De la Pub dans la BD ?

Les 56 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



56. marcel - 29/03/07 11:04
Ben, j'ai trouve ca beaucoup moins Sfar que leurs Donjon ou Miss pas touche, par exemple.

55. Laurent CoIonnier - 29/03/07 10:58 - (en réponse à : marcel)
Moi je trouve que ça fait très Sfar.

54. marcel - 29/03/07 10:54
Kerascoet realise la nouvelle campagne de pub WV. Des dessins d'humour qui bizarrement sont graphiquement entre Sempe pour le trait leger et Petit-Roulet pour les couleurs.

53. rough - 30/03/06 22:14 - (en réponse à : pierre-paul)
clap clap ! :) enfin une personne sensée :) tu as tout à fait raison, et en tant que dessinateur , je confirme, que j'en mets pas mal ds mes planches des marques style apple ( vive le mac ! en général, c'est vrai que les dessineux sont plus du côté de la pomme que celui de la fenêtre ;) ) mc do etc, parce qu'effectivement ca donne un référentiel du quotidien, même ds le cadre du gag, ( mon domaine ), et ce n'est absolument pas une question de thunes pour placement de produits dissimulés…

52. Pierre-Paul - 29/03/06 15:43 - (en réponse à : n'importe quoi !!!)
n'importe quoi !!!

Apple est la marque préférée des créatifs, rien de surprenant que le dessinateur de cet épisode de pandora Box copie ce qu'il a devant lui comme bécane.

51. jerry - 28/03/06 21:51 - (en réponse à : j.fletcher@hotmail.fr)
PANDORA BOX est riche en placement de produits, et notamment le Tome 4 - La luxure où Apple a la part belle.
Jerry (http://complots.blogspirit.com)

50. Jerry - 25/02/06 20:04 - (en réponse à : j.fletcher@hotmail.fr)
J'ignorais qu'il y avait de la pub pour Jordan dans "Le Prix de l'argent". En revanche, la couverture de l'album N°14 de Largo Winch, "La loi du dollar" met en scène une magnifique Harley Davidson sur la couverture !

Et dans le dernier "Wayne Shelton", on voit apparaître très distinctement plusieurs marques de voiture, Mercedes, Nissan, Chrysler...

Voilà de jolis placements de marque !

Il me semble que cette pratique, au cinéma comme en BD, contribue à ancrer les personnage dans un monde bien réel, en apportant des références que nous connaissons. Le tout est que cela soit réalisé de façon naturelle.

Jerry.
http://complots.blogspirit.com

49. Vieto - 02/02/06 22:24
Il ne me semble pas...

48. le chalet - 02/02/06 22:14
J'ai un vieux souvenir des premiers Jerome K.J.Bloche avec un beau logo de fun radio sur le dos de la BD. Quelqu'un peut-il confirmer ou infirmer?

47. dens - 02/02/06 03:39
trop fort!
Je suis en train de mater Lost pour la premiere fois sur ABC...
c'est toute la serie qui rappelle Drole de Chance? ou juste cet episode?
bref...
et voila t y pas que dans les pub il ya une bande annonce pour Firewall avec une voix off qui dit Harrisson Ford et la nouvelle Chrysler dans Firewall ... !!!!
Le placement produit ne se cache plus...

46. Fred Boot - 27/01/06 23:04
A noter que l'on peut voir le débat sous un autre angle: un ami dessinateur m'évoquait le volonté montante de certaines entreprises à refuser que leurs logos et marques apparaissent sans autorisation.

Le branding nous envahit, pollue notre champs visuel, mais faîtes gaffe si vous dessinez telle rue avec son mac-do, telle station avec sa pub hideuse pour la fête du porc d'Auchan, et j'en passe......

45. Lien Rag - 27/01/06 20:06
Disons qu'au minimum, pour respecter les deux termes de l'oxymoron " société capitaliste démocratique", il pourrait y avoir mention en fin d'album de toutes les marques qui y apparaissent suite à un contrat publicitaire, avec les cases où elles apparaissent, avec méga-amende à la clef pour qui "oublierait" de le faire...
Quand au fait que des auteurs qui se voudraient artistes aient l'imaginaire imprégné de l'univers des marques, il me paraît peu dans la ligne d'Albert Frères de prévoir un commissaire politique chargé de la désintoxication idéologique...

