La dédicace : rencontre public/auteur ou Vente forcée d'éditeur?

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29. jip - 23/01/02 23:33
ben, y sont quand même plus que 15, c'est même un "gros" festival, avec un côté absurde, surnaturel, des dessianteurs au milieu des machines agricoles (dommage qui a pas des poules et des cochons en plus). mais tout a fait d'accord, l'entrée plus l'affiche, plus le côté abruti des organisateurs, ça la fout mal. Je n'y ai été qu'une fois, pour Frank, mais j'irais plus...

28. Anne-Claire - 23/01/02 20:33 - (en réponse à : anne_claire_gathoye@yahoo.com)
A Ramoncho
C'est comme au festival d'Eghezée: pour avoir une dédicace de "grosses pointures" comme Frank Pé, Hausmann ou Dany, il faut acheter l'affiche du festival, à 1.000 BEF (environ 25 EUR)… Il faut bien entendu ajouter l'achat de l'album, et le prix d'entrée au festival (250 BEF = environ 6,25 EUR), qui est en réalité une foire agricole où on installe juste une table dans un coin, avec une douzaine de dessinateurs…

27. ramoncho - 21/01/02 14:34
Dans le genre vente forcée d'un libraire, on a atteint visiblement ce We un nouveau stade....

Je suis passé (un peu par hasard) à Bd des Bulles et il y'avait une dedicace de Ralph et Gazzotti...
Certes il fallait acheter l'album pour Ralph (pour avoir un ticket), mais pour Gazzotti il fallait acheter un tirage special (et d'un interet plus que douteux)qui coutait 110 Euro!!!!

Et le pire c kil y avait des clients!!!!

26. Gégé - 21/01/02 09:15
A Bens/ J'espère qu'on se verra un jour à Lyon pour en parler de vive voix… C'est parfois plus simple que le Mail!! A bientôt…

25. bens - 18/01/02 16:24
Justement moi j'avais cru que tu cautionnais. A la relecture c'est vrai que c'est pas dit explicitement, mais c'est vrai que c'était qd même très ambigu.
Le seul truc que je disais, c'était que ds un sens c'était un peu pareil puisque là en l'occurence le festival fait payer les éditeurs.
Enfin bon, on se comprend (plus ou moins... ;-))

24. Gégé - 18/01/02 10:04
A Bens/ Je n'ai pas dit que je cautionnais les pratiques actuelles des autres festivaux, simplement c'est un autre débat qui d'ailleurs a déjà en partie été traité. Ici, on était dans un cas de figure, ou en gros, l'éditeur souhaitait te faire payer le cadeau dédicace de l'auteur offert gratuitement… pour rentaliliser ses frais de promotion dèjà inclus dans le prix de vente de l'album…

23. bens - 17/01/02 21:45
A gégé, voisin lyonnais donc.
J'avais bien compris comment fonctionnait Angoulêmes, c'est peut-être moi qui est pas été clair alors. Je recommence... (les coûts sont totalement faux, mais c'est pour bien faire comprendre ce que je veux dire)
Pourquoi acceptes-tu qu'un petit festival fasse payer 100 francs à un visiteur qui achète une BD, alors que tu n'acceptes pas que pour Angoulêmes -qui fait payer 100 francs de locations de stands à delcourt-, delcourt fasse payer 100 francs au visiteur pour se rembourser ? alors que ds les 2 cas ça revient au même, c'est finalement le visiteur qui "donnera" 100 francs au festival... [et je reprécise: OUI, les chiffres sont complètement faux]

Enfin bref, je trouve étrange d'accepter ds un cas et pas ds l'autre, bien que je comprenne un peu pourquoi (on est toujours plius apte à défendre un petit festival qu'un gros éditeur de toute façons...).

Sinon ama la MDABD ça doit être la maison des auteurs.

22. DENIS - 17/01/02 18:48
A monsieur L'Asticot,

il me semble que vos propos sont remplis de bon sens mais sans vouloir vexer personne: c'est quoi au juste le MDABD (enfin je crois avoir compris qu'il s'agissait d'une assoc d'auteur mais ...)

