Les 160 critiques de yvan sur Bd Paradisio...

Morvan met en place les personnages mystérieux de cette nouvelle série, tout en livrant déjà une histoire haletante au lecteur. Garance, une jeune fille rebelle, nomade, boulotte et attachante qui possède l’étrange pouvoir de manipuler les gens qu’elle croise en s’introduisant dans leurs souvenirs. Yann, pourvu d’innombrables doubles à cause d’une malédiction qui le fait se réveiller chaque jour à côté d’un clone de lui-même. Un ange déchu, qui avec l’aide de Garance et d’autres individus dotés de pouvoirs mystérieux, veut résoudre d’anciennes malédictions. Illustré d’un dessin semi-réaliste que je nommerai innovateur dans le doute, Morvan nous livre ici un thriller fantastique somptueux, palpitant, innovateur et original, pour une série qui s’annonce déjà tout sauf éphémère !
Déogratias par yvan
Comment décrire une chose indescriptible comme le génocide du Rwanda ? En décrivant la vie de Déogratias avant et après le génocide via des flash-backs habiles, Stassen parvient à nous faire imaginer l’atrocité de ce qui s’est passé pendant le génocide sans pour autant coller une image dessus et c’est bien là que se situe la force de cette bd ! Comment raconter une folie collective avivée par une propagande raciste des médias (qui devrait en faire réfléchir plus d’un chez nous) et qui fait que l’on tue ses proches, ses voisins et ses amis de façon la plus horrible qu’il soit ? Même si Stassen a le mérite de décrire un génocide (dont on a trop peu parlé) de façon très habile, j’ai eu du mal à m’identifier au personnage principal qui, plongeant dans l’alcool pour oublier, se déshumanise totalement, errant sans but au milieu d’un décor africain très bien dessiné, ce qui m’a empêché d’entrer totalement dans l’histoire et me donne l’impression d’avoir manqué quelque chose ! J’ai donc apprécié sans accrocher, ce qui m’empêche sans doute de crier au chef-d’oeuvre comme la plupart des lecteurs, mais j’ai tout de même l’impression de presque devoir m’en excuser ... bizarre !
Le gouvernement essaye-t-il de dissimuler le fait qu’un nouveau virus mortel vient d’être découvert dans la nature ? Le contrôle de ce virus (qui fait penser à un mélange entre la maladie de la vache folle et Ebola) ne lui échappe-t-il pas ? Si ce sujet a déjà été traité à plusieurs reprises, il est ici mis en image de façon irréprochable et quasi cinématographique ! Le suspens est au rendez-vous et petit à petit la tension d’un virus prêt à envahir la population se met à monter. Heureusement, un journaliste infiltré au sein d’une association de défense des animaux va peut-être pouvoir mettre au jour cette histoire que le gouvernement essaye d’étouffer. Prévu en 4 tomes, ce premier tome de présentation est déjà très prenant et aborde un sujet relativement connu de façon réaliste avec une approche originale via une association de défense des animaux dont l’idéologie et les actes peuvent être discutés, mais dont les acteurs principaux sont intrigants et attachants dès le début. Un bon début d’intrigue très haletant !
Même si le sujet de cette série (le contrôle du temps) peut paraître un peu simpliste et donner une impression de déjà vu/lu, il reste tout de même original et est très bien développé par l’auteur. Le scénario intense mélange action et explications et a le mérite de bien développer la psychologie du personnage principal (Yann). Le dessin manque un peu de pêche, mais est plus qu’honnête et n’est pas désagréable. Il est dommage que ce troisième tome ne développe pas plus le personnage de Kali, sa psychologie et sa relation avec Yann, au lieu de tenter de raconter l’histoire du monde (et de quelques-uns de ses personnages clefs) sur un fond de complot mondial un peu facile et qui n’apporte pas plus que ça à l’histoire ! Il reste néanmoins très difficile de décrocher de cette excellente série.
A première vue, cet album est une belle histoire de famille où le lecteur, se laissant tenter par un certain voyeurisme, suit une tranche de vie de cette famille sympathique. Il remarquera néanmoins assez vite que ces petits bonheurs et soucis quotidiens sont basés sur des relations complexes entre les personnages, que la générosité apparemment gratuite de l’ami de la famille a un prix extrêmement lourd à porter, mélangeant ce récit apparemment banal à une enquête policière, une psychanalyse des relations et une fouille de la mémoire des personnages avec de temps en temps une petite touche d’humour bien placée. La narration est fantastique, les couleurs pastel accentuent la fraîcheur de cet album et les cadrages sont judicieusement effectués afin de faire ressortir les quelques détails qui donnent une dimension supplémentaire à ce récit. C’est sensible, subtil, émouvant, passionnant et drôle. C’est un chef-d’œuvre !
