Scénaristes d'hier meilleurs que ceux d'aujoud'hui ?

Les 55 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



55. zaza - 23/04/01 23:15
Oui, mais zaza a promis qu'a fera plus. D'ailleurs zaza is dead...

54. Onc'Flegmond - 23/04/01 14:58 - (en réponse à : rheu rheuhh)
Une remarque me vient à l’esprit en lisant tout ce qui a été dit. Certains constatent que le gout s’est déplacé, de Franquin vers Trondheim, par exemple. Je ne crois pas qu’on puisse voir les choses ainsi. Les lecteurs de Trondheim aujourd’hui n’auraient pas été des lecteurs de Franquin à l’époque, ils recherchaient des choses plus confidentielles, dans des revues plus expérimentales. Il y avait déjà des " Trondheim " dans les années 60 (je pense au " Sergent Laterreur " de Touis et Frydman, dans Pilote, par exemple, ou tout simplement au (toujours ?) célèbre Concombre Masqué.) Ca, c’est l’équivalent de cette BD dite " moderne ", mais qui a toujours existé, de façon plus ou moins discrète. Par contre, Franquin fait toujours rire toutes les générations aujourd’hui (Trondheim touche quelques milliers de lecteurs aujourd’hui, alors que le " vieux " Franquin vend encore ses " vieux " Gastons à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires). Et les scénaristes qui touchent le grand public (Van Hame, Arleston) sont ceux qui conservent une structure et une façon de faire de la BD très classique. Je pense donc que la séparation (si séparation il doit y avoir) n’est pas vraiment temporelle.

53. MR_Claude - 23/04/01 12:53
il me semble qu'un(e) certain(e) zaza s'est répandu(e) en propos injurieux récemment d'où censure...

52. Ah le voilà! - 22/04/01 22:50 - (en réponse à : mais y a quelque chose qui cloche...)
Apparement on a caviardé 1 mois de messages, pourquoi?

51. Il est là mais il remonte pas... - 22/04/01 22:45
Bah oui c'est bizarre, pourquoi il a disparu et puis que quand on le remonte il remonte pas Cath&Alex au secours!!

50. Jet - 22/04/01 20:53
le voici

49. Blue - 30/03/01 13:49
Sache que tu as atteint l'estime de pas mal de passionné de la légende Arthuriène, du moins ceux que je connais, grâce à l'exactitude du récit ; et tu sais comme les fans sont exigeants.

Le fait que Delcourt n'ait pas bronché pour sortir une Bd qui sorte autant de l'ordinaire m’étonne un peu, mais il remonte beaucoup dans mon estime (j'aime beaucoup les productions Delcourt, mais certaines sont un peu trop conventionnelles. Arthur sort vraiment du lot)

48. David Chauvel - A BLUE - 30/03/01 11:01
Salut

Bien vues tes remarques. Ceci étant, je me permettrais de te détromper sur un point. En faisant la série "Arthur", Jérôme et moi ne "visions" personne. Notre but était avant tout de nous faire plaisir, en présumant que ce plaisir entrainerait celui des lecteurs.
Jamais je n'ai visé qui que ce soit et si nous avons l'estime des amateurs de "légendes historiques", tant mieux, mais je ne sais pas comment m'en rendre compte.
La remarque que tu fais sur le prêt des bouquins et le bouche à oreille est exacte. Même s'il est difficile d'en mesurer l'impact exact (et c'est tant mieux).
Pour tout te dire, ma fierté au niveau d'Arthur est de réussir à vendre un bouquin qui est, de prime abord, assez difficile à lire. Jérôme et moi, même si nous avons fait un gros travail de débrouissallage, n'avons pas voulu simplifier à l'extrême, et avons gardé les noms compliqués, la multitude de personnages, les situations étranges voire totalement irationnelles... Tu peux me croire que le pari n'était pas gagné d'avance et aujourd'hui que la série tourne plutôt bien, je suis content que nous ayons fait le bon pari, même si, pour les mêmes raisons que je viens de citer plus haut, des gens n'aimeront pas, ce qui est leur droit le plus strict. Nous, on a des trouvé des compagnons de route et c'est l'essentiel.
Dernière remarque : non, Guy Delcourt n'a pas eu besoin d'être convaincu de l'intérêt de notre démarche avec Arthur. Au contraire, le projet l'a beaucoup passionné. Il a juste eu besoin d'être rassuré sur notre capacité à vendre plus que quelques milliers de livres... :O)

47. Blue - 29/03/01 11:23 - (en réponse à : à David Chauvel)
Je suis d'accord avec le fait qu'un auteur écrit d'abord pour lui. Mais un auteur de BD est avant tout un artiste, s'il n'a pas la reconnaissance du public, il ne peut pas être heureux de ce qu'il a fait. Maintenant que ce public visé est 1, 1000 ou 100 000 personnes, c'est vrai que se n'est pas son problème. Par exemple, si un poète écrit pour séduire sa belle, si ça ne marche pas, il ne peut pas être heureux de son oeuvre, même si elle plaît à 50 autres ; Si ça lui plaît, il a eu ce qu'il voulait et il s'en fout pas mal des autres.
Quand tu as écrit Arthur, tu visais entre autre les amateurs de légendes historiques ; je suppose que tu es très heureux de savoir que tu as gagné leur estime. Mais pour ça, il a d'abord fallut que certains d'entre eux achète l'album avant de le prêter à leurs amis. Je suppose que tu en es d'autant plus fier que la légende arthurienne est la plus difficile à traiter, car la plus utilisée en littérature (et la plus belle, mais je ne suis pas objectif), et que tu l'as traitée dans un style peu orthodoxe pour une BD (je suppose que tu as du te battre avec Delcourt).

