Ma première bd c'était...

Les 102 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



102. cadou - 29/03/04 18:37
Moi mon 1er album c'était "Elsa" de Makyo et Faure, et je dois dire que je l'aime toujours autant cette serie!

101. Gill - 13/03/04 11:37
Hu ? Et puis Yatta, aussi... Damned, je l'ai loupé ;-) !!!

100. Gill - 13/03/04 11:36 - (en réponse à : Arleston)
"il ne faut jamais parler sèchement à un Numide"

C'est amusant comme l'expression a eu du succès auprès des fans... Personnellement, je n'y avais vu, à l'époque, qu'un jeu de mot sympa, sans plus, et pas un gimmik (orthographe hazardeuse) qu'on se répète, comme "ils sont fous ces romains".
Je me demandais juste si les traducteurs n'allaient pas une fois de plus raler.

A ce sujet, quelqu'un sait-il si les scénaristes sont obligés d'établir une liste des jeux de mots qui ponctuent leurs BD avec explications éventuelles, à destination des traducteurs ? Pour éviter des erreurs de transcription (certains jeux de mots n'apparaissant que tardivement dans l'esprit des lecteurs) ou quelques maladresses (le texte étant mal compris, ils pourraient essayer de retomber sur leurs pieds par des dialogues approximatifs, voire de pures inventions)

Arleston, par exemple, est-il traduit à l'étranger ? La fantaisie de ses noms est-elle respectée ?

99. Manu Temj - 13/03/04 11:09
Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide !

Aaaahhh !!! Le Domaine des Dieux ! Une pierre angulaire du patrimoine mondial de la bande dessinée !

98. sylvinus - 12/03/04 20:51
mon premier asterix est "le domaine des dieux" qu'on m'avait offert un noël. C'qui m'a le plus impressionné à l'époque, ce sont les scènes dans la forêt la nuit. Je dois dire que cet album reste celui que je préfère, probablement à cause de mon côté nostalgique...

97. Lien Rag - 11/03/04 18:46 - (en réponse à : Le bouclier arverne)
C'est marrant parce que moi aussi c'était un des premiers Asterix que j'ai lu, et c'est toujours un de ceux que j'aime le moins... Je pense que tout le contexte d'avilissement des personnages (maladie, disputes méchantes, erreurs de jeunesse, ivrognerie dégradante), assez exceptionnel dans cet album, doit être traumatisant pour un jeune enfant qui y projette son environnement immédiat sans avoir encore la capacité de distancier, ce que Goscinny n'a pas dû percevoir à l'époque.

96. froggy - 11/03/04 00:31
Tu as tout a fait raison, Manu Temj, lorsque tu dis que C&G faisaient du marketing sans le savoir, a l'instar de Mr Jourdain et de sa prose. Le terme (qui devait probablement deja exister ici aux USA a cette epoque) n'avait pas encore ete markete (si vous me permettez ce mauvais jeu de mots) en Europe de l'Ouest. Quant aux questions qu'ils se posaient, qui sont mes acheteurs, comment faire pour vendre plus, elles representent le B-A BA de tout entreprise commerciale que ce soit imprimer des p'tits Mickeys, ou fabriquer un paquet de lessive.
Quant a Reiser, il a collabore a Pilote mais seulement en tant que scenariste de courtes histoires humoristiques en 2, 3 ou 4 planches. Scenariis que Goscinny donnait ensuite a un dessinateur et cela sans meme que Reiser sache qui allait illustrer son histoire ou sans que le dessinateur rencontre l'auteur dudit scenario. C'etait parait-il une pratique courante a l'epoque. C'etait son dessin qui fut estime "maladroit". Quelle erreur! Reiser est un des plus grands dessinateurs de la BD. Les expressions qu'il a donnees a ses personnages sont fabuleuses.

Mais on s'eloigne du sujet de ce forum non? Encore que pas tant que ca parce qu'en cherchant bien dans ma memoire, je me suis rappele que mon premier album de BD lu fut le Bouclier Arverne d'Asterix que mon pere venait d'acquerir. Et curieusement, c'est un de ceux que j'aime le moins.

95. pm - 07/03/04 22:59 - (en réponse à : froggy)
Passionnant retour en arrière mais juste une question: je me souviens très bien avoir vu de nombreuses pages d'actualités dans Pilote signés Reiser (je crois même me souvenir que Mireille Mathieu était un peu la tête de turc). Ai-je rêvé, est-ce que mes souvenirs se mélangent avec autre chose ?

94. Manu Temj - 07/03/04 21:47 - (en réponse à : froggy)
Permets-moi d'admirer ta connaissance de l'histoire de Pilote. Je ne vais certainement pas te chercher des poux dans la tête. Tu connais manifestement beaucoup mieux le sujet que moi. Il me semblait seulement que Goscinny lui-même avait insisté plusieurs fois sur l'importance des pages actus de Pilote qui selon lui faisaient aussi la force de leur concept (mais je me trompe sans doute !)

Ce qui m'amuse c'est que ce que tu décrits est exactement ce que moi j'appelle justement une succession de raisonnements "marketing". Il me semble que les questions sous-jacentes que ce sont posées les têtes de Pilotes étaient les suivantes :

"Que dois-je faire pour qu'un journal marche ?"
"Pourquoi mon journal marche moins bien ?"
"Pourquoi SLC marche mieux ?"
"Pourquoi en copiant SLC ça ne marche pas mieux ?"
"Ne devrais-je pas revenir aux sources de ce qui a fait mon succès ?"
"Quel est mon lectorat (aujourd'hui on écrirait "ma cible") ? La jeunesse ! Donc NON aux idées adultes de Moebius ou Gotlib"

Evidemment, à cette époque ça ne s'appelait pas du marketing, les "études de marché" n'étaient sans doute pas autant monnaie courante qu'aujourd'hui et il n'était pas encore question de Star Academy ou de Pokemons...

