La critique Bd sur le Net

Les 62 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



62. yancomix - 21/05/04 11:43 - (en réponse à : Isaac)
J'en pense que nous n'avons pas (tout à fait) les mêmes goûts.
Mieux noter Lepage que Peeters & Wazem! Allons!… ;^)
Mais tout ça à l'air sérieux, intéressant et très clair. Je retournerais donc régulièrement y faire un tour.

61. yancomix - 21/05/04 11:40 - (en réponse à : Isaac)
Voici le lien direct.

60. Isaac - 21/05/04 11:21
Et que pensez-vous du site : http://www.uktar-ley.com ?

59. david t - 21/05/04 10:35 - (en réponse à : jean-no)
merci pour le lien! du coup j'ai bien envie de m'acheter le bouquin moi. :)

58. jean-no - 21/05/04 00:53
wow, j'ai casé deux fois le mot "notamment" dans la même phrase. bon je vais me coucher tiens.

57. jean-no - 21/05/04 00:51
et le principe des littératures dessinées de morgan (?) qui vient de sortir à l'an 2, c'est bien?

Je n'en n'ai aucune idée mais avec Harry Morgan, il y a des chances, il est toujours intéressant. Et puis c'est un des rares critiques à être un vrai dessinateur de BD (des critiques scénaristes il y en a à la pelle, mais des dessinateurs ?). Voir son site notamment pour sa très agréable méchanceté envers les critiques (notamment les vieux qu'il n'aime pas - me semble - genre Moliterni à qui il ne passe aucune imprécision tandis qu'il ne dit rien du style imbuvable du "système de la bande dessinée" de son éditeur).

56. david t - 20/05/04 18:59
et le principe des littératures dessinées de morgan (?) qui vient de sortir à l'an 2, c'est bien?

55. RamoNash - 20/05/04 12:12
En fait ce genre d'approche prend le problème à l'envers: elle entend montrer en quoi une série de BD n'est rien moins qu'une production culturelle répondant à des normes sociales alors que la critique en bd se devrait, non pas mettre l'accent sur les généralités du médium, mais sur ce qui fait la singularité d'une oeuvre (désolé pour cette évidence). On peut à peu près tout passer à la moulinette sémiotique mais il n'en sortira jamais rien d'autre que de la bouillie sémiotisée.
Ici bien que le sujet ne soit pas ma tasse de thé, il aurait peut-être été intéressant de montrer en quoi "les Tuniques Bleues" se démarque d'un genre précis (à savoir le western en bd mais encore aurait-il fallu en avoir un connaissance précise ce qui n'est vraisemblablement pas le cas), en quoi il s'y rattache et en quoi il le renouvelle, comment cette série se situe par rapport à une production franco belge (type journal de Spirou), à son époque (créée en 1968 si je ne m'abuse), l'origine et la formation de ses auteurs (Cauvin a commencé à la photocopieuse ceci dit sans méchanceté aucune (c:) ... Apparemment l'auteur de l'article n'a pas daigner se pencher plus en avant sur ces particularités mais à chercher les seuls éléments qui conforteraient son "système".
Le bouquin de Groensteen j'ai moi aussi essayé de le lire, j'en suis pas venu à bout ((c: et pourtant je suis porté sur toute la littérature qui a trait à la bd. J'espère que c'est, au contraire de ce qu'il prétend être (un ouvrage pionnier qui explicite enfin, après des décennies d'obscurité, les fameux "codes" qui régissent la bd), le dernier d'un genre qui est le fossoyeur du 9r art en ce qu'il "tue" le plaisir de l'approche intuitive et particulière. Maintenant la voie est libre, amusons-nous ((c:

54. yancomix - 20/05/04 11:40 - (en réponse à : RamoNash)
J'ai pris le temps de lire l'article de ma mère ;^)))
Hihi, il est plutôt rigolo… Écrire pour ne pas dire grand chose, tu as raison…
Ce qui est drôle, c'est qu'à un moment donné, elle touche du doigt une chose qui pourrait être marrante et intéressante à approfondir (à propos de l'album «autarcique par excellence, "Les Bleus de la Marine", qui promène Blutch et Chesterfield au travers de toute l'armée nordiste. De la cavalerie, nos héros se retrouvent dans l'infanterie, l'artillerie, l’infirmerie et la marine. Aucune situation n'est exploitée, si ce n'est ce passage d'un corps d'armée à l'autre.») Étudier ce scénario comme étant une petite mécanique bien huilée (et presque sous contrainte) eut été pertinent…
Mais bon, j'ai lu "pire"… "Système de la bande dessinée" de Groensteen aux PUF, auquel je n'ai (presque) rien capté…

53. david t - 20/05/04 03:21 - (en réponse à : yancomix)
bin, loisel, il fait des jolis... euh... dessins...