Je suis d'accord pour admettre qu'en BD, la vente n'est pas forcément représentative de l'estime pour un auteur : j'ai acheté certaines BD qui ne m'ont pas plus, donc que je n'ai ni prêté à mes amis, ni relu. J'ai fait l'amalgame avec le cinéma (que je connais moins mal que la BD), où l'avis du public est bien représenté par les ventes en salles (C.F. Vercingétorix ou Le dîner de con, la progression montre bien l'avis du public). Mais le problème c'est qu'un film n'a que deux semaines pour faire marcher le bouche à oreille, il ne peut pas être prêter : il faut payer pour voir... Désolé

Cédric

46. jip - 29/03/01 11:20
Ce qui est inédit, dans la série de Cape et de Crocs, c'est le scénario, les situations créées. Il a été très loin dans l'imaginaire, tout en traitant ses histoires de manières relativement classique (héros, découpages,....).

45. David Chauvel - 29/03/01 08:33
Pour Thierry : euh, ben... Des petits cahiers à gros carreaux sur papier recyclé, achetés au supermarché, pas chers, dans les quatre francs. Et pis après, un vieux pc tout gris parce que je clope devant (le pauvre, mais il résiste encore).
Moi aussi, je conseille "De cape et de crocs" à tout ceux qui ne l'ont pas lu (mais empruntez-le, Ayrolles est assez riche comme ça!!...:o). C'est vrai qu'on y retrouve beaucoup d'éléments classiques mais en même temps, le brassage des genres qui y est mené par Alain a quelque chose de frais, d'inédit...

44. jip - 29/03/01 07:36
Bon, une bonne série pour se décoincer les zygomatiques : De cape et de crocs. C'est pas des gags en une planche, mais un humour de situation, dans un style très différent de Trondheim, une approche plus classique, mais tout aussi efficace.

43. Thierry - 29/03/01 00:36 - (en réponse à : a everland)
A ma decharge, je ne suis pas un expert en Trondheim ;o))). Mais je suis tout-a-fait d'accord concernant son talent de dialoguiste. Il y a toujours quelques perles dans ses albums.
Pour revenir sur ce que dit David, Fred Bezian a une philosophie similaire. Il fait meme allusion a une espece d'egoisme de l'auteur devant sa planche a dessin (j'ignore quel est l'ustensile de scenarisation de David: la divan comme Cauvin ? le bar comme Yann ? Autre chose ? Je veux une reponse !). Et effectivement, il vaut mieux que les auteurs soient egoistes !
A+

42. everland - 29/03/01 00:02
Pour en revenir aux définitions de types d'humour proposées par Thierry (mais je m'éloigne un peu du sujet) je ne suis pas tout à fait d'accord avec la comparaison entre Trondheim et Mr Jean. Effectivement le point de départ des Lapinot est souvent encré dans la réalité mais c'est surtout valable pour les derniers lapinots qui sont à mon sens très inférieurs aux précédents. L'humour de Trondheim se caractérise essentiellement par une virtuosité dans l'absurdité des dialogues. Cela part dans tout les sens et l'on ne sait jamais où l'auteur va nous emmener. Il est vrai cependant que les Trondheims de ces trois dernières années prêtent à sourire et beaucoup moins à rire. (Par contre Le pays des trois sourires, Slaloms, Blacktown...)
Sinon je trouve que les scénarios les plus riches sont finalement assez récents. Zoo n'est pas achevé, Sasmira non plus, Rapace, Le troisième testament... la plupart ont moins de dix ans et les auteurs qui ont lancé les séries les plus célèbres des années passées sont d'autre part toujours en activité... Allez, gageons que les mois à venir vont accoucher de perles rares.

En tout cas cela fait du bien de pouvoir discuter sans être appelé aussitôt à se justifier, c'était devenu rare... Si en plus on est tous d'accord...

41. David Chauvel - 28/03/01 23:48
Salut à tous. IL y aurait beaucoup à dire sur tout ce qui est écrit ici mais je voudrais réagir aux propos de Blue qui disait qu'on écrivait pour le public.
Erreur monseigneur, si je puis me permettre, en ce qui me concerne et en ce qui concerne quelques autres, je pense. On ne peut pas écrire pour les gens qui vont nous lire pour la bonne et simple raison qu'on ne les connait pas. Reste?!
Reste à écrire pour soi et, bien sûr, puisqu'il s'agit de bande dessinée, pour le dessinateur. Personnellement, c'est quasiment mon unique soucis : faire une histoire qui arrive à me plaire et à plaire au dessinateur. Vient ensuite l'éditeur, dont l'avis a son importance mais qui peut avouer parfois ne pas accrocher parce que ce n'est pas son goût personnel sans pour autant refuser d'éditer (et encore heureux). Et puis... Les gens. Les fameux gens. Dont personne ne sait ce qu'ils aiment ni pourquoi. Et c'est tant mieux comme ça.
Contrairement à ce que tu penses, je n'ai pas besoin de l'assentiment du plus grand nombre pour aimer un livre ou vouloir continuer une série. Un exemple : un livre vendu à 1000 exemplaires, c'est une catastrophe pour l'éditeur. Mais remettons les choses à leur place : mille personnes qui lisent un des mes livres, en ce qui me concerne, c'est déjà énorme. Quand on ajoute ceux ou celles qui vont lui emprunter, l'emprunter à la bibliothèque, le voler (ah non, ils sont comptés dans les ventes), le lire dans les librairies en empêchant les autres d'accèder aux bacs (euh non, eux, je préfère pas en parler)... Ca fait du monde, en fait. Et quand bien même ces personnes ne seraient que quelques centaines, ça ne me pose aucun problème.
Le problème... C'est le pognon (tu vas pas bouffer à ta faim tous les jours) et le danger pour ta série (ton éditeur va vouloir l'arrêter), voire pour ta carrière (tu vas être catalogué "qui vend pas", surtout quand tu es le dessinateur (le scénariste peut rebondir sur une autre série).
Celui qui disait qu'on ne devrait pas avoir à se soucier de ce genre de contingence avait d'une certaine façon raison. En tout cas, si aucun d'entre nous n'avait à se soucier d'argent, je pense que les livres qui arriveraient en librairie seraient souvent radicalement différents. Pour le meilleur ou pour le pire?! Allez savoir...
Bon, j'arrête là car je sens que je vais rester des heures...

