bd commercial

Les 37 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



37. cedricf - 08/05/01 15:33
Bonjour quel est le but d’un auteur de BD ?
Faire un chef d’œuvre?
S’occuper ?
Faire de l’argent sur le dos des pigeons qui achètent ?
Faire vire grassement éditeur, imprimeur, distributeur, libraires ?
La gloire ?
Les filles (ou les garçons…) ?
Faire un produit honnête qui lui permette, en plus, de gagner sa vie ?

Pourquoi les personnes qui réussissent sont elle toujours coupable de réussir ?.

36. Sophie - 04/02/00 14:03 - (en réponse à : de rien, de rien :o)))
Petite précision, j'ai vérifié à la maison, et ce n'est pas un roman mais un récit. Enfin c'est bien de Vladimir Arséniev et c'est bien DerSou. Paru en collection de Poche chez Presse Pocket je crois. A+ Sophie :o))

35. DerSou Ouzala - 02/02/00 15:35
Réponse à Sophie Merci pour la correction et les références du livre ( cela est pris en note , je n'avais vu que le film j'ignorais l existence du livre); Salut

34. J-C - 02/02/00 15:17 - (en réponse à : bilan 1999)
Progression spectaculaire en 1999 de la production BD: 1.055 albums publiés
PARIS, 20 jan (AFP) - La bande dessinée se porte très bien et a même connu en 1999 une progression spectaculaire -1.055 nouveautés ou nouvelles éditions, soit un bond de 32% par rapport à l'an dernier- selon un dossier que publie Livres Hebdo dans sa dernière livraison paraissant vendredi.
Publié comme chaque année en avant-première du Festival de la BD d'Angoulême (26-30 janvier), le dossier de Livres Hebdo rappelle également qu'il s'agit d'une bonne santé confirmée puisque la hausse de la production dure déjà depuis cinq ans. Par ailleurs, les ventes de BD ont progressé, pendant les neuf premiers mois de 1999, de 3,5% soit sensiblement plus que l'édition en général qui n'a augmenté que de 2%.
La revue fait par ailleurs état des meilleures ventes: ainsi quatre albums de BD figurent dans le "top 10" des meilleures ventes de l'année et l'un d'eux, le dernier volume des aventures de "Gaston Lagaffe" n'est dépassé que par le Petit Larousse illustré.
L'album posthume de Franquin a en effet totalisé 600.000 exemplaires -et en un mois seulement puisqu'il est sorti début décembre- et se place en second derrière le Larousse millésime 2000 (1.070.981 exemplaires).
Derrière Franquin, Hergé: la réédition de "Tintin au pays des soviets" arrive en troisième position (520.000 exemplaires) devançant Mary Higgings-Clark. "Largo Winch...et mourir" de Francq et Van Hamme arrive huitième (357.498 exemplaires) et "Le petit Spirou, t'a qu'a t'retenir" de Tome et Janry prend la dixième place avec 320.380 exemplaires.
D'autre part, sur les 1.055 nouvelles parutions BD de l'année, un record absolu, trois autres dépassent les 200.000 exemplaires, onze dépassent les 100. 000, vingt-trois dépassent les 50.000 et seize les 40.000 exemplaires.
Le dossier signale également les "points forts" de la production 1999: l'héroïc fantasy et l'humour. Si la production reste essentiellement adulte, on assiste cependant à un renouveau de l'édition de titres pour jeunes. Les mangas (BD japonaises) stagnent après une explosion ces quatre dernières années mais les petits labels indépendants en noir et blanc font irruption
sur le marché.
Enfin, la presse BD, après des années de marasme, se porte elle aussi plutôt bien: une diffusion de 115.000 exemplaires pour L'Echo des savanes, 100. 000 pour Spirou, 90.000 pour Fluide Glacial, 30.000 pour Lanfeust et 20.000 pour Vécu.
At'chao !