52. yancomix - 19/05/04 21:42
> jean-no
Effectivement, face à des dossiers sur la BD yougoslave ou mexicaine…
Quand au dernier truc paru et appelé (coup marketing) "Les Cahiers de la BD" et consacré à un dessinateur-primé-je-ne-sais-plus-où-ni-quand-ni-pourquoi, ça ne compte pas , n'est-ce pas?
> RamoNash
Ben oui, t'as deviné! Gagné!
C'est bien ma mère!

51. RamoNash - 19/05/04 20:47 - (en réponse à : jno)
A mon avis la différence Cahiers de la bd/Phénix est historique: les Cahiers de la BD c'était à l'origine "Schtroumpf", un fanzine créé par le jeune Jacques Glénat issu d'une génération biberonnée à la bd belge (je pense à notre cher Numa Sadoul) et qui connaissait mal les classiques de l'âge d'or américain. Hergé restera jusqu'à la fin le "dieu" des Cahiers. Les gens de Phénix au contraire (Couperie, Edouard François, ...) étaient issus de la génération d'avant, qui avaient lu Robinson, Hop-là ou le journal de Mickey avant-guerre. Ceci explique peut-être cela.

50. RamoNash - 19/05/04 20:37 - (en réponse à : yancomix)
Pourquoi "pas risible" ? C'est ta mère Anita Van Belle ? Bon, tu me forces à sortir mon arme ultime:

TOUJOURS LE MEME HOMME, TOUJOURS LE MEME FLEUVE

Par Anita Van Belle

Les scénarios populaires, comme les domaines du moyen-âge, vivent leurs débuts en autarcie. Si l'on s'intéresse, à propos des Tuniques bleues, à la problématique du renouvellement d'une série, on en dégagera d'abord une loi d'économie. Au départ d'une situation imaginée, le scénariste devient, comme le faisait remarquer Jean Van Hamme dans un numéro antérieur des CAHIERS, «le comptable de sa folie» (1). Et ce comptable avisé va répartir ses ressources à long terme (voir le tableau: les ressources internes à l'armée). Ce n'est que peu à peu qu'il va accepter de glisser d'une économie fermée à une économie ouverte. Il va alors investir dans son entreprise des richesses historiques, puis culturelles. Cependant, pour demeurer populaire, il n'acceptera que des éléments simples. Et si l'intrigue devient plus complexe, c'est qu'à force de superposer ces différents apports, d'inévitables relations naissent entre eux.

1. L'AUTARCIE

Dès la première planche d'Un Chariot dans l'ouest apparaissent les lieux, l'époque, la situation et les personnages que Cauvin a choisis comme ingrédients pour Les Tuniques bleues. Un groupe de soldats nordistes, des Yankees (nous sommes durant la Guerre de Sécession) guette l'arrivée d'une borde d'Indiens. Ces soldats sont au nombre de quatre: un sergent (Cornelius Chesterfield), un caporal (Blutch), et deux troufions (Bryan et Tripps). Plus tard ils rejoindront leur lieu de garnison, Fort Bow, et y retrouveront leur commandant et sa fille, Amélie Appletown. Ces personnages sont typés sans aucune ambiguïté possible, que ce soit au niveau physique ou moral: le sergent Chesterfield est gros, et recherche les honneurs, le caporal Blutch est malingre, et souhaite déserter. Ce sont là les points fixes du scénario. Le propre du scénario populaire est en effet de permettre avant tout l'identification immédiate des protagonistes. Impossible de ne pas distinguer Spirou ou Charlie Brown, où qu'ils soient. Le premier incarne l'aventure, le second un humour bien parti- culier, comme Les Tuniques bleues fonctionnent sur ce cynisme désabusé propre à Cauvin. Aussi, lorsqu'on acquiert un album des Tuniques bleues, on attend d'abord ceci: que Blutch souhaite déserter et que Chesterfield l'en empêche; qu'ils réussissent à eux deux des exploits qu'une gaffe de dernière minute anéantira de sorte qu'ils se retrouveront au 22ème de cavalerie comme au point de départ; que Chesterfield soit amoureux d'Amélie Appletown; que les Indiens soient rusés, et les Mexicains fourbes. Pour le ton, un antimilitarisme fataliste. La pérennité est le fondement même des scénarios. Les changements n'interviennent que dans les personnages de second plan, et dans les décors. Ceux-ci déterminent l'intrigue, et c'est selon leur choix qu'on peut déterminer si l'on se trouve encore en économie fermée (luttes, sabotages, emprisonnement) ou ouverte (référence au western: Bronco Benny, à l'histoire des sciences: Des Bleus en noir et blanc).

