31. Coacho - 07/03/13 14:51

Chais pu où c'était, mais j'avais vu mon PM dire du bien de ma planche du Maître, je voulais le remercier ici. Et puis te dire aussi que tu peux aller à la Galerie Martel, c'est pas loin, et il doit rester quelques originaux en exposition si tu veux. Des travaux en couleurs, des trucs incroyables. La tenancière du bouzin est la femme de Mattotti, elle adore les arts graphiques, et elle est très généreuse en informations. Voilà.

30. Coacho - 20/07/10 16:10

Ah mais non ! Je suis immortel, c'est tout ! Et puis qui m'empêche d'être le parrain d'un vioque ?! ;o) J'aurai du faire plus simple en disant que le créateur du site, c'est mon pote, son fils, mon filleul ! ;o)

29. torpedo31200 - 20/07/10 16:05 - (en réponse à : Coacho - post # 28)

Mais t' as quel âge ? Il est pas né en 1945 Enrique ? Et un parrain n' est pas censé être plus âgé que son filleul ?

28. Coacho - 20/07/10 15:35

Pour ceux qui aiment le Maître du Noir et Blanc, de sa naissance à Montevideo à son exil en Argentine, de ses premiers romans de gare à ses exploits dans Mort Cinder, ou Perramus, vous trouverez beaucoup de plaisir à lire les pages de ce site web. Je suis de partie pris, c'est normal, son fils est mon filleul, mais honnêtement, il s'agit d'un super chouette site, bien fait et plutôt riche en informations. Et il y aura encore des trucs en plus après sa rencontre avec le Conservateur de la Maison de l'Argentine ! Allez, visitez le truc, c'est là : Chez Breccia !

27. Gillix - 05/02/06 00:48

Je n'ai qu'un seul regret à propos de Breccia : "P*tain que c'est difficile de trouver ses livres en Suisse!"

26. Coacho - 31/01/06 15:08

En me promenant à la découverte du blog de Bulut, celui de la librairie Aaapoum Bapoum (tu cliques ici, tu y arrives sain et sauf !), je lisais l'article consacré au Che, et en particulier les liens mis pour arriver sur le site du Frémok. Quel plaisir de redécouvrir des propos forts, frais, sensés, intelligents du Maître Breccia (dont le portrait trône en bonne place dans mon mini-sanctuaire qui lui est dédié). Et je me proposais d'en faire le relais ici-même avec une analyse de ce livre, "El Che", et ce qu'il a coûté aux auteurs dans leur engagement, ainsi qu'un court entretien avec Alberto Breccia (blablablablabla sanctifié tout ça). A découvrir, ou à relire, ou à se remémorer. Du grand Art, du grand homme, de la grande Bande Dessinée... ^__^

25. Gillix - 20/07/04 14:30 - (en réponse à : Quentin)

En fait je crois bien que cette distance que nous avons aujourd'hui avec la mort de ce mythe qu'est devenu le Che fait tout le charme de cette oeuvre. Elle a été publiée je crois trois-quatre ans après sa mort. De plus, vu le contexte dans lequel elle est parue (la dictature argentine), elle n'en a que plus de force je trouve. (et je me trouve bien démuni pour exprimer le fond de ma pensée)

24. Quentin - 20/07/04 14:20

Moi aussi, j'ai apprécié la biographie de Breccia d'un type "normal" au destin extraordinaire. Je ne connaissais que le mythe, et c'était fort intéressant de voir ce qu'il y avait derrière. Mais je n'ai pas pu m'empêcher de la lire avec le recul du temps, en la voyant toujours comme quelque chose qu'on ne ferait plus aujourd'hui. Ca fleure bon les années 1970. Heureusement que le Che est mort et que breccia a fait une BD sur lui juste après sa mort, car s'il vivait encore, je ne crois pas qu'une telle BD serait publiable. Le mythe n'aurait pas pu se développer à ce point. Vous imagineriez une BD sur Fidel Castro aujourd'hui? Bonjour la désillusion. Quoiqu'une BD sur le sous-commandant Marcos... Il faudrait qu'il meurre vite avant que le mythe ne s'étiole!