33. Sophie - 02/02/00 14:20 - (en réponse à : termite@multimania.com)
Juste un aparté à votre passionant débat: Ce serait pas plutôt "Dersou Ouzala", le titre de ce fabuleux roman de V. Arséniev (d'où Kurosawa a tiré un non moins beau film) ??? M'enfin après tout, c'est ton nick, tu l'écris bien comme tu veux... A+ Sophie :o))

32. Thierry - 02/02/00 08:46
J'ai ete absent un petit temps, je reprends le train en marche.
c'est marrant, le 20/01, j'avais ecrit que Rabate avait ete accuse d'avoir lorgne vers le prix d'angouleme avec Ibicus. Entretemps, il l'a eu (et c'est plus que merite selon moi).
Deberg, j'apprecie assez peu l'allusion douteuse a propos de mes 2 artistes preferes: Dave et Sheila (sans oublier jairo, Noam et Remi Bricka). Quant a Celine Dion, n'oubliez pas que parmi ses projets pour sa pre-retraite, il y a faire un bebe et entrer dans un musee (si elle pouvait s'y perdre...).
La reprise de Blake et Mortimer, c'est une simple affaire de rentabilite, Dargaud ne s'en ai jamais cache.
Quant a faire le corollaire entre les chiffres de ventes et la qualite... n'oubliez jamais que les premiers XIII etaient a la limite du bide editorial integral. Comme quoi, rien n'est sur. Disons qu'au plus on essaie de ratisser large, au plus on perd de son ame, ce qui est normal. Largo Winch fait partie de ses series sans ame, mais avec des "kouilles", que je lis avec un plaisir de sale gosse (comme il y a une heure en me farcissant Starship Troopers). Mais voir rabate reussir a ecouler 10.000 exemplaires d'Ibicus, ca fait chaud au coeur. Savoir que Vicomte serait aux alentours de 70.000 exemplaires avec sasmira, que Gibrat etait au dela de 30.000 pour le Sursis... c'est certes loin des sommets atteints par d'autres, mais ce sont des categories differentes. Et puis ca rassure sur le "bon gout" des lecteurs.

31. toine - 28/01/00 10:07 - (en réponse à : à Sylvie)
Ton sujet c'est quoi exactement la pub pour les BD ou l'utilisation de la BD comme outil de publicité ? Si tu veux des réponses je te conseille d'ouvrir un nouveau sujet spécifique. à la prochaine toine

30. Sylvie - 28/01/00 09:24 - (en réponse à : Sylviemyi@hotmail.com)
Je fais mon mémoire sur la BD dans la publicité, si vous avez des infos surtout n'hésitez pas!

29. Deberg - 22/01/00 03:32 - (en réponse à : à Doc ET Billy)
ben le commercial on est en plein dedans...°°°)))
comme dis Mr Jean pour une fois d'accord avec lui parlons plutot de BD d'auteur, qu'il soit reconnue dans le guiness des ventes ou pas on s'en bas l'oeil, là d'accord. quand je lis ce qu'écrit Billy j'ai les fois...°°°)))
quant à doc pour le commercial ben on s'en fiche vu qu'on aime.
de-plus j'essaye d'acheter mes BD d'occase dorénavant comme ça je nique le commercial et tout le St Frusquin...°°°)))
sincèrement.
Deberg.

28. Stéphanie - 22/01/00 02:38 - (en réponse à : laureline@videotron.ca)
Je crois que c'est, entre autre, grâce à des sites comme Bdparadisio qu'on va éviter ce nivellement par le bas. Que c'est en parlant d'oeuvres qui sortent des gros canons (Tintin, Astérix et cie) qu'on va donner le goût aux autres d'aller les découvrir à leur tour. Je ne peux parler que pour moi, mais depuis plus d'un an que je fréquente ce site, j'ai découvert Zoo, Le Voyage en Italie, le Chninkel et plusieurs auteurs québécois. J'achète ces BDs et de mon côté j'en parle et je les fait découvrir à mon copain, à mon frère et à d'autres personnes et j'espère qu'ils feront la même chose de leur côté, voilà.

27. Derzou Ouzala - 21/01/00 23:07
réponse à Stéphanie

Ma trés cher amie ,à première vue ton texte me paraissaît trés
sensé :mais en fait tu mets toi-même le doigt sur ce qui cloche;
tu dis que peut importe que la BD soit d'auteur ou pas(langage
du sieur Jean) qu'on l'achète si elle nous plaît;Bien, mais si
jamais tu ne trouves plus la qualitée qui te convient :tu oublis la
bd et tu passes à autre chose:dès lors la bd ,rentable et de
mauvaise qualitée (pour ne pas dire commerciale ) a tuée la bd
que tu aimais ,comme à la tv :dés lors j' avance dans mes
questions :comment réagir ? comment protéger la bd d'auteur du
marasme qui l'attend .Comment sauver Corto Maltese des coups
de butoir de Lanfust de troyes .


apparté destiné à Billy,

je te vois plus du tout et ça fait une semaine que je me trimballe tes cd ,alors j'espère à lundi .

ps ; à tous ,désolé pour ce message privé tout à fait scandaleux
dans un forum .