Pour finir je constate que tu es d'accord avec moi pour dire que Pilote n'était certainement pas un journal soutenu par une idéologie "politique". Et je suis absolument d'accord que son succès est certainement du avant toute chose à la très grande qualité des séries qu'il y ont été publiées.

93. froggy - 07/03/04 21:10 - (en réponse à : Pendules a l'heure (Clap, 2eme!!!))
Je sens qu'il y a de la confusion dans quelques cranes. Pour continuer l'histoire de Pilote (qui fut maintes fois evoquee ici-meme dans un certain nombre de sujets), la maquette du journal ne correspondait a aucun schema precis sinon qu'elle reprenait ce qui se faisait couramment parmi les illustres de l'epoque (selon le vocable en vigueur a l'epoque). De nombreux autres journaux presentaient la meme et n'eurent pas le succes de Pilote et tomberent donc dans les oubliettes de l'hisoire de la BD. Pilote n'etait aucunement oiriginal en cela. Par contre, ce qui l'etait, c'etait la qualite de ses series BD du a celles de leurs geniteurs. Lorsque Dargaud repris le journal a la suite de la defection de l'imprimeur (alors proprietaire de 25% des parts), celui-ci proceda a une augmentation du capital de telle sorte que Charlier et Goscinny (C&G) devinrent de simples employes de G.Dargaud (GD). En 1962, le journal qui marchait tres bien vit ses ventes s'effondrer lorsque GD crut qu'il fallait changer le contenu du journal pour le faire ye-ye puisque Salut Les Copains (SLC) qui venait juste d'etre cree avait vu son tirage passer au million d'exemplaires moins de 3 mois apres sa creation. Un chiffre qui laissa plus d'un editeur reveur, je peux vous l'assurer. Afin d'enrayer cette hemorrhagie, le journal creat de nouvelles series dont Blueberry.
Et je mentionne cette serie fort a propos puisque j'ai toujours pense que cette serie changeait considerablement du heros typique que Charlier avait toujours mis en scene alors tels Buck Danny et autres Tanguy et Laverdure (encore que si on s'y interesse la psychologie de Barbe-Rouge, autre heros de Charlier, merite qu'on s'y arrete puis que que voila un heros sanguinaire auquel on demande au lecteur de s'identifier). Blueberry est en effet un tricheur, menteur, buveur invetere, respectant peu la hierarchie militaire (la critiquant meme assez vertement). Et tout cela des 1963, soit 5 ans avant les evenements de Mai 68!!
La relance du journal s'est aussi appuye par la venue de nouveaux talents dont les albums ornent maintenant toutes nos bibliotheques: Giraud, Gotlib, Mandryka, Bretecher, Mezieres, Druillet, Greg, Parras, Vidal etc...
Apres Mai 68 et la fameuse reunion dont Goscinny ne se remit jamais vraiement, et faisant suite au vent de liberte qui soufflait alors sur la France, certains de ces auteurs crurent qu'ils pouvaient faire publier d'autres choses dans les pages du journal. La question n'est pas de se dire que Goscinny a empeche ces pages d'etre publiees dans Pilote, le fait est qu'elles n'avaient rien a y faire. En effet, Giraud voulait faire du Moebius, Druillet de la SF encore plus destructuree que ce qu'il avait fait auparavant, Gotlib voulait faire des trucs plus licencieux cad carrement adultes, etc... Et Pilote etait toujours un journal pour adolescents et jeunes adultes. Le fait est que cela permis la creation de L'Echo des Savanes et de Metal Hurlantet ulterieurement de Fluide Glacial. Ce que personne ne compris a l'epoque 9et il semble que cette confusion regne toujours qujourd'hui, c'est que tous ces journaux pouvaient parfaitement cohabiter et voisiner sur les etageres des marchands de journaux sans se faire une veritable concurrence vu qu'ils ne visaient pas les memes lecteurs. De meme, cela n'empechait pas ces auteurs de continuer a travailler pour 2 journaux differents sans penser qu'il etaient censures par leur redacteur en chef. Je vois mal les Rhha Lovely et autres Bandards Fous frequenter les memes pages qu'Asterix et autres Blueberry. Ces departs a permis a la deuxieme generation des auteurs Pilote a venir s'immiscer dans les pages du journal et non des moindres, puisqu'on y trouve Tardi, Bilal, Lauzier, Regis Franc, j'en passe et des meilleurs.
Tout cela n'a pas empeche Goscinny de commetre des erreurs dont une des plus grosses est le rejet de Reiser au dessin juge "maladroit".
Cependant, je ne pense pas que Pilote ait suivi les modes, je pense qu'ils les a souvent precedes sans penser que c'etait eux-memes qui en etaient les precurseurs. Je rappelle que Goscinny et Uderzo aont permis a la BD de sortir du carcan enfantin dans lequel elle etait enfermee grace a Asterix. Et ca, nous devons leur en etre reconnaissants.

92. Manu Temj - 07/03/04 17:54
Je ne vais pas vous réexpliquer ce que j'entendais par journal de BD "apolitique", donc cf. plus bas, mais Pilote correspond à cette définition.