21. gégé - 17/01/02 14:13
Il me semble utile de rappeler que le but d'un salon professionnel est de favoriser le contact entre les acteurs du marché et les acheteurs du marché. Cela n'induit pas forcément un retour immédiat sur investissement. La présence à un salon professionnel fait partie ou non des stratégies de commnication visant à accroitre la notoriété et les parts de marché de l'entreprise sur son secteur. Elle fait partie d'un choix ou d'orientations de l'entreprise en vue de rayonner face à la concurrence. Le salon permet en général des contacts avec des clients et diffuseurs internationaux qui ont fait le déplacement pour la qualité et la valeur de l'évènement en terme même de contacts. Cela peut se traduire pas un défict immédiat, à l'entreprise de bien mesurer la hauteur de ses engagements moraux et financiers…

20. burt - 17/01/02 12:48
quel est le seul intérêt d'un salon de bd? Les dédicaces. pourquoi? parce que c'est gratuit et que le lecteur moyen a l'impression d'avoir un livre qui a de la valeur. pour moi, la valeur d'un salon comme angoulême est l'espace fanzine, et la découverte de ce qu'on ne voit pas ailleurs, sinon pour le reste, les librairies spécialisées ont très souvent en stock toute la production bd alors, pas besoin des salons. JE SUIS CONTRE LE PRINCIPE DES DÉDICACES À ANGOULÊME. Pour moi cela signifie à terme la mort de ce festival. Le public est-il à ce point idiot qu'il lui faille faire la queue pendant des heures pour avoir un autocollant titeuf? Parce que les foules sont toujours aux mêmes endroits... Pas sur les stand des indépendants à questionner découvrir. On y va pour voir les mêmes trucs qu'en supermarchés; A quand les emploi jeunes déguisés comme pour la parade disney pour faire plaisir à l'abruti qui ne sait pas quoi faire de son dimanche et va se baffrer une gauffre dégueulasse dans les rues mouillées d'angoulême et acheter deux trois albums à son môme? Le reste, c'est le moyen de rencontrer un auteur d'avoir un moment privilégié avec lui. Et là il faut reconnaître que les meilleurs salons ne sont pas ceux d'angoulême. même le salon du livre à paris est plus intéressant question bd. On a plus de temps. Mais sinon quel est l'intérêt? Je préfèrerais que l'éditeur me donne en même temps de mon achat sur place un collector, un catalogue avec des infos, je ne sais pas mais quelque chose. et puis pouvoir poser des questions à quelques auteurs discuter avec eux... mais rien de tout ça. où même des débats, des interviews publiques d'auteurs... La dédicace. Il y a huit ans, à angoulême, j'ai reconnu Fred dans un coin qui discutait avec un type, je lui ai demandé gentilment un dessin, il m'a dit oui, il l'a fait debout mais il était superbe, et m'a rendu le livre avec un sourire, tout en discutant. Il n'y avait pas de queue, pas de sacs et pas de numéros, et Fred n'était pas sous guronzan pour faire 10 dessins à l'heure.

19. gégé - 17/01/02 12:07
A goz / Je comprends que tu puisses être déçu en tant que nouveau lecteur d'une série ayant déjà trouvé en partie son public. Mais les pratiques décriéées ci-dessous ne peuvent être cautionnées, il te reste comme je l'ai souvent fait à aller voir des auteurs moins connus qui seront en partie les références de demain. En 93, pour un festival, je me suis occupé de l'accompagement bénévole d'un jeune inconnu qui était là pour sa série “Roq“ et qui dédicaçait avec les personnages de sa nouvelle série qu'il allait publier, on a du voir passer 20 personnes pour 2 jours de présence… C'était TARQUIN… Je suis très heureux de ma dédicace de 93 en avant-première. J'ai essayé de l'approcher encore en décembre 2001, mais maintenant c'est la Cata…

18. goz - 17/01/02 11:46
donc malheureusement une fois de plus le visiteur moyen, qui serait tente de decourvir Sillage, De Cape et de Crocs, La Nef des Fous, ... n'aura aucune chance d'entrevoir Buchet, Masbou, Turf...
c'est triste !

merci a Delcourt d'avoir essaye.

messieurs les chasseurs de dedicaces, preparez bien vos sacs et reglez votre reveil a 5h du matin (enfin comme d'habitude).