26. Monsieur Jean - 21/01/00 14:48
Jadis, dans une vie passée, j'ai étudié le "marketing". Dans mes cours on me disait qu'un bon produit est un produit qui se vend, un point c'est tout.Si on suit cette logique défendue par plusieurs ici, on devra accepter qu'on mange mieux chez Macdo que dans n'importe quel restaurant 5 fourchettes! Grand pacificateur (hum!), je proposerai que plutôt que de parler de BD commerciale, une appellation péjorative pour toute une catégorie de livres, on parle de BD d'auteur afin de souligner la qualité de certaines BD qui se distinguent du lot pour leurs qualités et leurs innovations narratives et graphiques. C'est pas beau ça!

25. Stéphanie - 21/01/00 14:15 - (en réponse à : laureline@videotron.ca)
Ben voilà. Le docteur à mis le doigt sur le bobo. Dans le fond, là, commercial ou pas, on s'en balance. Du moment qu'on aime un truc qu'on achète, tout va bien. Moi, je n'aime pas les bd où pour la 897654325e fois on voit un héros à la machoire carrée, sans problème financiers, secondé par le fidèle mais néanmoins comique ami, aidé d'une belle nana mais qui risque d'être séduit par une encore plus belle traitresse, vaincre plein de méchants, alors je n'achète pas. Mais je n'aime pas trop non plus les histoires hermétiques illustrées en un dessin style graffitti, en noir et blanc. Alors je n'achète pas non plus. C'est la même chose pour les romans, les films, la musique et tout et tout. La totalité de ces produits me sont offerts pour que je les achète. Tous n'utiliseront pas la même stratégie, tant au niveau du contenu que de la mise en marché, heureusement. Parmis ces produits, je vais choisir ceux qui me conviennent. Ce ne sera sûrement pas le même choix qu'une autre personne et c'est très bien comme ça. Ce qui est drammatique, c'est quand on a plus ce choix. Je pense aux grandes chaines de télé, entre autre. Elles sont tellement obsédées par la rentabilité qu'elles n'osent presque plus proposer des émissions innovatrices. Elles visent le plus bas dénominateur commun, dans le but de rafler les plus grandes côtes possibles. Et ça, c'est consternant et là je décroche. Si un jour, je ne trouvais plus que des nouveaux Astérix, Lucky Luke, XIII etc comme BD, eh bien je me mettrais au tricot, à la danse sociale, à la collection de carte postales ou à n'importe quoi d'autre, c'est tout...

24. Dr.Batman - 21/01/00 12:34 - (en réponse à : d'accord avec Billy)
Il me semble que tout le monde a sa propre définition de ce qu’est, ou n’est pas une BD commerciale. À mon tour donc…
D’abord ont utilise rarement cette définition en guise de compliment. Usuelement, c’est devenu un terme péjoratif, synonyme de «pour faire du fric ». Bien sûr ont peut passer des heures à faire des Descartes de nous-même et conclure que tout ce qui est dans le commerce est commercial, mais ça n’explique pas la connotation négative, récurente à ce terme.
Je ne crois pas non plus au rapport ; nombre de copies vendues/commercial.
Pour moi une BD commerciale, c’est plutôt une BD qui exploite des thêmes qui font vendre ; le fric, le cul, le sempiternel héros sans peurs et sans reproches, ou encore une BD qui en copie une autre…Ou une BD qui a du succès et qui tente de réutiliser toujours la même recette…

Mais pour finir sur une note consensuelle, je serais tenter de dire que, peu importe si notre plaisir viens de l’émisphère droit du cerveau ou celui de gauche…Si je prends encore du plaisir à lire de vieux Gaston, ou si mon voisin prend son pied en lisant Lanfeust, ben, ont s’en fout des termes, ça n’a plus d’importance. Ce serait quand même vaniteux de ma part de dire que mon plaisir a plus de valeur que le sien, non ?