De mémoire, à sa création il s'agissait de faire un journal qui répondait au aspirations de la jeunesse du moment (pages d'actu, de sport, etc.). Il me semble que c'est un raisonnement beaucoup plus "marketing" que ce qui avais prévalu jusqu'alors, à savoir : faire un journal qui ne nuise pas à la jeunesse et lui donne notion de ce qui est bien ou mal (en gros, pour faire court)

Pas étonnant donc que Pilote ait bien passé le cap de 68, puisque justement la rédaction cherchait en permanence à coller aux modes, voire à les devancer. Comme la jeunesse des 70's était quand même plutôt encline à tirer vers la gauche, le ton du journal s'en est ressenti, mais je ne crois pas qu'il y avait la moindre volonté "politique" derrière ça.

C'est peut-être justement quand Moebius ou Gotlib ont voulu tirer le journal vers quelque chose de beaucoup plus libertaire et donc carrément ancré dans l'esprit de mai, que ça a commencé à tirer au sein de la rédaction.

Goscinny est passé à l'époque pour un vieux réac'. Ce n'est peut-être pas complèment faux, mais peut-être voulait-il tout simplement conserver coûte que coûte la ligne d'origine de "son" journal.

91. spip - 06/03/04 19:58 - (en réponse à : ...Pilote...)
...ok :aucune raison politique à sa création...mais après mai 68,ce journal a connu une vraie évolution...voire meme "révolution"menée entre autres par Mandryka et Giraud...qui 4 ans plus tard face aux"blocages" de Goscinny et deG.Dargaud en sont partis pour creer "L'echo des Savanes"et"Metal Hurlant"...bon,c'est très résumé,mais là j'ai pas trop le temps!....

90. froggy - 06/03/04 18:10 - (en réponse à : Remettons quelques pendules a l'heure!)
Pilote a ete cree parce que ses fondateurs, i.e Charlier, Goscinny et Uderzo etaient sans travail. En effet, ils avaient ete vires du Lombard et de chez Dupuis poiur avoir tente de creer un syndicat protegeant les droits des auteurs de BD. En 1958, c'etait plutot culotte! Comme Lombard et Dupuis etaient les seuls sur la place en Belgique et que pour des raisons inconnues, ils ne sont pas alles aux Editions Vaillant, le futur editeur de Pif. Completement fauches, ils se sont demerdes pour chercher quelques ronds afin de creer Pilote qui devenait donc leur moyen de subsistance. Pour conclure sur ce sujet, a l'epoque, Dargaud n'etait pas encore dans le capital de Pilote, il n'y est rentre que quelques temps du au fait que l'imprimeur de Pilote les lachait.
Comme quoi, vous constatez qu'il n'y a aucune raison politique, de marketing ou quoi que ce soit d'autre dans la genese de Pilote.

89. Gill - 06/03/04 14:49
Moi je vois plutôt la création de "Pilote" comme un challenge national : il fallait prouver au monde (et De Gaulle n'arrêtait pas de dire que notre pays était le Centre du Monde ;-) que la France comptait aussi de grands auteurs de BD. Et que la BD n'était ni américaine ni belge, mais frrrançaise ! (non, je plaisante : qu'elle était AUSSI française...)

Bref, reproduire un peu l'opposition qu'il y avait entre les américains et les russes (Appolo vs Soyouz) mais à l'échelle européenne : la BD belge contre la BD française.

Quoi ? Que je redescende sur Terre ? OK :

Y'avait donc comme ça, des gars qui s'étaient dit "Et pourquoi aller en Belgique pour être édité ? On ne pourrait pas créer un truc chez nous, à Paris ? Le marché est vierge..."

88. spip - 06/03/04 10:35 - (en réponse à : ...à propos de Pilote...)
Y'avait bien sur pas d'étude de marché...Le lancement avait seulement été soutenu et accompagné par Radio-Luxembourg...on pourrait appeler cela de la communication,un début d'idée de marketing...Quant au terme d'"apolitisme"concernant ce journal?...Pas trop d'accord non plus...C'est un de ceux qui a le mieux compris et suivi les bouleversements de 68 dans ses sujets abordés,ses auteurs engagés...il a permis pour une grande part(à son corps défendant!)l'eclosion de la "contre-culture" dans la BD française...alors "apolitisme"...

87. froggy - 06/03/04 00:19 - (en réponse à : a Manu Temj)
Je voudrais bien savoir d'ou tu tiens l'information que tu donnes, a savoir que la creation de Pilote en 1959 s'est faite a la suite d'une etude de marche. Selon, Goscinny et Charlier, qui furent parmi les fondateurs de Pilote, c'est pas du tout ca!

86. spip - 05/03/04 20:35
...un peu dur ton commentaire sur Tom-Tom et Nana...le dessin est plutot sympathique et à ses débuts était plutot ...en avance sur son temps..tiens,parfois,dans sa "liberté graphique"ça me ferait meme penser à ...du Sfar!si!si!(non,j'ai pas bu!)
..Quant à Lucky Luke..dire que c'est une BD catho...c'est une BD qui paraissait dans un journal appartenant à une famille catho...nuance...Morris n' était je crois pas très pratiquant...et Goscinny de confession juive(lui-meme était-il croyant,pratiquant??...)

