La BD engagée ?

Les 66 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



66. Lien Rag - 03/03/09 18:17
A propos de Fax de Sarajevo, et de l'actualité récente:

Le passage (trés court) de la rencontre avec Kouchner est à savourer, même si Kubert n’a pas pris la peine de se documenter sur le physique du ministre français et dessine le bon docteur K en caricature de français moyen (tout juste s’il n’y a pas la baguette et le béret).

65. Florent - 06/11/02 09:10 - (en réponse à : Pour Étienne Davodeau )
Bonjour,
Si vous avez un peu de temps allez jeter un oeil sur cette dépêche qui, malheureusement, devrait vous rappeller quelquechose.
http://fr.news.yahoo.com/021105/5/2u151.html

Rien ne change ....

64. Individualiste ( cynique ? ) - 05/11/02 16:43
L'individualiste cynique ricane devant les antimondialisations, José Bové et les crétins qui paralysent le trafic ferroviaire en chantant "Tous ensemble, tous ensemble, tous." Il qualifie ces naïfs de "bien pensants" et de "politiquement correct " en se rengorgeant de sa lucidité qui lui permet, à lui, de naviger à des altitudes bien supérieures à celles de ces masses.

Apparemment ils ne font pas que chanter "Tous ensemble" ces gars :Manifestants...

63. Étienne Davodeau - 04/11/02 22:06
La politique se limite-t-elle à un monde noir et blanc, droite et gauche? Crois pas. Vive le gris.
Les notions de "droite" et de gauche" ont-elles encore un sens? Plus que jamais à mon avis.

Faire un livre "engagé" et revendiqué comme tel peut représenter quelques avantages. On adosse son travail sur tout un socle idéologique et historique préexistant. On l'intègre de facto en hors-champ et en fond à son sujet.
Ça représente aussi un risque; celui de se voir aspiré par une ou plusieurs parties de ce socle qu'on méconnaît, voire qu'on réprouve. Mais c'est trop tard, on est "engagé".

Faire un livre abordant , même partiellement, des sujets politiques, c'est prendre le risque presque inévitable d'être perçu comme un auteur engagé.
Faire un livre qui ne soit absolument pas politique, c'est un leurre.
Faire un livre, c'est une responsabilité.

C'était mon opinion du jour, date de péremption: voir sur le couvercle. J'ai fini. Salut à tous.

62. Catskills - 04/11/02 20:27 - (en réponse à : à Quentin)
Je ne comprends pas bien ta position.

Est-ce à dire que, à l'américaine, tu considérerais chaque pensée individuelle comme équivalente devant le droit à la liberté d'expression ? Et ce quelque soit sa teneure?

61. Quentin - 04/11/02 13:38
Je défend les choix individuels et les choix de société, sans faire de distinction entre ce qui est considéré comme "progressiste", "intégriste", "de gauche" ou "de droite". Et toi?

60. Engagez-vous qu'y disaient... - 04/11/02 10:19
C'est vrai que Quentin nous a donné de belles preuves d'engagement ( voir par exemple les sujets "Les gays dans la BD" ) : défenseur de l'excision et de la peine de mort c'est une belle vocation...

59. Quentin - 04/11/02 10:16
Monsieur Davodeau a oublié ceux qui choisissent de ne pas choisir leur camps et qui s'opposent par principe à tous les camps. Ceux qui croient que le seul vrai engagement se trouve dans le non-alignement. Pourquoi accepter que les autres décident ce que je doit penser? N'est-ce pas ca être bien pensant? Moi je suis différent. Donc je m'oppose à tous ceux qui pourraient ne fût-ce que partager mon avis. Bien sûr, il y a des gens que je trouve sympathiques. Mais je ne peux pas me battre pour eux ni même être tout à fait d'accord avec eux. Je m'engage pour moi même. Bref, je critique tout ce qui bouge. Je me met tout le monde à dos. Par principe. Pour montrer que je suis différent, au dessus de tout ca. Je méprise tout le monde et je me nourrit du rejet que que je récolte en retour, pour pouvoir dire "tous des médiocres qui ne me comprennent pas". N'est-ce pas ca qu'on appelle une "belle âme"? Je suis sûr qu'en psycho ca a un autre terme.

Ce non engagement là, en étant voulu et assumé, me paraît beaucoup plus noble que le pseudo non-engagement des auteurs qui croient être apolitiques alors qu'ils ne peuvent pas s'empêcher de véhiculer certaines idées plutôt que d'autres.

58. Cassidy - 04/11/02 03:51 - (en réponse à : à M'sieur Davodeau)
J'ai un petit problème, là, je voudrais suivre votre conseil mais j'arrive pas à choisir mon camp...

J'ai lu "Rural !", j'ai pas aimé. Ca m'a ennuyé, j'ai trouvé ça mal dessiné, trop long, trop didactique, trop manichéen...
Donc, logiquement, comme c'est une BD engagée qui dénonce, écrite par un "gaucho-écolo" et préfacée par le plus célèbre moustachu de France, si je n'aime pas, c'est que je suis un méchant con individualiste cynique de droite qui se moque de José Bové et de l'antimondialisation.

Oui mais voilà, j'ai beau trouver que "Rural !" est une BD médiocre, je crois quand même que les gens qu'elle défend sont des gens sympathiques, des gens bien...
Si, si, je vous assure, vraiment, en voyant ce qui était arrivé au couple du Bignon, par exemple, je ne me suis pas dit "Bien fait pour ces deux cons, cette autoroute c'est le progrès, il fallait qu'ils virent leurs culs de gauchos-écolos et puis c'est tout".
De même, l'agriculture bio, sérieusement, je ne trouve pas que c'est juste un gadget pour bobos ; je boufferais drôlement plus tranquille si je pouvais me dire que tout ce qu'il y a dans mon assiette provient d'une exploitation semblable à celle des héros de votre BD.

Dans ces conditions, que faire ? Dans ce monde binaire où tout est forcément tout noir ou tout blanc, dois-je choisir l'Axe du Bien ou l'Axe du Mal ?

Bien cordialement,
votre "camarade" du "club", Cassidy



PS : bravo pour votre "on est tous le bien-pensant de quelqu'un" final... Quel sens de la formule ! Ah la la, vous en faites de beaux clichés, quand vous vous y mettez, M'sieur Davodeau !

57. huiledevidange - 03/11/02 16:35
autant je peux pas supporter pernaut et consorts (désolé pour l'orthographe), autant ardisson, j'aime bien, de temps en temps, et ça ne m'empêche pas d'avoir une conscience.

56. Étienne Davodeau - 03/11/02 16:26
Ce qui est amusant avec des expressions comme "bien pensant" (ou "politiquement correct") , c'est qu'on les applique toujours à L'AUTRE.
Pour un (allons-y pour les clichés) écolo-gaucho, le "bien pensant politiquement correct", c'est celui qui s'abreuve au discours de JMarc Sylvestre, JPierre Pernaud ou Ardisson et qui trouve que le p'tit Sarkozy, il est pas si mal. Le brave citoyen soumis et pas mécontent d'avoir le ventre plein. Et l'écolo-gaucho est sûr que, lui, n'est pas comme ça. Qu'il a une CONSCIENCE.
L'inverse marche aussi.
L'individualiste cynique ricane devant les antimondialisations, José Bové et les crétins qui paralysent le trafic ferroviaire en chantant "Tous ensemble, tous ensemble, tous." Il qualifie ces naïfs de "bien pensants" et de "politiquement correct " en se rengorgeant de sa lucidité qui lui permet, à lui, de naviger à des altitudes bien supérieures à celles de ces masses.
Alors?
Choisis ton camp, camarade.
Le monde est-il toujours binaire?
À ma droite, on ricane: Ha ha, non bien sûr !
À gauche , on proteste: Il l'est fondamentalement !
On est tous le bien-pensant de quelqu'un.
Bienvenue au club, Cassidy.

55. Cassidy - 02/11/02 10:45 - (en réponse à : cassidy_the_wanker@yahoo.fr)
Ha, ha, ha, sacré M'sieur Davodeau !!!

"Ce mot recouvre une notion à la con dont les auteurs tentent tantôt de se défendre, tantôt de se revendiquer ( souvent pour de respectables raisons mais parfois aussi parce que c'est bien pratique pour se faire pardonner quelques faiblesses ou se rallier quelque lectorat spécifique ou bien-pensant )."

Ca me rappelle une BD que j'ai lue, ça, "Rural !", je sais pas si vous connaissez... Dans le genre " BD très moyenne qui s'est rallié un lectorat bien-pensant grâce à son sujet "engagé" ", je l'adore, celle-là...
Hein ? Quoi ? C'est de vous ?
Oups, j'ai gaffé, là, non ?

54. elik - 31/10/02 19:23 - (en réponse à : A Davodeau)
Je m'engage pour dire que, rayon fictions : "Le constat" ; "quelques jours avec un menteur" ; "Le réflexe de survie" et "Anticyclone", c'est de la bombe !!! ( mais moins "Saltiel" ; "La gloire d'Albert" et "Ceux qui t'aiment" )

53. Étienne Davodeau - 31/10/02 18:42
À Pierre-Paul: Je l'avais pris comme tel. Pas de problème.
À JD Morvan : Entièrement d'accord avec toi. La forme ne préfigure en rien les intentions. Ou l'habit ne fait pas le moine. Comme on veut.
Et de toutes façons, "engagé" n'est pas un critère de valeur.
J'ai lu d'épouvantables livres se réclamant comme tels (notamment des polars).
Et parmi mes livres préférés, en figurent beaucoup qui ne peuvent pas être considérés comme "engagés" (F'murrr par ex et ça ne l'empêche pas d'écrire et de dessiner une œuvre que je considère UTILE ) .
Bref.
Ce mot recouvre une notion à la con dont les auteurs tentent tantôt de se défendre, tantôt de se revendiquer ( souvent pour de respectables raisons mais parfois aussi parce que c'est bien pratique pour se faire pardonner quelques faiblesses ou se rallier quelque lectorat spécifique ou bien-pensant ).

52. Pierre-Paul - 31/10/02 13:16
oups! on disait la même chose au début de ce sujet. j'avais pas lu.
a+

51. Pierre-Paul - 31/10/02 13:15
y a pas moyen de virer le copier/coller de violet, là? ça bouffe de la place et c'est hors sujet.
J'ai déjà assez parlé de Van hamme sur BDP mais moi je trouve que ses seules BD "engagées" sont SOS Bonheur et le Grand Pouvoir du Chninkel. Point. Et à mes yeux, c'est un engagement de droite, pour la liberté, et c'est probablement pour cela que j'apprécie un bon 75% de sa production: nous partageons certaines valeurs.

Un truc me turlupine: Franquin, n'est-ce pas un des premiers auteurs "engagés"? Contrairement à Hergé, Franquin a clairement affiché ses opinions de centre-gauche et ce depuis les années 50: écolo avant la lettre, démocrate convaincu, hostile au patronnat tout puissant, anti-militariste, etc. Son album le plus engagé? QRN, bien entendu! Et dans Le Prisonnier du Bouddha, qui se déroule en Chine populaire, les communistes ne sont pas montrés comme étant des sales cons, Spirou disant même à plusieurs reprises qu'on ne pouvait pas leur en vouloir d'essayer de se défendre.

Pour Davodeau: Besancenot à la préface, c'était une p'tite boutade, hein ! ;o))

a+

50. JDMorvan - 30/10/02 20:47
Je suis d'accord avec toi Étiennes, sauf que je dirai en plus qu'il me semble que même une BD de fantasy, de SF ou autre peut-être engagée.
Il n'est en effet pas suffisant de savoir de quoi on va causer (ce préalable manque déjà souvent), le tout est de bien savoir à qui on cause, et comment on va lmeur causer.
Il faut adapter sdon message à son public, dans le but exact de ne pas les prendre pour des idiots !!
On peut parler de choses intéressantes dans de la série B, je vous jure !!

49. Étienne Davodeau - 30/10/02 18:54
Salut à tous,
Quand on me parle de "bande dessinée engagée" (et ça m'arrive souvent), je demande "engagée par qui ? "
Je crois qu'on doit pouvoir- en bande dessinée comme ailleurs- parler de l'étrange monde dans lequel on vit sans pour autant se retrouver embrigader dans un groupe quelconque.
Ceci dit, il est vrai que la bande dessinée, dans sa grande majorité, fait beaucoup d'efforts pour se tenir à l'écart du monde. "Lire une bédé le soir en rentrant du boulot pour se vider la tête" reste une façon encore dominante de fréquenter notre média . Dans ce cas là, on peut comprendre que des récit en rupture avec le réel soient les plus demandés (SF, heroic fantasy...) .
L'extrait du dialogue Van Hamme/ Groensteen est bien intéressant. Il nous montre qu'en fait, que le scénariste le veuille ou non, son propos est toujours "engagé".
Même - et surtout ? - s'il ne revendique comme intention que la "distraction" de ses lecteurs.
"Distraction de quoi? Et pourquoi? " peut-on alors lui demander.

PS: Cher Pierre Paul, le raccourci Bové - Besancenot est un peu rapide pour moi.

48. blaireau - 30/10/02 18:11
l'ancien systeme sovietique et ceux de ses pays satellites a aussi ete grandement en BD comme ailleurs.
il y a des extremes des 2 cotés meme si ils n'entrainent pas les mêmes réactions.
les idées simples seduisent à droite comme à gauche.
il faut UNE solution au proleme vecu: si celle de gauche se montre limitée (patrons, grandes firmes, bourses...) on se tourne vers celle de droite (C + simple car ici le probleme C "l'autre", un autre facilement identifiable de preference...).

la BD engagée à droite j'en ai pas encore vu.

47. Ce qui est rigolo - 30/10/02 17:55
C'est que c'est toujours le meme shema, a gauche, c'est les gentils, a droite, c'est les mechants! Je deteste les bds de Van Hamme parce qu'elles sont mauvaises et stupides mais le taxer de mechant de droite me parait vachement excessif. Il y a des mechants a droite autant qu'a gauche. Et exprimer ces idees ne me parait pas un crime, mais si elles deplaisent a certains. Plutot que de considerer la politique comme une ligne droite, on ferait peut-etre mieux de la voir comme une boucle, la ou les nazis de droite rejoignent les nazis de gauche. Les idees sont un peu differentes mais le resultat est le meme. Ailleurs sur cette boucle, il y a ceux qui respectent les hommes et leurs idees et qui sont pour la libertee d'expression.

46. Elfredo - 30/10/02 17:13
Il y a aussi Alberto Breccia et son scénariste Hector Osterheld.
La BD Dracula utilise le vampire comme métaphore de la police tortionnaire de la dictature argentine. L'Eternaute et son scénario noir et paranoïaque dénonce le soutient des USA à la dictature argentine. Malgré là-aussi une habile métaphore de science-fiction, l'aspect politique a été remarqué et Hector Oesterheld a été assassiné par la police. Que ce soit également dans Perramus, les histoires dessinées par Breccia utilisent des mythes et/ou des canons scénaristiques non pas pour distraire le lecteur mais simplement pour exprimer ce qui serait censuré autrement (et accessoirement rester en vie).

45. yaneck - 30/10/02 10:08
C'es tvrai que Rural est une très bonne BD. Ou plutôt, et je suis très attaché à l'expression, un très bon reportage-BD.

Sinon, ayons une pensée pour "Coup de 100 en BD", le collectif lancé par Bodoï et Lanfeust Mag après le 21 avril 2002. Lax me disait d'ailleurs que Bodoï avait même reçu des lettres de lecteurs qui trouvaient cet engagement honteux. Comme quoi, le FN lis de la BD.

44. Quentin - 30/10/02 09:20
Bien sûr que l'idéologie de droite suinte dans les BD de Van Hamme. Il le dit clairement lui-même: il appuie la morale du plus fort, la libre entreprise, il préfère la liberté à l'égalité. Un de ses héros les plus célèbres passe son temps à se battre contre ceux qui en veulent à son immense fortune (y compris ces imbéciles du fisc), et passe le reste de son temps dans son jet privé ou dans les hauts lieux du tourisme de luxe. Il a bien entendu hérité cette fortune et n'a rien fait pour la mériter (à part tuer qq méchants sur son chemin). Son coeur est lui aussi à droite: faire le bien, c'est faire la charité. Quand il fait un chèque, c'est au marquis machin chose pour sauver Venise. Lamentable. Un autre de ses héros les plus célèbres passe son temps à fuir la vie en société et à critiquer toute règle qui tend à limiter la liberté individuelle.

C'est tellement clair que van Hamme dit lui-même que ca l'amuse quand les gens ne comprennent pas bien où se trouve sa philosophie politique. Van Hamme est bien un auteur engagé - engagé à droite.

43. Lucas - 30/10/02 00:29
Concernant Van Hamme et ses opinions de droite (ce qui n'étonne pas, pour un ancien business-man) personnellement, je ne trouve pas que cela ressorte réellement de ses bds.

pour moi il n'y a rien de politique dans Thorgal...

42. lucas - 30/10/02 00:26
mmhh... faudrait pas non plus enfonçer des portes ouvertes... "Sarajevo tango" est l'une des choses les plus crétines qui ait jamais été écrite sur le conflit yougoslave, Hermann s'est contenté de répéter ce que disait les journaux d'ici qui, eux-mêmes n'y comprenaient pas grand chose....

"Maus", c'est peut-être une oeuvre majeure mais on n'est pas "engagé" losrque l'on dénonce le génocide nazi...il fait oeuvre de mémoire, ce qui n'est pas la même chose, c'est "Le dictateur" de Chaplin qui était "engagé".... ce que j'apelle une bd engagée, c'est une bd qui prend position sur un problème qui lui est comtemporain...

et je n'en vois pas beaucoup : Palestine de Joe Sacco, Rural! de Davodeau, ou alors L'an O1 de Gébé, qui était vachement engagé, à son épqoque... evidemment il reste tous les comiques de charlie-hebdo...

41. Pierre-Paul - 29/10/02 13:19
je m'étais juré de ne plus revenir sur le forum mais c'est plus fort que moi.

dans les BD "engagées", j'ai découvert il y a quelques mois celles de Davodeau. Son engagement est, ici, radicalement à gauche. Pour rappel, José Bové a préfacé son superbe "Rural". Cela sent donc très fort l'anti-mondialisation, l'anti-capitalisme, l'anti-bourgeois, etc. J'ai dit "communiste"? Non, je ne l'ai pas dit mais si cela se trouve, son prochain album sera préfacé par Olivier Bezancenot.
Dans les récits de Davodeau, on trouve souvent un mec paumé, chômeur ou en passe de le devenir, qui se révolte et cherche à imposer "sa" vérité contre le "système".
Dans "Quelques Jours Avec un Menteur", nous avons une bonne dose de poésie, un idéalisme positif et non destructeur, et des personnages dans lesquels on se retrouveraient sans peine. Le délicat passage des 30 ans! La réussite de la vie, au delà des apparences. J'ai adoré!
Le Réflexe de Survie est un peu plus convenu, avec un mec paumé acculé à commettre un meurtre pour sauver le chiffre d'affaires de son employeur. facile, facile tout cela. Heureusement, la poésie sauve le récit de l'ennui.
"Rural" est déjà bien connu, avec le défi de l'agriculture bio contre la malbouffe.
Le petit dernier, "Ceux qui t'aiment", traite de la marchandisation (et de là, leur déshumanisation)des joueurs de foot, et en particulier des stars. On passera sur diverses incohérences, mais c'est un assez bon récit, à ne pas lire si vous êtes fan du PSG ou de Zizou (quoique...)

40. Le remonteur de sujets - 29/10/02 09:05
Hop hop hop

39. Quentin - 07/02/99 12:24 - (en réponse à : Van Hamme, un auteur engagé à droite ???)
Interview de Van Hamme par Thierry Groensteen, tiré des Cahiers de la BD No 70, page 17 (1986): T.G.: Il semble que SOS bonheur contient clairement quelque chose de l'ordre du message. V.H.: (...) Je suis amusé lorsqu'on me dit que l'on ne voit pas bien si je défends une thèse de gauche ou de droite T.G.: Les valeurs défendues dans SOS bonheur m'apparaissent comme étant plutôt de droite. J'y vois une philosophie morale de l'individualisme et un plaidoyer contre la mainmise de l'état sur la vie sociale. V.H.: Tout à fait T.G.: C'est un "message" tout ce qu'il y a de plus cohérent avec vos autres séries, dont la morale sous-jacente est toujours "aide-toi et le ciel t'aidera", ce qui est la morale des forts... V.H.: C'est, forcément, ma philosophie personnelle. Elle va à l'encontre de l'évolution de nos sociétés (...) Personnellement j'appuye la morale du plus fort quand elle lui permet de prendre des risques pour son propre compte. J'ai horreur du droit du plus fort, lorsqu'il s'applique aux autres, c'est à dire contre les autres. Voilà un bon exemple du fait que les BD véhiculent mine de rien un certain discours idéologique, qui est loin d'être innocent. Et voilà de quoi relancer le débat sur les vertus de Van Hamme, hein Morti :o)))

38. Sophie à Joëlle - 05/02/99 15:37
C'est vrai t'as eu une dédicace ??? Ben t'as plus de chance que moi .... Comment t'as fait ? A+ Sophie

37. Joëlle - 05/02/99 14:47
C'est vrai que le gag du mur d'escalade de Téhem me fait encore froid dans le dos...

Lisez tous Malika Secouss!

Et en plus grâce à Appollo j'ai eu une dédicace de Téhem!!!

36. Sophie - 05/02/99 14:32 - (en réponse à : termite@multimania.com)
Appollo : tiens ? Tu connais Téhem toi ??? Quelle surprise ;o)) Non sérieusement tu as raison c'est un chef d'oeuvre et je ne regrette pas de l'avoir acheté. J'ai hâte de voir le 2ème tome... Quentin et Olivier : euh.. ma BD féministe préférée c'est Valérian, et c'est dessiné par deux mecs, un comble !!! A+ Sophie :o))

35. Olivier - 05/02/99 10:55
Même si à la lecture de leurs BD, les idées féministes n'apparaissent pas directement, certaines auteurs féminines se revendiquent de cette tendance : Catherine Beaunez, Annie Goetzinger, Chantal Montellier, Claire Brétécher,... Ce sont effectivement des auteurs engagées, à défaut parfois d'avoir des BD engagées.

34. Quentin - 05/02/99 09:46
Ca pourrait se trouver dans "les femmes et la BD", mais je trouve que c'est aussid de la BD engagée donc je l'écris ici. Je viens de relire le premier tome de Julie Bristol et son histoire sur Camille Claudel. Ca change vraiment des clichés sur les femmes en BD. Voilà une femme pas vraiment belle ni laide, qui court pas après le grand amour ou l'aventure, qui n'est pas conne, et qui remet les machos à leur place. Un peu le genre Adèle Blanc-sec mais en mieux. C'est à ma connaissance une des seules BD féministe, et c'est fait de manière très intelligente. Féministe, donc engagée pour l'émancipation des femmes. C'est en fait très très pointu et assez courageux, j'en conseille la lecture à ceux qui cherchent autre chose. C'est juste dommage que les dessins et les couleurs de Montellier soient si peu accrocheurs; ca ne donne pas vraiment envie de lire. Pourtant ca vaut le détour. Connaissez-vous d'autres BD féministes ?

33. Appollo - 05/02/99 08:48
Sophie : ah ben quand même ! Ca fait 6 mois que je clame partout que Malika secouss est un chef d'oeuvre (et que Téhem est son prophète). Le deuxième tome est quasi bouclé et est prévu pour mars ou avril si je ne m'abuse.
Achetez ces albums maintenant, quand ce sera une méga star, vous pourrez frimer à mort en disant que vous avez découvert Téhem depuis le début.

32. Swan - 04/02/99 20:51
A mais faut pas oublier toute l'équipe de Charlie Hebdo non plus ! Le boulot qu'ils font toutes les semaines est quand même a souligner, ma préferance allant pour Charb avec sa série : Les megrets gèrent la ville. Dans le genre j'te rentre dans l'lard, ça, c'est vraiment du militantisme.

31. Sophie - 04/02/99 20:28 - (en réponse à : termite@multimania.com)
Sans aucun rapport avec ce qui a été écrit jusqu'à présent : qui a lu l'EX-CELLLLLLLENT "Malika secouss'" de Tehem ? Parce que sans en avoir l'air et tout en étant insoutenablement drôle (je pleure de rire à chaque fois que je relis le gag du mur d'escalade....) c'est la meilleure description de la banlieue que j'aie pu voir récemment. A+ Sophie :o))

30. Signé Furax - 04/02/99 19:43
Je crois qu'il faut d'abord différencier le travail de Franquin selon les époques : quand il fait Spirou (années 50-60) il était très difficile à l'époque de passer à travers la censure, et donc de faire de la "politique" dans la BD pour enfant. D'ailleurs au début de cette époque ce besoin n'était pas encore apparu chez lui, c'est au fur et à mesure que sa vision du monde s'est assombrie qu'il a commencé à vouloir "dénoncer" ce qu'il trouvait intolérable. Il a alors demandé à Greg d'aborder certains sujets dans la série.
Pour Gaston et les Idées Noires, c'est très différent, Franquin avait une marge de manoeuvre beaucoup plus étendue, et sa "colère" devenait de plus en plus forte. Il a pris des positions très avancées contre les bourrages de crane dans la religion et l'armée, la répression policière, la pollution, la dictature de l'argent, etc... donc pas seulement contre le racisme ou les dictatures militaires.
Et je ne parle pas de ses dessins en faveur d'associations ou d'organismes caritatifs. Donc, pour moi, Franquin a fait de la BD engagée, voire militante.

29. Quentin - 30/01/99 14:51
D'accord avec Tristelune pour dire que critiquer la dictature ou le racisme est finalement relativement facile et pas tellement engagé. Cette remarque ne s'applique-t-elle pas elle aussi à Franquin ? Ses héros font rires ou courent après les aventures, mais sont-ils engagés et font-ils réfléchir ?

28. Signé Furax - 23/01/99 22:11
Swan a résumé mon opinion, et je rajoute juste quelques Spirou (Le nid du Marsupilami, Le Dictateur..., et bien sûre QRN). A + :o) (smiley à moustache, mais j'ai pas de moustache sur ce clavier).

27. Swan - 23/01/99 14:03
Franquin a quand même fait quelques gags contre les chasseurs (idées noires) contre l'armée et le nucléaire (dans le gaston 14) des cartes de voeux gratos pour l'unicef, la seule fois de sa vie ou Franquin c'est fait égratigné, c'etait sur la caricature d'un juif dans l'abum de Spirou 'les maisons préfabriquées" a cela il a dit : C'était l'influence imbécile d'une caricature que les nazis faisaient des juifs pendant l'occupation. J'ai été affligé d'un père antisémite. Moi je ne l'ai jamais été, mais tout de même, il y'a eu cette influence de la propagande nazie, juste pour ce dessin là..." Pour ce rendre compte a quel point Franquin détestait toutes sortes de dicatures imbéciles il faut se procurer le livre ET FRANQUIN CRÉA LAGAFFE, on se rend compte a quel point Franquin était un ètre respectueux.

26. Tristelune - 23/01/99 14:00
Putain c'est quoi ces conneries de BD engagée?? Déja je trouve que dire que des Bd's comme Jérémiah soient "engagées" c un peu se foutre de la gueule du monde. Un gars qui veut dénoncer le racisme, la violence, ou je sais pas quoi, il fait pas une Bd d'aventures style Jérémiah, il fait un Bouquin dessus, ou un doc, pourquoi pas en BD, même si j'en ai rarement vu. Là, c juste un toile de fond pour les deux persos et leurs aventures fantastiques. On peut parler aussi du dernier génération collège, OK il dénonce le racisme dans les écoles.. Mais là c de la pure démgogie, c à la mode d'en parler tout le se met à se croire un antiraciste dans l'âme et tout, le Fn c pas bien ils sont méchants et voilà que j'te montre que chuis démocrate et tout le bazar. Faut pas chercher des supers messages de paix là ou y a que de la démagogie, des i

25. Quentin - 23/01/99 13:03
Franquin, un auteur engagé ? Explique car je ne vois pas très bien de quoi tu veux parler.

24. Signé Furax - 20/01/99 19:26
Un des auteurs les plus engagés c'est quand même Franquin ! Je suis étonné que personne ne l'ai encore cité, parce que dans le genre il a quand même été un précurseur.
Pour les amateurs, la lecture du Trombone Illustré prouve que l'on peut prendre position en faisant de la BD (oui, je sais, le TB c'est surtout rédactionnel, mais il y a des textes franchement géniaux... écris par des auteurs BD).

23. thierry Mary - 20/01/99 18:19 - (en réponse à : tmary@cybercable.tm.fr)
Heu, j'ai pas tous lu c'qui avait avant mais je trouve que dans le genre Baru est excellent route du soleil, bonne année et bien d'autres chose quoi. A lire pour ceux qui ont oublié de réfléchir.:)

22. Olivier - 20/01/99 10:17 - (en réponse à : ocomanne@etuc.org)
Je viens ajouter un peu d'eau au moulin "Hermann" (qui est aussi un de mes auteurs favoris, Suzac). Dans la série Jérémiah, Hermann décrit une société qui tente de se redresser après une guerre civile qui a complètement scindé sa population. La référence aux Etats-Unis est clairement établie dans les premières planches du premier album (drapeau US,...). Au cours de ses aventures, Jérémiah va se trouver confronté à diverses communautés qui vivent en autarcie : il n'y a pas de liens (ou rarement) entre les sociétés des différents albums. Une lecture approfondie montre que Hermann décrit des systèmes politiques tels que la démocratie directe, la république, le régime totalitaire, la théocratie, le pouvoir de la science. Mais il ne prend pas parti (pas délibérement), il se contente de décrire (ce qui rejoint sa vision de BD sans coloration politique, c'est-à-dire à mon sens sans volonté de s'impliquer lui, en tant qu'homme, dans un de ces systèmes). De même, dire que Hermann a des idées d'extrême droite car il montre qu'il faut détruire les systèmes en place, provoquer le chaos me semble aberrante dans la mesure où les anarchistes pourraient très bien se revendiquer de cette tendance à l'abolition du système sans pourtant partager des idées racistes,...
Il est clair que dans le cas de Sarajevo (et dans une moindre mesure celui de Missié Vanissandi) Hermann prend parti et se place par rapport à cette situation mais il y a là ce qu'il nomme lui-même le "devoir de témoignage" de l'auteur de BD. Ce qui à mon avis se retrouve dans d'autres BD mais parfois sous la forme de petits détails. De même de nombreux auteurs de BD ont des influences directement liées aux événements de leur temps comme la politique, les faits sociaux, ... Alors peut-on aussi considérer ces auteurs comme "engagés"? Quelques exemples : il y a des reflets de la politique gaulliste dans la patrouille des Castors, dans Tanguy et Laverdure, et même dans Astérix... Buck Danny sous un certain angle de lecture nous fait le panorama de la politique étrangère américaine (teintée comme il se doit de guerre froide et donc d'anticommunisme) Mais tout cela est reflet de son temps, inutile donc de dire "ouh les méchants Hubinon et Charlier qui n'aimaient pas les petits russes qui sont dans la misère aujourd'hui". Plus récemment, des auteurs comme Davodeau, etc. nous montre des situations sociales très actuelles (Le réflexe de survie, le constat,....). Il existe d'ailleurs un prix France-Info remis annuellement à un auteur de BD plus "sociale"...
Enfin, par BD engagée, il y a sur ce forum surtout une tendance à montrer, à parler d'auteurs engagés dans ce que nous considérons comme une voie "juste" mais il ne faut pas oublier que certains auteurs ont eu des tendances inverses. Par exemple, Hergé dans l'étoile mystérieuse (dans la version originale bien sûr) est aussi engagé lorsqu'il dessine le financier adversaire de Tintin avec une étoile jaune et un nom plus que juif, lorsqu'il met un drapeau US sur le bateau qui tente de devancer Tintin, lorsqu"il constitue l'équipe scientifique avec un allemand, deux nationalités neutres (scandinaves), un espagnol et un portugais (c'est-à-dire des représentants des pays gouvernés par Franco et Salazar, partisans d'une idéologie fasciste). A la différence de Tintin au pays des Soviets où Hergé n'utilise comme source (il n'a pas mis les pieds en URSS pour faire cet album) qu'un pamphlet anticommuniste et où on peut dire qu'il est sous l'influence du directeur du XXe siècle, dans l'étoile mystérieuse, rien n'obligeait Hergé à s'engager de la sorte. Bien sûr, Le Soir pour lequel il travaillait à l'époque était sous domination allemande mais ses albums antérieurs n'étaient pas engagés de la sorte alors que publiés dans les années de guerre. Il est même étonnant de voir que dans le Sceptre d'Ottokar, la Bordurie qui tente d'annexer par les armes la Syldavie (laquelle est défendue par Tintin) est dirigée par un certain Müsstler qui n'est en fait que la compilation de Mussolini et d'Hitler. Cette tentative d'annexion fait également clairement référence à l'Anchluss tentée (et réussie dans ce cas) par l'Allemagne sur l'Autriche. Hergé prend alors le parti inverse de celui qu'il adoptera dans l'Etoile mystérieuse. Comme c'est bizarre. Je dirais même plus comme c'est bizarre.
Arrêtons les frais ici, je pense en avoir déjà beaucoup (trop?) dit.
@+

21. Zébulon - 19/01/99 18:49
Dire que "Sarajevo Tango" est une bd plus engagée que la majorité des bd actuelles ne veut pas dire qu'Hermann ait pris beaucoup de risques. Il ne s'est pas attaqué à un sujet sur lequel il allait se faire énormément d'ennemis. Il en a certainement davantage pris sur Missié Vandisandi. Mais la question est: une bd peut-elle avoir le même impact dérangeant qu'un essai ou un roman? Je ne crois pas. Probablement parce que les gens qui devraient se sentir visés dans des bd "engagées" considèrent, à juste titre, les amateurs de bd comme des gens peu enclains à s'engager eux-mêmes. Je veux dire par là que les lecteurs de bd veulent se distraire, principalement. L'impact d'une bd dénonçant des pratiques comme celles de Missié Vandisandi est donc très faible. Une bd "engagée" reste peu crédible, puisque l'essentiel de la production bd tourne plutôt autour de lanfeust de troy (sans majuscules).

20. Suzac - 18/01/99 12:30
. En bref, on en revient toujours au meme truc, Hermann est un tres grand dessinateur, avec des idees un peu speciales pour ne pas dire tres tranchees voire simplistes (houlala, ce que je dis de mon auteur prefere moi!). Il est donc une figure emblematique de la BD mais, s'il sait faire de tres bonnes histoires, ses scenarios sont parfois un peu legers. Une aide sur le scenario serait parfois utile mais avec son caractere tres fort ... a sa decharge, son environnement ne semble pas toujours a la hauteur, son beauf par exemple. Mais engage? ... je ne sais toujours pas ... pour s'engager, il faut qu'il y ait une opposition voire une quelconque menace (physique, politique, morale, financiere) mais la? ... ouaip, avec Sarajevo Tango, il a pris peut-etre qq risques ... qu'en pensez-vous?

19. Quentin - 18/01/99 12:08
Je ne crois pas qu'Hermann ait des idées d'extrême droite, mais c'est vrai que son rejet un peu simpliste de l'état, des politiques, et sa volonté de rester "apolitique" peut en interloquer plus d'un. L'engagement pour Hermann se résume à exprimer son ras le bol devant l'incompétence, la corruption ou l'attitude manipulatrice des hommes politiques et religieux qui ne recherchent que le pouvoir, l'argent et les honneurs. Bon d'accord, c'est très bien, je crois que tout le monde sera d'accord. Mais puisque tout le monde sera d'accord que ce genre de politiciens fait partie des méchants, il est un peu facile de les critiquer. Ce qui est beaucoup plus difficile et serait beaucoup plus courageux de la part d'Hermann, ce serait de s'engager POUR quelque chose (et pas seulement CONTRE la corruption, la dictature, etc.). Mais à partir du moment où il ne veut pas faire de politique et où il veut quand même vendre un maximum d'album pour gagner sa vie, ca devient assez difficile. Contrairement à Morti, je trouve que Sarajevo Tango n'était pas trop mal. Faire une BD qui dérange, c'est vrai que c'est assez courageux. Dommage qu'il ait greffé une fiction banale dessus, mais bon, elle tient quand même la route. Sarajevo Tango est pour moi la BD ou Hermann s'engage le plus POUR quelque chose (l'intervention des forces de l'Otan) et pas seulement contre la bêtise humaine. Ma BD préférée d'Hermann reste quand même Missié Vandisandi, qui n'a malheureusement pas eu beaucoup de succès. Une critique assez fine de la corruption en Afrique soutenue et entretenue par les ex-puissances coloniales. Pour moi, il s'agit de la meilleure BD qui parle d'Afrique. Bref, Hermann peut faire de bonnes choses. Certains albums des "Tours de bois-Maury" sont excellents eux aussi. Beacoup de finesse dans la psychologie des personnages, dans les sentiments d'amitié, d'amour, dans les rapports "maître-serviteur", dans les rapports inter-culturels, dans le traitement des croyances religieuses et de la mentalité de l'époque. Vraiment très très bien Mais les derniers Jeremiah sont vraiment en dessous de tout. Et Caatinga, qu'on a tant encensé à cause de la nouvelle technique de dessins (qui sont superbes, je le reconnais), a un scénario vraiment lamentable. Hermann n'a pas su exploiter le dixième des possibilités qui s'offraient à lui. Il aborde un sujet à portée politique et sociale, et il en fait un petit récit anodin (avec de belles images, certes, mais ca ne suffit pas). J'étais vraiment décu.

18. Suzac a Axelle - 15/01/99 19:45
. Je suis exactement du meme avis que toi ... meme si pour Candide, je ne me rappelle plus trop! ... enfin ca, tu as du le lire plus bas. A+.

17. Axelle - 15/01/99 19:13
Je ne vois pas pourquoi il y aurait incompatibilité entre faire de la BD engagée et avoir un scénario distrayant. Pour faire passer un message il faut intéresser le lecteur. Pour prendre un exemple dans la littérature, à votre avis Candide aurait il été plus engagé si au lieu d'être un conte ça avait été un essai? Je pense que mélanger l'imagination et la réalité est un bon moyen de faire passer un message.
Un deuxième point: je ne pense pas que faire une fin ouverte soit du foutage de gueule. Je n'aime pas les histoires trop bien bouclées parce que dans la vie rien n'est réellement bien ficelée. J'aime que le livre ou la BD me donne envie de faire travailler mon imagination une fois la dernière page tournée. Mais c'est une affaire de goût personnel...



 


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