23. Gillix - 20/07/04 14:02

Alors, comme je ne veux pas lire Mort Cinder avant d'aoir les trois volumes, comme je ne touve pas Perramus dans mon coin de Suisse, mais que j'ai trouvé "Che" et qu'en plus c'est l'intitulé du thread... J'ai beaucoup aimé cette vison d'Ernesto Guevara, bien loin de l'icône du tout et n'importe quoi que l'on en a fait. En fait, j'avais vraiment l'impression d'avoir entre les mains une biographie "partiale" (ce qui ne m'a pas dérangé outre mesure d'ailleurs) du Che entre les mains (c'est juste ou pas ?). Je ne sais pas quels sont les parties dessinées par tel ou tel Breccia puisqu'ils sont deux sur l'objet, mais j'ai déjà été impressionné par la maîtrise de bien des planches. Sachant que les autres oeuvres de Breccia sont mieux maitrisée, voir carrément géniale (si je me fie à vos indications), je me réjouis d'en avoir d'autre entre les pattes.

22. spip - 13/07/04 20:45

Perramus est une BD incroyable...c'est peut-etre le graphisme de Breccia que je préfère...Le tome 1(qui regroupe les 2 premiers albums)en est ama le sommet graphique et scenaristique...

21. yancomix - 13/07/04 19:49

Pour jouer au type qui chipote: Il y a bien 4 tomes de Perramus mais l'édition française réunie les 2 premiers en un seul livre. :-)

20. Coacho - 13/07/04 19:41

Exact ! Fourchement de clavier, il y a bien 3 tomes pour Perramus ! Mea culpa maxima culpa ! ;o))

19. pm - 13/07/04 17:52 - (en réponse à : précision)

Je crois que Perramus c'est trois tomes et pas quatre et je ne suis pas certain qu'ils soient tous disponibles. Avec Perramus et Mort Cinder on aune assez bonne introduction à l'oeuvre du maître. Che en revanche était bien moins personnel.

18. daiboken - 13/07/04 11:55

Essaie de trouver aussi chez Vertige gaphic (à rééditer), "Rapport sur les aveugles", magnifique adaptation d'une portion d'un des plus grands livres du 20ème siècle, le génial "Héros et tombes" d'Ernesto Sabato.

17. Gillix - 13/07/04 11:44

Merci !

16. Coacho - 13/07/04 11:40

Quelque chose d'abordable pour nos petits yeux, c'est sans conteste "Perramus" ! Une histoire que tu trouveras chez Glénat, dessinée avec de magnifiques lavis, qui conte les aventures d'un homme qui abandonne ses amis à la merci des militaires et qui veut oublier qui il est... Il rencontrera, au travers de ses périgrinations dans un espace totalitaire comme ils lui tiennent à coeur, des individus, souvent à la limite de la caricature, qui lui montreront une voie, en cela attestée par la présence de Borgès en personne ! 4 tomes de +/- 200 pages chacun pour un coût total d'environ que quand on aime on ne compte pas ! Voilà un exemple de planche... Si jamais ça ne s'affichait pas, tu la trouveras ICI ! Pour continuer les expérimentations du Maître en N&B, Vertige Graphic a eu la richissime idée de rééditer "Mort Cinder" qui est quelque chose d'incroyable et déroutant... Bon, certaines facettes de l'histoire écrite par Oesterheld ont vieilli, je ne te le cache pas, mais la force de ce vieil antiquaire qu'est Ezzra, ce conte simili-fantastique, typiquement argentin, fascine... Comme lu sur un site dédié à Breccia, cet album tient essentiellement par la force graphique de Breccia qui expérimenta un nombre de techniques incroyables et ce avec une maestria qui fait de moi un fan béat ! En fait, le récit souffre de sa parution d'origine qui était une sorte de feuilleton... Parfois terminé dans l'urgence, parfois délayé, il n'en est pas moins une oeuvre incontournable et majeure de la BD N&B ! Si tu survis à ces expérimentations (!!!), tu iras par toi-même quérir "L'Ethernaute" dont la couverture ornage de l'édition des humanos est repérable à des lieues à le ronde ! Pour ses travaux en couleurs (et oui, on n'est pas que le patron du N&B, non, non, on sait faire d'autres choses aussi !), je te recommande vivement l'humoristique pastiche de sa vision de Dracula dans "Dracula, Dracul, Vlad ? Bah..." qui vaut le détour ! Je te cite l'essentiel des albums qui doivent former la base du lecteur de Breccia, mais bien entendu, il subsiste quelques oeuvres que tu découvriras avec passion une fois pénétré l'univers de ce génie disparu... J'espère avoir été convaincant car en fait, je ne sais exprimer qu'un sentiment de lecture plus qu'une lecture concise et pointue de ses oeuvres... Mais nul doute que tu sauras ressentir cela très bientôt ! ;o) Pour finir, Pour voir un site très bien fait sur Breccia, clique là-dessus !