Fig. 1

TITRES THEMES EXPOITES

Un chariot -dans l'ouest Combat régulier
Du nord au sud Défense d’un point stratégique
Et pour 1. 500 dollars de plus Mercenaires, sabotage
Outlaw Infiltration
Les déserteurs Abus d’autorité, désertion
La prison de Robertson ville Prison, évasion, sévices
Les bleus de la marine Structure de l’armée
Les cavaliers du ciel Par anticipation : l’aéronautique
Des bleus en noir et blanc Les archives
Les bleus tournant cosaques Les mercenaires involontaires
Les bleus dans la gadoue L’espionnage du sud envers le nord
Le Blanc-bec Les permissions, la hiérarchie
Rumberley Le replis, les civils
Bronco Benny La logistique
El Padre Les francs-tireurs
Blue Retro Le recrutement
Le David L’espionnage du nord envers le sud
Black Face La séditions, les traîtres
Les 5 salopards Le recrutement, le pillage

Album autarcique par excellence, Les Bleus de la marine promène Blutch et Chesterfield au travers de toute l'armée nordiste. De la cavalerie, nos héros se retrouvent dans l'infanterie, l'artillerie, l’infirmerie et la marine. Aucune situation n'est exploitée, si ce n'est ce passage d'un corps d'armée à l'autre. C'est vraiment-le huis clos de l'institution choisie qui fournit le prétexte des éternelles disputes de Blutch et Chesterfield. Autarcique ne signifie pas que la fiction renvoie à elle- même, mais bien aux ingrédients que le scénariste avait choisis comme immuables, et à eux seuls. On le voit d'au- tant mieux qu'il n'est nul besoin, pour le lecteur, de connaître le pourquoi et le comment de la Guerre de Sécession, ni quelque lambeau d'histoire des Etats-Unis. Il suffit de pouvoir reconnaître une armée; le reste coule de source. Le scénario en autarcie épuise son domaine comme les moutons broutent leur herbe: chaque parcelle disponible est systématiquement utilisée. Le déplace- ment des situations crée le renouvellement. On se trouve face à un kaléidoscope: ce sont les mêmes cristaux de fiction qui bougent pour former de nouvelles figures.

2. L'OUVERTURE

L'ouverture peut avoir lieu à plusieurs niveaux. Elle enrichit le canevas-type (Blutch versus Chesterfield, péripéties au sein de l'armée, retour au 22ème) en faisant appel au monde extérieur. Mais l'effet d'un scénario populaire est fondé sur la reconnaissance, nous l'avons vu, et il faut que rien ne trouble la lecture. C'est pourquoi nous connaîtrons déjà tout ce à quoi il va être fait appel, qu'il s'agisse d'inventions scientifiques, de références culturelles, ou d'apports purement fictifs.

L'une des héroïnes de la pièce Sud de Julien Green, à qui l'on demande si elle n'a pas peur de prendre le train, répond: «Oh ! non mon oncle. J'ai pris le chemin de fer pour venir ici. Je n'ai pas ou du tout peur après les 10 premières minutes.» (2). La scène se déroule un après- midi dans une plantation, alors que la guerre menace d'éclater entre les Yankees du nord et les Confédérés du sud. Là aussi la guerre, même si elle est décriée, n'est qu'un décor. Mais on est surpris de la peur de cette gamine, car on oublie très vite que les objets qui nous entourent n'ont pas toujours existé. Ainsi le ballon, ou plutôt la montgolfière, vedette des Tuniques bleues n° 8 (Les Cavaliers du ciel) et aussi l'appareil photographique (Des Bleus en noir et blanc) et le sous-marin (Le David). Ces inventions ancrent le scénario dans le temps. Dans les sept premiers albums, Blutch et Chesterfield auraient pu porter d'autres uniformes, et risquer le déshonneur sur d'autres champs de bataille. Ces premières impressions photographiques aèrent leurs perpétuelles disputes. Pour la première fois il se séparent, Blutch revêt des habits civils et non seulement l'armée, mais aussi la presse sont brocardées.

