76. Lien Rag - 16/01/04 23:45

Une qui n'est pas politiquement correcte, mais qui est vraiment magnifique, c'est dans "Le point de non-retour" de Crépax, quand l'officier Blanc déclare "Les paysans ne sont que des moujiks!Les paysans ne pensent pas!" et que la case suivante le jeune capitaine répond "il semble que quelqu'un leur apprenne à penser. Lénine a dit..." avec à l'arrière-plan la tête de Lénine qui se détache dans le ciel et une foule de paysans armés de fourches et autres qui avancent vers l'avant-plan.... je sais que dit comme ça, ça fait propagande "réalisme socialiste" mais il faut vraiment la voir... c'est elle qui devrait illustrer "L'armée de la faim marche" de Nazim Hikmet. Sinon, plus consensuelle, il y a celle (ou les quatre incrustée les unes dans l'autre) dans le tome 2 de la Guerre Eternelle, lorsqu'ils sont rattrappés par une technologie venant de leur futur... Vraiment splendide, elle vaut l'achat de l'album à elle seule.

75. crabouf - 16/01/04 18:51

On discute du même sujet dans ce forum, qui remonte a quelques temps déjà. www.bdparadisio.com/scripts/ForItems.cfm?IdSubject=1002180428

74. Kikipow - 16/01/04 18:39

Moi quand je cherche une imaghe marquante; je pense tout de suite à Peeters, bien que je n'apprecie pas la totalité des ses Bds (en fait c'est juste que j'aime pas Lupus, que Dieu me pardonne) je trouve ses cadrages et découpages toujours magnifiques Les cases qui me viennent à l'esprit là tout de suite c'est: -Dans pilules bleues,au debut,quand Cathi vient de sauter dans la piscine et on voit Frederik, hebeté, avec un pétard qu'il tient maladroitement dans la main qui se dit: "Quel est ce genre de fille qui peut se permettre de boire du champagne dans une piscine avec un Tshirt mouillé tout en restant classe et de bon gout?" -sinon toujours dans pilules bleues, les deux amoureux sur le canapé-radeau qui blablatent joyeusement -Enfin, la cases ou ils sont chez le medecins et n'osent pas se retourner pour verifier si le rhino derriere eux est bien reel ^^

73. nemOrtel - 16/01/04 18:15 - (en réponse à : Ocarina blues)

Quel beau vaisseau il avait!

72. Ro - 16/01/04 17:52

Ca alors ! Albator aurait piqué l'idée de la planète coupée en deux dans Universal War 1 ?? ;o)

71. CoeurDePat - 16/01/04 16:08

Bon, je l'ai lu la semaine dernière donc ce n'est pas à strictement parler une case "inoubliable", mais j'ai quand même ouvert de grands yeux en la voyant. Ô_Ô

70. gilles - 16/01/04 15:26

Qd je parle de gaston 14, je parle de la "Saga des Gaffes" et de l'ancienne edition, pas des retirages pour les 40 ans de la serie...

69. gilles - 16/01/04 15:22

Quelques cases qui me viennent à l'esprit comme ça: - Le Dark Knight de Miller, volume 2, planche 6, case 1: L'ombre de Batman dont la cape semble former une machoire... - Broussaille: Les baleines publiques: page 20 (planche 18), derniere case. Broussaille marchant dans Bruxelles tandis que le poisson bus passe.. - Blueberry: Angel Face, page 27 (planche 27), case 4. Blueb a genoux apres avoir buté un tueur (toute la planche est sublime) - Sambre, volume 3, page 38, case 2, Bernard regardant du balcon, Julie se faire embarquer par la police (tout l'enchainement de cette sequence est superbe) - Gaston 14, page 13, case 5, le cauchemar de Longtarin où l'on utilise des parquemetress pour jouer au tenis, pour becher.. Mas case préférée est celle du golfeur qui peut enfin jouer avec des boules de petanques... J'adore cette case surtout à cause du mec assomé à l'extreme gache de la case... Ce detail m'avait fait mourir de rire... Si quelqu'un a un scaner....

