les femmes dans la bd

17. Léon - 09/06/00 22:42

Et les mémés dans la BD? Charlotte Poireau (de Poirier), Grand-Mère Donald, Prudence Petipas (de Maurice Maréchal), Madame Adolphine dans Benoît Brisefer... Elles ne font peut-être pas l'objet de fantasmes de la part des lecteurs (quoique... tout arrive!), mais elles ont aussi leur place dans le catalogue des héroïnes. Même si je n'ai jamais beaucoup aimé Tartine Mariol, pour ceux qui se souviennent de cette virago.
Léon °)

16. Sirkowski - 09/06/00 19:52 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

Hé, hé! Ok alors ^_^ Je chercherai encore. Pour ce qui est de Miss.Dynamite, je suis d'accord avec toi. Sauf que j'suis très peu objectif sur ce sujet =)

15. Natacha - 09/06/00 09:33 - (en réponse à : pour sirkowski)

Tu n'as peut-être pas assez bien cherché ? ;-) En tout cas, c'est mignon comme tout Miss dynamite...

14. Christ Oliver - 09/06/00 03:08

De toutes façons, comme au cinéma et dans la littérature, tout dans la bd n'est que fantasme. Si les lecteurs adorent une femme ayant des caractéristiques plus réalistes, c'est que justement elle se rapproche plus de notre réel. Tout les bons auteurs savent que rajouter des détails réels de notre vie quotidienne amènent plus de crédibilité à des éléments imaginaires (la méthode Stephen King). Mais tout cela reste et restera un fantasme.

13. Sirkowski - 08/06/00 23:40 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

Si j'avais déjà rencontré un femme comme Kate, je crois que je m'en souviendrais ^_^ Alors je serais porter à l'inclure elle aussi dans la catégorie des fantasmes ; )

12. Natacha - 08/06/00 13:50

La BD a moins de place dans les textes ( par rapport à la littérature ) pour bien camper la psychologie des personnages ou plutot pour nous donner autre chose que des personnages monolithiques. Il y a bien sur des exceptions mais cela dépend aussi beaucoup du talent de dialoguiste de l'artiste pour faire passer les nuances ( pour le cinéma et/ou le théatre il y a aussi le talent des acteurs qui entre en jeu ). Après parler du fait qu'il y a une écrasante majorité d'hommes c'est un faux problème ! La littérature a aussi été longtemps dominée par les hommes. Et si à l'inverse il y avait une prédominance de femmes, on dirait que ce sont les hommes qui sont mal représentés ou caricaturaux ;-). Or, les hommes faits par les hommes dans les BD ont dans la majorité aussi ce problème.
Bon, passons à la représentation graphique proprement dite. C'est vrai qu'il y a aussi une forte proportion de personnages très fantasmés meme dans les BD dites réalistes ! Le dessinateur dessine ce qu'il reve et malheureusement on n'a pas nécessairement souvent une représentation réaliste de la Femme. Rares sont ceux qui, comme Hermann, font des femmes qui ne sont pas vraiment à leur avantage ( quoique Comanche ).
Beaucoup citent Cécile du Sursis parmi les femmes bien réussies mais elle est quand meme un fantasme d'homme je trouve, un peu trop parfaite alors que Julien est terriblement humain. Comme femme très réussie, je citerai plutot Kate dans Jonathan de Cosey.
Désolée d'avoir été longue... :-)

11. Léon - 07/06/00 23:14

J'aime les héroïnes de BD qui ont du caractère et de la personnalité, comme Capella dans Magellan, ou Lauréline, ou Héléna d'Archie Cash, ou Aria, ou Marlene dans Leo Loden. Je trouve Natacha assez fade, quant à Rubine, elle est trop caricaturale. Une héroïne que je trouve plutôt attachante et sympathique est la petite Lio dans "Barbarella" de Forest (dont Miss Banana Split s'est inspirée pour son nom de scène), la jeune fille idéaliste qui, au moindre coup de cafard, tente de se suicider par les moyens les plus dingos (en avalant des oreillers, par exemple).
Parmi les ratages complets, je citerais volontiers Dina, dans Les 4 As (Fallait s'y attendre!), tour à tour froussarde et intrépide, balançant constamment entre les deux extrêmes.
Sans aucun doute, les héroïnes de choc et de charme font rêver les romantiques impénitents que nous sommes, mais ressembler à Pamela A. ou à Britney S. ne suffit pas pour emporter l'adhésion. Les "canons" ne sont pas seules à avoir le droit de séduire, demandez leur avis à Moiselle Jeanne, Carmen Cru ou Soeur Marie-Thérèse des Batignolles.
Léon °)