15. Gillix - 13/07/04 11:17 - (en réponse à : Coacho)

Et chez Breccia, par quoi me conseillerais-tu de commencer ?

14. Le remonteur de sujets - 29/10/02 09:11

Autre exemple de BD politisée...

13. Brutos - 28/05/02 17:02

Normalement, cette annee on aura aussi droit a une reedition du "rapport sur les aveugles" et du premier tome de "Mort Cinder" avec Oesterheld chez Vertige. Et Rackham devrait resortir le "Cthulhu" dans une version revisee et corrrigee ainsi qu'un recueil d'illustrations inspirees par les nouvelles de Borges.

12. Thierry - 28/05/02 15:53

Ils ont effectivement du stock (me suis fourni la aussi ;o)) et ce sont 3 tres bon albums

11. Thomas - 28/05/02 15:35

Ce message s'adresse à ceux qui désirent se mettre plus de Breccia sous la dent (certains titres ne sont en effet pas évidents à trouver). Personnellement, j'ai pu me rassasier au Dépot (solderie-librairie d'occases à Bruxelles): l'Eternaute, le coeur révélateur et Dracula, publiés à l'époque chez les Humanos ... et il semble qu'ils aient du stock! J'espére que les interessés y touveront leur bonheur. Salut

10. bens - 25/02/02 15:14 - (en réponse à : à Koryao)

Tu dis qu'une partie du livre s'adresse à la jeunesse occidentale. JE trouve cela étrange, vu que s'il a bien été édité à l'étranger, c'est des dizaines d'années plus tard. Sinon c'est vrai que Breccia est tout simplement génial au dessin. Première BD de lui que je lis... mais j'en lirai d'autres !!!

9. Kozyao - 22/01/02 13:06

Le che est avant tout un coup de coeur de la part des auteurs. Ils font de la BD, c’est ce qu’ils font de mieux, donc s’est avec ce support qu’ils vont raconter la vie du Che, lui rendre hommage, prolonger son combat et surtout ses idées car s’est un livre militant, il a été conçu dans la fièvre révolutionnaire de l’époque. Il n’y a qu’a lire la préface pour voir ce qu’est devenu le bouquin: destruction de la plupart des exemplaires par des dictateurs militaires ou par peur des précédents, de ce point de vue les auteurs ont réussis à déranger les institutions gouvernementales. Dans le livre il y a deux types de narrations; le coté historique de la révolution en Amérique du Sud, les famines, les dictatures, les injustices sociales, la misère etc; c’est la partie classique, avec un dessin réaliste et une narration historique, elle est faite pour être abordable au plus grand nombre. La deuxième est plus figurée, elle tente de représenté les idées du Che, ses doutes, ses peines, sa volonté de propagé la révolution dans les pays du tiers-monde (Afrique et Amérique du sud) tout est abstrait tant dans le graphisme : utilisation d’aplat noir, peut de détail, que dans la narration ou les auteurs s’adressent directement au lecteur, l’interpellent sur sa condition de privilégié. Cette partie s’adresse à la jeunesse occidentale de l’époque, elle est un slogan pour continué la lutte du Che. Ce qui déroute mais d’une grande force, c’est qu’on passe d’un mode de narration historique donc passif à des sentiments et des idées très fortes donc à une lecture active et militante. Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre, mais c’est une BD à découvrir et qui permet de réfléchir autant pour ses idées révolutionnaires et son pendant historique que part son travail graphique et littéraire.

8. Kudaï - 22/01/02 11:45

Merci Thierry, tes réponses reprennent ce que j'avais déjà en tête mais je souhaitais connaître des opinions extérieures sur cette BD. D'ailleurs c'est dommage qu'il n'y ait pas plus de monde qui réagisse.