68. CoeurDePat - 16/01/04 11:31

>> On veut un scan!!! Ah moi je peux pas, j'ai pas l'album. :)

67. Maravilla - 16/01/04 11:28

Y'a pas à dire, j'adore ce sujet. ;o) Merci David. Que du bon choix. ;o)

66. david t - 16/01/04 02:56 - (en réponse à : sylvinus)

Sinon, j'ai lu une fois que la case préférée de Franquin était dans "qrn sur bretzelburg" quand le général schmetterling passe un savon au roi en regardant par la porte-fenêtre. petite correction sur ce message de sylvinus: il s'agit en fait de la case préférée de gotlib (cf. l'édition spéciale de QRN sur bretzelburg) d'ailleurs, pour franquin, il ne faudrait pas parler de sa «case préférée» mais plutôt de sa «case qu'il déteste le moins»... :)

65. david t - 16/01/04 02:06

voici quelques cases que j'aime bien... pour diverses raisons, sans doute. désolé pour la piètre qualité des scans (david b et blain, les ogres, dargaud) une de mes cases préférées, pour l'expression, le mouvement plus suggéré que montré, et bien sûr le très bel aplat noir, très expressif. mais blain est en général un spécialiste des cases superbes et cet album en contient des tonnes, mais c'est celle-ci qui m'a le plus frappé. (winshluss et cizo, monsieur ferraille, les requins marteaux) dans un autre ordre d'idée, mais cette case en elle-même me fait bien rigoler, reste que hors contexte, elle perd sans doute un peu d'impact. (ware, jimmy corrigan, pantheon books) (igort, 5 est le nombre parfait, casterman) deux cases plutôt similaires: décor sombre, très minimaliste et pourtant hautement évocateur. et pour finir, la cerise sur le gâteau (attention, c'est gros!) (andreas, fragments, le lombard) une case qui parle d'elle-même!

64. Maravilla - 16/01/04 00:48

On veut un scan!!! Pat!!! ;o)

63. Lien Rag - 15/01/04 23:55

Et "L'oud" de Farid Boudjellal, à l'époque encore de trait un peu maladroit, la scène où le plus âgé du trio (trente-quarante ans non?) rentre dans sa chambre de célibataire, voit la photo de sa femme encadrée sur la table de chevet, la case où il la prend et s'assied sur le lit, et où on le voit la regarder (sa femme voilée jusqu'au yeux) avec une tendresse et une tristesse infinie, alors que sur le mur en arrière plan se devinent les photos pornographiques ordinaires? Une des plus belles cases de la BD, sinon par la technique, du moins par l'émotion.

62. yannick - 15/01/04 10:15

Dessinateur industriel de formation, j'apprécie beaucoup les perspectives vertigineuses... Marini est un virtuose de ce genre d'images... ans Rapaces, il a fait beaucoup de cases qui représentent Camilla et drago côte à côté en haut d'un gratte-ciel regardant la ville, ce sont pour moi des cases inoubliables. On peut remarquer que Marini/Dufaux se servent souvent de ces cases pour "pauser" l'histoire. Sinon, à propos de la tour eiffel (voir un des posts précédents), j'ai en mémoire une des cases de Travis dans le dernier tome de cette série où l'on voit une perspective très impressionnante de la tour.

61. jeam - 14/01/04 18:54

http://membres.lycos.fr/frankycourtier/index.htm 3 ème case, page 13 du story, j'adore la gueule de la souris. Quel talent!

60. Morti - 14/01/04 16:41

C'est au début du Secret de l'Espadon, Blake et Mortimer of course...

59. larry underwood - 14/01/04 15:37 - (en réponse à : va encore avoir l'air d'un imbécile)

mais si cette case me dit qq chose, je suis incapable de la resituer... *se lamente tout seul*... on dirait bien un blake et mortimer. c ça, j'ai bon ? dites, siouplait...

58. yannick - 14/01/04 15:36 - (en réponse à : Morti)

T'as pas la fameuse case où on voit le "Big Ben" flambé lui-aussi ? C'est pour faire plaisir à Goolwen... il déteste les anglais, surtout l'équipe de rugby bristish... (si! si!)

57. Bert74 - 14/01/04 15:33 - (en réponse à : Morti)

Je pense que cette case a traumatisé (et continuera à traumatiser) des générations de lecteurs... plus de 50 ans avant les Twin Towers.