40. Boum - 28/03/01 23:10
La question n'est pas de déterminer quelle époque est la plus grande. Constatons simplement que la bédé actuelle est plutôt dynamique, drôlement inventive et créative... mais beaucoup moins bon enfant. En fait, je crois qu'au cours des années 1990 nous avons assisté à la naissance de la bédé d'auteur. Je ne vous cacherai pas que si mon enfance a été bercée par des BD d'enfants, je suis plutôt heureux qu'une nouvelle génération de scénaristes me proposent des contenus plus costauds, des scénarios complexes et des expérimentations graphiques.
Il m'arrive parfois de relire mes Gaston ou mes Spirous, mais depuis quelques temps, c'est une fillette de 8 ans qui les prends d'assaut!

39. Morti - 28/03/01 22:43
Peut-être dans dix à quinze je trouverais les BD moins bonnes, trop éloignées des mes premiers amours...
Everland, tu as mis le doigt dessus...les goûts changent avec le temps (j'en sais quelque chose) et c'est bien là mon problème.
Tu dis avec justesse que tu es plutôt de la génération Trondheim et que ça correspond mieux à ta sensibilité donc je peux comprendre que tu apprécies moins l'humour de Gaston par exemple, c'est un peu le même problème avec Tintin qui oppose ceux qui ont grandi avec lui aux nouveaux lecteurs.
La différence c'est que moi j'ai vu les deux et que ce qui pourrait t'arriver dans 10 ou 20 ans, je le vis aujourd'hui. Je ne trouve plus les BD d'humour d'il y a 10 ou 20 ans et je n'accroche pas trop aux nouveaux donc de mon point de vue, je trouve qu'il y a un manque. Ce qui ne veut pas dire que les auteurs actuels sont moins bons, simplement ils ne correspondent pas à ce que j'aime (j'aimais) et c'est ça mon problème.
La BD est effectivement en bonne santé pour le moment mais disons qu'elle n'évolue pas nécessairement selon le goût de tout le monde. Imagine aussi (si on est encore là) que dans 20 ans, je te parlerai de Gaston, tu me parleras de Trondheim et des peitits jeunes de l'époque nous traiteront de ringard parce qu'on n'aimera (ou ne comprendra) pas "leurs" BD... :o)))
Marc :o)

38. Thierry - 28/03/01 21:48 - (en réponse à : a everland)
Comme je le disais, Gaston fait essentiellement naitre le rire par un comique de situation, la ou Trondheim generalement joue sur le fait qu'on peut se sentir en relation avec ses personnages. "Lapinot" ("Donjon", jamais, je ne m'avance pas), un peu a la maniere de "Monsieur Jean" ne fait que presenter des situations proches de celle de la vie courante, sans gaffophone, sans chat-dingue, sans rogntudju ou contrat a signer avec De Mesmaeker ;o))) La recette est toute differente et ce genre d'humour-la est plus doux-amer. Cela dit, je trouve aussi que "Le Journal d'un album" est epatant, mais ca ne me fait rire qu'occasionnellement, mais beaucoup sourire (cela ne veut pas dire que la plaisir est moindre, il est different).

La BD classique a beaucoup evolue, en mieux, s'est diversifiee, mais je ne peux m'empecher de penser qu'elle risque de se mordre la queue si elle ne s'ouvre pas un peu plus. On trouve de plus en plus de clones qui copient les series a succes du moment. Evidemment, cela assure une certaine securite a l'editeur et aux auteurs, aussi longtemps que c'est a la mode, puis l'elastique casse et d'un coup, les western en BD deviennent aussi rares qu'un film d'auteur avec Steven Seagal ;o)
Le sang frais apporte par les gens de l'Association et consorts est une des pistes a explorer. Je pense entre autre a la collection poisson-pilote ou David B & Blain jouent avec les codes du western dans "Hiram Lowatt & Placido) et Blain (encore lui) rafraichit les recits de pirates avec "Isaac le pirate". De telles series utilisent habilement l'heritage laisse par les anciens et les remettent au gout du jour.
A+

37. everland - 28/03/01 20:41 - (en réponse à : absolument pas d'accord)
Je ne crois pas qu'il faille systématiquement comparer les productions passées au productions actuelles pour conclure qu'avant c'était mieux. Il y a dans tout cela une grande part de goûts personnels et de génération également. Je fais parti de la génération Trondheim, c'est le type même de BD qui me font rire du début à la fin et j'avoue que la lecture de Gaston Lagaffe n'a pas du tout les mêmes effets. Est-ce dire que Lagaffe est moins bien ? Je ne crois pas. Simplement Trondheim correspond mieux à mon caractère et c'est ce type de personnes qui m'ont amené à lire beaucoup de bande dessinées. Peut-être dans dix à quinze je trouverais les BD moins bonnes, trop éloignées des mes premiers amours... Je n'espère pas, en tout cas je ne crois pas que la bande dessinée soit en si mauvaise santé que cela, bien au contraire.
(ce message ne cherche absolument pas à envoyer promener les précédents, juste à donner mon avis, je l'écris par avance cela m'évitera une justification après)