10. Laurent - 07/06/00 22:17 - (en réponse à : laurent@achilletalon.com)

Femmes fatales, têtes de mule, et j'en passe. Oui, il y en a beaucoup, mais une question, juste comme ça, vous les aimez comment, vous, les femmes ?

Avec du caractère, de la personnalité, du charme, des charmes, etc. Finalement, elle sont dessinées comme ça parce que les gens les rêvent comme ça. J'adore Tatiana K., Mirabelle de Double M pour le dessin généreux de Meynet, mais aussi pour cette force presque caricaturale de caractère qu'il y a dans leurs personnages.

Et puis, si on regarde les hommes, ils sont pareils : forts, vaillants, infaillibles, tirés de nos rèves plus que d'une rélaité quotidienne, non ? parce que la BD, ça n'est pas fait pour nous transporter dans la banalité. Même des BD à l'univers glauques (le Transperceneige) nous font rêver quelque part.

9. don Lope - 05/06/00 19:21

Tous autant que vous êtes, avant de critiquer la BD en allant crier sous tous les toits qu'elle manque d'héroïnes vraies et profondes, je vous conseille d'aller jetter un coup d'oeil sur les BD suivantes:Le Sursis de Gibrat, Elsa de Makyo et Faure,ou encore de Capes et de Crocs avec Donna Hermine une femme on ne peut plus étonnante et caractérielle.
Enfin pour ceux qui ne seraient pas insensible aux charmes d'une nouvelles dessinatrice(ici: Béatrice Tillier),je propose la série Fées et tendres automates.

8. Sirkowski - 03/04/00 20:52 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

En parlant d'histoire, ça me fait penser à une anecdote. Aux USA, lors de la Second Guerre, beaucoup de bédéiste furent "drafté" pour aller en Europe ou dans le Pacifique et plusieurs éditeurs n'eurent d'autre choix que d'engager des femmes comme illustratrices et écrivaines. Ce qui fait que lorsqu'on regarde les bandes dessinées de cette époque, ont voit un certain tournant féméniste (par exemple, Sheena Queen of the Jungle, une Tarzanne qui sauvait les hommes dans la jungle (c'est quand même cochon, non? ^_^)). On les a cependant malheureusement toutes remerciés à la fin de la Guerre et tout est redevenu comme avant, comme si rien n'avait changé.

7. Al(x) - 03/04/00 15:15

A titre d'information, des choses intéressantes sur ce sujet ont déjà été dites ici En ce qui me concerne, je trouve aussi regrettable que les personnages féminins en BD soient soit des potiches, soit des femmes fatales. C'est pour cela que j'ai été très déçu que ce type de personnages passe devant Laureline dans l'élection de "Miss BD". Haaa, Laureline : tout le charme, le caractère et les contradictions de la femme !