17. Jojo l'asticot - 17/01/02 11:45 - (en réponse à : proposition de la MDABD)
A l'approche du festival d'Angoulême, il nous a semblé plus que jamais judicieux de poursuivre le dossier sur les dédicaces. Après le volet concernant les conditions d'invitation, penchons-nous sur celui, très polémique, de l'achat imposé " sur place ".
En effet, depuis quelques années, différents festivals, stands d'éditeurs ou libraires imposent au public venu rencontrer les auteurs d'acheter leur album sur le lieu même du festival s'ils veulent avoir une dédicace.
Ce système est injuste à plus d'un titre :
- Il pénalise les lecteurs de la " première heure ", ceux qui ont acheté l'album dès sa sortie en librairie, qui se voient obligés de racheter une deuxième fois un livre s'ils veulent obtenir une dédicace de leur auteur préféré.
- Il fait une sélection " par l'argent ", surtout dans les festivals qui ont une entrée payante. Le lecteur ayant un budget limité, l'a parfois déjà largement entamé avec le billet d'entrée, ne se risquera plus à investir que dans des " valeurs sures ", pénalisant ainsi les albums plus confidentiels.
- Il pervertit la valeur de la dédicace, qui de symbolique (rencontre entre le lecteur et l'auteur) devient une sorte de " gadget promotionnel ", de " bonus ", de " valeur ajoutée " à l'album, perversion qui existait déjà auparavant à cause des revendeurs de dédicaces, mais contre laquelle les auteurs essayaient de lutter. En acceptant ce principe, un auteur participe de fait à cette perversion.
- Plus grave, si l'album acheté sur place garantit d'avoir une dédicace, il dénie à l'auteur, qui vient pourtant bénévolement, la possibilité de refuser, de s'arrêter quand il le juge bon ! Le public va également probablement se sentir en droit de demander le remboursement d'un album acheté sur place s'il n'a pas pu avoir sa dédicace, rendant l'auteur seul responsable de la promotion de son ouvrage ! Rappelons que rien n'oblige un auteur, sauf contrat explicite, à assurer sa propre promotion.
Alors pourquoi ce système est-il mis en place ?
Tout simplement parce que depuis quelques années, il n'est devenu rentable pour personne, ni les auteurs, ni les éditeurs, ni même le public, de participer à des festivals de bande dessinée.
- Les files d'attente pour les dédicaces sont systématiquement monopolisées par des collectionneurs très organisés qui sont les seuls bénéficiaires de ce système. Le lecteur qui est là par hasard ou exceptionnellement, qui aurait bien volontiers acheté un album d'un auteur qu'il aime bien pour avoir une dédicace, passera son chemin, découragé d'avance par les heures d'attente en perspective.
- Les collectionneurs ayant déjà leurs albums, l'éditeur ou le libraire repartira bien souvent les cartons pleins, ayant dépensé des frais pour louer le stand et faire venir les auteurs, mais n'ayant vendu aucun album. Peu d'éditeurs et de libraires peuvent se permettre de continuer ainsi bien longtemps.
L'obligation de la vente sur place devient le seul moyen pour les éditeurs ou les libraires d'avoir un intérêt à continuer les festivals. L'autre solution, extrême, consisterait à cesser purement et simplement d'en faire. Car qui gagne à faire des festivals actuellement ? Certaines municipalités, qui ont un budget alloué à la culture, qui voient là un moyen d'organiser une des animations les moins chères qui soient et en retirent un bénéfice d'image conséquent. Certains libraires, qui, quand c'est le festival qui paye, peuvent vendre tout un stock d'albums sans avoir aucun frais à engager, et se font ainsi une marge confortable.
Quid des auteurs ? Prenons le cas d'un auteur qui touche 0,6 E (env. 4F) de droits d'auteur par album vendu. Mettons qu'il aille trois jours en festival BD et qu'en trois jours 100 de ses albums soient vendus grâce à la présence de l'auteur (qui est ultra-rapide car il est très rare de faire un tel chiffre !). Le festival lui aura donc rapporté 60 E (env. 400F). 400F en trois jours. Qui vont, la plupart du temps, à l'éditeur pour rembourser les avance sur droits. Si 100 albums sont vendus. Comparez avec le bénéfice d'une animation " classique ", qui est payée en moyenne 275 E (env. 1800F) la journée. Ajoutez à cela la fatigue, le temps perdu, le manque à gagner, et vous verrez que les arguments pour continuer à faire des séances de dédicaces ne pèsent pas bien lourd.
La rencontre avec le lecteur ? Certes, mais pour un lecteur qui est vraiment là pour discuter avec vous, vous en aurez 5 qui râlent, qui exigent tel type de dédicace, voire, dans le cas le plus extrême, qui vont s'empresser de revendre dans la semaine qui suit le dessin que vous venez de leur offrir. Les seuls arguments qui tiennent sont, finalement, le moyen par un tout jeune auteur de se faire connaître auprès du public, et celui de se retrouver entre collègues qu'on ne voit pas souvent.
La solution, alors, si les ventes sont imposées, serait de défrayer les auteurs pour le temps passé en festival ? Nous pensons que non, que ce n'est pas une solution, mais qu'hélas si les festivals et séances en librairie continuent de se dérouler ainsi, cela va devenir inévitable (attention on parle bien là d'être défrayé, et en aucun cas de faire des dédicaces payantes comme aux USA). Il n'est pas normal que seuls les auteurs ne s'y retrouvent pas financièrement alors qu'il assurent la plus grande part de l'animation d'un festival.