36. Thierry - 28/03/01 20:20
Le "star-system" applique au scenariste est effectivement de plus en plus frequent, grace a des pointures comme Jodorowski, Van Hamme, Arleston, Dufaux… Il faut peut-etre y voir la reconnaissance des qualites intrinseques de l'ecriture dans la BD, et non plus la toute puissance du dessin avec le scenariste qui remplit les bulles quand le dessinateur a fini son boulot. Personnellement, je prefere une BD avec un bon scenario, mais un dessin pas encore tres au point (Quaterback) qu'une BD au dessin superbe, mais au scenario affligeant (la graibne de folie). Une BD se lit, elle ne se regarde pas.
Pour en revenir au probleme de manque d'originalite au sein de la BD franco-belge classique (au sens defini par Morti), je crois que David Chauvel fait bien de rappeler le phenomene des magazines qui, de fait, imposaient une certaine tenue, voire de l'auto-censure. Ces magazines s'addressant aux enfants, il fallait surveiller le contenu qui pourrait traumatiser nos chers petites tetes blondes (grises, desormais ;o))), remplir (JL Vernal le faisait lui-meme, malheureusement) et avec un contenu homogene (ligne claire ou realiste contre gros nez) mais varie (Van Hamme, on a rien avec des vicking dans Tintin, tu nous pondrais pas une serie ?).
Cela permettait aux jeunes de se faire la main, sans devoir passer directement par la case album, mais cela a aussi contribue a "brider" la creativite des auteurs, qui, de fait, restaient prisonniers plus ou moins volontaires d'un style duquel il leur etait difficile de sortir.
La nouvelle generation est moins tributaire de cette "culture d'entreprise", ce qui leur permet d'explorer d'autres horizons. Malheureusement, pour beaucoup, cela s'arrete a recycler non plus seulement ce qu'on fait leurs aines (ou a les renier en bloc, ce qui n'est pas la solution non plus) mais aussi ce qui se fait au cinema, au lieu de tirer pleinement profit de ce que la BD peut offrir.
La grande difference avec la BD US, que je connais de mieux en mieux (bien force :o)), c'est une plus grande audace de certains de ces auteurs. Je suis toujours etonne du peu de complexe qu'elle a. A cote d'une production mainstream parfois pitoyable, ils n'hesitent pas a aller beaucoup plus loin, ainsi Alan Moore, qui demonte les mythes lies au superheros dans "Watchmen", les experimentations de Gaiman et McKean a travers "Mister Punch", les mondes delirants de Burns ou Clowes…
Je n'en cite quelques uns (traduits en francais, tant que j'y suis), et pas les plus "extremes". J'ai l'impression que le ghetto dans lequel etaient confines les comics (et leur indigence, trop souvent) aura permis une plus grande liberte pour ceux qui ont voulu s'essayer a d'autres choses (quoique la censure a frappe quelques fois )))o;).
Question humour, c'est vrai que j'ai plus en plus de mal a trouver des series vraiment drole. Je ne trouve plus des series comme Gaston ou il m'arrivait de rire de la premiere a la derniere case. Trondheim, D&B… me font plus sourire que vraiment rire. Leur humour est plus tourne vers l'dentification que la situation (je schematise). Meme chose pour "Blotch", decouverte recente chez Fluide, qui est tres drole, mais qu'on lit plus en jubilant interieurement qu'en riant a gorge deployee. Une exception recente est "John Doe" de Baloo et Henriet, qui dans le genre burlesque enooooooooorme, est parfois tres tres drole.
A+

35. Boum - 28/03/01 20:02
Oupla,
Discutons des mythiques années 60 et 70 si tu veux. Je n'ai aucun mal à introniser Gotlib, Greg, Goscinny, Franquin (celui des Idées noires, parfois de Gaston et de quelques Spirou), Fred (que j'ai déjà nommé). J'en oublis certainement certains, mais comme ça de mémoire je ne vois plus trop qui.

34. jip - 28/03/01 19:48
Mon cher Morti, c'est vrai, on se sert de la notoriété d'un scénariste pour faire acheter à de pauvres lecteurs (moi), de pauvres BD (Prophet par exemple) estampillée " par le scénariste de (Troisième testament par exemple)". On est loin du compte et cela donne parfois des nullités proche du degré O sur l'échelle de la Daube. Tout à fait d'accord aussi sur les liens scénaristes/dessinateurs. Greg a fait de superbes choses avec Hermann, de nettement moins bonnes avec Vance (Bruno Brazil par exemple). De même, des auteurs et dessinateurs "bons mais pas géants", enfin, de très bon artisans mais pas reconnus comme des très grands peuvent se surpasser et nous donner des BD sublimes. Un exemple : Le décalogue T1 par Béhé et Giroud....Un autre exemple : Le pouvoir des innocents par Hirn et Brunschwig.
Tout cela pour dire qu'une bonne BD, c'est pas UN dessinateur, c'est pas UN scénariste, c'est un travail d'équipe qui donne un bouquin avec de jolies choses dedans...

