Quel avenir pour la bd?

5. pleach - 20/01/02 10:39

......mais on ne s'en pose jamais suffisament....tes remarques , joky, sont interressantes , et sans faire de la prospective oiseuse , il est certain que la bd est arrivée a un point critique (negatif ou pas , on verra).Phenomene de masse reclus par l'ostracisme culturel des medias , concentration sur quelques editeurs jouant sur les memes cordes scenaristiques et trustant la majorité des ventes , un circuit alternatif qui survit peniblement , asphyxié par un cloisonnement(vont elle connaitre le meme phenomene que le cinoche , ou les auteurs plus pointus ont ete englobé par les grosses majors?vont elle concerver leurs singularités?) des achalandages (le pluralisme des revendeurs tel que la fnac ou virgin est encore une chimere...)...mais autant l'evolution des institutions (media , politique culturelle par le soutien a la creation de bd ) est souhaitable , l'evolution des maisons d'edition (prostrées sur des series sf et hf) vers une plus grande diversité dans leur choix editoriaux ( delcourt , les Ha , etc....en sont encore qu'au stade embryonnaire , Soleil n'a meme pas commencé , dupuis persiste...) est necessaire , autant faudrait il une evolution ,une plus grande maturité du lectorat pour que la bd puisse prendre une autre envergure...

4. j'en pense que... - 20/01/02 00:56

... tu te pause trop de questions mec.

3. Joky

- 19/01/02 23:56

Moi je voyais plus la question dans le sens "la place de la BD dans la société". On parle de plus en plus de BD dans les médias, grâce à internet, effectivement les tirages augmentent (et de beaucoup), sa part a l'école semble s'agrandire (je dis semble car j'ai quitté l'école voici un moment ;-p ), bref, j'ai l'impression d'assister petit à petit à la naissance (ou re) d'un genre litteraire. D'ailleurs, quand je lis une BD dans le métro le matin, on me regarde moins comme un enfant attardé :-) Signe ? ;-) Qu'en pensez vous ?

2. lu - 19/01/02 14:35

lu dans le livre hebdo de cette semaine que les tirages allaient s'intensifier en 2002 et qu'il y aurait beaucoup de mort parce que le nouveau lectorat n'augmente pas aussi vite que la production. Ça va être une année décisive pour beaucoup de maisons d'éditions, notamment les nouvelles. (je précise au passage que Pointe noire a un planning très riche en nouveautés et tente de doubler nucléa une bonne fois pour toutes et de partir à l'attaque comme soleil autrefois. )

1. Raspberry - 18/01/02 20:00

Quel avenir pour la bd? Il est très curieux de voir que généralement la bande dessinée vend plus que la littérature, mais que 90% de la production (si ce n'est pas plus) est trustée par une dizaine de maison d'édition (dargaud, dupuis, glénat, delcourt, soleil, albin-michel, humanos, casterman, vent d'ouest, fluide glacial, seuil) alors qu'en littérature (il n'y a qu'à voir le salon du livre) le nombre d'éditeurs est beaucoup plus nombreux. Dans la rubrique "Petits potins" de BDP on lit qu'il existe 150 éditeurs de bandes dessinées. Mais, même si ce chiffre est réellement exact, il s'agit bien souvent d'éditeurs de livres para-bd comme ce que font Niffle le cycliste, Mosquito, PMJ, alain beaulet. Ou d'éditeurs très indépendants (Chacal Puant, le dernier cri, les requins marteaux, drozophile, treize étrange) qui ne font pas d'albums, ou de livres bd comme les indépendants (l'association, ego comme x, amok). L'apparition de nouvelles maisons d'édition à la production souvent approximative (nucléa, clair de lune, pointe noire, paquet, carabas, erko, clever, hors-collection) apportera-t-elle un nouveau souffle à l'édition de bande-dessinée très enfermée dans des styles "maisons". Tous ces éditeurs sont représentatifs de ce qui se passe dans la francophonie et plus généralement dans l'europe latine. On peut se demander combien seront ces maisons d'éditions dans dix ans, et si certaines maisons émergentes sauront prendre une place importante dans l'avenir. On apprend que le nombre de lecteur est en constante augmentation et paradoxalement cela tient beaucoup au principe "album" beau livre. Mais les thèmes de la bd et l'image de la bd, même si celle-ci est justement en train de changer grâce aux indépendants, est-elle soumise à la tradition, au calibrage "jeunesse et ado"? Ou bien verra-t-on se multiplier les genres et les thèmes abordés comme le vingtième siècle a su le faire avec la littérature? C'est à mon sens vers ces terres inconnues que doivent travailler les éditeurs.