La rétribution des auteurs pour les séances de dédicaces constitue à elle seule un objet de débat très controversé. Car dans ce cas, qui paye ? Le festival ou libraire qui invite ou l'éditeur ? Sur quelle base ? Certains auteurs seront-ils plus " chers " que d'autres ?
Qui plus est elle entraîne des conséquences peu souhaitables :
- Les festivals et libraires, échaudés d'avoir des frais en plus (sauf quand c'est la municipalité qui paye), risquent de ne plus inviter que des auteurs " rentables ", ceux dont la notoriété assurera les ventes, au détriment des auteurs peu connus - mais cette perversion disparaîtra probablement petit à petit, car les auteurs connus ne sont pas assez nombreux pour assurer une présence à tous les festivals qui se déroulent en France.
- Une autre perversion concerne encore une fois la symbolique de la dédicace : en venant gratuitement, les auteurs sont en droit d'avoir une totale liberté dans le déroulement des séances. Horaires, dessins, extras, rien ne peut être exigé d'un auteur bénévole. Si par contre il est payé pour cela, le festival se donnera très certainement le droit de lui imposer des horaires et un certain " rendement ". Or, une séance de dédicaces n'est pas notre travail : celui de l'auteur de bande dessinée, c'est de faire des livres !
Il y a moyen de minimiser ces conséquences en réfléchissant à assouplir ce principe d'indemnisation. En cela, toutes les idées sont les bienvenues, et le débat est ouvert.
Un exemple de proposition : pendant les deux ou trois mois suivant la parution de l'album, c'est-à-dire pendant une période logiquement considérée comme de la promotion, de continuer sur le principe de la gratuité.
Au-delà de cette période, tous les déplacements en librairies et en salons sont indemnisés suivant un barème à définir. Il peut y avoir des exceptions en cas d'expos par ex.
A cela, plusieurs avantages :
- pas de distinction entre les auteurs commerciaux et auteurs confidentiels. On ne creuse pas l'écart au moment de la parution et on ne décourage pas les libraires vis à vis de certains auteurs.
- incitation à inviter des auteurs ayant des nouveautés et non plus " toujours les mêmes ", ce qui peut régler en partie la question de l'achat obligatoire des albums.
Il conviendrait également de fixer un tarif minimum commun à tous les auteurs, afin que ceux qui débutent ne soient pas pénalisés.
Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
La meilleure solution consisterait à ne plus faire du tout de dédicaces, ou à la limite, de ne faire plus que des signatures, et d'organiser des rencontres pour discuter tranquillement avec les lecteurs, où il n'y ait aucune dédicace de prévue. Cela résoudrait tout les problèmes : plus de spéculations sur la valeur des dédicaces, plus de files d'attente interminables, plus de collectionneurs fous, la possibilité de discuter, la possibilité d'amener ses albums, beaucoup de fatigue en moins !
Mais nous savons bien que peu d'entre nous auront envie de résister au plaisir de faire plaisir en offrant un dessin, et qu'il est dommage de priver également les lecteurs de la fascination de voir un dessin ou le message d'un scénariste naître sous leurs yeux. Alors est-ce qu'il ne faudrait pas que les auteurs, de leur côté, s'interrogent sur leur responsabilité et sur le " juste milieu " à obtenir ? Rappelons-nous que la dédicace est avant tout une signature dans un livre, et libre à eux d'y ajouter un petit dessin rapide ou un mot s'ils le souhaitent. Car notre travail ce n'est pas de distribuer gratuitement des illustrations ! Notre travail est dans les pages imprimées. Faire une illustration pleine page couleur gratuitement, c'est ouvrir grand la porte à la spéculation, à la revente, à la focalisation du public sur le fait de posséder un " original " en lieu et place de ce qui devrait être son intérêt premier, et ce pourquoi nous sommes en festival : la bande dessinée elle-même.
Si les éditeurs n'ont d'autre choix pour s'y retrouver que d'imposer la vente de albums sur place, de notre côté nous devons absolument garder le choix de les dédicacer ou non. La dédicace doit rester un cadeau et non un dû, et nous ne devons pas accepter qu'elle soit garantie par l'achat d'un album en festival ou en librairie.
Le cas du festival international de bande dessinée d'Angoulême :
Imposer la vente des albums sur place à Angoulême revient à accentuer encore plus ce contre quoi la MDABD s'est battue l'an dernier : acheter un ticket pour entrer dans les bulles équivaudra vraiment, cette fois, au fait de payer pour entrer dans un supermarché ! Nous craignons que ce festival aie valeur d'exemple pour les autres et que cette pratique ne devienne la norme. Pourtant, Angoulême reste un cas à part : aucun éditeur ou libraire n'y fait de réels bénéfices, tant les frais engagés sont importants. Aucun auteur n'en ressort sans être complètement épuisé. Continuer à venir à Angoulême n'est rentable pour personne, mais n'oublions pas que c'est le seul événement qui pendant l'année fait parler de bande dessinée ailleurs que dans les média spécialisés. Ce serait une erreur de négliger l'impact qu'apporte ce festival à l'image de la bande dessinée en général, et de n'en retenir que les mauvais côtés.