85. Lien Rag - 05/03/04 19:40 - (en réponse à : deux ch'tites remarques)
Premièrement, si Marion Duval et Touffu sont de la BD enfantine (certes pas du niveau de Toto, de Pitchi Poï ou de la Déesse de Jade, mais remplissant leur cahier des charges et ne déshonorant ni leur auteur en particulier, ni la BD en général) , Tom-Tom et Nana sont particulièrement nuls, mal dessinés, avec un chara-design digne du Petit Spirou, et des scénarios souvent vulgaires et presque toujours téléphonés.
Deuxièmement, Pif étant un journal proche du PCF, il est assez normal que l'on n'y trouve rien de communiste... a part peut-être un certain esprit antireligieux. En fait il est assez drôle de voir que les BD de Pif exaltent en général le volontarisme et la haute valeur morale individuelle (Rahan Fanfan la Tulipe, etc.) tandis que plusieurs BD "catholiques" exaltent l'action collective (Lucky Luke est l'exemple que j'ai en tête).

84. Manu Temj - 05/03/04 09:56 - (en réponse à : spip)
Tu as raison et de fait, aux origines et pour la Belgique, mon raisonnement ne tient pas à propos de Spirou (ni de Tintin d'ailleurs).

En revanche, en France et à partir des années 60, et donc de l'arrivée sur le marché de Pilote (dont la création répondait plus à un raisonnement de type "marketing" qu'à un raisonnement moral ou politique), Tintin comme Spirou n'avaient pas - je crois - une image de journaux "catholiques et bien sur eux", comme pouvaient l'avoir les journaux de Bayard ou de Fleurus (p'tain une semaine que je cherche le nom de Fleurus Presse !), et ne possédaient pas ce canal de diffusion "catho" dont je parlais plus bas.

Je pense effectivement que la modification de leur ligne éditoriale y était pour quelque chose, comme tu le décris avec justesse et érudition, mais aussi le fait que, étant des journaux produits en Belgique, ils ne se sont pas positionnés en France, par rapport au clivage politique très hexagonal, qui faisait encore rage à cet époque entre les cathos et les laïcs.

Cette lutte politique permanente qui faisait à l'époque l'essentiel du clivage droite-gauche avait une vraie importance, et tout ce qui ne s'en réclamait pas était plutôt perçu comme "apolitique" dont, donc, les 3 journaux BD leaders (si on excepte Pif) : Pilote, Spirou et Tintin.

83. spip - 04/03/04 20:55
A l'origine,Spirou a quand meme été créé par la famille Dupuis,une famille bourgeoise belge catholique...qui,outre l'aspect commercial,tenait à offrir aux petits belges de l'époque de saines lectures et à les eloigner des peu "convenables "BD d"importation" americaine...D'ailleurs Spirou du à l'origine son essor en Belgique en bonne partie au milieu catholique...Mais Spirou dès l'après-guerre eut la chance d'etre dirigé completement par Charles Dupuis,un type qui semblait ouvert d'esprit qui nomma comme redacteur en chef Yvan Delporte,un anticonformiste à la limite de l'anarchie...Il souffla alors un vent de liberté que ne connurent ni Tintin sous la ferule du genial mais prude Hergé(il fallut attendre Greg comme redacteur en chef pour que ça change...)ni evidemmentles journaux Fleurus et Bayard...quelque soit leur qualité...
...dire alors que Spirou était apolitique me parait faux...disons que c'était à l'origine un journal plutot catho et conservateur qui eut son destin" contrarié" par les hommes mis en place pour le diriger...et certains auteurs(Franquin!)qui le symbolisèrent...

82. Manu Temj - 04/03/04 16:01 - (en réponse à : Gill)
A force d'écrire, pour faire la promo de la BD et la débarrasser de son image de divertissement mineur, que c'est un bien culturel et que, regardez ! C'est formidable ! C'est éducatif pour les enfants ! (apprentissage de la lecture, stimulation de l'imagination, éveil à l'art, etc.) on en oublierai presque l'essentiel :

La BD est un DIVERTISSEMENT ! (mineur ou majeur, je m'en fiche un peu... Tant qu'elle ne disparaît pas...)

Abonner ses enfants à un magasine BD, c'est comme leur offrir un jouet, pas comme leur acheter un cahier de vacances !

Bref... J'suis d'accord avec toi !

81. Gill - 04/03/04 15:49 - (en réponse à : Manu Temj)
"si ma famille n'avait pas été catholique pratiquante, et donc confrontée à la com' de cette maison d'édition, je n'aurais jamais été abonné à Fripounet, parce qu'il ne leur serait pas venu à l'idée de m'abonner à un journal de BD. De ce fait, les journaux "engagés" ont initié à la bande dessinée un grand nombre d'enfants qui ne l'auraient de toute façon pas été par Spirou, Tintin ou Pilote."

Je te suis tout à fait dans ce raisonnement, Manu.

Maintenant, l'esprit catholique ayant disparu avec Fripounet, je me demande quel est le nouvel élan qui pousserait les nouveaux parents à abonner leurs enfants à une revue de BD :

- Leur propre amour de la BD ?
Les parents passionnés de BD n'ont-ils pas tendance à acheter des albums à leurs enfants ? J'y vois, pour ma part, un certain consumérisme et une perte de ce qui faisait le plaisir d'être abonné : ce rendez-vous avec une "famille" que l'on retrouvait chaque semaine, ces découvertes impromptues que nous apportaient les (bons) rédac-chefs, ces BD que l'on appréciait peu mais qui nous marquaient quand même de leur empreinte et que l'on retrouvait avec plaisir une fois adulte et qui finalement se révélaient être géniales pour un esprit un peu plus éveillé, etc...
Les abonnés à Spirou font souvent partie de cette catégorie-là, ainsi que "Tchô".