23. billy - 21/01/00 12:21 - (en réponse à : Deberg)
Et alors, Pour toi c'est impensable d'étudier la couverture suivant les saisons?? C'est savoir vendre rien de plus. Et moi je crée pas le commercial en achetant mes BDs je crée le commerce. Si tu veux la différence entre les deux tu vas deux messages plus bas. Et comme tu le dis toi même je ne vois pas trop ce que vienne faire tous ces chanteurs sur cette page! +

22. Michel - 21/01/00 02:35 - (en réponse à : paledoux@total.net)
La reprise de Blake et Mortimer (une oeuvre imminamment personnelle) par, non pas une, mais deux équipes de dessinateurs/scénaristes afin de presser à l'extrème le citron (lire le lecteur) me semble une entreprise des plus bassement commerciale et mercantile et digne de mépris. Et de plus, demander à un auteur de la trempe de Juillard de faire du Jacobs est parfaitement honteux!

21. Deberg - 21/01/00 01:43 - (en réponse à : Billy et Mr jean)
C'est impensable de lire autant d'âneries. Vous vivez sur des nuages les gars redescendaient.
Le commercial est partout bord hell. De plus réfléchissait avant d'écrire. Le commercial c'est vous qui le créez en achetant ce que vous trouvé de clinquant rien que par la couverture. Chez Delcourt ils vont jusqu'à étudier le choix de la couverture qui vont avec les saisons. Céline Dion ne vend que parce qu'elle est très bien sponsorisée et non pas comme Dave ou Sheila (quelle est la différence entre Dave et Sheila? Sentez mon doigt…°°°)))(ça fait du bien de se detendre...)°°°)))
France Gall est sortie de son miasme grâce à Gainsbourg et Michel berger (trés commercial).
Enfin quoique Stephen King, Céline Dion et autres je me demande ce que cela vient faire en BD…°°°)))
Sincèrement.
Deberg.

20. billy - 20/01/00 20:39
Je pense qu'il ne faut pas confondre commercial et commerce. Le commerce c'est tout le coté marketing, les ex libris, les dédicaces, c'est savoir vendre. Mais ce n'est pas parce que l'on saot vendre que sa BD est commerciale. Une bd commerciale est un bd qui exploite des idées faciles, des clichés, de la démagogie, des vues simplistes, (les méchants à la scarface par exemple) dans le seul but de plaire. +

19. Monsieur Jean - 20/01/00 16:30
Merde, je suis incapable de me taire. Le problème, c’est qu’à tout mettre sur un pied d’égalité, on en vient à d’autres aberrations, à une perte de sens critique. Il m’arrive aussi de lire Thorgal, mais lorsque je me lance dans cette BD, je sais que c’est du bonbon, je n’ai pas besoin de la même disposition d’esprit que pour lire L’ascension. Ça ne veut pas dire que Thorgal est mauvais, en fait, il remplit très bien son rôle.

18. Thierry - 20/01/00 14:59
je voulais surtout dire que basiquement, tous les auteurs sont soumis aux memes contraintes, meme si elles se remarque plus ou moins fortement selon l'auteur. Et de toute facon, la distinction entre Bd commerciale et pas commerciale est tellement subjective que ca n'avance a rien.
on m'a carrement sorti que Blain etait un auteur vendu parce qu'il avait publie le reducteur de vitesse chez Dupuis. Et si l'ascension du haut mal etait sorti chez humano, ca aurait ete betement commercial ?
On a aussi accuse Rabate d'avoir lorgne mechamment vers angouleme avec Ibicus, se laissant aller a une certaine facilite grand public. A trop vouloir categoriser en commercial, pas commercial, auteur, pas auteur... on arrive a des aberrations...
a+