16. Gégé - 17/01/02 11:29
Si la nouvelle est vraie, elle est très bonne pour l'image de la bd toute entière. Preuve est une fois de plus que c'est à l'entreprise à s'adapter à ses clients et non pas aux clients à s'adapter à l'entreprise…

15. hep - 17/01/02 10:07
delcourt supprime le ticket à angoulême, pas besoin de racheter l'album.

14. gégé - 17/01/02 10:05
A bens, voisin lyonnais si je ne m'abuse : En lisant les propos de Maester, tu verras la subtilité et une situation bien différente à Angoulème des petits festivals : Angoulème est avant tout un salon professionnel de la BD et se rémunère sur la location de stand, l'animation et des services annexes plus un droit d'entrée comme tout salon professionel. Il n'y a de rémunération d'angoulème sur le livre vendu. J'espère avoir été clair… A bientôt…

13. Gégé - 17/01/02 09:59
Un grand Merci à Monsieur Maester qui a très bien compris et interprété mes propos et qui nous fournis une réponse très claire.

12. Maëster - 16/01/02 18:12
Le problème majeur du Festival d'Angoulême, que ce soit avec l'augmentation du prix d'entrée pour le public l'an dernier, ou les décisions de certains éditeurs de favoriser la dédicace sur les albums achetés sur place cette année, c'est que, contrairement à nombre d'autres festivaux (hum, tous, d'ailleurs, me semble-t-il), l'organisation du festival ne s'occupe en rien de faire venir ou d'inviter les auteurs, et laisse ces frais à la charge des éditeurs (qui, en plus, louent les stands).
Partant de là, il est logique que les éditeurs cherchent à "rentabiliser" leur investissement.
Pourtant, toute la situation est faussée dès le départ puisque, chacun le reconnaît, ce qui fait se déplacer massivement les foules, c'est la dédicace des auteurs, c'est à dire le petit dessin qu'ils veulent bien faire sur leurs albums. Or, cette dédicace, les auteurs la font GRATUITEMENT (oui, je me répète, mais des fois, y faut).
Donc, lorsque des organisateurs décident de faire payer l'entrée, d'augmenter de façon conséquente ce prix d'entrée, lorsque des éditeurs décident que seuls les albums achetés sur place auront droit à une dédicace, induisant de fait une "obligation de dédicace", lorsque tous ces gens règlementent quelque chose qui est OFFERT par les auteurs, ils s'arrogent un droit sur notre liberté d'auteurs. Après tout, rien ne nous oblige à faire des dessins gratuitement sur nos albums, nous l'acceptons volontiers, mais cela ne peut devenir en aucun cas une "monnaie d'échange" aux mains d'organisateurs ou d'éditeurs.
Si un éditeur veut "rentabiliser" son investissement à Angoulême, qu'il en fasse une véritable opération promotionnelle, qu'il propose éventuellement un rabais sur les albums vendus en festival (dans le cadre légal bien entendu), qu'il fasse l'animation comme Soleil, mais de grâce, qu'on cesse d'utiliser la gentillesse des auteurs comme argument de vente.
Nous ne faisons pas des dédicaces pour que les gens achètent nos albums, nous faisons des dédicaces pour les remercier de l'avoir acheté. La nuance est subtile, mais d'importance.
Angoulême étant devenu la vitrine "incontournable" de la BD, malgré le succès grandissant d'autres festivaux, les média, pour la plupart, ne parlent de BD que fin janvier. Le festival d'Angoulême reste donc une occasion sinon unique, du moins rare, de se faire connaître et reconnaître.
Il n'empêche qu'à force de traiter les auteurs d'une part, et les lecteurs d'autre part, de manière aussi cavalière, il y a un risque de voir les uns cesser toute dédicace, et les autres se tourner vers d'autres loisirs, ce qui serait regrettable pour tous.