44. david t - 18/01/06 20:21 - (en réponse à : torpedo)
ce qu'on reproche à la pub, c'est surtout d'avancer masquée. une pub qui ressemble à une pub, c'est déjà un peu plus "réglo". et puis en général c'est un producteur (en l'occurence l'éditeur) qui fait de la pub pour ses propres produits, donc qui n'est pas en position de dépendance face à une autre entité. éditorialement ce n'est pas aussi dangereux que par exemple le placement de produits.

bien sûr, les autocollants sont quand même une nuisance mais personnellement je n'en retrouve pas sur mes lectures préférées. moralité, faut changer ses lectures. :)

43. torpedo31200 - 17/01/06 23:53 - (en réponse à : A tous)
C' est assez intriguant de vous voir (lire) autant discuter de la pub "discrète", et que personne ne s' offusque de ces putains de stickers, encarts ou bandeaux qui polluent et pullulent dans vos lectures favorites...

42. stanislas - 17/01/06 23:37

ouais mais dans Largo Winch ça va, c'est pas de l'Art. c'est qu'un produit. donc un produit qui fait la pub pour d'autres, ma foi.


C'est même l'inverse qui serait choquant, je ne voudrais pas que la couverture de mon paquet de céréales soit affadie par ces horreurs, ce serait lui faire insulte.

41. dalexandre - 17/01/06 18:10
Je dirais même plus:

"Avec Pelisse, j'ai la police au c..., Cixi j'vous assure!!

Euh, fenêtre peut-être? Oui, c'est fenêtre! Pas b'soin d'l'ouvrir! *Clanglanglang*(bris de verre)

40. bib - 17/01/06 18:04 - (en réponse à : c'est quand même pas...)
...Avec Pelisse, j'ai la peau lisse.

Sitôt rentré, je sors ok ok

39. Bert74 - 17/01/06 17:53
Tiens, je viens de passer devant une pharmacie, dont la devanture était couverte de deux magnifiques pubs pour les produits Roger et Gallet, avec deux mannequins particuliers sur ces pubs : Cixi et Pelisse !!

38. larry underwood - 11/01/06 14:26
Je trouve scandaleux toute la pub faite par frantico pour les chausson(x)(s) au(x)(à la) pomme(s).

37. Coacho - 11/01/06 14:23
Il faudrait ensuite savoir, si pub il y a et si elle est mise en évidence ou pas, la volonté qui anime l'auteur alors.
Sans imaginer non plus l'éditeur qui impose à l'auteur la présence de produits de la marque X parce qu'il aurait signé un contrat avec cette enseigne !

Par souci de réalisme, et c'est le propos d'Elric me semble-t-il, on peut essayer de donner à son dessin le réalisme d'un produit que l'on possède.
JL Munuera a peut-être un portable Samsung et, pour mieux réussir son téléphone dans les mains de Spirou, s'en est généreusement inspiré.

Turf met le triangle rouge de Delcourt dans toutes ses planches où la secte figure. Hommage, remerciement, on ne peut pas le taxer de faire de la publicité.

Souvent aussi, il existe des insertions d'images depuis 'toshop.
On peut trouver normal de voir une affichette de pub pour tel ou tel produit sans que cela soit un parti pris économique.

On peut aussi aimer un produit et le citer dans ses planches (qui déteste le Nutella ?!) !
Avec ce système d'incrustation, on se rend compte aussi mieux du copinage inter-auteurs et on voit souvent la "promotion" d'autres albums en petit partout !

Hommage ? Coup de pouce (mais donc déjà un peu promotion ?) !
Ahahaha !

Ah oui, au fait, je connais un auteur qui bosse pour Bamboo et je peux affirmer qu'il ne touche pas un centime d'euro pour son travail en album (et il en chie aussi gravement que sur n'importe quel autre album sans se faire de quoi se payer se première Ferrari !)...

Serait-il prêt à toucher quelques euros pour incruster un produit dans ses planches ? Je lui poserai la question mais je crois que c'est aussi dangereux qu'aléatoire et compréhensible...