7. Thierry - 22/01/02 10:01 - (en réponse à : Kudai)

Est-ce une bonne utilisation du média BD ? Puisque si la forme est magistrale, l’accès est délicat et le thème peu attrayant (comparativement aux BDs plus classiques où les enjeux ne sont pas les mêmes) Je me suis fait taper dessus il n’y a pas longtemps parce que j’avais eu le malheur de parler d’auteurs qui avaient plus d’ambition que d’autres ;o))))). Che est un bon exemple. L’acces est delicat, le theme peu attreyant. En effet, mais pourquoi devrait-on toujours macher le travail du lecteur et traiter de sujets attreyants ? Il faut fournir un effort pour rentrer dans cet album (un tres leger effort, a vrai dire), ce n’est pas aussi trepidant que XIII ou aussi depaysant que Lanfeust. Et alors ? On ne se pose pas la question de savoir si David Lynch ne devrait pas mettre en scene des comedies romantiques au scenario lineaire. Pourquoi vouloir limiter la BD ? Est-ce réellement efficace pour transmettre le Che et ses idées ? La BD peut etre un excellent outil pour faire passer des concepts plus ou moins compliques. Elle ne permet pas d’exposer en profondeurs tous les tenants et les aboutissants d’un sujet, mais offre une bonne introduction. Cet album nous permet de mieux comprendre qui etait le Che. Si nous voulons vraiment en savoir lus, il ne doit pas manquer d’essais sur le sujet. …Mais est-ce un forme qui convient mieux à la BD ou lui procure plus de potentiel ? Cela ne lui convient pas mieux, c’est une autre facette de ses possibilities. La BD n’est qu’un media avec lequel on peut faire ce qu’on veut. Le potentiel de la BD est sous-exploite, selon moi. On l’a limite a un outil pour raconter des histoires. Elle pourrait etre plus. A+

6. acidqueen - 21/01/02 21:40

ha oui, des infos sur une éventuelle réédition de Cthulhu ça serait pas du luxe. Je me souviens d' une édition assez dégoutante sortie chez un petit éditeur.

5. Kudaï - 21/01/02 21:26

je sais juste que rackham réédite Buscavidas...

4. Le passant - 21/01/02 19:23

J'ai lu quelque part que Rackham ( ou Vertige graphic ) devait rééditer le "Chtulhu" de Breccia. Quelqu'un a-t-il des infos récentes ?

3. Kudaï - 21/01/02 18:30

Est-ce une bonne utilisation du média BD ? Puisque si la forme est magistrale, l’accès est délicat et le thème peu attrayant (comparativement aux BDs plus classiques où les enjeux ne sont pas les mêmes) Est-ce réellement efficace pour transmettre le Che et ses idées ? Les cases ressemblent souvent à des œuvres abstraites et il faut s’investir pour apprécier le travail des auteurs. On touche à une autre partie du média Bd ( Bd selon la définition de Mc Cloud, que je n’ai plus en tête…) Mais est-ce un forme qui convient mieux à la BD ou lui procure plus de potentiel ?

2. Thierry - 21/01/02 10:37

Breccia est probablement un des geants de la bande dessinee. Je l’ai vraiment decouvert il y a quelques mois et je suis sans cesse epate par son talent. En un mot comme en cent, LISEZ BRECCIA. D’une certaine maniere, Che Guevara est a la revolution ce que Marilyn Monroe est au glamour (pas taper, pas taper, je developpe). A mon avis, le Che est devenu un symbole revolutionnaire, dans le sens le plus anti-revolutionnaire qui soit. L’image de Guevara apparait comme une forme de caution tacite apportee par le revolutionnaire. On l’associe a des causes qu’il ne defendait pas, on affiche son poster a toute occasion, meme sur des lignes de fringues… Comme le dit Breccia: ''Che est aux antipodes de cette esthétique du poster avec laquelle l'Amérique du Nord et l'Europe sont parvenus a mutiler le personnage de Guevara, dont on a fait un vulgaire produit de consommation''. Ce qui m’a plu dans cet album, c’est que malgre qu’il ait ete realise juste après la mort de Guevara, Oesterheld ne fait pas de Guevara un martyr. Il expose clairement qui il etait, ce qui l’a amene a devenir revolutionnaire, ses victoires et ses defaites… Il remet les choses a leur place et reste plus que jamais d’actualite, malheureusement. C’est un de mes coup-de-coeur pour 2001. A+

1. Kudaï - 20/01/02 11:45

Que pensez-vous de cette Bd? Pour ma part je suis sceptique... Je n'arrive pas trop à emmettre un jugement car en fait je n'avait jamais rien lu de pareil. Que dire du dessin puisqu'il est irréprochable, le style est puissant et inimitable. Que dire du scénario puisque c'est l'exacte biographie du Che (on peut pas critiquer le scénario d'une vie), décrite ici dans un style très littéraire et poétique. Au final j'ai plus l'impression de tenir dans mes mains une oeuvre d'art qu'une BD. Par son histoire (censuré par le régime militaire d'Argentine, scénariste executé...) ce livre impose le respect mais je ne sais pas si je l'aurais lu si par exemple je l'avait trouvé dans une bibiothèque en ignorant ce qu'il représente.

 

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