Goscinny : les moments les plus faibles

7. Thierry - 05/01/00 16:28

personnellement, je prefer me rappeler de ses grands moments, comme Obelix et cie (mon favori).
A+
PS vous reporchez quoi au cavalier blanc, je l'aime bien, moi, cet album.

6. André G. Gagnon - 05/01/00 15:02

À mon humble avis, Goscinny a eu des hauts et des bas comme la plupart des mortels que nous sommes... mais, son moment le plus faible est, je crois, le jour où son coeur a lâché : le 5 novembre 1977!!! Une bien triste histoire... sans suite! Snif!

5. froggy - 03/01/00 22:43

Oui, c'est vrai que s'attaquer a Goscinny est assez gonfle pour marquer ce debut de millenium mais il est vrai que tout n'est pas excellent chez ce genie de la litterature francaise comique. Ainsi, outre les Asterix sus-mentionnes, (pour ma part je rajouterai Le Combat des Chefs, Asterix et le Chaudron, Les Lauriers de Cesar, Le Devin, et Le Cadeau de Cesar), il faut bien admettre que les derniers Iznogoud qu'il ait ecrit sont loins d'avoir la folie comique des premiers. Le tome 3 des Dingodossiers sent vraiment le fonds de tiroir. Certains Petits Nicolas sont assez faibles mais heureusememt pour ce dernier il s'est arrete a temps. Quant aux Lucky Luke, Le Grand Duc, Le Cavalier Blanc et L'Emperereur Smith ne sont franchement pas bons.
Mais qu'est cela compare a l'ensemble de l'oeuvre? Mozart n'a pas compose que des Don Giovanni et Balzac n'a pas ecrit que des Illusions Perdues. Donc, pardonnons a Goscinny de n'avoir pas pondu que des merveilles et revenons sur ses oeuvres qui nous enchantent tant.

4. berre - 03/01/00 19:34

Je n'ai pas trop aimé Astérix chez les Belges. Après les Bretons, les Helvètes, Les Espagnols, les Corses, c'était devenu une routine chez Goscinny d'accumuler tous les lieus communs sur un peuple ou un pays. Il n'y a plus de surprises, on s'attendait à trouver Eddy Merckx, les frites, Breughel, Brel,Annie Cordy, Manneken Pis, Tintin etc... C'est un peu facile. Je n'aime pas trop les premiers Asterix (je devrais les relire peut-être).Et "la Grande traversée" est à mon avis complètement raté. Sinon j'aime à peu près tous ses Lucky Luke, sauf peut-être ses derniers (Le fil qui chante, le trésors des Daltons). Les histoires courtes de Lucky Luke sont assez faibles à mon avis. Goscinny développait ses gags au cours d'un album entier, il avait besoin des 44 pages. Cauvin essaie de faire la même chose, seulement il se répète simplement alors que Goscinny trouvait toujours des variations.

3. Richard Pagon - 03/01/00 17:49

Aaaah, c'est vrai qu'un Dieu de la BD humoristique comme Goscinny n'est pas une cible facile à atteindre. Mais bon, de temps en temps, ça fait du bien de chercher à ébranler l'inébranlable. La provocation en pantoufles! Admirateur de Goscinny moi-même, c'est peut-être par une espèce de masochisme biblique que je brûle ce que j'ai adoré sans adorer pour autant ce que j'ai brûlé.
Pourtant, il y a des bédéphiles qui n'aiment pas Astérix, j'en ai rencontré. Il faut de tout pour faire un monde, comme disait la grand-mère d'un de mes amis à son plombier.

2. Morti - 02/01/00 23:04

Personnellement Astérix chez les Belges me paraît honorable ce qui nous laisse avec deux (2) petites "faiblesses" scénaristiques de Goscinny. Si on considère l'ampleur de son oeuvre et les chefs d'oeuvre qu'il a laissés, je pense qu'on peut lui pardonner...
Alors si tu veux tirer sur les monuments, choisis mieux ta cible (ça ne manque pas) car là tu manques un peu de munitions...
Marc :o)

1. Richard Pagon - 02/01/00 18:28

Un sujet impertinent pour démarrer l'année 2000? Tirons sur les monuments! Il est clair que Goscinny, malgré son incontestable génie, a connu des moments creux, comme tout scénariste, romancier ou feuilletonniste. Pour ma part, il me semble que La grande traversée et Astérix chez les Belges font partie des moments les plus faiblards de la saga d'Astérix. Et les fameuses "divagations de Monsieur Sait-Tout" (scénario de Goscinny, dessins de Martial) étaient aussi un peu inégales.