11. bens - 16/01/02 17:19
Perso ça ne me choque absolument pas. Quand on achète un album, on achète l'album. Point barre. On n'achète pas "l'album avec ensuite la possibilité d'avoir une dédicace dessus".
Delcourt fait ce qu'il veut, et c'est vrai que si les frais de location du stand sont bien de 2000 francs le m² je les comprend (auxquels il faut ajouter tous les frais de restauration/logement/transport des auteurs). Ce qui m'étonne plus c'est comment font les petits éditeurs ? y-a-t-il des auteurs publiés chez des petits éditeurs qui doivent se payer eux-mêmes certains frais ? oui je pense, mais c'est juste une intuition... (si qqun de sûr pouvait venir répondre ça m'intéresserait)

Gégé, t'as fini un de tes messages par "NB/ Merci de faire la différence dans ce sujet avec les festivals qui invitent les auteurs et qui achètent les livres et qui donc se conportent comme un acteur du circuit de distribution, la marge récolté leur permettant de financer une part de leurs activités". Tu acceptes qd un festival (qui ne fait pas payer les auteurs/éditeurs) vend des BDs pour compenser, mais tu n'acceptes pas qd un festival fait payer les éditeurs, et que les éditeurs font payer pour compenser ?????


Sinon c'est marrant, depuis 2 ans que je suis sur internet tous les ans y'a une polémique pour Angoulêmes. L'année dernière c'était Angoulêmes qui augmentait vachement ses prix, les auteurs menaçant de faire grêve, etc, cette année c'est delcourt et ses dédicaces, l'année prochaine ce sera...

10. Joky - 16/01/02 16:12 - (en réponse à : à mais)
Je ne vois pas bien le rapport entre ta remarque et la mienne. Mais qqchose me dit que toi non plus de toutes façons donc ... Je n'ai jamais dit que la dédicace était un du, d'ailleurs je pense qu'au contraire c'est un KDO de l'auteur. Enfin, ce n'est pas bien grave ... continue d'acheter tout en x4, ça fait marcher le commerce c'est bien.

9. mais - 16/01/02 15:06
Delcourt se fout pas de ta gueule, sauf si tu consideres que la dedicace t'est due. (mais là, c'est toi qui te fout de la gueule des auteurs, ce qui n'est pas mieux, voire pire)

8. Joky - 16/01/02 14:53
Evidement pour une boite de céréale c'est le cas. Mais dans ce cas là, compare la BD avec un cahier graphique en plus. La ok, je veux bien acheter un autre éxemplaire puisqu'il qqchose en plus. Il y a une différence entre râler pour rien et râler parce qu'on se fout de notre gueule. Enfin, chacun son caractère ....

7. goz - 16/01/02 14:36
pas d'accord.

quand tu achetes une boite de cereales pour le petit dejeuner et que le mois suivant il y a la meme boite mais avec des autocollants pokemon offerts a l'interieur et bien si tu veux les autocollants tu n'as plus qu'a racheter une boite...

l'objectif de la dedicace est double :
- faire decouvrir la BD a de nouveaux lecteurs (soit parce que c'est une nouvelle serie, soit pour relancer les ventes)
- faire un cadeau aux lecteurs fideles

cette annee Delcourt a choisi de satisfaire les deuxiemes le jeudi uniquement et les premiers les autres jours et je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux la dedans.

a Bercy Delcourt a fait venir 60 ou 80 auteurs, sans qu'il y ait d'entree a payer, sans qu'il y ait d'album a acheter sur place... je pense que Delcourt a, de part cette manisfestation, largement remercie ses fideles lecteurs alors arretez un peu de les critiquer ca devient penible !

je suis francais, mais moi aussi, comme beaucoup je trouve les francais raleurs...

6. Pierre-Paul - 16/01/02 14:30
je ne suis pas coureur de dédicaces mais il me semble évident que que l'album soit acheté sur le site du festival ou en dehors, l'éditeur gagne toujours du pognon ! Toutefois, sur le site du festival, sa marge bénéficiaire sera plus importante étant donné qu'il n'y aura pas les frais d'intermédiation (la marge du libraire, quoi !). Je présume que ceci explique cela. Si un éditeur passe dans le coin, qu'il n'hésite pas à confirmer ou infirmer mon interprêtation.