L'ouverture vers l'extérieur se poursuit par la découverte d'autres peuples. Dans Et Pour Quinze Cent Dollars de plus, Blutch et Chesterfield se trouvent aux prises avec des mercenaires professionnels, des Mexicains qui n'ont aucun mai à s'intégrer au système en place (et qui parviendront même à s'en jouer), dans la mesure où toute armée régulière fait appel à eux. Pour Les Bleus tournent cosaques, le cas est différent. Les nordistes recrutaient en Europe, et offraient des primes à ceux qui voulaient combattre sous les drapeaux. C'étaient des industriels, et ils ne disposaient pas, comme l'armée du sud de jeunes hommes dont tout le loisir consistait à monter à cheval et à chasser. Blutch et Chesterfield, désignés instructeurs, ont à éduquer ces hommes appâtés par l'argent. Par la suite, c'est à une femme, puis à un officier de West-Point, aux civils, à un cow-boy, aux Mexicains, aux sudistes, aux noirs et enfin à cinq forçats que le couple infernal sera confronté. Le renouvellement se fait d'autant mieux sentir que l'élément neuf est plus éloigné de la thématique ancienne. Pourtant, dans Le Blanc-bec, on pourrait ne trouver aucune différence avec les albums autarciques puisqu'il s'agit du thème de la permission (un jeune officier en permission se trouve à Fort Bow le jour des 20 ans d'Amélie Appeltown, ce qui déclenche la jalousie de Comélius Chesterfîeld); le renouvellement dans cet album ne fait pas appel à l'histoire concrète, ni à la découverte des «autres», mais bien à la culture, en référence à un genre bien populaire, lui aussi, le vaudeville. Le fort tient lieu de scène, et ce sont des entrées, des sorties et des quiproquos sans fin Cauvin, qui ne tient jamais à perdre son public, va utiliser un autre genre populaire, le western, dans Bronco Benny. Il y a un peu de Lucky Luke là-dessous, ainsi que dans Rumberley, album où Blutch et Chesterfield rencontreront pour la première fois des civils (cette humanisation de la guerre va d'ailleurs mener à une trêve entre nordistes et sudistes qui s'entraident pour reconstruire une ville). On flaire encore une histoire de cow-boys vengeurs sous El Padre, et le titre Les Cinq Salopards suffit déjà à rappeler certains Douze mercenaires. Si la Guerre de Sécession peut être utilisée si sûrement, et si Cauvin n'a crainte que le lecteur se perde dans les noms de Lee et Grant, c'est qu'un monument, ou plutôt deux, les ont déjà rendu familiers aux lecteurs. C'est dans Black Face qu'on croit «la» reconnaître. Déguisés en civils, Blutch et Chesterfield sont pris pour des médecins et menés au chevet d'un officier sudiste, le colonel Mac Mufian. Dans cette maison à colonnades, qui ne s'attendrait à croiser Scarlett O'Hara? Et voilà que la fille du colonel, Hélène, descend l'escalier. D'un bond elle se blottit dans les bras de son fiancé alors que sa maman retourne au chevet de son père. Si ce n'est pas une allusion à Autant en emporte le vent, que ce soit le roman de Margaret Mitchell ou le film produit par David 0. Selznick, je mange la robe de soie verte de Vivien Leigh sur le champ.

On le voit, la problématique du renouvellement s'inscrit sur fond de constance. Camper tout d'abord des personnages, un milieu, une situation, puis amener ces éléments à réagir les uns vis-à-vis des autres, et enfin s'ouvrir sur l'histoire, les autres, la culture (la culture pouvant comporter, après que la série ait démarré, ses propres albums: c'est ainsi que Blue Retro s'appuie sur l'entrée dans l'âge adulte de Blutch et Chesterfield), mais toujours sans effaroucher le lecteur, en le promenant en pays de connaissance. C'est ainsi que Blutch, après la vingtième charge de la journée, prononce cette phrase fort peu XIXe: «Faut pas pousser bobonne dans les orties, surtout quand elle est en short!» A. V.B.
(c) Anita Van Belle

Sans doute le plus bel exemple d'une démonstration qui tourne à vide, qui se suffit à elle-même sans jamais réellement parler de son sujet d'étude (et pourtant il y a forcément des choses à dire des Tuniques Bleues). Je ne vois vraiment pas en quoi cet article participe à l'élévation d'une connaissance de la bande dessinée, le sujet pouvant être ici substitué à n'importe quelle production culturelle de masse.

49. jean-no - 19/05/04 20:11
Heureusement qu'il y en a eu un peu (plus dans la période Groensteen qu'avant et après) mais quand on compare à Phénix qui a fait des dossiers sur la BD yougoslave ou mexicaine, je ne trouve pas que les cahiers aient eu une vraie fonction de découverte, je trouve au contraire qu'ils ont surtout parlé de choses déjà connues. Aujourd'hui ils sortent un truc sur Loisel.

48. yancomix - 19/05/04 20:01 - (en réponse à : jean-no)
«il me semble qu'il aurait fallu se pencher d'urgence sur l'underground américain, la bd sud-américaine, italienne, espagnole, et bien sûr, asiatique.»
L'underground américain est abordé dans le n°73 ("l'autobiographie dans la BD"), la BD italienne dans les n°59 et 71 (pour un numéro spécial), la BD espagnole dans le n°75 (numéro spécial aussi), la BD sud-américaine à travers des articles sur Breccia (n°62, n°80) et sur Muñoz et Sampayo (n°59). Le japon aussi est évoqué dans le numéro 72…

47. yancomix - 19/05/04 19:49 - (en réponse à : RamoNash)
A.Van Belle écrivait des articles intéressants.
Et une personne qui choisissait en 1984 "Adolphus Claar", "Mort Cinder", "Sabotage", Mariscal, Swarte et le "Maupassant"deBattaglia parmi ses livres préférés de l'année ne pouvait être foncièrement mauvaise, ni même risible.