56. Bert74 - 14/01/04 15:30 - (en réponse à : Maravilla)

Effectivement Peeters la cite, mais je me suis rendu compte en le lisant, et aussi avec son exemple de la "case inexistante" de la chute du capitaine Haddock à l'aéroport (dans Tintin au Tibet), que j'avais à chaque fois toute la scène bien en tête, malgré le nombre d'années qui me séparait de la lecture des albums. Ces cases étaient tellement fortes que reposait sur elle toute la dynamique des passages en question, et rendaient ces scènes inoubliables.

55. Morti - 14/01/04 15:27

Je trouve que celle-là fait toujours son petit effet...

54. CoeurDePat - 14/01/04 15:24

Cette scène (et la case de droite) m'avait sauté aux yeux en lisant Nausicaä (tome 3, page 47). Superbe illustration façon nativité / représentation messianique.

53. Maravilla - 14/01/04 15:17 - (en réponse à : Bert)

Encore une case dont parle Peeters. Je me suis posé cette question: si Peeters n'en avait pas parlé, l'aurais-je décelé? J'ai lu Le Crabe il y a longtemps, à une période où j'avais l'oeil moins exercé. L'aurais-je perçu, aujourd'hui? Rien n'est moins sûr. Mais, comme toi, je trouve cette case somptueuse.

52. larry underwood - 14/01/04 15:09

quand j'étais tout gamin, la case où Haddock voit tintin en bouteille de champagne et essaie de le "décapsuler", me terrifiait. Je détestais ce dessin. encore maintenant je le trouve un peu malsain : les yeux fous du capitaine et le visage horrifié de tintin sont pour moi "inoubliables".

51. Bert74 - 14/01/04 14:47

Il y a une case dans le Crabe aux Pinces d'Or, où, sous les invectives du capitaine Haddock, les guerriers Touaregs se lèvent progressivement les uns à la suite des autres et prennent la fuite. On voit très bien toute la décomposition du mouvement depuis le personnage en premier plan, encore allongé, jusqu'à celui le plus en arrière plan qui a déjà pris la fuite en courant. Et tout ça en une seule case ! Hergé disait d'ailleurs volontier que c'était une des cases dont il était le plus fier. Pour De Palma, ça ne m'étonne pas du tout, et je confesse ne regarder certains de ses films, que pour cet exploit systématique (Body Double, encore hier). C'est sûrement ce qui a du se passer aussi pour Kassovitz, avec les Rivières Pourpres : tout pourri, à part une formidable course poursuite, à pied, de nuit, dans la neige...

50. Maravilla - 14/01/04 14:02 - (en réponse à : Yann et Pat)

Oui, la puissance de la case tient en (grande) partie dans la façon dont elle est mise en valeur par la planche, par la séquence. Je suppose que souvent, l'auteur a une idée, un moment fort qu'il souhaite illustrer. Une idée relativement précise. Une case distincte. Tout son art sera de savoir l'amener. C'est un peu ce que disait Peeters. La "case inoubliable" n'existe que parce qu'elle entre en interaction avec un contexte. La case est l'apogée d'un moment, d'une émotion, d'une séquence et, techniquement, d'une planche. C'est pour ça, Yann, ça va à mon sens bien plus loin que la contemplation d'une case isolée. Il s'agit de la perception d'un système dans son ensemble, dont le symbole est la case marquante (inoubliable). Dans l'ouvrage qui lui est consacré, Brian De Palm explique qu'il raisonne un peu comme ça: il est capable d'aller s'emmerder à faire un film, avec toutes les contraintes, complications, emmerdements logistiques, que ça implique, pour ne faire qu'une image: la plus puissante, celle qui l'intéresse, celle qui lui a donné l'envie de faire ce film. Le reste, le récit, la mise en place, n'est pour lui qu'un décorum pour mettre en relief son image. Les fondations d'une architecture (travail auquel il se pliera), desquelles jaillira une sublime figure de proue. Une véritable démarche de graphiste, finalement.

49. chicot - 14/01/04 12:42

Bin pour ma part, c'est une case dans Les Carottes de Patagonie, lorsque dans le train, après un choc (si je me souviens bien) Lapinot tombe dans cet espèce de coma. On suit son rêve, et là, sur une case, on revient dans le compartiment du train, vu du plafond. J'ai trouvé que cette case avait, dans son contexte, une incroyable force dramatique. Comme un moment de silence dans les films. Et c'est vers ce moment là que j'ai compris tout l'art de Trondheim.