17. Monsieur Jean - 20/01/00 14:49
Vain débat. Alors je n'y rajoute plus rien.

16. Extra-Large - 20/01/00 13:29 - (en réponse à : à Monsieur Jean)
Est-ce que le 1er XIII était "commercial" ? Où le 1er Thorgal ? Je peux continuer comme ça pendant longtemps. Il est très difficile, si pas absurde, de vouloir donner des étiquettes à des BD ou à des auteurs.
Le commercial est la suite logique d'un (bon) album qui s'est bien vendu, et non l'inverse.
Primo, il délicat de vouloir programmer un succès : un marketing agressif peut pousser la vente d'un tome, mais si la BD est mauvaise, il y a peu de chance de voir sortir une suite. Deuzio, je suis persuadé que beaucoup de dessinateurs et/ou scénaristes voudraient se trouver à la place de JVH !
Enfin, il y a également une mauvaise foi à prétendre qu'un album "difficile" est forcément mieux qu'un album "comestible". Je reprends ton exemple de comparaison entre Robbe-Grillet et King : le "non-commercial" face au "commercial". S'il est bien évidemment ardu de comparer ces deux styles fondamentalement différents, je suis loin d'être d'accord avec le fait de mettre Robbe-Grillet "au-dessus" de Stephen King, de dire que c'est "mieux". Que du contraire !

15. Monsieur Jean - 19/01/00 17:26
Dites donc, vous êtes d’une mauvaise foi à hurler. David B et Van Hamme, du pareil au même! Idem pour Rabaté et Cauvin ou encore Maus et Lanfeust de Troy Pourquoi pas Godard et Spielgerg! Ou encore Alain Robbe-Grillet et Stephen King! Bach et Céline Dion! Kant et la psycho pop... Après tout, tous ces trucs se trouvent aux mêmes endroits. Votre vision est plutôt réductrice, vous n’arrivez à décrire le produit que par son mode de diffusion et de commercialisation. Désolé, mais il y a des créateurs (parfois très populaires comme Schuiten et Peeters ou moins comme MA Mathieu) qui font un réel travail pour repousser les frontières de leur art et il y a les autres, les ouvriers, qui font dans l’efficacité. Ce n’est pas mauvais en soi (ce peut même être très bon), mais ça ne nourrit pas.

14. Thierry - 19/01/00 15:40 - (en réponse à : souteneur de Deberg ;o))
Deja, pourquoi Van Hamme est-il toujours seul assimile a la BD commerciale ? On pourrait citer une floppee d'autres auteurs tout aussi commerciaux (Cauvin, Dufaux, Cothias, Arleston...) mais on tombe systementiquement sur le rable de ce pauvre JVH sous pretexte qu'il vend des palettes d'albums. Pensez simplement a Lanfeust, et surtout au Lanfeust 2000. Comme BD commerciale doublee d'une strategie marketing agressive, ca fait fort...
Puis en matiere de marketing, l'Association n'a pas lesine pour le comix 2000. La, ca ne derange personne, alors que la demarche est fondamentalement la meme que pour les autres: vendre.
Le souci premier d'un auteur, une fois sa creation achevee, c'est de trouver un editeur (l'auto-edition restant assez rare), et la il est evident que l'editeur va quand meme penser un peu a la rentabilite de la chose, ne fut-ce que pour payer ses traites. Ainsi, Andreas voulait editer ARQ en gros volumes des 200 pages, refus de Delcourt. L'auteur peut donc etre amene a revoir sa copie, meme chez l'Association. Je sais que la rentavbilite est limite consideree comme une insulte, mais il faut bien en tenir compte et un album est un produit, quoi qu'on en pense. La limite des 46 planches couleur est en partie dictee par cette sacro-sainte loi. Le fait de publier des albums broches en N&B ne fait que modifier la limite, mais ne la fait pas disparaitre.
Puis une fois l'album edite, il doit arriver dans le reseau des libraires et se demarquer de la floppee de concurrents. Le simple fait de mettre un presentoir en carton, un ex-libris, une seance de dedicace... peuvent aider, revoila donc le marketing. Sans oublier la couverture ou la maquette de la collection qui doit accrocher et etre reconnaissable...
Le tout etant de bien cibler son public, il est evident que le marketing lie a JVH, Bilal ou le dernier B&M sera plus voyant pour le grand public que celui lie a l'Association (qui met son catalogue a disposition chez les libraires et propose de le recevoir chez soi a l'aide d'une carte postale dans ses albums, la encore c'est du marketing).
Quand Zelig vient faire coucou sur le forum pour nous signaler la sortie de Sasmira fin 2000, comme il l'a fait, ce n'est pas tout-a-fait innocent, evidemment.
A+ ;o)))