46. jean-no - 19/05/04 19:44
Arf. Toi tu as dû zapper la période sémio-structuraliste pour dire des choses pareilles (c: C'était vraiment n'importe quoi. Relis-donc les articles d'Anita Van Belle, tellements outranciers qu'on jurerait que ce sont des pastiches ... J'ai quelque part sur mon disque dur la copie d'une analyse qu'elle avait consacrée aux Tuniques Bleues et qui vaut sont pesant d'humour (involontaire).

Mais ça ne représentait pas plus de 5% du contenu rédactionnel des cahiers, en général, il me semble que le reste était assez proche des cahiers de la période Fillipini. Ce que je trouve assez lamentable finalement dans les cahiers, toutes périodes confondues, c'est le manque d'intérêt pour les BDs qui sortaient du franco-belge classique (option gros nez ou option "réaliste"), d'une part, et de la BD adulte genre Lauzier, Forest, Pichard... Je les adore tous mais il me semble qu'il aurait fallu se pencher d'urgence sur l'underground américain, la bd sud-américaine, italienne, espagnole, et bien sûr, asiatique. Phénix était nettement moins chauvin.

45. RamoNash - 19/05/04 14:01 - (en réponse à : jean-no)
>quoique les périodes les plus ambitieuses des cahiers correspondent au moindre intérêt de la part du lectorat, mais peut-être y avait-il d'autres raisons à ça que les critiques parfois jugées obscures (à tort : elles étaient surtout inhabituellement sérieuses) des Groensteen, lecigne ou smolderen. J'aime beaucoup la période des monographies (celles de Macherot, Bretecher ou Forest, par exemple, ne me semblent pas avoir été dépassées par des ouvrages au format "livre"). Une sacrée époque.>

Arf. Toi tu as dû zapper la période sémio-structuraliste pour dire des choses pareilles (c: C'était vraiment n'importe quoi. Relis-donc les articles d'Anita Van Belle, tellements outranciers qu'on jurerait que ce sont des pastiches ... J'ai quelque part sur mon disque dur la copie d'une analyse qu'elle avait consacrée aux Tuniques Bleues et qui vaut sont pesant d'humour (involontaire).

44. Lien Rag - 18/05/04 22:04 - (en réponse à : Diplo)
Sans y connaître grand chose, j'aimais bien les articles de Lionel Richard (sur l'art évidemment, il n'a rien écrit sur le Manga).
Par contre sur le Manga (animé), dans le premier Etat du Monde (la Découverte, à l'époque Maspéro), il y avait une analyse intéressante pour l'époque, insistant sur la différence culturelle (en gros, Goldorak est composé de partie qui coopérent entre elles, pas d'un super-héros isolé).

43. yancomix - 18/05/04 17:52
Ce serait prétentieux de dire que je le connais "bien". Mais oui, je m'intéresse à deux ou trois trucs qui… comment dire… m'interpellent.

42. pm - 18/05/04 17:49 - (en réponse à : yancomix)
parce que tu connais bien l'art contemporain(;o)

41. yancomix - 18/05/04 14:27
Voir dans le même journal les écrits très "limites", puritains et réactionnaires de Régis Debray ou Paul Virilio sur l'art contemporain.
Je disait "étonnant" car sur d'autres sujets (économiques notamment), je trouve ce journal plutôt pertinent…

40. Lui - 18/05/04 14:20
Le monde diplo tombe facilement dans le "Salopard de capitalistes! A mort les ricains" mais ca reste un titre genial pour elever le debat. Courrier international oppose les points de vue, le monde diplo fait souvent de la pensée transversale (pour paraphraser Ozymandias). Avec eux, pas de pensée unique.

Bref, je ne regrette jamais de l'avoir acheté meme si je n'en apprecis a chaque fois que quelques articles par numéro.

Voila, voila, retour à la BD ^__^

39. pm - 18/05/04 14:12
En fait non, ce journal sous ses allures réfléchies et marginales est l'emblême du politiquement correct à la française. La ça tombe sur un sujet que certains connaissent bien( en gros les mangas représentent l'ultime étape de la décérébralisation voir l'arme absolue du capitalisme sur nos cheres têtes blondes) mais si on extrapole à d'autres sujets on peut aisément imaginer la manipulation sous jacente. Enfin c'est mon avis(et pas du tout le lieu d'en parler posément ici) et je n'ai pas été au delà de quelques lectures fort énervantes.