33. Oupla - 28/03/01 19:08 - (en réponse à : Boum!)
combien t'en cites ? même pas dix : combien d'albums sortent par année : dans les 1200 !!! Quel pourcentage de bonnes choses à lire ça va faire ? Pas beaucoup, même si chacun se multiplie...

32. Boum - 28/03/01 19:04
Je crois que les scénaristes sont meilleurs que jamais. Regardez les nouveaux, je pense à MA Mathieu, à David B, à Trondheim (parfois), à Dupuy/Berberian, à Davodeau, à Rabaté et j'en oublis. Si on ajoute Bilal, Tardi ou Fred qui sont toujours actifs, la production actuelle est de très haut niveau. Profitons-en le temps que ça passe.

31. Morti - 28/03/01 17:11
Pas faux ce que dit jip...certains scénaristes sont aujourd'hui plus "célèbres" que leurs dessinateurs, ce qui était inconcevable il y a quelques années. Ne tombe-t-on pas dans l'excès contraire ? Parce qu'un scénariste a trouvé un bon sujet qui colle bien avec un dessinateur, sera-t-il nécessairement aussi bon sur un autre sujet avec un autre dessinateur ? Pour moi la réponse est claire mais qu'en pensez-vous ? Par contre je pense qu'un dessinateur qui a son style propre pourra toujours refaire le même genre de travail avec un autre scénariste. L'exemple le plus frappant est Hermann dont tout le monde s'accorde à dire qu'il a toujours un sacré coup de patte mais entre Jéremiah, Bois-Maury, Lune de Guerre et Liens de Sang, les scénarios ne sont pas tous au même niveau amha...et je ne parle même pas de la période Greg. Dans l'autre camp, Van Hamme qui m'avait séduit lorsque'il travaillait avec Rosinski (les premiers Thorgal, le Chninkel) m'épate beaucoup moins avec Largo ou avec Hermann. Je pense que l'équilibre et l'entente entre scénariste et dessinateur y est pour beaucoup dans le succès ou la qualité d'une BD, au-delà de leurs talents respectifs. Marc :o)

30. Blue - 28/03/01 17:02
Ca m'étonnerai qu'un auteur prenne plaisir à continuer quelque chose qui n'a pas plut au public. S'il écrit, c'est d'abord pour le public, c'est le public qui lit (et qui nourrie :o) ). L'éditeur réagit en fonction du public. Il investit dans un auteur et attend un retour de cet investissement, c'est normal. Si ce retour n'arrive pas, je ne vois pas pourquoi il continuerait cet investissement.
En gros, tout est lié à la vente des albums, puisque c'est le seul reflet de l’avis du public (je ne connais aucune BD qui ai plut au public sans s'être vendu).

29. jip - 28/03/01 16:44
je pense que le métier de scénariste et la perception que les éditeurs en ont est en train de changer. On trouve même des BD estampillées "par le scénariste de ....", ce qui ne se concevait pas il y a même 5 ou 10 ans, seul "par l'auteur de..." étant apposé sur la couverture. Comme tous les éditeurs sortent des BD à tour de bras, il faut trouver le scénariste qui apportera une touche un peu particulière, un ton, une idée qui fait sortir la BD du lot, sans trop compromettre les ventes. Quand a dire que les scénaristes d'aujourd'hui sont meilleurs que ceux d'hier, impossible à dire, le contexte est par trop différent. Ils sont en tout cas mieux considérés.

28. Bill - 28/03/01 15:17
L'originalité d'un auteur tient aussi, mais pas seulement, à ce que l'éditeur accepte de lui ou aux risques que l'éditeur accepte de prendre. Un auteur ne devrait pas s'occuper de ses chiffres de vente, il y est obligé, il y a une nuance.

27. Blue - 28/03/01 14:30 - (en réponse à : Désollé)
C'est effrayant le nombre de fautes que je peut faire !!!

26. Blue - 28/03/01 14:26
C'est certainement vrai car les scénariste que j'ai cité se sont toujours entourés de dessinateurs dont le trait est très adapté à l'album (coup de bol, je ne crois pas, David, tu choisis le dessinateur de tes albums sur quelles bases?). Ca n'est pas encore arrivé, mais je pense que si un album de Le Tendre est raté côté graphisme, je sauterai dessus (on est fan ou on ne l'est pas :o))

Le marché de la BD est en effet en plein boum, mais un nouvel auteur qui se paye le cullot de fair un truc vraiment original risque beaucoup : Ca pourrait se vendre à très peu d'exemplaires et il a donc très peu de chances de revenir. Il y a quand même très peu d'auteurs qui peuvent se payer le cullot de rater un album garder toute l'estime de son éditeur. Maintenant, l'originalité peut s'averrer payante, mais c'est malheureusement trop rare.

Cédric

25. toine - 28/03/01 12:46
à Blue, un scénariste que je connais me fera ouvrir un album mais c'est quand même le trait général du dessin qui me fera passer à l'acte. C'est pas une rêgle générale évidemment mais je crois que le visuel est quand même plus frappant que le texte(et ça commence avec la couverture !).