48. yannick - 14/01/04 12:20 - (en réponse à : CoeurDePat)

Exact, un troisième élément entre en jeu, il s'agit de la situation et du dimensionnement de la case sur la planche... mais cela peut avoir un effet pervers : ça peut reléguer les autres cases au rang de "secondaires". En réalité, elles sont aussi importantes que "la" case, celle dont le lecteur gardera en souvenir" parce qu'elles ont comme fonction d'amener progressivement le bédéphile vers cette case.

47. CoeurDePat - 14/01/04 12:08

Il y a peut-être un autre élément clé, qui ressort de certains messages ci-dessous : l'inscription de la case dans la séquence de façon parfaite. Comme les blancs dans les Lapinots, la case tirée de "From Hell" (je trouve que c'est la séquence qui est forte, avec cette case en point d'orgue. Seule, elle est assez peu marquante). Non ?

46. yannick - 14/01/04 11:58

En effet, impressionnante la case avec l'immeuble derrière la jeune fille ! Je suis en train de me dire qu'au vu des avis qu'on voit bien que 2 éléments clés permettent de définir une "bonne case" : le cadrage et l'expression d'un personnage. Si ces 2 élements clés sont excellents, on a alors affaire à un chef d'oeuvre...

45. Maravilla - 14/01/04 11:42

Merci Pat, c'est bien ces cases là. La force jaillit avec le contrechamp: le vieux, immobile, paniqué, dégoulinant de sueur. Mais cette première case est, elle aussi, d'une force incroyable: la petite porte le poids de la cité. Son équilibre. Mais il y a aussi tous ces mystères, ces secrets, ces choses inavouables qui se passent dans ce grand ensemble. Impressionnant.

44. CoeurDePat - 14/01/04 11:18

Pour Domu, il y a deux cases qui correspondent pas mal à la description donnée : Et pis aussi celle-là, que j'ai trouvée très impressionnante. Attention, elle occupe en fait les 2/3 de la page de l'album, c'est aussi ça qui fait sa force. Là j'ai été obligée de la réduire à cause de son poids... :o/

43. Big boss - 13/01/04 20:36

"l'ai-je bien descendue?" comme dirait Hermann..."L'important c'est la fin"...et celles de Hermann me plaisent particulièrement...Un petit faible pour la dernière case de l'album "Olivier" des Tours de Bois Maury... ...et aussi la dernière case du dernier album des "passagers du vent "..de Bourgeon !

42. Ben Ef His - 13/01/04 17:57 - (en réponse à : à Ro)

dans la série des images de panique dans dCdC, il y a la derniere, ou le vieux commence: "oui, un..." et le cap'tain l'arrete tout de suite en le menacant...

41. nemOrtel - 13/01/04 17:56

Ah j'avais pas vu! Merci Patoche! :)

40. Maravilla - 13/01/04 17:48 - (en réponse à : pat)

Tiens Pat, si tu me trouves ça: dans une des dernières planches de Domù (la séquence où le vieux meurt, tué par la petite) , c'est une séquence hallucinante, d'une violence incroyable dans un silence désarmant, au milieu des badauds qui ne s'aperçoivent de rien), il y a un gros plan de la petite, qui rassemble à lui seul toute la puissance psychique (le monstre-enfant): en un portrait, un regard, au milieu de la séquence, on a un descriptif extraordinaire d'une puissance infinie (ah ces japonais, ils sont forts quand même).

39. Ronny - 13/01/04 17:39 - (en réponse à : onehmouninehl@caramail.com)

La dernière case du pays des songe, (Chevalier/Ségur), où Oren, vieillard, reçoit une couronne sur la tête... Détresse et incompréhension... Magistral. (dans le premier tome, il y a aussi celle ou le Lïn dit "Le crépuscule a des yeux... souvent malveillants..." et celle d'après aussi.