38. yancomix - 18/05/04 14:04
Et même surprenant de la part de ce journal…

37. pm - 18/05/04 13:59
Voilà! faut dire que l'article du monde diplo était gratiné dans le genre préjugé!

36. yancomix - 18/05/04 13:48 - (en réponse à : pm)
…et qui s'était offert le luxe de se "payer" "Le Monde Diplomatique"… ;^)

35. yancomix - 18/05/04 13:38 - (en réponse à : Petite précision sur les )
"Au moment où j'ai commencé à y collaborer, aux alentours de 1982, plus personne ne s'en occupait réellement…
Elle était devenue une sorte de publication marginale au sein des éditions Glénat alors en pleine croissance.
À tour de rôle, certains des collaborateurs de la maison, comme Henri Filippini et Jean Léturgie, ou des "extérieurs" comme moi-même, prenaient en charge le rédactionnel d'un numéro particulier. (…) Je me suis personnellement occupé, à cette époque, des numéros consacrés à Willy Vandersteen, Guido Crepax, Peyo, Comès et j'ai collaboré au dossier sur Bilal.
"
T.Groensten à L'indispensable n°1 (juin 98)

34. pm - 18/05/04 13:32
C'était pas dans l'indispensable qu'il y avait un article sur les mangas signé par un internaute bédéphile de renommée quasi mondiale?

33. yancomix - 18/05/04 13:23 - (en réponse à : jean-no)
Mince, j'ai dit une connerie!
Enfin, une demi-connerie…
La connerie > J'ignorais que Filippini fut un jour rédac'chef des "Cahiers".
La demi-connerie > Quand j'ai commencé à les lire (vers 15 ans), Groensten était déjà aux commandes, et ce ne fut pas si court que ça comme période: 27 numéros entre 1984 et 1988!

32. jean-no - 18/05/04 12:37
en dehors de la courte période Groensteen, je ne me rappelle pas que les cahiers aient eu d'autre rédacteur en chef que Fillipini (Numa Sadoul un temps peut-être ? Sais plus)

31. Lien Rag - 18/05/04 12:17
C'est vrai que c'est pas mal, bulles bizarres.

30. yancomix - 18/05/04 12:14
Ouais…
Les "Cahiers" relancés par Filippini c'est comme si Besson devenait rédac'chef des "Cahiers du cinéma"…
par contre, oui, "L'indispensable" était une revue très très intéressante. Certains des articles sont aujourd'hui en ligne ici.

29. jean-no - 18/05/04 11:30
Le retour des cahiers ! wow. Cette revue a été la seule en son temps à être à la fois populaire auprès du public (bien que les ventes ne dépassâssent pas celles de Pif gadget hein) et pas trop bête, quoique les périodes les plus ambitieuses des cahiers correspondent au moindre intérêt de la part du lectorat, mais peut-être y avait-il d'autres raisons à ça que les critiques parfois jugées obscures (à tort : elles étaient surtout inhabituellement sérieuses) des Groensteen, lecigne ou smolderen. J'aime beaucoup la période des monographies (celles de Macherot, Bretecher ou Forest, par exemple, ne me semblent pas avoir été dépassées par des ouvrages au format "livre"). Une sacrée époque. Les autres revues consacrées à la BD ont toutes eu du mal. Certaines ont duré comme Phénix ou Critix, d'autres pas comme Bananas ou l'Indispensable (pour lequel j'ai une tendresse particulière)...

28. arzak - 18/05/04 00:18

27. bulle bizarre - 16/01/04 20:43
Un site qui a l'ambition d'écrire des chroniques, peu nombreuses chaque mois, seulement sur des albums qui nous touchent, et argumentées..
des Bulles Bizarres, à l'adresse http://www.bullebizarre.com/ , et cliquer sur le bouton chroniques (ou aller voir les analyses).

26. Choci Loni - 16/01/04 16:36 - (en réponse à : Les Cahiers de la BD)
Je n'ai ni lu, ni feuilleté, ni vu ce nouveau numéro.

