Que savez-vous de la BD québécoise ?

39. Christ Oliver - 03/08/00 08:25

J'ai entrepris des demandes de subvention récemment, et je peux indiquer quel genre de subventions existent et leurs chance de succès. Subvention pour un auteur débutant : varie aux alentours de 3000 $ à 10 000 $ afin qu'un auteur puisse se consacrer entièrement à la création de son oeuvre pendant quelques mois. Chance de succès : 1 sur 6. Subvention pour un auteur professionnelle établi : cela monte jusqu'à 20 000 $ et même 34 000$. Chance de succès : 1 sur 6. Subvention de voyage : entre 500$ et 1000 $, peut monter jusqu'à 2000$ si la destination est ailleurs qu'aux USA et en Europe (le nord canadien est autorisé). Chance de succès 1 sur 2 (oui, 1 sur 2). Note : la subvention de voyage peut se demander en tout temps durant l'année,et non à certaines périodes comme les autres. C'est très résumé et il vaut mieux demander la documentation et les formulaires complets au conseil des arts. Il n'y a aucun risque à le demander, alors n'ayez pas peur de tenter votre chance, les fonctionnaires y sont courtois et les formulaires sont même étonnament simple à remplir. Normalement, les éditeurs peuvent même s'occuper de tout ça pour toi. Évidemment dans la documentation, il y a des conditions à remplir qui ne sont pas si simples, comme la condition où il faut obligatoirement avoir déjà publier au moins un livre chez un éditeur sérieux et confirmé pour être au moins classé comme auteur débutant. Dans mon cas, pour une subvention de voyage pour le festival de Charstre en Belgique, j'ai du fournir les documents suivants : un cv, une liste de mes publications et de mes articles, la lettre d'invitation (un e-mail dans mon cas, c'est acceptable), une description détaillé de l'évènement, une description des avantages que le voyage m'apportera sur le plan professionnelle et culturel, au moins 20 pages d'échantillons de mes livres et de mes bds. Et une des conditions supplémentaires est de lancer un nouveau livre au festival, ou du moins un livre qui n'était pas distribué sur le territoire jusque là. Tél : 1-800-263-5588 poste 5060 site web : www.conseildesarts.ca

38. $$$$$$$$$ - 03/08/00 06:14

il y a des sous qui dorment dans les coffres des gouvernements et qui sont destinés aux artistes. Encore faut-il que les artistes en question se donnent la peine de faire ces demandes. Au Conseil des Arts et Lettres du Québec, la bande dessinée est considérée comme faisant partie des Arts Visuels. Bien qu'elle soit jugée par un jury composé le plus souvent de peintres, sculpteurs et/ou photographes, les projets de BD passe par un "consultant spécialisé en BD" qui appuie ou non la demande. Cet intervenant n'a pas droit de vote mais son opinion pèse dans la balance. Les bourses demandées peuvent aller jusqu'à 20 ou 25 000 $ selon les années d'expérience et l'importance du projet. Si ma mémoire est bonne, ils accordent plus ou moins 1 bourse sur 5.

Au Conseil des Arts du Canada, je ne connais pas de bédéiste qui ait recu de subventions en Arts Visuels (faites le moi savoir s'il y en a déjà eu.) Toutefois j'ai appris il y a quelques mois que des bourses ont été octroyées à la BD dans le volet littérature pour l'écriture de scénario de bd (et uniquement pour le scénario).
Plus il y aura de demandes en bande dessinée, plus on la subventionnera (le syndrome des saucisses Hygrade!) .

Mais pour ca, il faut présenter des projets, remplir un formulaire, verbaliser un peu sur sa démarche artistique et pire, risquer de se faire refuser ! Gasp!

37. Sirkowski - 01/08/00 22:11 - (en réponse à : @hotmail.com)

=)

(si je laisse juste un smiley, mon message vas être effacé)

36. Sheila - 01/08/00 19:59

Monsieur Sirkowski, j'aimerais m'enquérir des frais demandés par la très cordiale Miss Dynamite pour remplir un contrat (et peut-être plusieurs...). Sachez que les formules nécéssaires pour vous permettre d'obtenir votre part de subventions vous seront envoyées dès que vous porterez votre adresse postale à mon attention. Yours, sincerely...