13. Monsieur Jean - 19/01/00 15:08
Dites donc Deberg, seriez-vous de mauvaise foi.

12. Deberg - 19/01/00 02:30 - (en réponse à : à monsieur jean)
Dans le commercial il y a le marketing, alors qu'elles soient de création ou pas je pense qu'elles sont crées pour être commercialisée par la suite, comme Thorgal, XIII, Rabaté ou autres il faut qu'elle passe par le marketing donc le commercial et n'oublions pas les diffuseurs…°°°)))
Sincèrement.
Deberg

11. Monsieur Jean - 18/01/00 19:02
Deberg, Bon, d'accord, toute BD (comme tout produit d'ailleurs) est commercialisée. Il n'en demeure pas moins que certaines ne sont conçues qu'en vue d'être commercialisées (XIII, Largo Winch, Thorgal) alors que d'autres relèvent d'abord d'un processus créatif et que la commercialisation vient par la suite. Désolé, mais les trucs de Rabaté ou de David B ne sont pas commerciaux au sens où on l'entend généralement... même si ils sont vendus dans des commerces.

10. mari - 18/01/00 16:55
C'est vrai que dans ce débat, on a tendance à confondre BD commerciale et BD vache à lait. Il n'empêche, il me semble que tout le monde aura fait la différence ici. merci de le faire remarquer si gentillement, c'est vrai que ça fait drolement avancer les choses. Qui n'a jamais fait d'abus de langage me jette la première pierre...

9. Deberg - 16/01/00 04:34
Je crois que ce sujet a déjà été fait sur ce forum, mais bon ce n'est pas grave. Une chose est sure savez vous faire la différence entre une BD alimentaire et commercial???
Moi je pense qu'il faut réfléchir avant de lancer des conneries de ce genre.
L'alimentaire c'est pour sauvegarder le rendement d'une maison d'édition ou l'auto édition??? Et le commercial??? Ben vous vous faites entuber tous les jours alors??? Et moi aussi. Si une BD n'est pas commercialisé, elle ne se vendra jamais, mais comme les éditeurs optent pour vendre leur produit il faut bien faire du commercial et le vendre dans le commerce non???…
Ou alors j'ai rien compris au système moi…°°°)))
Sincèrement.
Deberg.
PS: Je vais créer ma propre BD commercial que je commercialiserais moi-même, et je demanderais à un commerçant de la commercialiser(c'est pas gagné bien sur…mais c'est du commerce…°°°)))

8. Jonathan - 14/01/00 23:51 - (en réponse à : neuf@dromadaire.com)
Bon, on parle de van hamme, he bien si tu dit que les scenarios se gache au long d' un des series, je n'ai lus que le premier tome des maitre de l' orge, donc je ne m'avancerai pas sur ca. Concernant Largo, le t-10, est tres bon, c'est sur qu'il utilise des personnages fetiches, comme le gentelment, serveur de winch qui meur a la fin nous rappelle tous un genre a la parker, dans les sentinelles de l'air? C'est tous de meme amusant de lire ce style de bd de temp \a autre!, donc mediter la dessus, je recvien lundi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Vous pouvez m'ecrire par e-mail aussi!!!!!!!!!!!!!!!!!!

7. Derzou Ouzala - 14/01/00 20:27
réponse à Billy cher ami ,je définirai une BD commerciale (je l'ai sous entendu dans ma première intevention) comme une création qui a pour premier but de faire un succés d'édition ;et ce simple paramétre ,sans empêcher une certaine forme de qualitée qui peut rendre la lecture plaisante, limite pronfondément le travail créatif de l'auteur en le privant d' un des ses principale besoin pour faire une bonne bd : la LIBERTE ARTISTIQUE . donc contre Lanfeust de Troyes ,pour Corto Maltese

6. Pata - 14/01/00 18:03
et si Tarquin se tient réellement à ce qu'il dit lors de ses dédicaces, elle est partie pour durer...