Cette série se situe entre un western au scénario assez simple basé sur la vengeance et la narration du génocide de la population indienne à travers le regard d’un photographe français aux bases plutôt pacifistes ! Le dessin et les couleurs sont splendides (à part les scènes de tir où les PawPaw abondants et de couleur rouge vif font passer le dessin même en arrière plan et nous sortent de l’histoire au lieu de la pigmenter, mais bon, les goûts et les couleurs ...). Très bon !
N’étant pas trop amateur de SF, je me suis retrouvé dans un combat spatial digne d’Albator, avec un casting faisant penser aux 12 salopards et en plein milieu d’un cours de physique-quantique, le tout ficelé dans un scénario en béton armé ! J’ai dévoré les 5 tomes d’un coup, me demandant à chaque fois comment le scénariste allait s’en sortir au tome suivant sans pour autant s’engouffrer dans une SF aux explications plus débiles les unes que les autres ... et à chaque fois j’ai été scié par les virvoltements, la qualité et la solidité du scénario, de la cohérence de l’argumentation scientifique et par la qualité du graphisme. Si, comme moi, vous n’êtes pas un amateur de SF, lisez cette série car c’est probablement une des seules à pouvoir vous convertir et si vous êtes amateur de SF ... vous l’aurez sûrement déjà lu.
Brunschwig parvient une nouvelle fois à clôturer de façon magistrale une série au scénario sensationnel ! On aurait pu croire que Warren s’était rangé et était devenu "bon", mais le mal était trop profond et tel Tarantino dans ses films il fallait que Brunschwig fasse éclater cette folie meurtrière une dernière fois avant de conclure avec brio. On appréciera particulièrement le petit clin d’œil au Pouvoir des Innocents avec l’apparition de Jessica Ruppert, maire de New York et personnage principal dans Le Pouvoir des Innocents, qui vient assister en tant que "guest star" à l’apogée de cette série. Bravo !
Prenez la série d’Astérix, remplacez les romains par des humains, les sangliers par de petites créatures bleues et la tribu de valeureux gaulois par une tribu de trolls. Cette tribu est, comme dans Astérix, plus redoutable que les autres et aucun humain n’arrive à les exterminer. Ajoutez un peu de magie (chaque humain est doté d’un pouvoir spécifique), des références à des films (Mission Impossible), des chansons (Rolling Stones, Beatles), des pubs et autres et vous obtenez la série Troll de Troy. Si les gags, les dialogues et les références amusent durant les premiers tomes, l’idée a été suffisamment exploitée et ce huitième tome est donc dépourvu de toute originalité et carrément lassant. Il y a un air de déjà-vu dans de nombreux gags et le ressort comique, tout comme le scénario d’Arleston, commencent à s’essouffler. Quand la finesse fait place à la vulgarité et la grossièreté il est grand temps de s’arrêter !
Lloyd Singer, chef comptable au FBI au travail des plus routiniers, est un homme apparemment sans surprises, qui se voit confier une mission de protection des plus banales. Le dessin est des plus classiques, plutôt raide et manque totalement de caractère. Néanmoins, lentement les personnages sont développés avec profondeur, une intrigue sympathique se forme, le suspens parvient à s’installer et puis c’est la surprise : l’apparition d’un héros masqué, sorti de façon caricaturale d’un comics ... et l’on se demande pendant un instant si Brunschwig n’a pas été bercé trop près du mur quand il était petit. Mais, comme par miracle, ce "nouveau" personnage s’emboîte parfaitement avec Lloyd Singer et le rend plus complexe qu’il ne paraît. Le développement de cette double personnalité du personnage central, de ses proches et de la relation qu’il entretient avec cette fille de l’Est et sa fille, donnent une dimension très humaine à ce thriller surprenant, sensible et attachant. Brunschwig nous livre ici une série grand public intelligemment construite bien au-delà de la simple intrigue policière avec une dimension psychologique importante et à nouveau un scénario bien huilé avec des personnages bien développés et des rebondissements judicieux.