35. Sirkowski - 01/08/00 09:34 - (en réponse à : @hotmail.com)

Ça se donne encore des subventions pour de la bédé?

34. un philosophe en questionnement métaphysique - 31/07/00 09:18

Pour faire suite à la question originelle, s'il existe un style à la BDQ, je pense que la BDQ est trop jeune et compte un nombre trop restreint d'auteurs pour qu'on puisse vraiment parler de style, encore moins d'école. Toutefois, pour la BD (comme pour d'autres médiums made in Quebec dont le cinema), on peut dire qu'en général, elle est à l'image de l'histoire du Québec, c'est à dire l'histoire d'un peuple conquis (sans vouloir verser dans la politique, il y a des choses qu'il faut admettre). Ce qui fait que la BDQ a comme signe distinctif d'être en réaction aux cultures impérialistes. Nous n'avons pas de héros mais des anti-héros, nous navons pas Capitaine America mais sa parodie (Capitaine Kebec), Nous n'avons pas TINTIN mais Michel Risque. Et c'est, je pense, cette culture en réaction aux autres qui a permis un tel essort de la BD dite underground. De plus il ne faut pas oublier qu'on a un culture subventionnée mur à mur donc qui ne répond pas aux lois capitalistes de l'offre et de la demande ce qui nous permet d'avoir une culture qui laisse plus de place à la recherche et à l'expérimentation. Je ne pense pas que ce soit un aspect négatif de notre culture, ca fait plutot partie de notre identité collective ce qui ne nous n'empêche pas de pondre de grandes oeuvres dont certains classiques.

Toutefois j'espère qu'un jour nous verrons dans la BDQ, plus de personnages autonomes, dont l'intérêt et même l'existence ne repose pas que sur la parodie de genres ou sur la dérision de séries populaires.

Y a-t-il des réactions dans la salle?

33. Christ Oliver - 31/07/00 07:48 - (en réponse à : à William)

L'auteur du sombre vilain n'est rien d'autre que Jacques Hurtubise sous le nom de ZYX. En plus d'un strip dans le jour, il a été publié dans Croc et Titanic. Un album est paru il y a une quinzaine d'années dans la collection «Croc Album». En passant, je me rappelle d'une de ces phrases citée dans un livre sur la bd québécoise : «Jacques Hurtubise, bédéïste. Ce qui ne vaut pas mieux que drogué ou prostitué.»

32. un anarchiste qui connait ses classiques - 31/07/00 07:43

C`était Hurtubise lui-même, qui quelques années plus tard fonde CROC avec des potes. Le Sombre Vilain et son serpent (un boa je pense) sont sans conteste des personnages incontournables de notre BD. Un album est d'ailleurs sorti sous étiquette Ludcom (Croc), un des tout premier que l`éditeur a publié! Longue vie aux anarchistes révolutionnaires!

31. William - 31/07/00 05:38

L'anarchiste en question s'appelle Sombre Vilain, et paraissait déjà dans le quotidien indépendantiste Le Jour au milieu des années 70. Mais j'ai eu beau chercher dans le BDQ QUI a créé ce personnage machiavélique... Michel Viau, à l'aide !!!

30. Léon le Wacky - 25/07/00 00:15

J'ai oublié le nom de cet anarchiste qui a pour complice un gros serpent. Je crois bien que c'est de la BD québecoise...

29. Frank - 24/07/00 02:22

Zyx était en fait Huturbise si je ne m'abuse?
Oui, effectivement Croc...Mais je pense que c'est un journal qu'il faut remettre dans le contexte québécois de la fin des années 70. je pense qu'il faut avoir vécu les années Croc pour bien comprendre l'importance de ce magazine. J'arrive a concevoir qu'un jeune puisse trouver le truc rébutant car la critique social a tendance à mal veillir quand elle n'est plus dans son contexte.
Quant à Valium, je me suis procuré son "Coeur de Maman" et quoiqu'en dise les biens pensants du dessin parfait et de la ligne claire, il n'existe probablement aucun equivalent a ce bédéiste nulle part dans le monde et quand on regarde de plus près, il y a là un très grand artiste. Mais bon, oui, c'est l'underground de l'underground, alors...