5. mari - 14/01/00 17:46
Moi j'aime bien les histoires de troll! la serie profite certes du succes de la serie mere mais contrairement a d'autre personne, j'aime bien les dessins de mourier et je rigole bien a la lecture de la serie. ce n'est pas si mal que ca! En revanche en ce qui concerne la serie mere, je trouve qu'elle s'eternise et que lanfeust sera (est) bientot synomyne de Bd commercial: entre les tirages de tete, les ex-libris, les affiches, les figurines, le magazine eponyme, les coffrets or et argent, je trouve que ca commence a faire beaucoup non. Et puis le dernier coffret, vous l'avez vu? En couverture de coffret, Lanfeust tout seul, copie presque conforme de la couverture du tome 1, decor en moins? Mais la ou je trouve les editions soleil vraiment geniales c'est l'idee de la BD du millenaire ou comment vendre 5 fois la meme BD aux collectionneurs fous: 1er achat, tome 7 de Lanfeust des sa sortie 2eme achat, tirage de tete 3eme, 4e et 5e achats, tirage du millenaire: un tirage exceptionnel en vente uniquement le 31 dec 1999 avec en cadeau un poster deja publie dans le lanfeust mag, disponible en trois couverture: liserai or, argent ou bronze (mais meme dessin de couverture). Prix de vente:199FF Bien sur, je ne compte pas l'achat de BD en cas d'ex libris differents Ah ça, c'est du marketing! Qui a dit que Lanfeust etait une bd commerciale?

4. billy - 13/01/00 22:54
jonathan j'aprecie beaucoup Van Hamme mais je trouve qu'il gache son talent :les 3 premiers 13 etaient fantastique mais au fur et à mesure de la série je trouve que l'oeuvre a périclité ;c'est aussi d'ailleurs le cas de ces autres bd :largo...les maitre de l'orges...toujours à cause d'une logique principalement commerciale;

3. billy - 13/01/00 22:40
Salut à toi, Je ne suis pas d'accord avec toi sur le terme de BD commercial et de plus comparer Corto Maltese et Lanfeust n'est pas trés représentatif. Je trouve qu' un exemple beaucoup plus flagrant est le cas des chroniques de la lune noire, parti certes sur un super concept, qui s'éternise à présent dans le seul but de faire de l'argent. Par ailleurs Corto Maltese était aussi commercial que Lanfeust en son temps à l'exeption prés que le public étant plus réduit, les profits étaient moins importants. Dans la catégorie commerciale je classe aussi Trolls de troy qui n'est là que pour exploiter le filon de Hébus avec des dessins et un scénario trés médiocre. Mais surtout Lnfeust mag qui ne vit que par la diffusion en avant première de planche, et qui pompe la réussite de ces Bds. Pitoyable je trouve. Quelles sont pour toi des bds non commerciales. + Billy

2. Jonathan - 13/01/00 22:32 - (en réponse à : neuf@dromadaire.com)
Salut! C'est vrqai qu'il y a beaucoup de bd commercial. mais ce qu'il faut comprendre, c'est que comme dans toute forme d'art, il y en a qui sont douer en marketing. Regardere van hamme. C'est un de mes scenariste prefere, mais sans rien nous cacher, il se sert beaucoup du marketing dans ses scenarios. XIII est un tres bonne serie, mais cela transparais t' il au traver des histoir qu' il y a une grande influence de marketing? Non, et comme dans, tout, il y a des choses a prendre comme d'autre a laisser de coter car ils ne sont pas si bonne que ca a prendre! et c'est ca qu'il faut comprendre! Donc que certain auteur fassent de la bd commercial ou de l'art comme tu ;l'appelle, on peu l'aimer quan meme. Certain titre donne libre cours a l'art, et certain sont tres mediocre, c'est a chacun ces gout! Voila mon oinion!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

1. derzou ouzala - 13/01/00 22:18
chers camarades, amis de la bd d'art je voudrais attirer votre attention sur le développement de plus en plus important d'une bd à vocation essentiellement commerciale : qui cherche dans un but lucratif à toucher le plus grand public possible en appliquant des recettes visant le succés d'édition ,et en délaissant l'Art et la Création . Ceci est caractérisé par la multiplication chez les libraires de débuts de sagas type fantaisy_comique ou policier_futuriste ... sans aucune envergure (faiblesses récurentes des scénarios , pauvretées des dessins)qui sont vite abandonnées des que l ' éditeur à compris qu'il n'écoulera pas autant de bd qu'il avait imaginés.Et personnellement j 'ai peur que comme dans le cinema , le commerce tue à petit feu la bd d'auteur ,que le forgeron Lanfeust de Troyes assome le marin qu'est Corto Maltesse. j'attends avec grand plaisir vos réactions quelle qu'elle soit.




 


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