38. CoeurDePat - 13/01/04 17:34

>> Ah ouais! Merci Pat pour ces super scans!!! >> Dans mes bras mon p'tit coeur, c'est la case dont je parlais pour "Artic Nation" de Blacksad !!! You're welcome. :)

37. Adrienhb - 13/01/04 17:25

Une case que j'avais adoré au point de la photocopier en couleur: Dans un Jimmy Tousseul, il est accoudé aux barrières d'un enclos de rodéo avec à ses côtés la jeune fille qu'il aime et derrière eux un feu d'artifices. Et il parle de profiter du moment présent. Et la version publiée dans Spirou avait de plus belles couleurs que celle de la bd. Valà, valà. A.

36. Maravilla - 13/01/04 10:44 - (en réponse à : Pat)

Ah ouais! Merci Pat pour ces super scans!!!

35. yannick - 13/01/04 10:08 - (en réponse à : CoeurDePat)

Dans mes bras mon p'tit coeur, c'est la case dont je parlais pour "Artic Nation" de Blacksad !!!

34. Ro - 13/01/04 10:07

Et ces cases-là ? PS : je ne les insère pas car elles sont trop grandes. Issues de De Capes et de Crocs : Argh, c'est le Hollandais Volant !! Et maintenant ça va chier ! Cartoon à Malte

33. Jean-eude - 13/01/04 09:54

Il y a aussi l'arrivée du groupe de la quete de l'oiseau du temps dans la bibliotheque du tome 4, splendide!!!

32. CŽdrock - 13/01/04 09:51

L atelier d Achille Talon apres une experiences sur l explosif qui se solidifie.

31. CoeurDePat - 13/01/04 09:36

J'ai scanné les images citées que j'avais sous la main : Blacksad 2 : Artic Nation From Hell Lapinot et les carottes de Patagonie Amours et interim (toute la séquence, en prime) Pour "L'origine", ça ne se montre pas, ça se lit. ;)

30. xenopus - 13/01/04 09:08

la première case de Lapinot et les carottes de Patagonie qui n'est pas un début d'histoire mais plutôt une fin.

29. Maravilla - 13/01/04 00:28

Elle est chouette, cette case de Lapinot. Elle me fait penser au sketch de Palmade, quand il pète les plombs (c'est une référence ou pas? quelqu'un sait?). Dans la série des lapinots, j'adore les cases "blanches" de Trondheim. Celle où le personnage est interloqué, marque un temps d'arrêt après une réflexion saugrenue, ou une situation baroque (y'en a plusieurs dans Blacktown). Dans "Amour et Interim" comme ça, à la fin, il y a une case qui me fait hurler de rire, celle où l'ami de Lapinot (le chat, j'ai oublié son nom), lève les bras (menacés par des bandits). Une voiture explose au même instant. Case "blanche" illico: le temps d'arrêt, où le type ne comprend pas, où les bandits se demandent ce qui se passe. Gueule de mec perdu. C'est hilarant, surtout en regard de la case qui suit, où le chat pète les plombs et menace de relever les bras (c'est à dire que la foudre s'abattra sur les bandits). C'est du grand n'importe quoi pour s'en sortir, mais la situation part tellement en vrille qu'on n'y croit (et les bandits aussi), et tout est axé autour de cette simple case "temps mort". Moi ça me fait toujours rire. Sinon, il y a la dernière case mythique de "Tintin au Tibet". Celle où le Yeti voit la caravane s'éloigner. Et où une grande partie des lecteurs est persuadée que le Yéti est en train de pleurer (et qu'on voit ses larmes) (faites le test, vous verrez ;o) ).

28. sylvinus - 12/01/04 21:03

le fait de parler de Gaston me fait rappeler une case: Celle où Lebrac voulais dire un petit mot doux dans l'oreille d'une secrétaire (je sais plus laquelle). Gaston arrive par derrière et pique l'arrière-train (avec des piquets) de Lebrac qui hurle comme un furieux!!! J'me souviens surtout des cheveux au vent de la secrétaire... Sinon, j'ai lu une fois que la case préférée de Franquin était dans "qrn sur bretzelburg" quand le général schmetterling passe un savon au roi en regardant par la porte-fenêtre. Sinon, y'a plein de cases rigolotes en regardant de plus prés les personnages secondaires dans spirou, asterix,...

27. Ben Ef His - 12/01/04 19:24

à Coacho: J'allais citer la même case... Cette case est LA case, car on s'en rappelle tres bien malgré son inexistence la plus stricte...

 

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