Les amateurs de bande dessinée se souviennent sans aucun doute de la revue "Les Cahiers de la Bande Dessinée" lancée par Jacques Glénat en 1970 et qui parut jusqu'en 1992. Plus de dix ans après, Henri Filippini qui était déjà l'un des collaborateurs de la première version du journal, a la riche idée de le relancer dans une version réactualisée.
Revue bimestrielle de 64 pages couleurs, "Les Cahiers de la Bande Dessinée" se voient édités dans une version luxe cartonnée. A chaque parution, "Les Cahiers de la Bande Dessinée" consacreront plus de 30 pages à un grand auteur. Pour ce premier numéro, Henri Filippini a choisi de rendre hommage à Régis Loisel. Vous retrouverez donc une monographie composée d'une longue interview, de plusieurs articles sur sa carrière, d'une bibliographie exhaustive.
Les amateurs de bande dessinée se souviennent sans aucun doute de la revue "Les Cahiers de la Bande Dessinée" lancée par Jacques Glénat en 1970 et qui parut jusqu'en 1992. Plus de dix ans après, Henri Filippini qui était déjà l'un des collaborateurs de la première version du journal, a la riche idée de le relancer dans une version réactualisée.
Revue bimestrielle de 64 pages couleurs, "Les Cahiers de la Bande Dessinée" se voient édités dans une version luxe cartonnée. A chaque parution, "Les Cahiers de la Bande Dessinée" consacreront plus de 30 pages à un grand auteur. Pour ce premier numéro, Henri Filippini a choisi de rendre hommage à Régis Loisel. Vous retrouverez donc une monographie composée d'une longue interview, de plusieurs articles sur sa carrière, d'une bibliographie exhaustive.

Source Bdnet


25. herve - 15/01/04 21:38 - (en réponse à : à choci loni)
Oui mais tu as lu une critique dedans ?J'ai acheté et lu cette revue et je trouve qu'il s'agit d'une pâle imitation des dossiers de la BD (avec une iconographie moindre, je trouve)

24. Choci Loni - 15/01/04 20:46 - (en réponse à : Ils sont de retour ...)

23. McFly@opalebd.com - 14/01/04 15:43
Il y a aussi www.sceneario.com
J'ai fait quelques chroniques dessus (ca vaut ce que ca vaut), d'ailleurs, j'ai fait celle de rester normal.

22. pm - 14/01/04 15:09
Si je devais m'investir dans la critique, en amateur du moins, j'aurai envie de passer du temps sur ce qui m'a passionné et non le contraire...

Ben voilà tu as tout compris(j'ai dû essayer une ou deux fois, mais en fait je ne poste pas de critique)...N'empêche qu'en tant que lecteur ça m'intéresse beaucoup plus de confronter les points de vue. Je trouve que les forums sont bien plus adaptés pour ça.

21. CoeurDePat - 14/01/04 15:01
>> Ce genre d'argument ne marche pas du tout: tu ne demandes pas à quelqu'un qui vient donner un avis sur une bd de voir quelle bd il ferait!

Eh bien je vais peut-être te surprendre, mais en général je me pose cette question en lisant des avis : "quelle genre de bd il ferait, lui (ou elle :) ) ?". C'est purement intellectuel, bien sûr.

>> En plus, tu es en contradiction avec toi même, car ca voudrait dire donc que les avis devrait etre qualifiés, ce qui revient a envier cet elitisme que tu sembles tenir en horreur.

? Müf ? J'ai rien compris, là. Et qui a parlé de "tenir en horreur" ?

20. nico - 14/01/04 14:52
Ah ah, mais justement. Si tu trouves que beaucoup d'avis sont (je cite) "tout pourris", c'est que tu as une idée de ce que tu considères comme de bons avis, que tu as un certain niveau d'exigence, et -- ceci étant dit sans ironie -- j'aimerais bien lire des avis que tu écrirais.
Ce genre d'argument ne marche pas du tout: tu ne demandes pas à quelqu'un qui vient donner un avis sur une bd de voir quelle bd il ferait!
En plus, tu es en contradiction avec toi même, car ca voudrait dire donc que les avis devrait etre qualifiés, ce qui revient a envier cet elitisme que tu sembles tenir en horreur.

Pm, c'est marrant, moi aussi je vois plus facilement ce qui ne va pas dans un truc qui me plaît pas. mais par contre ca ne m'interesse pas d'en parler. Si je devais m'investir dans la critique, en amateur du moins, j'aurai envie de passer du temps sur ce qui m'a passionné et non le contraire...

19. pm - 14/01/04 14:14
je n'ai pas dit journalistes, j'ai dit critique. C'est un métier qui généralement fait partie du journalisme à cause de sa diffusion mais qui est bien spécifique. Quand Truffaut faisait une analyse de tel ou tel film dans les cahiers du cinéma (avant de passer à la réalisation), il y a de la matière, ses positions sont tranchées mais il fait avancer les choses.