- Inculquer certaines valeurs à ses enfants ?
Cet humanisme catholique ou "communiste" (j'ai vraiment du mal à voir du communisme dans Pif, mais bon...) que nous avons connu semble s'être un peu érodé et fait place aujourd'hui à l'enrichissement culturel : on achète des revues à nos enfants pour leur faire aimer la lecture, ce qui leur permettra d'avoir de bonnes notes à l'école et leur apportera un bon métier. Et la BD n'est qu'un moyen commode pour attirer l'attention de nos bambins (en fait, on espère qu'il lira AUSSI le roman qui se trouve à coté...).
C'est la politique de Bayard et de Milan (qui vient d'être racheté par Bayard, au fait... Lui qui se targuait d'être le seul grand éditeur non-religieux du marché...)
Le nouveau "Pif Gadget" semble également parti sur ces bases (mais en inversant les proportions BD/Lecture)

80. Bert74 - 04/03/04 13:52 - (en réponse à : Manu)
Aaaaaaaaaaaah Marion Duval.......

Merci Manu, pour ce grand moment de nostalgie.

79. pm - 04/03/04 12:59
Je n'ai pas encore vu de message religieux ultra-catho dans les sardines de l'espace de Sfar/Guibert ou dans Ariol de Boutavent/ Guibert. Ca a dû m'échapper(;o)
Plus sérieusement je conseille très fortement ces deux petites séries, en particulier Ariol.

78. Manu Temj - 04/03/04 12:45 - (en réponse à : Bert)
Mais certainement mon cher !

Il y a toutefois une autre forme d'ostracisme dont les publications de Bayard Presse ont a souffrir, notamment dans le petit monde des amateurs de BD (et certainement de plus en plus comparativement à leur image "catho" qui tend à s'estomper malgré tout), c'est celle que subissent les publications destinées à la jeunesse.

A l'exception de Spirou (qui a acquis un haut niveau de noblesse, et concourt en hors-catégorie) et de la collection jeunesse de Delcourt (éditeur "dans le vent" oblige), tout ce qui se fait d'autre ne suscite qu'un intérêt distant dans le meilleur des cas (à quand un dossier sur Tom-Tom et Nana, Touffu ou Marion Duval dans BoDoï ???)...

77. Bert74 - 04/03/04 12:13 - (en réponse à : Manu)
Je suis entièrement d'accord avec ta vision des canaux de diffusion qu'emprunte ce type de presse (quoique j'ai été pendant longtemps abonné aux publications Bayard et que mes parents m'achetait souvent Pif Gadget ;0)).

Pourtant, dans le cas de Bayard, que je connais un peu mieux (y compris de l'intérieur), par exemple, je pense qu'il vaut mieux arrêter de souligner systématiquement leur appartenance à un courant religieux, tant l'aspect qui est apporté à la qualité, la modernité, ou l'innovation (je ne sais pas à l'heure actuelle, mais c'était le cas il y a encore quelques années) prime sur le reste.

En clair, je trouve maintenant franchement réducteur la réponse (quasi-systématique) "Ah ouais, c'est le truc des cathos" à chaque fois qu'on parle de Bayard Presse (même-moi d'ailleurs il m'est arrivé de le lacher).

76. Manu Temj - 04/03/04 10:11 - (en réponse à : Bert)
il me semble injuste de leur faire un procès sur la seule raison de leur appartenance à un groupe religieux, sans prendre en compte le contenu véritable des publications.

C'est exactement ce que j'écrivais plus bas !

Par ailleurs, je suis absolument d'accord sur le fait que le contenu de Pif ou de Fripounet, Formule 1, Perlin, etc. était le plus souvent dénué de tout message religieux ou politique, mais plutôt, dans tous les cas, teinté d'humanisme (point commun fondamental entre les idéologies catholiques et laïques, même si les tenants de l'une et l'autre ne sont pas toujours prêts à le reconnaître.)

Pour autant, je le répète, ces journaux étaient pour une part (le succcès phénoménal de Pif ayant quand même énormément aténué cet aspect) diffusés par un canal "idéologique". Pour parler concrètement : si ma famille n'avait pas été catholique pratiquante, et donc confrontée à la com' de cette maison d'édition, je n'aurais jamais été abonné à Fripounet, parce quil ne leur serait pas venu à l'idée de m'abonner à un journal de BD.

De ce fait, les journaux "engagés" ont initié à la bande dessinée un grand nombre d'enfants qui ne l'auraient de toute façon pas été par Spirou, Tintin ou Pilote.

C'est en ce sens que j'appuyais sur leur caractère "politisé" et seulement en ce sens.

S'agissant de leur contenu, je suis le premier à le défendre et à combattre toute forme de "snobisme" qui consisterait à considérer les séries de ces journaux comme mineures, a priori.

Je me souviens de numéros de Formule 1 où je retrouvais Juillard, Lacroix, Génin, Dimitri, etc. Casting qui n'avait rien de ridicule, me semble-t-il...

75. Gill - 03/03/04 19:41
Les premières BD dont je me souvienne, c'est celles du magazine "Perlin Pinpin" : Kiligolo au parc Thoiry, Titounet et Titounette, Frédéric...
Suivi de tout un magma de BD que je n'ai pas l'impression d'avoir achetées : des journaux Mickey, des Pif Gadgets, des Rahans, des albums Tintins et Astérix (dans un coffre à BD magique ouvert à tous les enfants du groupe :-).
Je me souviens très bien d'une remarque formulée par un animateur du centre : "Astérix c'était bien mais les derniers albums ont perdu leur âme. Regarde Le Combat des chefs, par exemple, le dernier paru...". J'avais été outré du haut de mes 8 ans ! Comment peut-on dire que cette BD est moins bonne que les autres ?!!! Je crois que je n'avais pas conscience que ces albums paraissaient les uns après les autres et que ce bonhomme était certainement abonné au journal "Pilote"...
J'ai ensuite été abonné à Fripounet, Formule 1, Turbule (il y a un dessin humoristique de moi qui a été publié suite à un concours ;-), et puis tout Lug jusqu'à Semic. Retour à Tintin, Spirou... Pilote et Charlie (j'aurais pu éviter...) et des tas d'albums.

