Le scrameustache est attaque en justice, et c'est pas une blague

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15. Al(x) - 31/01/01 18:51
Tiens je me rappelle du gars Bidochon... Si ma mémoire est bonne, il était aussi grave que les persos de Binet. D'ailleurs, son principal reproche envers la BD était son aspect "pornographique". Encore un qui n'a rien compris au film... Un jour on verra arriver un Bidochon, fin et lettré, qui fera un procès à cet autre Mr Bidochon pour avoir confirmé par ses actes le portrait fait par Binet des porteurs de ce nom. :o)

14. Thierry - 31/01/01 17:23
Tnat qu'on est dans les actions en justice bidon, le site www.despair.com (je vous conseille vachement d'y faire un tou, c'est grand) a fait enregistrer le "frowny", c'est-a-dire :o(
Toute utilisation illicite de ce signe peut deboucher sur une actuion en justice et des dommages et interets pouvant s'elever a des millions de dollars ;o) (marque deposee)
A+

13. Pierre-Paul - 31/01/01 17:01
concernant schuiten, il risque rien du tout vu que il n'est aucunement interdit de reproduire des monuments dans un album.
concernant les échevins, il n'y a aucune calomnie je pense. le seul écorché est l'échevin "snul". pour les non belges, un "snul", c'est un "con" en dialecte de bruxelles.
celui qui a été le plus écorché est le promoteur immobilier charlie de pauw mais dans la BD c'était devenu freddy de vrouw. ce qui n'a rien à voir. et physiquement, ce n'est pas du tout lui ! il ressemble plus à albert frère (ce qui est l'intention je pense).

12. Gangleri - 31/01/01 15:02 - (en réponse à : midgardsfate@yahoo.com)
Ma lecture de l'histoire avec le maire est différente. Je ne crois pas qu'il soit furax parce que son patelin est utilisé dans une BD, mais que c'est la dédicasse qui le fait réagir.
Vous me direz "c'est aussi stupide" et on sera bien d'accord...
Ce qui chagrine ce "bon" Monsieur c'est que le vilain docteur n'est pas du tout un héros et que des millions (voir des milliards) de lecteurs vont verser une larme d'émotion en pensant à ce héros qui à sauvé Pommerol et qui lui adresse leur prières du soir après avoir refermé l'album.
C'est la mentalité qu'on retrouve dans les p'tits villages (une relecture d'Astérix en Corse s'impose pour ceux qui ont oublié la tenacité des rivalités campagnardes...)
Le maire espère attiré l'attention des médias et ainsi cassé une fois pour toute l'image dorée du méchant docteur... raté.
Je crois donc qu'il n'y aura pas de "Copyright" sur Pommerol. Cependant certains sites sont protégés. J'avais entendu que les moines Shaolins (j'ai du massacrer le nom) en avaient eut marre qu'on utilise leur nom à tout va et avaient entrepris de trainer en justice tous ceux qui n'avaient pas demandé d'autorisation pour l'utiliser. Hélas cela risque de mettre en péril notre belle culture (que fera ton sans "La revanche du moine Shaolin vengeur contre les Yakusas fous")

11. jip - 25/01/01 09:17
Schuiten et Peeters devraient commencer à épargner pour leurs futurs procès, car dans Brüsel, tout a une base historique, le nom de certains échevins étant à peine modifié. Les héritiers, s'il y en a, ont certainement besoin d'argent....

10. Tonton Pol - 25/01/01 07:22
Le dit Bidochon a toujours été débouté par la justice lorsqu'il attaquait Binet. Par contre contre certains journaux et journalistes, il a gagné, ceux-ci ayant commanté l'affaire et s'étant foutu de sa gueule... Il s'en est vanté récemment dans une émission de télé et a même affirmé qu'il s'était fait un paquet de pognon. Heureusement qu'il a perdu devant Binet parce que je crois qu'il lui réclamait un truc du genre à 60 millions de francs belges (= 10 000 000 ff).

9. Thierry - 25/01/01 02:37
Il y a evidemment eu le cas de la famille Bidochon qui a attaque Binet en justice pour uasge abusif de leur nom. Pour la petite histoire, Binet a toujours jure avait invente le nom de Bidochon, alors que la famille en question arguait qu'ils etaient originaires du meme patelin et que meme le pere Bidochon avait ete le chef scuout de Binet ou un truc du genre. Mais je ne me rappelle plus du verdict de ce proces.
A+ ;o)

8. Boum - 25/01/01 02:17
Lestat, Je crois aussi m'en souvenir, la montagne devait figurer sur une bouteille (eau? vin?) et les gens réclamaient la propriété de son image. Ou peut-être celle de l'angle sous lequel elle avait été croquée. Mais bon, dans u cas comme dans l'autre on nage en plein délire. Mais ne vous demandez pas pourquoi Bill Gates achète toutes les images qu'il trouve!

7. Lestat - 25/01/01 01:04
C'est ridicule... Pourtant, il y a un an ou deux, j'ai vu à la télé un reportage sur une commune française qui voulait garder un droit d'auteur sur les photos d'une montagne célèbre de sa région (je n'arrive pas à me rappeler de l'endroit). Un photographe qui avait quelques milliers de clichés de la-dite montagne se voyait incapable de les offrir comme pigiste (pour de la pub, par exemple) par décision judiciaire! Mais je n'ai jamais connu la suite de l'histoire (appel de la cause et jugement final...). C'est bizarre. J'aurais cru ce comportement plus digne des Américains que des Européens...