5. Joky - 16/01/02 14:14
Ha bon ? Si tu achetes un magneto à X Euro et que la semaine suivante il est a X-100, tu ne demandes pas le remboursement ? Et bien moi si et en plus, je l'obtiens. D'ailleurs je ne me suis jamais frotté à resistance de la part du magasin, il faut juste demander (en clair, l'ouvrir). Moi je suis d'accord avec gégé, la vente de l'album sur le lieu de dédicace ok, mais exiger que la dédicace se fasse sur celui la, non !!! Moi j'ai déja acheté mon album et il n'y a aucun raison que j'en achete un 2eme. Je trouve aussi que cela se rapproche de la vente forcée.

4. la promo - 16/01/02 14:01 - (en réponse à : à gégé)
Je ne comprends pas ton principe de vente forcé...personne ne t'oblige à acheter l'album.
Si l'auteur dedicace pour sa promo (ce qui semble aquis car je ne vois pas pourquoi il se casserait le c*l à perdre son temps, benevolement en plus, d'apres maester) cela parait logique qu'il ne signe que les album achetés sur place... sinon a quoi bon? pourquoi ferait il un acte de promos sur des livres deja achetés. c'est idiot.
Quand on achete un magnetoscope, et que une semaine plus tard on voit une promo pour ce meme magnetoscope, on ne va pas demander a se faire rembourser de la difference. Ici c'est pareil. tu as deja le livre? pas de dessin. Ca ne me parait pas aberrant du tout.

3. gégé - 16/01/02 12:11
Il ne s'agit pas de considérer la dédicace comme un dû mais simplement de la remettre à sa place quand elle est organisée SOUS L'EGIDE DE L'EDITEUR : La rencontre d'un auteur et de son public, l'auteur reste libre de ses choix de dédicaces pour contenter ses fans, et il dédicace tous ses albums ou sa nouveauté quelqu'en l'origine du circuit de distribution. Le public reste souverain de sa décision d'achat et de ses envies ou non de cadeaux surtout si il a tous les albums de l'auteur et il n'a pas à les acheter 2 fois pour obtenir une dédicace… L'auteur est alors ici aussi une vitrine de la maison d'édition qui doit faire preuve de déontologie… La pratique auquel ce sujet fait référence s'apprente à une forme proche de la vente forcée. L'achat impératif sur le lieu de dédicace mise en place par une maison d'édition n'est pas recevable. Il induit pour le public fidèle l'achat d'un 2ème album identique qui vise à gonfler artificiellement les ventes de l'éditeur et à court-circuiter son circuit de distribution avec lequel il est contractuellement lié. Il y a d'autres moyens pour faire connaitre la bande dessinée que de forcer le public à un double achat avec comme unique alternative la possibilité de l'offrir à son entourage… NB/ Merci de faire la différence dans ce sujet avec les festivals qui invitent les auteurs et qui achètent les livres et qui donc se conportent comme un acteur du circuit de distribution, la marge récolté leur permettant de financer une part de leurs activités…

2. goz - 16/01/02 11:01
personne ne t'oblige a acheter quoi que ce soit, a moins que tu ne consideres la dedicace comme un du !!!

si les pratiques de Delcourt te derangent, tu n'a qu'a aller voir des auteurs d'autres maisons d'editions.
Apres tout, le seule chose a laquelle un editeur est tenu c'est d'essayer de satisfaire ces clients en sortant des albums de qualite et encore s'il veut sortir de mauvais albums il en a le droit (avec le risque de finir par les perdres).