28. Christ Oliver - 23/07/00 23:32 - (en réponse à : à Peter)

Tu trouves Croc exécrable !!!! Mais voyons, c'est là que tout les plus grands bédéïstes québécois ont commencé où se sont fait une réputation : Caroline Mérolas, Réal Godbout, Gaboury, Moerell, Raymond Parent, Jean Paul Eid, Garnotte, Prud'homme, Claude Cloutier et dans les moins connus mais tout de même remarquable : Zyx, Faniel Langlois, Yayo, Ricar, Gité Sincèrement, je regrette Croc. Ce n'est pas avec le ciblage marketing de Safarir et les albums insipides de Milles-iles qu'on va remonter la bd québécoise. Même que depuis la fin de Croc, la plupart des dessinateurs cités n'ont rien faient qui surpassait ce qu'ils ont fait pour ce magazine. Sans doute qu'ils y avaient une liberté qui ne se retrouve plus maintenant dans la grosse production actuelle. Je pourrais aussi citer Titanic, mais ça prendrait deux pages...

27. Peter Pan - 23/07/00 10:29

Il n'y a qu'un seul et unique Piteur digne de ce nom, le vrai de vrai, le MOI-MEME!

26. K. Lisse - 23/07/00 09:48

La bd Montrealais a fait plusieurs apparences dans des revues Europeenes dans la dernier annee. Ils y avait 6 Montrealais dans Comix 2000 (Julie D., Simon Bosse, Siris, Line Gamache, Rick Trembles, R. Suicide). Je pense qu'apres Paris, Montreal avait le plus grande nombre des paricipants. Pis y avait aussi dans Drozophile, Kollectiv, Ferraile et ben des autres qui m'echappents a ce moment la. Le meilleur auteur de bd Quebecois, Henritte Valium, a eu plusiers livres edite a la France, avec des editeurs comme Le Dernier Cri (qui vient juste de sortir un serie des cartes par lui, Les Curees Malades), Chacal Puant, Sortez la Chienne, pis des contributions innombrables. Quebec etait le "pays" invitee a Angouleme en Janvier 2000. Le festival de bd a Albi a feter des auteurs Montrealais.] Mais, pour reprends le question de l'origine, ils n'y en pas un style quebecois mainstream distincte. Mais, anowé, le bd mainstream c'est plat aux bouttes partous dans le monde.

25. Robo - 23/07/00 02:39 - (en réponse à : à Piteur)

Efectivemant, la cultur québécquoize se porte bien...

24. Peter - 23/07/00 02:24 - (en réponse à : peter_sharp77@hotmail.com)

Je lit de la BD europeene,des comics americains, meme des mangas, mais en 25 ans je n'ais jamais lu une seule BD quebequoise, et les quelques STRIP que j'ais pu lire dans les journaux locaux m'ont convaincu de ne pas en acheter. Par contre, je connais quelques bons artistes du Quebec qui travail, sois pour les editeurs americains ou europeens,Denis Bauvais, Thierry Labrosse, par exemple,qui font du tres beau travail. Desolee pour cette critique negative sur le Quebec. Mais je suis pres a reviser mon opinion sur le sujet si quelqu'un peut me conseiller une bonne BD quebecoise. Peter un QUEBECOIS de la region de MONTREAL. P.S. J'ai lu quelques magasines de CROC, et c'etait execrable. La culture Quebequoise ce porte mieux depuis la mort de ce torchon repugnan.

23. Pouaye - 11/04/00 05:52

Le salaire devait être incroyable ! =)

22. Robo - 11/04/00 05:26

Hahaha!... La première job de ma soeur consistait à vendre des t-shirts de Zwis!!... Elle est trop bonne!... Inutile de mentionner qu'elle en garde un très mauvais souvenir...