74. Ben Ef His - 03/03/04 18:55
Je ne me rappelle pas de message religieux, dans les bds de Bayard... Tout comme je ne me souviens pas de messages politiques dans les derniers Pif...
Chez Bayard, il y a clairement un message moral, il me semble, et donc une moralité judéo-chrétienne, mais rien de directe...

73. Bert74 - 03/03/04 18:29 - (en réponse à : Manu)
Même si les publications pour la jeunesse du groupe Bayard sont basés sur une culture chrétienne, il m'a toujours semblé que la qualité de rédaction et la recherche de nouveautés primaient sur une quelconque transmission de message religieux.

Je ne pense pas que c'est ce que tu fais ici, mais il me semble injuste de leur faire un procès sur la seule raison de leur appartenance à un groupe religieux, sans prendre en compte le contenu véritable des publications.

Pour la qualité de ces publications, il n'y a qu'à voir "Je Bouquine" dont on parlait justement sur le sujet "quizz".

72. Manu Temj - 03/03/04 17:17 - (en réponse à : Lien Rag)
Sur Sylvain et Sylvette, j'ai dit tout ce que j'avais à dire. Je suis d'accord que ce n'est pas un chef d'oeuvre. Je n'ai rien écrit de tel.

En revanche, j'ai bien écrit que Spirou était un journal apolitique. Je n'entendais pas par là que les rédacteurs s'efforçaient d'être neutres et que jamais la moindre tendance politique ne s'y exprimait de manière sous-jacente.

Juste, à ma connaissance, Spirou ne s'est jamais réclamé dans ses statuts, d'une quelconque tendance politique ou religieuse. Ce qui n'est pas le cas des publications de Bayard ou, à l'opposé de Vaillant, que certains parents choisissaient pour leurs enfants justement à cause de la tendance politique dont ils se réclamaient...

Je reconnais tout à fait que, de ce fait, les journaux "apolitiques", qui ne l'étaient pas vraiment, étaint beaucoup plus "dangereux"...

71. Lien Rag - 03/03/04 16:10 - (en réponse à : BD Okapi)
Je veux pas scandialiser ceux dont l'enfance a été bercée par Sylvain et Sylvette, mais quand on parle des publications Bayard, faut pas tout mélanger!
Franchement, S&S ça reste mignonnet dans le meilleur des cas, alors qu'Okapi a mené une politique courageuse d'expérimentation en matière de BD enfantine (Matoochega par exemple, ou même la BD sur la couleur évoquée récemment dans le Quizz), avec beaucoup de talent la plupart du temps (au fait, quelqu'un sait ce que sont devenus ses auteurs?).
Et puis si, Spirou est apolitique! Dans un numéro de la fin des années 50, le fureteur répondait à une question sur la révolution française que périodiquement, les peuples deviennent fous et (je ne me rappelle plus de la formulation exacte de ce qui suit) ivres de carnage et foutent en l'air tout ce qui existe avant de se calmer quelques années plus tard!
A la même époque une série racontait les malheurs de deux jeunes aristocrates russes pris dans la révolution de 1917 et persécutés par les vilains bolcheviques au coueau entre les dents...
C'est pas aussi apolitique et plein de simple bon sens que notre cher Raffarin ça?

70. Lien Rag - 03/03/04 16:10 - (en réponse à : BD Okapi)
Je veux pas scandialiser ceux dont l'enfance a été bercée par Sylvain et Sylvette, mais quand on parle des publications Bayard, faut pas tout mélanger!
Franchement, S&S ça reste mignonnet dans le meilleur des cas, alors qu'Okapi a mené une politique courageuse d'expérimentation en matière de BD enfantine (Matoochega par exemple, ou même la BD sur la couleur évoquée récemment dans le Quizz), avec beaucoup de talent la plupart du temps (au fait, quelqu'un sait ce que sont devenus ses auteurs?).
Et puis si, Spirou est apolitique! Dans un numéro de la fin des années 50, le fureteur répondait à une question sur la révolution française que périodiquement, les peuples deviennent fous et (je ne me rappelle plus de la formulation exacte de ce qui suit) ivres de carnage et foutent en l'air tout ce qui existe avant de se calmer quelques années plus tard!
A la même époque une série racontait les malheurs de deux jeunes aristocrates russes pris dans la révolution de 1917 et persécutés par les vilains bolcheviques au coueau entre les dents...
C'est pas aussi apolitique et plein de simple bon sens que notre cher Raffarin ça?

69. pm - 03/03/04 12:59
Tintin au Tibet est certainement la première bd que j'ai lu vers l'âge de 5-6 ans. Eu égard à mon grand âge c'était peut-être bien une édition originale, en tout cas une des toutes premières éditions. Elle est perdue, et rachetée, depuis bien longtemps, la seule vieillerie qui a réussi à passer l'outrage du temps est la première édition du combat des chefs dans un état qu'on pourrait qualifier de vraiment explosé!