à David, tu soulèves le vrai lièvre ! C'est vrai que tous les albums ne peuvent pas être des bestsellers. On se plaint parfois du manque d'originalité (cf plus bas) est-ce que d'après toi cet état de chose découle d'une espèce "d'auto-censure" plus ou moins dictée par le marché, l'éditeur, la mode, ses revenus ( ;o)))) ) qui fait que l'auteur rabotte plus ou moins son idée de départ ? Le marché BD est en plein boum justement n'est-ce pas le moment de prendre des risques ?
à la prochaine
toine

24. David Chauvel - 28/03/01 08:47
A Toine : oui, bien sûr, les auteurs ont plus de possibilité aujourd'hui dans le choix de leurs sujets. Pour la bonne et simple raison que la marché de la bande dessinée est en plein boom (à quand le retour de bâton?!), le public plus large, donc les possibilités plus étendues. Ceci étant, celui qui sort trop des sentiers battus doit savoir qu'il hypothèque sérieusement ses chances de vendre plus que quelques milliers (un à cinq, disons) de livres. A lui de prendre ses responsabilités et d'assumer. Sans compter qu'on ne peut pas TOUS vendre à 50 000!!

23. David Chauvel - 28/03/01 08:46
A Toine : oui, bien sûr, les auteurs ont plus de possibilité aujourd'hui dans le choix de leurs sujets. Pour la bonne et simple raison que la marché de la bande dessinée est en plein boom (à quand le retour de bâton?!), le public plus large, donc les possibilités plus étendues. Ceci étant, celui qui sort trop des sentiers battus doit savoir qu'il hypothèque sérieusement ses chances de vendre plus que quelques milliers (un à cinq, disons) de livres. A lui de prendre ses responsabilités et d'assumer. Sans compter qu'on ne peut pas TOUS vendre à 50 000!!

22. Blue - 27/03/01 16:31
En y réfléchissant, c'est pas terrible comme remarque : quand on feuillette une BD, on ne voie que le dessin. On ne peut donc pas acheter une BD les yeux fermés à cause d'un dessinateur (je n'achète jamais par correspondance).

21. Blue - 27/03/01 16:19 - (en réponse à : à Toine)
Je ne suis pas d'accord pour dire que les scénaristes sont en retraits car les albums que j'achète les yeux fermés sont très souvent (9 fois sur 10) parce que le scénariste est tel ou tel personne (ex Le Tendre, Dufaux, Dieter, Jodorowsky, Corbeyran, Loisel, Mosdi... Tu en veux d'autre ?).

Sinon, le concour, c'est depuis quelle année ? Et on a le droit à combien de titres ?

20. toine - 27/03/01 10:56
à Blue, voilà un petit concours débile à organiser : quels seront les classiques d'aujourd'hui dans 20 ans ? (surement pas Sasmira puisque le tome 3 ne sera toujours pas sorti o))))))) )
à Morti, je suis aussi globalement d'accord avec toi mais le fait de faire de la BD classique n'est-il déjà pas un handicap pour faire quelque chose d'original ? (je plaisante mais globalement c'est ça exemple l'Epervier voilà un truc ultra-classique mais vraiment réussi comparé à la troisième vague Lombard qui accumule les poncifs sauf Andréas évidemment). Hermann me semble un peu hybride (comme tout grand artiste) avec Jérémiah il a abordé de thèmes vraiment nouveaux et celà très tôt. Quand aux "nouveaux" leur innovation n'est pas si totale, le plaisir de raconter des histoires prend toujours le dessus, jette un coup d'oeil appuyé sur Isaac le pirate de Blain (dargaud/poisson pilote) tu ne seras pas déçu.
à David Chauvel, merci d'apporter ta patte avec une vision de l'intérieur du métier ! Les projecteurs sont toujours braqués sur les dessinateurs (ça change cf la tournée humanos) et le rôle du scénariste est plus en retrait. Mais au niveau histoire que penses-tu de l'évolution de la façon de raconter en BD et est-ce que les auteurs ont plus de liberté aujourd'hui pour aborder tous les sujets ?
à la prochaine
toine

19. Blue - 27/03/01 09:55
"Actuellement un peu de sexe ou de violence et on a fait le tour".
C'est terriblement vrais... Il ne manque pas d'album qui ne soit basé que sur ces deux critères de ventes. Mais je ne pense pas que ce soit ceux là qu'ont retiendra dans 20 ans.

18. Morti - 27/03/01 09:37 - (en réponse à : à toine)
Une petite précision...quand je parle d'évolution de la BD classique, je ne pense pas aux adaptations de vieilles séries style Blake et Mortimer, je parle plus généralement des BD de STYLE classique c'est à dire pour moi des BD comme Largo Winch, XIII, Alpha, Jeremiah, Blueberry,..., de scénaristes prolifiques comme Van Hamme, Dufaux, Cauvin,..., d'auteurs complets comme Hermann, Swolfs, Giraud,... tout cela fait pour moi partie de la BD dite classique. Et c'est là que l'originalité se fait rare. D'accord aujourd'hui on raconte différemment, les sujets abordés sont différents, on ose prendre plus de liberté avec certains sujets mais le traitement reste classique : un dessins humo ou réaliste, un scénario bien construit, solide mais sans surprise, de l'action, des rebondissements...Actuellement un peu de sexe ou de violence et on a fait le tour. Ce genre de schéma existe depuis longtemps et effectivement si on veut être surpris, il faut se diriger vers d'autres auteurs qui racontent "autre chose" (Frank, Hislaire, Davodeau,...) ou alors qui arrivent à innover un peu tout en restant classique comme Corbeyran qui pour moi reste un des scénaristes les plus prolifiques arrivant à garder un bon niveau. Il y a évidemment toute une catégorie d'auteurs nouveaux qui font une BD moins classique tant au niveau des idées que du dessin mais je laisse aux autres le soin d'en parler, ce n'est pas ma "spécialité"... :o))) Marc :o)