21. Pouaye - 11/04/00 04:15 - (en réponse à : encore à Sirkowski)

J'ai justement retrouvé un Zwi chez moi. Quand j'étais au cégep, le tshirt de la radio de Bois-de-Boulogne de '94 (ahhh, le bon vieux temps)était fait avec des Zwis. Je pense que le dessinateur était Miklos.

20. Pouaye - 11/04/00 04:01 - (en réponse à : à Sirkowski)

À peu près à la même époque que Line Arsenault, quand la technique hot pour récolter des fonds était des vendre des t-shirts, il y avait différents "logos/modèles" en compétition. Line Arsenault en était une. Il y avait aussi les Zwis, des petits bonhommes verts avec de gros pifs qui faisaient deux ou trois conneries et le texte lisait "Zwi!" D'où le nom de Zwis.

C'était vraiment très à la mode. :-| (ç'est une face sérieuse!?!)

19. Sirkowski à Pouaye - 11/04/00 03:45 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

Pardonne mon ignorance, mais qu'est-ce qu'un Zwis? =)

18. Pouaye - 11/04/00 02:54 - (en réponse à : à Sirkowski)

Est-ce que tu-- ton ami fait des Zwis aussi ? ;-)

17. Erick - 10/04/00 09:10 - (en réponse à : Erick-mk@bluemail.ch)

Juste une petite proposition: pourquoi ne pas faire une (pre-)publication de la BD Quebecoise sur BD-Paradisio (Comme pour l'horloge)?

16. Sirkowski à Pouaye - 10/04/00 08:28 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

Tu porterais vraiment un t-shirt de Line Arsenault? =) Je sais pas si je peux retrouver cette case que j'ai fait, euh... je veux dire, que un de mes ami à fait (j'veux pas me faire poursuivre ^_^)

15. Sirkowski à Chris - 10/04/00 08:23 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

J'espère que t'avais compris que j'étais pas sérieux =)

14. Pouaye - 10/04/00 06:27

Ne connaissant pas la BD alternative québécoise, je dois dire que ce que j'ai lu manquait de piquant. Paul Roux, Malouin, même Caroline Mérola (quoique j'ai bien aimé une ou deux de ses histoires), Line Arsenault (qui va mieux sur un t-shirt que du papier), Je reviens toujours avec une insatisfaction à la fin de mes lectures. Rupert K. m'avait attiré par sa couverture sombre et ténébreuse, mais un jeune habillé avec un costard qui me parle de Nintendo... pfff.

Par contre, j'ai vraiment été surpris par Le Naufragé de Mémoria. Je crois que c'est une des rares très bonnes BD qui a été publiée au Qc dans les dernières années.

Encore là, je ne peux pas juger des Bds underground. Julie Doucet traite bien du quotidien, mais Geneviève Castrée (Lait frappé) fait un peu trop bad trip et expérimentation à mon goût.

Mais je peux dire que la BD québécoise manque de rayonnement. Surtout au Québec.

13. Christ Oliver - 10/04/00 06:07

Faut-il vraiment en parler ? Si ce n'était de la pub que cette série se fait dans les écoles et dans une émission tv, cette série n'aurait eu aucune notoriété (j'allais dire succès). Je considère Gargouille comme la bd la plus nulle du Québec (et j'ose le dire). Désolé Sirkowsky !

12. Sirkowski - 10/04/00 04:10 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

C'est vrai, on a oublié de parler de Gargouille! ^o^ ROTFLMAO

11. Arnaud - 10/04/00 02:39 - (en réponse à : hilmarch@club-internet.fr)

Euh... C'est chouette de parler de la bédé québecoise sans ses principaux intéressés (les québecois) mais saviez-vous qu'il y a sur ce forum une série de sujets intitulée "BD Québec" qui en est à sa 28ème édition... Vous verrez, il s'est fait des choses depuis Croc au Québec !

10. Nicholas - 10/04/00 02:25

Losrque Croc est sortit en 1979 des auteurs comme Fournier, Godbout,Gaboury et Morell était parmit les plus vu au Québec.
Leur style semblait bien sortir à ce moment de la bd underground.
Mais n'oublions pas que pour créer un style ,il faut que d'autre l'utilise ce style.
Aujourd'hui c'est Julie Doucet qui est en train d'imposer son savoir faire un peu partout en Europe, entre autre.