6. toine - 03/04/00 10:14

L'univers masculin de la BD vient historiquement qu'au début de son histoire (je parle de la BD francophone) elle était réservée au garçon. Les filles étant épargnée par les éducateurs de l'époque de ces histoires idiotes qui pervertissent la jeunesse et avait leurs illustrés à elles (eau de rose gentillette, cuisine et couture). Les garçons (futurs HOMMES défenseurs du foyer) avait des aviateurs, des cow-boys et autre journalistes-aventuriers et du bricolage (ça peut toujours servir et pis les femmes avec un marteau...). Il a fallu attendre la fin des années soixantes pour que ça change et encore. Et il y eu des héroïnes féminines (ben ouais avant une femme en dehors de sa cuisine elle n'avait pas trop d'aventure ou alors c'était Mata-Hari qui n'est pas un exemple à suivre pour les fillettes). Mais les créateurs c'était toujours des hommes donc histoire d'homme même avec des femmes comme héroïnes. Pour vouloir faire de la BD faut en avoir lu, aujourd'hui c'est possible il n'y a qu'à voir le nombre de femme sur le forum, mais même il y a 20 ans les filles ne lisait pas couramment des BD. La roue tourne et les choses changent mais lentement et maintenant il y a de plus en plus de femme dans la BD (beaucoup de jeunes talents chez les indépendants). Mais certainement pas encore assez. Il ne faut pas oublier la pression sociale qui reste forte encore aujourd'hui ce n'est pas facile de devenir artiste (ça reste dans l'esprit des gens très péjoratif) pour un homme mais alors pour une fille...(la société ne change pas beaucoup malgré les apparences). Loins de moi tout propos sexiste ce qui précède est un regard sur la société. à la prochaine toine

5. Sirkowski - 03/04/00 07:30 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

Alors, puisqu'on semble parler des héroïnes, je vous conseille de visiter http://www.missdynamite.com Tous dépendamment de votre perception, cette bédé sera pour vous, soit extrêment féministe, soit extrêment sexiste ^_^ à vous de juger!

4. Kaïyah - 03/04/00 02:56

Voilà un sujet qui m'intéresse (même si on comprend pas vraiment la question de départ), parceque bon, c'est pas pour critiquer, mais y'a rarement des sujets intéressants dans ce forum, ou plutôt des vrais sujets de fonds sur la BD et qui tiennent la route. Les bavardages de cours de récré entre copains et les petites bagarres organisées contre les têtes de turc du moment, c'est bien rigolo à lire mais ça va bien 5 min.
Bon j'ai fini mon p'tit coup d'gueule, ça va mieux alors je reviens au sujet. Mais bon en fait ce que je veux dire est aussi un autre coup de gueule, sur les femmes dans la BD (non, je n'ai pas un sale caractère dans la vraie vie !). Donc je voulais dire que j'en ai marre que les héroines les plus célèbres (genre Pélisse, Druuna, Cixi et compagnie...) ne soient que des caricatures de filles avec des gros 'einses' et surtout un caractère trés 'cliché'( c'est ou la jeune fille naîve, ou la chipie caractérielle ou l'emportée tête-de-mûle, etc); personnages tout droit sortis des fantasmes de leur "mâle" créateur. Ce n'est pas que ça me pose un problème que de tels personnages féminins existent, c'est qu'elles soient autant adulées et placées en tête de classement devant des héroines beaucoup plus intéressantes, plus humaines et d'autant plus remarquables. Là je pense surtout aux héroines de Bourgeon qui ont toutes un caractère fort doté d'une sacré répartie, mais qui ont aussi une personnalité plus complexe qui les rend finalement trés humaines. Tout ça pour dire que ça fait du bien de voir de vraies faâames dans le monde de la BD, et que ça manque bien trop souvent.

3. Sirkowski - 03/04/00 01:20 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.omc)

On parle des femmes qui font de la bédé ou des héroïnes de bédé? Ou des deux?

2. Patrice - 02/04/00 23:22

C'est vrai que la Bd est surtout un milieu masculin.
Pourtant depuis quelques années, certaines femmes se risquent.
En scénariste, je ne crois pas beaucoup me tromper si je dis que Laurence Harlé est l'une des premières et Anne Sibran la petite dernière. Parmi les dessinatrices, isabelle Dethan a fait deux séries remarquables chez Delcourt, chez le même Editeur on peut noter la présence de claire Wendling avec le splendide "lumières de l'amalou". Elles commencent à ne pas se cantonner au role de coloriste et c'est très bien.

1. Nikos - 02/04/00 18:01

Là, j'avoue ne pas comprendre... Bon, c'est pas grave. Pour ne pas faire censurer le sujet, il faut parler des fennes dans la BD... Natacha, Yoko, les Femmes en Blanc (de Bercovici !). Hein, comment ? Bon OK, je laisse tomber...