Enfin, nous verrons, malheureusment, assez tôt cette dérive si elle doit avoir lieu !





Bert, dans Minority Report, que j'ai trouvé personnellement quelconque, j'ai en revanche beaucoup aimé ce système (pernicieux à souhaits) de publicité adaptée à l'individu...
Etrange mais intelligent, marketinguement parlant !

;o)

36. Le Commentateur - 11/01/06 00:34
Connaissez-vous le vieux film "Mac and me" (Mac et moi)? C'était un genre de reprise boboche de E.T. où tout le monde mange... du McDo, boit du Coca-Cola et où même une scène entière se passe dans un de ces restaurants.

http://www.matierefocale.com/article-177438.html
http://www.imdb.com/title/tt0095560/

35. deshtax - 10/01/06 20:29 - (en réponse à : faute)
en soi, je vois pas pourquoi...

34. deshtax - 10/01/06 20:26 - (en réponse à : dvanderstichele@hotmail.com)
Samsung, la marque apparaît un chouia !

Contrat ou pas, impossible à savoir mais en soit, je vois pourquoi une marque apparaît vu que le dessin est pas non plus spécialement réaliste.



33. larry underwood - 10/01/06 20:20
A ce propos, vous connaissez la marque du GSM de Spirou ? (Paris-sous-Seine)

Zorgbul Inc. ?

32. deshtax - 10/01/06 20:16 - (en réponse à : dvanderstichele@hotmail.com)
Bonjour,

J’ai fait mon travail de fin d'étude (UCL) sur le product placement de marque (sous quelque forme que ce soit) dans les films. Il faut savoir que c'est un marché d'environ 100 millions de $, et que ce n'est pas illégal grâce à des acrobaties juridiques qui ne sont pas très pertinentes.

Il s'agit d'un moyen de communication qui selon moi est tout à fait scandaleux et qui se trouve en fait être juste une prolongation de la pression publicitaire à laquelle on est exposé chaque jour.

Etant donné que j'ai passé pas mal de temps sur le product placement et que j'ai passé pas mal de temps à lire des bandes dessinées, je peux vous dire qu'il y beaucoup plus de marque en bande dessinée que ce que l'on pourrait croire.

A ce propos, vous connaissez la marque du GSM de Spirou ? (Paris-sous-Seine)

PS : la publicité subliminale, elle est complètement interdite.

31. larry underwood - 10/01/06 19:51
Ah, Maman j'ai raté l'avion, alias Home Alone en VO... ça pullule, ça regorge, ça déborde de placements de produits, ça enterre toute décence, ça confine au génie marketing. En vrac et de mémoire : extrêmes gros plans sur les bouteilles de lait, une marque américaine de jus d'orange (pour laquelle Kévin a UN BON DE REMISE !! si si !), des TIC-TAC offerts par le père noel lui-même, une marque de brosse à dents ("homologuée par la confrérie des dentistes" !! C'est pas beau ça ?), une chaîne de pizzas qui livre à domicile ("en moins de 30 mn chez vous !"), les colis Fedex, les compagnies de taxi, d'aviation, des marques de pétard en veux tu en voici mon ami, les chamallows, Kevin ne se rase qu'avec l'after-shave où qu'on voit la marque sur la bouteille etc. C'est un festival non-stop, et ce film a fait un record d'entrées... il est également le préféré de l'ex président Jimmy Carter, mais bon...

30. david t - 10/01/06 04:12
on peut facilement imaginer que, mettons, un contrat de publicité pour une grande pétrolière dans une série X (mettons largo winch) force l'éditeur à modifier le scénario d'une autre série (mettons le prochain soda), qui ferait allusion à une enquête ou à une critique de la dite pétrolière. tout ça est déjà pratique courante dans le milieu du journalisme, où il existe pourtant un code déontologique régissant ces actions, alors pourquoi pas dans la BD où il n'y a aucune règle à ce sujet?