1. gégé - 16/01/02 10:40 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
Face à la problèmatique d'Angoulème et aux réactions de part et d'autres, une question grave se pose : - LA DÉDICACE : RENCONTRE PUBLIC & AUTEUR ou VENTE FORCÉE D'ÉDITEUR en mal de rentabilisation? Ce sujet n'est pas là pour discrétiter le travail des auteurs et encore moins le temps généreusement et souvent gracieusement accordé au public, mais pour réfléchir aux “dérapages“ actuels. Il est évident que la dédicace sousentend un achat de l'œuvre de l'auteur, mais delà à devoir en acheter 2 indentiques. Il y a un problème : Je vous joins mes premiers éléments de réponses issus du sujet "Boycott Delcourt“ gégé 15/01/02 - (172137) Dans les chiffres publiés par Gilles Ratier, on a le classement des éditeurs suivant : - 1/ Glénat : 122 nouveaux titres contre 117 l'an dernier), - 2/ Dargaud-Kana :97 nouveaux titres contre 76 l'an dernier), - 3/ Delcourt : 87 nouveaux titres contre 87 l'an dernier), - 4/ Tonkam : 70 nouveaux titres contre 67 l'an dernier), - 5/ Dupuis : 59 nouveaux titres contre 59 l'an dernier), Or je constate que : - Dargaud a augmenté de façon éhonté le prix de certains albums de plus de 16% en moins d'un an.“Abandon progessif de distribution de la lettre en gratuit“ - Delcourt, finalement trouve que le prix de ses albums est insuffissant pour venir à Angoulème, Arrêt du Planète Delcourt, Déstockage d'une grosse quantité d'albums défraichis et issus de retour d'invendus… Je comprend que pour de petits éditeurs, il ne semble pas y avoir d'autres solutions, mais Angoulème n'est pas incontournable… Et delcourt est le N° 3 du classement en terme de titre publié. Le prix d'un salon professionnel est cher, celui-la me semble dans la fourchette haute mais il comprend en principe la garantie d'un certain nombre de visiteurs (à rapporter au nombre de mètres carrés loués) … En venant à Angoulème avec ses albums sous le bras, Delcourt empoche la marge de distribution : soit 30 à 40% moins les frais. En obligant les lecteurs à acheter 2 fois l'album, Delcourt prend ses lecteurs en otage face aux lobbiyng d'Angoulème et les discrétite au même titre que le rôle des libraires (son circuit de distribution puisque par définition un album Delcourt reste un album Delcourt). Donc les albums issus de librairies seraient “mauvais“????? En décidant d'un jour "free“, le jeudi, on “agite les paravents“. On s'est bien gardé de le placer le week-end, jours de forte affluence. Qui aura les moyens de venir le jeudi en travaillant ou en allant à l'école ? Pourtant ce sont bien ces mêmes lecteurs fidèles depuis le début (1985) qui ont fait le succès, la notoriété de Delcourt, qui ont financé le developpement de cette maison d'édition et qui lui ont accordé leur confiance en achetant notamment des premiers albums sans être certains de voir éditer un jour les 4 suivants… Un tel procédé est donc en total désaccord avec une politique commerciale digne de ce nom. Personnellement, grand fan de bd, je n'y ai jamais été, il y a bien d'autres manisfestations en france et ailleurs… Preuve est que l'on peut faire sans, Dupuis le réussit très bien et je trouve l'attitude courageuse et honorable, c'est aussi l'un des éditeurs qui a les prix d'albums les moins chers… Ce constat prête à réflèxion… Quand un éditeur fixe un prix pour un album, il calcule son prix de revient. Dans ce prix de revient, sont compris des frais de communication et de promotion (cela fait partie d'un contrat d'édition). La location d'un stand sur un salon fait partie intégrante des frais de promotion des albums et des auteurs, ce que doit prendre en charge la maison d'édition si je ne m'abuse… Dès lors, je trouve un peu scandaleux et irrévérencieux l'attitude de pousser à la consommation et de demander aux lecteurs de payer les frais de stand une “deuxième fois“ sous prétexte que l'on arrive pas à assumer ses frais… Il y a plusieurs solutions au problème pour participer, mais je ne pense pas que l'obligation d'acheter soit la meilleure… : - Augmenter le prix de vente puisque celui-ci se semble pas couvrir les frais de communication et de promotion - Diminuer la marge bénéficiaire - Créer sa propre struture de diffusion pour cumuler les marges et être moins sensible face à la concurrence… - Provisionner correctement le budget promotion pour faire face aux besoins de communication, “mal nessécaire“ - Diminuer la marge du circuit de distribution et entre autres des diffusseurs (qui vivent très bien…) - Faire pression sur les organisateurs du salon pour négocier les prix. Le salon de la ville d'Angoulème doit tout à la bd et sans les éditeurs, il n'est rien. Il doit y avoir un compromis acceptable à trouver, les fans de BD ne sont pas là non plus pour éponger le déficit commununal “Boucheron“… - Ne pas venir, si l'on estime que les frais ne rentrent pas dans le budget - Trouver des solutions alternatives comme d'autres l'indiquent - Organiser un festival dissident sous chapiteau pour boycotter l'organisation si l'on estime que les frais de stands ne conviennent pas …/… Mais pour moi, LE PUBLIC N'A PAS à FAIRE LES FRAIS DE CES MANŒUVRES DISCRIMINATOIRES, Le lecteur/acheteur d'un album issu de la maison d'édition doit avoir les mêmes droits quelque soit son pouvoir d'achat et quelque soit l'origine de son album dans le circuit de distribution… Sinon, on n'est plus dans la cadre d'une maison d'édition qui va à la rencontre de son public…




 


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