17. David Chauvel - 27/03/01 08:31
Salut
Deux réflexions en passant :
- N'oubliez pas que pendant de nombreuses années, c'est eu sein des revues que s'est fait le travail. Autre manière de voir le travail de scénariste, l'écriture, le gag... Bref, une culture totalement différente pour un résultat totalement différent.
- Le temps a fait son oeuvre et écrémé. Il ne reste aujourd'hui que les meilleurs, ce qui nous fait regarder le passé au travers d'un prisme largement déformant. Et sans doute que dans 20 ans, ceux qui voudront découvrir la bande dessinée actuelle iront aux classiques, à ceux qui ont fait leurs preuves, bref, aux meilleurs. Ils n'auront pas à se fader le bas du panier qui encombre les librairies mais qui est inévitable. D'autant plus que les génies spontanés étant rares, ceux qui font des bouquins moyens ou médiocres aujourd'hui peuvent faire les bons ou les très bons bouquins de demain. Aujourd'hui, c'est sur 46 pages d'entrée de jeu qu'on est obligé de faire ses preuves, et avec une suite de préférence, ce qui ressemble souvent à un saut dans le vide pour l'intéréssé...

16. toine - 27/03/01 08:08
Le métier de scénariste a beaucoup changé, enfin la place du scénariste dans la BD : dans le passé il n'existait pas. Le scénariste n'était pas nommé sur l'album. Franquin a dû batailler pour que ces collaborateurs apparaissent sur la couverture, pareil pour Goscinny. Souvent le scénariste avait une autre "vraie fonction" au sein de la rédaction. Je ne sais pas si cette position influait sur le travail des scénaristes mais c'est un facteur à prendre en considération.
à la prochaine
toine

15. MR_Claude - 26/03/01 17:38
Déjà un oubli quand-même Yann (un poil différent des autres dans le ton)

14. MR_Claude - 26/03/01 17:30
c'est vrai que toine a certainement raison: on ne rit peut-être plus des mêmes choses ou de la même manière (je pense notamment au fait que à l'époque la bd était un des seuls media ou le rire était mis en avant aujourd'hui la télé a pris le pas en imposant son style: demandez à n'importe qui d'environ moins de 40 ans qu'est-ce qui vous fait rire et selon les ages ce sera Jamel les Nuls Desproges ou Coluche) Cependant en matière de bd je me demande si le manque actuel est du à un problème d'auteur ou une volonté des maisons d'éditions Pour schématiser (et aussi parce que je ne suis pas spécialiste et pour cause j'étais même pas né) dans les années 50-60 Dupuis impose sa patte de bd très souvent à caractère humoristique (Tillieux Franquin...) suivie par Dargaud avec des auteurs issus de pilote (Goscinny en tête). Puis arrivent les 70's et la création notamment de Fluide qui restera toujours fidèle à l'esprit de Gotlib son créateur et qui imposera un nouveau style, plus "adulte": Idées noires ( je sais ils les ont repris à Dupuis mais bon) Carmen Cru, les Bidochons, soeur Marie-Thérèse... Et aujourd'hui? Fluide est toujours là, profite du succès des anciens (Binet Maester...) tout en lançant de nouveaux auteurs dans l'esprit de l'Association qui respectent encore l'esprit originel dans les grandes lignes (un poil sectaire à Fluide?)(Blutch Larcenet...). Dupuis et Dargaud hormis quelques séries datant déjà des années 60-70 (Tuniques bleues...) ou leurs auteurs (Cauvin...) n'investissent dans l'humour que sous forme de collections assez ciblées (Humour libre avec notamment des auteurs de Fluide: Thiriet Larcenet Clarke... Poisson pilote avec ceux de l'association)Glénat à lancé Titeuf et une série d'auteurs plus ou moins apparentés (mag Tchô). Restent Delcourt et Soleil qui soit utilisent la recette "Association" (Trondheim Sfar) ou alors des séries où l'humour n'est présent qu'au travers de la parodie (Ayrolles Arleston... les plus proches enfants de Goscinny) Arrive alors le temps de la conclusion. Y'en a-t-il une? De manière générale l'effet de mode semble jouer et on ne trouve quasiment plus d'aventures à la Jourdan ou Spirou (époque Franquin) mais est-ce du à un manque d'auteurs (on ne leur demende pas d'être aussi bon que Franquin mais d'avoir l'esprit ex: Debarre). De toute manière y'a-t-il eu un jour eu beaucoup d'auteurs "comiques" à chaque période? Tilleux Franquin Greg Goscinny Gotlib Fred Cauvin Binet Maester Zep Trondheim Arleston et quelques autres (mais pas beaucoup) et l'on a une grande majorité de la bd d'humour... Bon c'est tout pour le moment et c'est déjà pas mal

13. Sylvain - 26/03/01 17:28 - (en réponse à : A blue)
Nous essayons de ne pas surcharger l'emploi du temps des auteurs, donc la tournée a été limitée à 5 dates. Le fait que le nord ne soit pas représenté est un malheureux hasard. On y pensera donc pour la prochaine.
Je signale par contre que Catel et Grisseaux (Lucie s'en soucie, Tohu Bohu)seront à la Fnac Lille le lundi 9 avril à 17h30 pour une rencontre autour du thème "les femmes dans la Bande dessinée".

12. Blue - 26/03/01 17:12
Morti, c'est juste, mais j'ai l'impression que de plus en plus, le dessin est le scénario sont très liés. Par exemple Serge Le Tendre passe beaucoup de temps pour choisir le dessinateur de sa prochaine BD. J'ai pris l'exemple de Xoco, car c'est un des albums où le dessin appuis ennormément le scénario. Si Ledroit avait mis un peu moins de soins à faire cette BD, l'atmosphère en aurrait beaucoup souffert, idem si Thomas Mosdi avait passé moins de temps à expliquer ce qu'il voulait.