personnellement je n'ai jamais été fan de publicité, pas plus dans la BD que dans les journaux ou dans la rue. d'ailleurs, ceux qui ont étudié un peu la publicité savent bien que celle-ci ne sert pas vraiment les fins que l'on pense. par exemple, la publicité ne sert que rarement à "convaincre", elle est plutôt utilisée pour consolider une opinion déjà présente. mcluhan donne l'exemple du propriétaire d'une marque de voiture X (mettons renault) qui naturellement ne portera attention qu'aux publicités de renault au détriment des autres marques de voiture. les gens sont en général très méfiants face à la publicité, ils y croient à peu près autant qu'à un discours électoral. (je pense notamment à une élection municipale récente où le score final s'est établi de façon inversement proportionnelle au nombre et à la grosseur des affiches des candidats!) on a plutôt tendance à privilégier l'opinion de quidams comme vous et moi (d'où la popularité des forums et des sites internet ayant l'apparence de l'indépendance.)

en un mot comme en cent, la publicité n'a que très rarement des effets vérifiables. il lui est par contre aisé de servir de monnaie d'échange, par exemple contre une couverture "respectable" (une publicité sous le couvert de journalisme, l'omission d'informations compromettantes, etc.) ce truc marche puisqu'il est avéré que les journalistes inspirent davantage la confiance que les publicitaires dont ils font le travail... même si, dans tous les pays occidentaux, la cote de confiance envers les journalistes ne cesse de décliner, chose dont on ne doit pas s'étonner non plus. (encore une fois, les gens ne sont pas aussi dupes que l'on pense de ce petit marché.) la publicité se nourrit d'indépendance...

si on voulait, on pourrait étendre la discussion au marketing viral du genre l'affaire du siècle... ce qui irait encore dans le sens de ma conclusion qui est que l'accumulation de publicité et sa confusion avec l'information à but non publicitaire contribue à dévaluer et à décrédibiliser toute l'information, publicitaire ou non. conclusion qui n'est pas sans s'apparenter aux craintes d'un george orwell au lendemain de la 2e guerre mondiale, qui lui ont fait imaginer la "novlangue".

soit dit en passant, croire que la publicité est une activité "démocratique" relève d'un mauvais tour de passe-passe sémantique qui fait croire que cette activité respecte l'esprit de la "liberté d'expression". autant dire alors qu'une tumeur cancéreuse respecte l'esprit des lois du vivant. comme un cancer, la publicité n'est bénigne que si elle est complètement isolée. sauf qu'elle n'est alors d'aucune utilité pour le publicitaire.

d'un autre côté, bien sûr, la BD n'a que rarement pour objet d'informer. alors doit-on s'inquiéter si elle est investie par la publicité? peut-être pas. mais la méfiance est quand même là, et elle a ses raisons.

29. Le Commentateur - 10/01/06 01:21
Dans Matrix 2, la grande scène de la poursuite sur l'autoroute, les héros ont tous des bagnoles de marque Cadillac et toutes celles des méchants (qui se font envoyer dans le décor) sont des concurentes directes.

28. Bert74 - 10/01/06 00:52
Un cas d'école bien pernicieux d'insertion de pubs au cinéma : Minority Report.

27. bib - 09/01/06 23:29 - (en réponse à : Arnaud)
Il y aussi RTL avec sa bande dessinée du mois (Section Financière T1 pour janvier).
Le choix est argumenté et diversifié, RTL est un média grand public, leur choix suit ce positionnement.
Je me rappelle qu'on avait beaucoup à nouveau parlé d'Où le regard ne porte pas quand il avait eu le Grand Prix RTL, moins de l'Aigle sans orteil pour 2005.

26. bib - 09/01/06 23:25 - (en réponse à : larry)
Je ne me rappelle plus de ce qu'il y avait de spécial dans Maman..., merci d'éclairer ma lanterne

25. bib - 09/01/06 23:17 - (en réponse à : Brusselman)
Je ne mets pas ta parole en doute mais cela m'étonne car cela fait longtemps que j'ai vu des pubs inserrées dans des films français (pas d'exemple précis, désolé)

24. bib - 09/01/06 23:15 - (en réponse à : ChocoNico)
En effet, il y a des films qui sont de véritables vitrines publicitaires (James Bond, les films familiaux pour faire adhérer enfants et parents.
Pour les films, on remarque souvent les produits high tech : apple, microsoft... avec les ordinateurs et téléphones portables.
Je viens de voir Nicole Kidman tapotant sur un apple, elle tape pas bien mais je la voudrais bien comme secrétaire !
Moins machiste, regardez l'Appât de Tavernier qui passe sur la 6, les dérives d'une société de consommation.

