoire. Il me faut placer le contexte et une ambiance normal d'une ville du nord. Les morts, la violence, l'horreur, tout ça a plus d'impact dans une histoire où on ne s'y attendait pas. L'horreur est plus effrayante dans n'importe quelle genre d'histoire qu'une histoire d'horreur. Mais, bien que pouvant être lu par des enfants, Fish Lecan #1 à un bandeau "Livre d'enfant pour adulte". Le principe du premier livre est qu'un livre d'enfant surprend un enfant mais est extrêmement prévisible et banal pour un adulte, alors j'ai voulu faire un livre d'enfant assez fou pour surprendre les adulte. C'est un concept tordu, mais cela a valu au livre d'être fortement remarqué (la tv m'a même appellé cette semaine pour une entrevue à cause de ce concept). Quand à Furplay. Je comprends que le sexe anthropomorphique ne plait pas à tous. À part Omaha, ce genre est quasiment inconnue en Europe. Je ne mets même pas les dessins que j'ai fait pour eux sur mon site tellement c'est hard. Mais bon, il y a deux détails importants qui me font travailler pour ce mini-comics : 1 : Furplay a eu plusieurs dessinateurs vedettes de la bd animalière américaine que j'estime beaucoup comme Fred Perry, Eric W. Schwartz ou Shon Howell. 2 : Ils ont accepté de me publier. J'ai beau être payé pour mes bds commercials ou éducatives, la majorité dorment au fond d'un tiroir à cause de problèmes administratifs, de gestion ou de changement éditorial du magazine. Ce qui est le plus frustant en bd, ce n'est pas de ne pas être payé, c'est de ne pas être publié malgré le fait que l'on s'est cassé le c*l pour se surpasser. Furplay ne paye rien, mais au moins ils me publient. En tout cas, je vous remercie de vos commentaires. Car qu'ils soient positifs ou négatifs, ils me sont importants et me permettent de réajuster mon tir.

15. Sp|ne - 07/04/00 16:27 - (en réponse à : à Christ)
J'ai été voir également... C'est pas mal mais il y a encore du boulot au niveau des persos pour l'anatomie... surtout les mains... (ah les mains). Bon je m'arrête là sinon je vais passer pour l'aut' zouave...

14. Pouaye - 07/04/00 16:17 - (en réponse à : pour Christ)
Pas pire. Ton style, à mes yeux, est à mi-chemin entre un dessin à l'ordinateur et un graffiti.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est très coloré. Mais à première vue (et avec une lecture passablement rapide), ça avait plutôt l'air de s'adresser aux enfants. Sauf pour Fish Lecan no8. Tu devrais "l'adultériser" à l'extrême avec un scénario vraiment dark (d'après moi...). Pas mal intéressant.

J'suis allé voir Fur-- !?! C'est quoi le trip avec l'anthropomorphisme sexuel ???

13. fletch - 07/04/00 12:04 - (en réponse à : au volatile :-))
Francis, Piroton, Degotte et plein d'autres sont décédés, et je n'ai pas l'impresion que cela ait créé un engouement particulier pour leur oeuvre...

12. LaigleNoir - 07/04/00 11:53
je pense que l'on peut dire qu'une BD est comme toute les autres oeuvres d'arts: elle a beaucoup plus de valeur quand son créateur est mort. On ne compte plus les auteurs qui ont finis dans la déche et dont la moindre croute vaut des milles et des cents aujourd'hui !!!
Vous decourager pas les mecs votre heure de gloire viendra !!!!



 


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