6. Gode - 25/01/01 00:55 - (en réponse à : à Thierry)
Même Schuiten risque des problèmes, il a dessiné les Halles de Schaerbeek, la Maison Cauchie, l'église du Beguinage et puis le palais est reconnaissable (Brüssel, et je crois L'écho des Cités).
J'en profite pour lancer un appel à monsieur Thillemans ; je dispose d'un inventaire assez complet des endroits de Bruxelles repris dans la BD, ils sont nombreux, les auteurs également (et encore vivants), donc dommages et intérêts conséquents, on partage dis?
Sans blagues, si on en arrive à un proçès, je suis curieux de lire les attendus.

5. SouaaaNeuh - 24/01/01 22:31 - (en réponse à : mioum !)
Un miyon de doll, ca fais quoi, 6 ou 7 millions de francs ? BOF ! t'as un studio dans le 16 ème pour ça... Ceci dit, t'as de très bonnes boulangerie dans le 16 ème :-)

4. Boum - 23/01/01 23:56
Quelle bonne idée. Dans un des premiers albums, Gos se moque de la langue des Québécois. Alors je me lance aussi, je demande un million de dollars pour réparation en raison des préjudices moraux subis à la lecture de ce livre alors que j'étais un enfant sensible. Les dégâts sont importants puisque je bégaie dès que je suis à proximité d'un français. Avec ce fric je vais enfin pouvoir m'acheter un petit pied-à-terre à Paris!

3. Jeannot - 23/01/01 23:51
Dites, cela fait plus d'un an et demie qu'on n'a plus de nouvelles du Scrameustache, est-ce pour cette raison???

2. Elodie - 23/01/01 20:35
Quand est-ce que l'homme cessera-t-il d'être con ? Comment peut-on être réduit à une telle médiocrité et à un comportement aussi nombriliste ? Un auteur de Bd fait rêver des miliers de gens avec une histoire de fiction, s'inspirant de paysages réels, encensant en plus le village concerné ? Qu'aurait-il fallu qu'il fasse ? Qu'il paye un bon petit pot de vin au maire en question pour avoir l'autorisation de peindre les arbres et jardins de SON village ? A mon avis, celui-ci aurait certainement été capable d'accepter, vu la bassesse et la médiocrité de son comportement. Que veut-il obtenir, des droits et dédommagements, ruiner l'auteur, le fouttre en taule.. Quels sont les objectifs de vie de ce genre de personnage ??? Je suis vraiment dégoutée !! Je soutiens de tout coeur Monsieur Gos. Courage.

1. Thierry - 23/01/01 20:18
J'ai trouve cette info sur le site d'UniversBD et je trouve que ca a un cote sublime. Imaginez que Jean Tiberi n'attaque en justice tous ceux qui ont utilise Paris dans une BD ou Freddy Tillemans faisant de meme a Bruxelles (c'est bien lui le bourgmestre ? je suis un peu largue, la ou je suis ;o))).
Je ne sais meme pas ce qu'espere le maire de Pommerol: le passage au pilon des albums, des dommages et interets, une participation au benefice ? ;o))))

Le maire du village de Pommerol ne craint pas le ridicule. Il a porté plainte contre le dessinateur Gos pour avoir "utilisé le nom et l'image de la commune sans nous demander l'autorisation" dans son album "Les petits gris", 28e dans la série du Scrameustache. C'est l'histoire que révèle Gilles Debernardi dans 'Le Dauphiné libéré".
L'album se déroule, en effet, dans ce hameau médiéval niché au pied d'un piton rocheux, et dont le dessinateur était tombé amoureux, au point de le choisir comme cadre pour une aventure de son héros. Ce qu'il avait expliqué en préface de l'album: "Cette histoire est une fiction mais Pommerol est une réalité! Ce charmant village de la Drôme provençale a été relevé de ses ruines grâce à l'acharnement du docteur Vuillard, à qui je dédie cet album."
Ce médecin avait racheté, en 1983, les vestiges du vieux village, en perdition, et avait entrepris un titanesque travail de restauration.
Le maire, Gilbert Morin, était l'ami du médecin. Jusqu'à ce qu'ils se fâchent. Et il n'a pas apprécié que celui-ci devienne un héros de bande dessinée: "Un héros, lui! C'est un personnage autoritaire, tyrannique, qui est localement très controversé. Il a fait fuir beaucoup de monde... La légende dorée qui l'entoure, par la faute des journalistes, ne correspond pas du tout à la réalité. Un procès le démontrera."
Pour se sortir de ce guépier clochemerlesque, Gos a fait appel au célèbre avocat Berenboom, spécialiste belge des droits d'auteur et écrivain. "Si les artistes devaient, avant de peindre un paysage, obtenir des dérogations administratives, ce serait la fin de l'histoire de l'art. Même dans leurs pires moments, les dictatures n'ont pas songé à soumettre à autorisation la peinture de leur campagne". Et toc


Au moins, Schuiten et Peeters, ils ne prennent pas de risque. C'est pas demain qu'Urbicande ou Samaris leur fera des problemes ;o)))
A+




 


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