23. brusselman - 09/01/06 20:50
(Entendu au journal)depuis aujourd'hui, les producteurs de films européens sont autorisés à signer des contrats de pub avec des marques afin qu'elles apparaissent à l'écran, jusquà présent seuls les films Américains y avaient droit.

22. larry underwood - 09/01/06 20:24
N'oublions pas le cas d'école "Maman j'ai raté l'avion".

21. ChocoNico - 09/01/06 20:18 - (en réponse à : Bib)
"Au cinéma, même si on sait qu'il y a des insertions publicitaires, celles-ci sont en général subliminales."

Sauf dans James Bond... ^____^

20. Arnaud3895 - 09/01/06 20:10
Il y a aussi les stickers sur les albums du style "avec Europe 1", ou bien "Rire et Chanson"...

Je me demande quel est le contrat entre l'éditeur et la radio... Quels sont leurs engagements respectifs ?

19. Dugomier - 09/01/06 19:57
Relisez la case 2 de la page 8 de l'album "Z comme Zorglub" et la case 1 de la page 20 de "L'ombre du Z". Ce n'est bien sûr pas de la pub, mais on sent que Franquin était fasciné par la belle DS 21 qu'il n'hésite pas d'encenser.

18. silversurfer - 08/01/06 01:36
Il me semble que si les cas d'insertion de pubs dans des bds "normales" sont assez rares, les mini-albums publicitaires de héros connus existent depuis longtemps, ainsi donc que la bd "sponsorisée".

17. nick tyler - 07/01/06 20:29 - (en réponse à : tom pouce)
Ah, je ne sais pas. Moi, c'était juste pour dire ce dont je me souvenais à ce sujet.
Les goûts et les couleurs...

16. Tompouce - 07/01/06 20:15 - (en réponse à : à Nick Tyler)
C'est pas plutôt...
Ca a la couleur de l'urine, l'apparence de l'urine. Mais ce n'est de l'urine c'set le nouveau Canada Dry etc...etc..

15. nick tyler - 07/01/06 16:51
A ma connaissance, un seul cas réel de sponsorisation d'une bande dessinée existe en tant que tel, c'est à dire avec une volonté affichée de montrer le produit.
Il s'agit d'une bande dessinée, à l'époque (années 1980) publiée dans l'Echo des Savanes par Charlier et Coutelis. Elle vantait les mérites d'une boisson gazeuse, qui avait la couleur de l'alcool et l'apparence de l'alcool : Canada Dry.
Charlier expliquait qu'il pensait que c'était l'avenir de la bande dessinée : marier une bande tous publics avec une publicité. Il faudrait avoir des éclaircissements sur la nature du contrat (montant du versement de Canada Dry) mais l'idée générale était celle-là.
Depuis, cette histoire a été publiée sous le titre LE PRIVE. Les références au produit ont disparu de l'album.
Il s'agit de la dernière histoire scénarisée par JMC et il est décédé peu après. Il n'est donc pas possible de savoir ce qu'il aurait fait ou bien si les retombées pour l'annonceur ont été bonnes.

14. bib - 07/01/06 14:56
Je rejoins Brusselman, il est vrai que jusqu'à présent je n'ai vu que peu de cas de l'insertion de la pub dans la BD sauf les flyers, stickers et concours ! (non évoqué avant)
Le cas de la pub dans Largo Winch est vraiment pataude, tout ceci est d'un forcé. J'ai fait la moue en voyant ça.
Au cinéma, même si on sait qu'il y a des insertions publicitaires, celles-ci sont en général subliminales.
Par ailleurs, la pub fait partie du financement du film, le prix des places n'a jamais été baissé parce qu'un film contenait plein de publicité déguisée, pourquoi en ferait-on de même pour une BD ?

13. elric - 07/01/06 00:25
Je ne crache pas sur ce qui rapporte de l'argent.

"Un artiste" comme tu dis se doit de mourrir de faim s'il le faut pour faire vivre son oeuvre. Mais jamais, je dis bien jamais il ne doit être asservi par l'argent.
Seulement par le sexe et la drogue qui sont, comme chacun le sait une aide précieuse à la création.