68. Golem - 03/03/04 11:25
Sylvain et Sylvette (Cuvilliers) (à 5 ans), lus par mon arrière grand-mère car je ne savais pas encore lire.
Sinon, mes parents avaient des Schtroumpfs, Johan et Pirlouit, Lucky Luke (Dupuis brochés), Astérix, Les 4 As, Gaston, Chick Bill,... et surtout "La Marque Jaune".
Mais impossible de dire par lequel j'ai commencé. En tout cas, je n'ai toujours pas terminé, et je n'en aurai jamais suffisamment.

Le temps passe...

67. vich - 03/03/04 10:38
Dans le grand classique en ce qui me concerne: Tintin au Congo ... Et puis Asterix, Quick et Flupke, Jo Zette et Jocko, les Schtroumpfs, Lucky Luke, ... Spirou et Fantasio ne sont venus que bcp plus tard ...

66. sylvinus - 23/02/04 18:55
On peut penser que maltaite est voulu coller à un scénario devenu de plus en plus sérieux en faisant du dessin réaliste (un peu comme benn avec mic mac adam à une certaine époque), ce qui ne fût pas une mauvaise idée je trouve. Ca lui a permis d'éviter de produire du "will n°2".
La saga de thorgull? Haa ouais, j'trouve aussi que gos n'a rien fait de mieux depuis avec cette série...

65. Bert74 - 23/02/04 14:00
"Yakary et Grand Aigle", j'avais 5 ans (peut-être d'autre avant, mais je ne les ai plus en tête).

Mais j'ai aussi une pensée émue pour Sylvain et Sylvette, et surtout pour le Scrameustache qui a bercé mon enfance (au moins jusqu'à la Saga de Thorgull).

64. david t - 23/02/04 00:47 - (en réponse à : larry)
tout-à-fait d'accord sur "le seuil de karlov", un album final plutôt médiocre, surtout que la fin de "morgan angel" augurait au contraire très bien pour une suite avec 421 et morgan se partageant la vedette. en fait, l'intérêt de morgan dans la série est qu'elle était plus étoffée comme personnage que 421 qui restait tout de même assez plat psychologiquement parlant.

pour ce qui est du passage au semi-réalisme, moi j'ai bien aimé quand maltaite a fait évoluer son dessin (aux alentours des tomes 3-4 si ma mémoire est bonne, mais on sait qu'elle ne l'est pas toujours), les premiers tomes (et le "carte blanche spirou" qui les précède) étant à mon goût trop caricaturaux, encore trop collés au style de son père (will). le semi-réalisme du trait seyait quand même bien au semi-réalisme des scénarios... enfin, je ne me suis pas vraiment intéressé à ce qu'a fait maltaite depuis (entre autres sa série avec autheman), ça me semble tourner dans le même registre que 421 et euh, j'ai passé l'âge je crois. quelle tristesse. :)

63. larry underwood - 22/02/04 23:38
tiens, c'est rigolo ça... j'ai justement le premier et le dernier tome des 10 albums de la série, et un troisième qui se balade... une histoire de météo détraquée je crois. C'était un bon album... le dernier, Le Seuil de Karlov, est franchement mauvais : ils ont fait évoluer 421 à la manière du dessin semi-réaliste de Machine qui Rêve, et c'est beaucoup trop sérieux. En plus, le scénar fait l'apologie de la vengeance personnelle... mais les premiers tomes étaient très bons, et Morgan un personnage féminin qui avait une sacrée allure.

Tiens, je viens de vérifier, et mes albums sont bien dédicacés. Chouette ! Dire qu'à l'époque, je me foutais complétement de la BD en général... pourquoi j'ai ces dédicaces moi, d'ailleurs ?

62. Maravilla - 22/02/04 22:46 - (en réponse à : david t)
C'est fort probable, ça fait tellement d'années que j'ai plus revu une planche.

Bon, pour James Bond, faut pas s'en faire pour si peu. C'est une bonne vieille fiction, tu sais. ;o)

61. david t - 22/02/04 22:26 - (en réponse à : maravilla)
tiens, un autre ancien amateur de 421!

j'ai déjà possédé toute la série il y a longtemps. j'avoue que ça me plaisait bien. reste que j'ai tout vendu à une époque où j'en avais vraiment ma claque de la BD (je n'ai gardé que les deux avant-derniers tomes "les années de brouillard" et "morgan angel" qui étaient mes préférés) mais je regrette quand même ne plus avoir "dans l'empire du milieu" qui était très bien aussi (intrigue d'espionnage doublé d'un rallye en plein coeur de la chine rurale, qui dit mieux? :) pour le reste, le problème majeur de 421 est le même que pour les films de james bond: toujours ce sexisme latent et ces relents de colonialisme qui finissent par vraiment alourdir la lecture pour peu qu'on soit le moindrement critique...

60. minibulle - 22/02/04 21:10
moi ma première lecture de bd c'était astérix et la serpe d'or... J'en ai toujours un bon souvenir, et quand je retombe sur l'album et que je le relis je perd un peu de mon sens critique en me disant que c'est une des meilleures bd du monde !

59. Maravilla - 22/02/04 14:59
Bon ben voilà, j'ai retrouvé (et je crois bien que le "prêtre" n'était qu'une anecdote de l'album, mais ça a du me marquer):

Agent 421! ( http://www.bdeuro.com/ericmaltaite/ ) , de Maltaite et Desberg. Et c'était bien chez Spirou.

En farfouillant pour trouver ça, des souvenirs sont remontés: Bobo, Génial Olivier, L'Elan, Bob Morane, Buck Danny, Les Chevaliers du Ciel, Cubitus, Yoko Tsuno, Jeannette Pointu, Natacha, Germain et nous, Jo Zette et Jocko, Quick et Flupke, Agent 212, Benoit Brisefer, Poussy, Le trou du souffleur, Corinne et Jeannot, Guy L'éclair, Smith et Wesson, Totoche, Basile et Boniface, Geo trouvetou, berf.