18. pm - 14/01/04 14:10
Coeur de Pat: mais moi je suis lecteur pas critique, ce sont deux fonctions que je distingue bien. Et puis je crois que j'ai du mal, ça me prendrait un temps fou. Je peux dire que l'album de Guibert "Le photographe" fonctionne merveilleusement alors que ce n'est pas évident du tout ce mélange photos/cases, mais voilà et après? En revanche j'arrive plus facilement à descendre une bd merdique(;o), plus facile de voir ce qui ne va pas que d'expliquer pourquoi ça marche.
Choci Loni: mouais, j'attendais l'argument des cahiers de la bd. C'était quand même pas les cahiers du cinéma de la grande époque mais bon ça existait. Sinon, j'ignorais que leur parution allait reprendre, je leur souhaite bien du courage. Il y a Bang! 9ème art B.A.M sont de bonnes revues mais quand même confidentielles et dont l'influence sur la profession me parait faible(alors que les éditos de Menu lors des premiers Lapin ça chauffait quand même). On ne voit pas non plus de ligne directrice politico/esthétique bien définie dans ces revues. Le drame de la bd c'est qu'il n'y a pas vraiment de public pour une analyse critique sérieuse et on arrive au paradoxe de vendre Bang! 19,50 euros soit presque le prix de deux BD! Les moins fortunés auront vite choisis.

17. yannick - 14/01/04 13:59
C'est pas parce que c'est écrit par des journalistes, des écrivains qui savent (parait-il) manier le bon verbe que l'on peut trouver des bonnes critiques...
Il suffit de se rappeler du battage médiatique qui a accompagné "Rester normal" pour s'en convaincre, au moins 90% de leurs avis nous disaient que c'est la bédé du siècle, blablabla, blablabla... alors que je considère "rester nomal" comme une des pires bédés qu'on ait pu publier...

16. choci Loni - 14/01/04 13:53 - (en réponse à : Les Cahiers de la BD)
2004, n'est-il pas l'année du retour des cahiers de la BD ?
Souvent décriés, ils avaient au moins le mérite d'exister, mais le manque de lecteurs les a condamnés à arrêter il y a plus de 10 ans.
Comme quoi, l'histoire, fut-elle celle de la Bd, n'est qu'un éternel recommencement ?

15. CoeurDePat - 14/01/04 13:44
>> c'est pas en démultipliant le nombre d'avis venant de n'importe où et ecris n'importe comment que ca s'arrangera, car il faudra encore plus faire le tri.

Ah ah, mais justement. Si tu trouves que beaucoup d'avis sont (je cite) "tout pourris", c'est que tu as une idée de ce que tu considères comme de bons avis, que tu as un certain niveau d'exigence, et -- ceci étant dit sans ironie -- j'aimerais bien lire des avis que tu écrirais.

Après, qu'il y en ait beaucoup d'autres moins bien écrits, moins complets, moins profonds, et ainsi de suite, pour moi ça fait partie de la diversité et dans l'ensemble je trouve que c'est plutôt bien comme ça. Un simple exemple : ceux qui veulent lire des avis longs un peu creusés en trouvent, ceux qui au contraire veulent juste quelques indications trouvent leur bonheur dans les avis de quelques lignes.
On voudrait pas tomber dans l'élitisme, non plus, même si on a un niveau d'exigence minimum. :o(

Pour pm, eh bien si déjà tu écris quelques avis bien approfondis qui se rapprochent d'une critique, c'est pas mal et ça risque d'inciter d'autres à faire de même. C'est con, mais l'effet d'émulation peut marcher. :)

14. pm - 14/01/04 12:38
Quand je dis que la bd manque d'analyse critique c'est une évidence et c'est un peu son drame. On peut lire à ce sujet un article sur le dernier B.A.M. . Je parle bien évidemment de critique "professionnelle" ou à tout le moins de critique vraiment construite(on peut exclure 95% des critiques du net et au moins autant des critiques presse). Si je n'en poste quasiment jamais c'est tout simplement que je ne m'en sens pas vraiment capable et que je n'ai pas assez de temps à y consacrer(je préfère confronter informellement mon avis à celui d'autres internautes sur un forum).
Ce n'est évidemment pas une critique envers ceux qui s'y essaient plus ou moins maladroitement, je salue leur courage, plutôt envers la bande dessinée elle-même qui n'arrive pas vraiment à prendre son destin en main. J'aurais adoré par exemple lire des critiques dans une revue comme (feu?) Lapin qui auraient ainsi pu devenir une sorte de laboratoire autant critique que productif de cette "nouvelle vague"(comme les cahiers du cinéma en leur temps l'ont été pour la nouvele vague cinématographique du début des années 60) mais en bande dessinée on préfère toujours produire, publier de nouvelles planches, alors qu'il faudrait peut-être savoir poser son crayon et réfléchir.

13. nico - 14/01/04 12:29
mouais bof, franchement, bdtheque.com c'est un peu limité... pour 3 avis qui valent le coup y en a 50 tout pourris, donc je vois pas trop l'interet. Sinon c'est une bonne base de donnée d'albums pour retrouver un nom d'auteur par exemple (et encore je prefere bdgest pour ca).

Donc oui faudrait ameliorer ca, mais justement c'est pas en démultipliant le nombre d'avis venant de n'importe où et ecris n'importe comment que ca s'arrangera, car il faudra encore plus faire le tri.



 


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