Ensuite je connais les excuses et politiques des éditeurs. Ce système est ce qu'il est parce qu'ils l'ont accepté. La surproduction est une excuse, mais (presque) tout le monde y participe.

Mais toi, tu vas loin en décrivant le système capitaliste du futur en BD. Je suis sur qu'aucun auteur n'accepterait d'être payé pour placer des pubs.
Sauf peut-être les auteurs de Jungle... D'ailleurs ils font déjà un peu ça : de la pub pour la télé. Ton système existe déjà en fait ! Harg !!! J'ai envie de vomir ! Comment des gens peuvent accepter ça ? Ils meurent de faim ?

12. brusselman - 07/01/06 00:01
Ce n'est pas du tout un non-sens! c'est tout simplement la réalité des choses.

11. un autre ours - 06/01/06 23:48
HE ba moi ça me dérange que la pub puisse un jour rentrer dans les bd, et si le faît qu'il a été rémunéré se confirme, ça les rabaissent sérieusement dans mon estime!
Rontudju, il ya quand même une différence fondamentale entre le gars qui s'exprime purement, ou raconte une histoire parce qu'il aime ça par le biais d'un média libre et celui qui profite des instants de repos éventuels du cerveau d'un gars qui souhaite passer un bon moment pour se faire de l'argent en vendant n'importe quoi!!
ca s'appelle de du mercantilisme, ça commence comme ça et après c'est la cia qui ecrit les scénarios...
C'est en partie ce qui fait que tf1 est de la merde en barre et qu'Arte est de toute façon de meilleure qualité!
Et le fait que les éditeurs aient besoin de rentrer dans leur frais n'a rien à voir avec la publicité insérée dans les bd!
bref, cher monsieur Brusselman, que de non-sens.

10. brusselman - 06/01/06 23:36 - (en réponse à : elric)
Mon cher elric, le jour ou tu publieras ton premier album(je te le souhaite)ta création aura rempli trois conditions.
primo: ton projet de bd aura pour ton éditeur un intérêt artistique tel qu'il mérite de figurer parmis ses publications.
Secundo: ton éditeur aura estimé que ton projet est rentable et que si toutefois ce dernier ne devient pas un best-seller, il n'aura pas perdu d'argent en prenant le risque de le publier.
Tertio: tu publieras un premier album parceque l'éditeur possèdera des séries financièrement bénéficiaires qui lui permettent d'investir dans des nouveaux projets, dont peut-être un jour... le tien.Bien à toi.

9. elric - 06/01/06 22:48
Si je dois faire des BD je ne me retiendrais pas en écrivant cola au lieu de coca, c'est ridicule.

Par contre rentrer dans le système que décrit brusselman, je trouve ça très malsain. Moi ça me dérangerait d'avoir des BD "sponsorisées". Les couvertures d'albums seraient comme les maillots des footballeurs ?




"C'est d'ailleurs rassurant que des choses, des services se vendent, s'achètent, et favorisent l'éclosion d'autres projets économiques."

C'est un système qui tent à l'enrichissement des favorisés (à mon avis) et la BD n'est pas censé être un tremplin pour l'enrichissement. C'est par chance qu'on devient riche dans ce métier, pas par ambition.

L'ambition est de faire de beaux albums ! Nom d'une pipe !

8. nick tyler - 06/01/06 20:23
Sur le principe, Brusselman a raison.

Mais, n'oublions pas que la publicité a notamment pour avantage pour le support qui la publie de faire baisser le prix de vente au consommateur.
Autant que je sache, le nouveau Largo n'a pas été vendu moins cher. Mais, cela me surprendrait que Francq ait besoin d'argent.

Maintenant, où finit la citation et où commence la publicité ?

7. brusselman - 06/01/06 14:41
En tant que citoyen d'une démocratie capitaliste ça ne me dérange pas que des artistes disposant d'une série à succés tentent de vendre quelque chose ou qu'on les sollicite pour ça.
C'est d'ailleurs rassurant que des choses, des services se vendent, s'achètent, et favorisent l'éclosion d'autres projets économiques.



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio