4. Sophie - 11/01/00 15:13 - (en réponse à : termite@multimania.com)

L'objectivité ??? Connais pas..... La subjectivité ? Ah ben oui, c'est ce qui fait qu'on n'a pas tous la même bibliothèque... :o))) Franchement, j'arrive déjà pas mettre une note sur des &@"ç#%£* de copies d'étudiants avec des critères "objectifs" à 100 % (si un de mes étudiants me lit: je fais de mon mieux quand même...;o)), alors je vois pas pourquoi je me casserais la tête avec des grilles d'évaluations élaborées quand il s'agit de mes loisirs. M'enfin si certains aiment ça, je veux pas les en dégoûter :o)) A+ Sophie :o))

3. Pata - 10/01/00 15:28 - (en réponse à : c'est objectivment subjectif tout ça)

Euh... Un peu pareil que Dr Batman en fait. Je souris souvent quand on me demande "Objectivement, t'en penses quoi ?". Ca sert à quoi d'être objectif ? La personne veut mon avis à moi, avec "tout mon passé et tout mon vécu" (désolé pour ce poncif un peu lourd, j'ai pas trouvé d'autre formulation). Mon jugement sera donc forcément subjectif par rapport à ce dit passé. Une critique se fait soit par rapport à une culture dans le domaine en question (ici la BD), soit par rapport à des goûts personnels. L'un comme l'autre sont par essence subjectifs. L'objectivité réelle pour moi, dans le domaine de la critique, c'est un peu comme la perfection, beaucoup cherchée, jamais atteinte.

2. Dr.Batman - 08/01/00 03:47

Si je comprends bien ce qu’est l’objectivité, c’est à dire, juger une chose ou un concept, sans être influencer par ses préférences, je ne vois pas du tout l’utilité d’un tel effort. Tenter de définir ce qu’est la qualité est totalement vain. La qualité n’est pas un absolu, c’est quelque chose de tout simplement subjectif… Si j’étais critique, j’essairais peut être d’établir une grille ou il y aurait certains critères comme ; -Originalité du scénario -Valeurs artistiques -Dessins -Psychologie des personnages -Etc… Et j’arriverais pour un album X, à une note de 7/10 et ça ne voudrait pas vraiment dire grand chose, parce’que Mr.W un autre critique, a trouvé lui, l’album navrant, et que de toute façon, c’était pompé sur Y, qui lui a vraiment trop de talent, mais que ses albums ne se vendent pas, parce’que les gens aiment vraiment n’importe quoi… Pendant la période des Fêtes j’ai lu : un Corto Maltese, un Dupuy-Berberian, un Trondheim, un Section R, un Gaston, un Cobalt, un Les Panthères et un V pour Vendetta…Lectures hybrides, je sais…Mais si je jugais les Panthères avec les critères ci-haut, j’arriverais probablement à une note de 2/10, mais pourtant j’ai passé un bon moment, plongé dans un univers un peu kitch, dépassé…Bref ¸ça m’a amusé, selon des critères difficilement explicable…

1. Pamphile - 07/01/00 22:31

En poursuivant chronologiquement le précédent débat sur l'objéctivité d'un auteur face a son oeuvre, nous arrivons logiquement a la lecture de l'album par le public. Je m'excuse avant tout de mon absence sur le dit sujet. Mon point de vue personnel se confondant souvent avec les votres, le surchargement du débat par de lourdes répétitions n'aurait mené a rien. Le lecteur, contrairement au créateur, ne passe que quelques minutes/heures face a l'oeuvre. Il la découvre. Les problèmes sont donc ici bien différents. Un seul point commun: un duel a mort opposant subjéctivité et objéctivité. La subjéctivité... Elle peut venir de préjugés (influencant considérablement la lecture), de la culture, d'un caractère quelconque, d'un état d'ésprit du momment, de divers souvenirs pouvant d'une facon ou d'une autre rappeler telle ou telle scène ou passage de l'histoire, du fait qu'on lise l'album un matin, un soir, en été ou en hiver etc... De ce fait, pouvons porter un avis objéctif sur quoi que ce soit? Comment peut-on alors définir la qualité? Qu'est-ce que l'objéctivité?

 

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