Sylvain, faute de voir Marazano et Dorisson en Belgique, le nord, il ne serait pas un peu oublié aussi ?

11. Sylvain - 26/03/01 14:56 - (en réponse à : A morti)
Monaco? :o)
non, pour la prochaine fois, on essayera de faire des dates en Suisse et en Belgique, c'est promis!

10. toine - 26/03/01 14:42 - (en réponse à : à Morti)
Tu dis : "les surprises dans les BD dites "traditionnelles" ou "classiques" sont nettement plus rares". Là je suis d'accord avec toi et pour cause, la BD a évolué. On ne raconte plus une histoire comme il y a 30 ans. C'est pareil en cinéma, les grands anciens sont vénérés mais plus personne n'imagine un film comme Hitchcock le filmait. Je ne crois pas qu'on puisse revenir en arrière, à une époque on racontait d'une manière et puis aujourd'hui c'est finit on le fait d'une autre façon. Bon il y a des exceptions quand même (Pellerin par ex). D'ailleurs, là je parle pour moi, les reprises de B&M sont de bons exemples. Si sur le plan graphique elles sont bonnes, les histoires restent très moyennes ça montre bien que vouloir faire du comme avant ce n'est pas facile (et à quoi ça sert ?).
La BD d'humour a suivi le même chemin mais comme l'humour c'est beaucoup plus dur les vrais réussites sont rares : Zep, certains des "Fluide associate", Trondheim, Dupuy & Berbérian. Mais c'est vrai que c'est plus le même rire, mais rit-on des mêmes choses qu'autrefois ?
à la prochaine
toine

9. Morti - 26/03/01 14:39
Manu : non, le nouveau scénario ne serait peut-être pas mauvais tout comme effectivement, il y a eu des daubes auparavant également, la période actuelle n'a pas le monopole, là je suis d'accord mais le fait est que quelqu'un est déjà passé avant... :o) Blue : ne perd pas de vue que le sujet traite des scénaristes, car c'est vrai que amha ça a beaucpoup plus évolué question dessin Sylvain : merci pour l'info mais j'ai l'impression que les Humanos ignorent l'existence d'un petit pays limitrophe... :o) Marc :o)

8. Sylvain - 26/03/01 14:25 - (en réponse à : En passant)
En voyant le sujet, je glisse une petite info qui pourrait intéresser certains participants:
Les Humanoïdes Associés organisent en mai/juin 2001 une tournée intitulée "Triptyque 2001" uniquement composée de jeunes scénaristes, qui participeront à des forums/rencontres et répondront à toutes vos questions:

Voici les dates, lieux et intervenants:
19 mai
Lyon: BDfugue café (14 rue confort, 2e arr.)
-Richard Marazano (Dusk)
-Anne Ploy (l'Ancêtre Programmé/Fidès/la Transgénèse)
-Luc Brunschwig (Angus Powderhill/Urban Games)

30 mai
Montpellier/Fnac (centre commercial du polygone, tel:04 67 99 73 00):
-Xavier Dorison (Sanctuaire/Prophet)
-Philippe Thirault(1000 Visages/Miss)
-Richard Marazano (Dusk)

5 juin/6 juin
Le Man, Librairie Bulle (6 rue saint honoré, 72000/tel:02 43 28 06 23)
Tour, Librairie Bédélire (81, rue du commerce, 37000/tel:02 47 61 36 49). (Les dates sont susceptibles d'être inversées: voir avec les librairies concernées).
-Luc Brunschwig (Angus Powderhill/Urban Games)
-Anne Ploy (l'Ancêtre Programmé/Fidès/la Transgénèse)
-Alexis Robin (Si j'ai bonne mémoire, Tohu Bohu)

12 juin:
Librairie l'Ile lettrée, Paris (89, boulevard Magenta 75010)
-Catel et Grisseaux (Lucie s'en soucie, Tohu Bohu)
-Richard Marazano (Dusk)
-Alexis Robin (Si j'ai bonne mémoire, Tohu Bohu)




A bientôt.

7. Blue - 26/03/01 13:43
J'ai eue très peur en voyant ce sujet que ça ne ressemble aux remarques de ma grand mère du genre "La viande était nettement meilleur d'mon temps", ou "Il n'y a plus de saison" !
Je ne pense pas que la BD soit meilleur ou moins bonne qu'avant, elle a évollué (j'imagine mal Xoco en 1956).
J'ai l'impression que le côté graphique est beaucoup plus soigné maintenant qu'avant et les thèmes, je me range sur l'avis de Pierre-Paul : beaucoup plus libres.

Pierre-Paul : pour les ultra-prolifique, je pense que Morvan et Dieter ne sont pas mal placés.

6. Manu dit le - 26/03/01 13:18
Prenons un desinateur/scenariste : Franquin
Prenons une série
Prenons un album : Le voyageur du Mésozoïque
Prenons le theme : faire renaitre un dinosaure
A ma connaissance, c'est l'un des premieres Bd qui traite ce sujet. Un scenariste qui voudrait traiter ce sujet, maintenant aurait de terribles difficultés a etre original, a renouvelé le theme, etait-il mauvais pour autant ?
Les anciens scénaristes pouvaient etre mauvais, seulement le temps a effacé les chimeres fétides. Alors qu'il n'a pas encore effacé les chimeres trop recentes.
Oui, ben pourtant j'ai moi aussi l'impression que "c'etait mieux avant"
Manu ;o)



 


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