9. Michel - 01/04/00 04:52

Il y a deux autres albums d'Onésime qui ont été publié par les Éditions de l'Aurore en 1974 et 1975 mais plusieurs des gags se retrouvent également dans l'album que Sytéphanie a trouvé. Onésime paraît dans le Bulletin des agriculteurs depuis 1943!

8. Stéphanie - 01/04/00 02:50 - (en réponse à : laureline@videotron.ca)

Cet après-midi, je viens de trouver dans une librairie de livres usagés sur Saint-Denis une BD de 146 pages: "Onésime Ses plus amusantes aventures publiées dans le Bulletin des agriculteurs -ces derniers 40 ans- par Chartier". Elle a été publiée en 1983 par La Compagnie de Publication Rurale Inc. Je l'ai payée 6$.

7. Nips - 31/03/00 23:50 - (en réponse à : nips@sympatico.ca)

Vous conaissez Onésime ? C'est une bédé marrante publié dans un magasine agricole dans le Québec. Marrant ! Mais je ne sais malheureusement pas si on en a fait des albums. Quelqu'un sait-il ?

6. Nips - 28/03/00 19:45 - (en réponse à : nips@sympatico.ca)

Nous n'avons pas de style particulier au Québec je crois bien, sinon que dans l'"underground" comme dit plus bas. Essentiellement, nous n'avons pas encore eu de succès international très marquant tel Hergé, Moebius, Uderzo, Franquin, Schulz, Akira, Superman, etc. À mon avis, un style n'est rien d'autre qu'une façon commerciale de faire, une façon assurée d'avoir l'oeil du public - ce qui n'est pas mauvais en soi - en reprenant un style d'un dessinateur particulier qui a déjà eu un immense succès. Mais peut-on réinventer la roue à chaque fois et trouver assurément un lectorat ? Ainsi le dilemme de l'éditeur se dessinerait. Mais voilà, si la BD québécoise n'a pas une facture encore reconnaissable, il en tiendrait de cela.

5. Robo - 28/03/00 18:18

Excellente comparaison... D'autant plus que la BD en Europe semble suivre la même évolution que le hockey au Québec...

4. un passant - 28/03/00 17:20

La BD est au Québec ce que le hockey sur glace est à la France.

3. Sirkowski - 28/03/00 11:33 - (en réponse à : sirkowski@hotmail.com)

Mais existe-t'il un style particulièrement Québecois? Comme les Super-Héros aux USA, les Mangas en Asie. Je vais m'avancer en disant que non. Et une autre question me vient si c'est vrai qu'il n'y a pas de style proprement Québecois. Est-ce un avantage ou un inconvéniant? Désavantagé parce que la bédé québecoise n'a pas de moyen d'être facilement reconnu ailleurs dans le monde? Avantagé parce qu'on est libre de choisir notre style sans véritable contrainte? Quoi qu'on peut rapidement être taxé de "sell-out" ou de colonisé (*sight*) du moment qu'on se raproche trop du style d'un autre pays. Ce qui est pratiquement impossible à ne pas faire puisqu'on est tous trop jeune pour avoir eu la chance d'inventer quoi que ce soit.

2. Christ Oliver - 28/03/00 00:26

Son style est plutôt soit underground, soit des blagues de potins. Et elle s'exporte. Dargaud avait commencé à éditer la série Red Ketchup avant de s'arrêter juste avant les meilleures épisodes de la série (dû à la fermeture du regretté magazine Croc qui les prépubliaient). Il y'a aussi plusieurs bédéïstes québécois qui travaillent beaucoup pour des éditeurs européens et américains. Pour citer les plus connus : Julie Doucet, Steve Bissette, Moerell (qui travaille maintenant chez Fluide Glacial), etc..

1. Nicholas - 27/03/00 22:48

Y a-t-il un style, une école, une méthode unique et particulière au Québec ? Est-ce que son style s'exporte ? Merci de répondre en grand nombre... surtout si vous êtes d'europe dites moi ce que vous pensez de la BD québécoise.