Comme quoi... Impossible de répondre. ;o)

58. Maravilla - 22/02/04 14:20
Oui, les recueils Spirou également, bien sûr, comment ai-je pu oublier?!

Et non, ce n'est pas Soda. Je fais peut-être un amalgame avec Soda, et il est probable que l'histoire du prêtre soit juste une péripétie de cette BD (je ne crois pas l'avoir rêvé), alors, à moins qu'un incollable surgisse et ne donne la solution, je fais une petite recherche sur le net (j'ai pas le recueil sous la main) et je te dis ça. Je reviens de suite.

57. Annab - 22/02/04 14:19
HOOOooooo Ouiiiiiiiiiiiiiii...
Rahan, Le Journal de Mickey, Mandrake, Sylvain et Sylvette, Bibi Fricotin (dont je ne me rappelle absolument plus d'ailleurs) j'avais oublié ! Et Hippolyte et Clémentine, Hägar Dünor le Viking, L'école Abracadabra,Lilly,...

C'est tout un tas de souvenirs de lectures que me reviennent.
***La larme à l'oeil***
Merci

Sinon, ma première bédé rien qu'à moi et achetée avec mon argent de poche, c'était La Quête de l'oiseau du temps, j'avais une dizaine d'année et j'avais pas tout compris à la première lecture mais j'avais adoré.

56. prouti - 22/02/04 13:49
elle a du t'offrir des recueils "Spirou" aussi parce que "les petits hommes" ou "tif et tondu" c'était dans "Spirou".

55. lieutblueberry - 22/02/04 13:47 - (en réponse à : Maravilla)
Marravilla!
La BD que tu cherche, ça ne serait pas "SODA" (déssiné par Warnant chez Dupuis) par hasard?

54. Maravilla - 22/02/04 13:41
Ca c'est un sujet qu'il est tout beau tout nostalgique et tout...

Ben moi, une amie de ma grand-mère avait pour habitude de m'offrir les recueils de la revue "Tintin". Alors, en vrac, à coups d'histoires incomplètes, j'ai mangé du Tif & Tondu, du Chick Bill, des Petits Hommes, j'ai même, je me souviens, détesté "Alinoé" à 7 ou 8 ans (que j'allais vénérer des années plus tard). Y'avait aussi une histoire qui me plaisait bien (il faudrait que je retrouve), l'histoire de ce casse-cou habillé en prêtre, y'avait des morts souvent, des tirs au pistolet aussi, des poursuite en bécane, c'était pas très polliticaly correct, c'est flou aujourd'hui. Tiens, pour les incollables qui me retrouveront le titre, je me souviens d'une histoire: un assasinat, au cours d'un concerto pour piano, grâce à une arme reliée à une touche aigûe du piano et bien orientée vers sa cible, qui n'était jouée qu'une fois dans la partition, en toute fin du morceau. Le pianiste devenait assassin involontaire. Et le héros retrouvait la solution bien sûr. Tout ça, c'était dans "Tintin".

Y'a eu aussi les Strange, j'ai eu la chance de pouvoir avoir les premiers numéros (disons à partir du 40 ou 50): Spiderman, etc. Un rêve incroyable. Et la responsabilité d'un pyjama ridicule à 8 ans.

Y'a eu le Journal de Mickey, et Pif. La collection des petits bouquins carrés (Tarzan, Zembla, Flash, Mandrake, etc.). Y'avait aussi les recueils de Pifou, ou Placid et Muzo. Et bien sûr, un peu plus tard, Rahan, Docteur Justice, etc. Tout ça, c'était Pif Gadget, mais aussi les Pif reliés (les bouquins petits et épais, rouges, mais si, vous savez, le même format que Zembla & co.).

Y'a eu aussi les Strip, dans la Nouvelle République: Hagar Dunor, Peanuts (mais tout le monde disait Snoopy), Mandrake (et son copain Monsieur Propre, Lothar, véritable star du Queen quelques années plus tard) et même... Spiderman. Eh oui.

Dans les cartonnés classiques, je me souviens avoir vraiment flippé avec "Les Schtroumpfs noirs", et adoré "Le Cosmoschtroumpf" et "L'Oeuf et les Schtroumpfs". Un peu après: Le Bandit Manchot, L'Empereur Smith, Ma Dalton. Tintin j'aimais moins, c'est venu vers 10-12 ans, plutôt.

Et puis j'ai dévoré la collection des "Bibi Fricotin" que possédait ma tante, qui pourtant était déjà "ring'" (milieu des 80's). Ca me faisait me poiler! Ca aussi c'est un vieux souvenir.

Ah ben voilà, vous avez gagné: je chiale.

53. david t - 22/02/04 02:20 - (en réponse à : errata)
bon, tout le monde va s'en foutre, mais je me rends compte que je me suis plutôt gourré en encensant "l'héritage" quelques messages plus bas; il aurait plutôt fallu lire "spirou et les héritiers", ce qui n'est pas tout-à-fait le même truc malgré la ressemblance du titre. mes excuses, ça fait plusieurs années que je n'ai lu ni l'un ni l'autre!

sinon, cette conversation est bien intéressante mais il semble que nous ayons, en gros, tous lu les mêmes livres dans notre jeunesse. je suis par contre surpris que personne ne mentionne ces grands classiques que sont petzi, les 4 as, génial oliver, les casseurs... j'en oublie sans doute et des meilleurs. :)



 


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