Il y a plusieurs manières de décrire un génocide. Il y a la manière Déogratias, où en juxtaposant l’avant et l’après du génocide on laisse imaginer le génocide même. Il y a la manière Maus, où l’histoire d’un survivant est retracée via un dessin très simpliste qui sait rester en arrière plan tout en se prêtant admirablement bien à l’histoire ! Si Gen d’Hiroshima, en grande partie autobiographique, suit plus la manière de Maus (dont l’auteur fait d’ailleurs la préface du premier tome), il faut commencer par déplorer les dessins caricaturaux et expressifs qui ont tendance à pousser l’histoire en arrière plan, voire même de lui enlever de sa crédibilité. Comment ne pas regretter que les coups de poing du petit frère de Gen donnent l’impression de faire plus mal que les séquelles de l’irradiation, comment ne pas s’agacer de la surabondance de coups de poing que se donnent la plupart des personnages de tome en tome, comment ne pas douter de la droiture et de la bonté exagérée du petit Gen qui offre sa nourriture difficilement obtenue aux inconnus alors que sa petite soeur va mourir de faim ... ? En faisant abstraction de l’insuffisance du dessin manga des années 70 à se prêter à se type d’histoire, on ne peut néanmoins s’empêcher de reconnaître le côté poignant de l’histoire et l’honnêteté de l’auteur vis-à-vis du militarisme, de la politique et de la société japonaise. Je conseillerais à tout le monde de lire les 2-3 premiers tomes pour la qualité du récit de cette page dramatique de l’histoire et que ceux qui parviennent à assimiler le dessin aillent au bout des 2700 pages ...
La perception que l’on a du comportement de ses parents se modifie avec l’âge et c’est ainsi que petit à petit l’on commence à mieux comprendre leurs actions et leurs décisions. Mais que se passerait-il si au moment d’arriver à la maturité nécessaire pour comprendre des actions parentales que l’on désapprouvait au départ, on coupait tous les ponts, figeant ainsi ce processus de compréhension en plein berceau de l’adolescence. C’est ce qui arrive à Yoichi, qui en désaccord total avec les actions de son père, quitte le domicile parental avant de vouloir/pouvoir comprendre son père. Ce n’est que 30 ans plus tard, lors de l’enterrement de son père, que ces yeux et son coeur s’ouvriront sur la véritable nature de son père. L’addition sera lourde pour Yoichi et ses 30 années d’aveuglement/isolement. Si le scénario est moins original que celui de Quartier Lointain, ce chef-d’oeuvre n’en est pas moins émouvant. Une ode à la famille, une prise de conscience et la douleur d’un homme qui ne rencontre son père qu’après la mort de ce dernier. Emouvant, attention aux larmes.
Le bouncer est vraiment né sous une mauvaise étoile : après avoir combattu ses 2 frères jusqu’à la mort dans le cycle précédent, ce fils d’une prostituée et d’un indien croit enfin trouver le bonheur dans les bras d’une prostituée au passé bien sombre, mais c’est évidemment pour mieux retomber dans l’horreur et le malheur ! Si le seul fait de se faire planter le jour de son mariage aurait suffit à son malheur, ce videur de saloon manchot se voit également contraint d’exécuter sa bien-aimée après avoir été désigné bourreau officiel de Barro-City par un sort qui à l’art de s’acharner de façon malsaine sur lui dans cette fantastique série. Si le scénario m’a semblé un peu moins fluide que dans le premier cycle, le dessin aux paysages panoramiques du grand Ouest de cette époque reste fabuleux et les personnages portent toujours leur personnalité sur le visage. Comme dans le cycle précédent la quête de vengeance est à la base de cette nouvelle tranche de malheur du bouncer, avec une histoire qui connaît son apogée avec le siège du ranch qui est digne des plus grandes scènes cinématographiques de l’Ouest !
Jodorowsky et Boucq s’attaquent ici au côté très "Wild" du "Wild Wild West", où sauvagerie, terreur et violence règnent sans merci. Ils nous servent du Western à l’état pur, très violent et malsain à souhait. L’histoire, basée sur une tragédie familiale et emmenée par une quête de vengeance, n’est peut-être pas d’une grande originalité, mais d’une cruauté quasi poétique qui ne laisse pas indifférent. Les personnages aux trognes brutales et rugueuses se dirigent de façon inéluctable vers leurs destins au fur et à mesure que la tragédie s’installe. Femmes, enfants, manchots, crapules, traîtres et tueurs se mélangent de façon admirable et sont en parfaite symbiose avec la cruauté et la sauvagerie de leur environnement. Les décors sont somptueux avec des planches étendues sur 2 pages qui rendent avec brio cette sensation d’espace des plaines de l’Ouest américain. Les couleurs, collent parfaitement avec le style et l’ambiance terre sauvage. Western magistral, tragédie dérangeante, provoquante et écoeurante ... illustrée de façon grandiose !
Si le scénario d’Azrayen’ n’a rien d’extraordinaire, le dessin et l’ambiance nous plongent au milieu de l’Algérie en pleine guerre de décolonisation. Si ce récit nous fait découvrir la réalité de cette guerre (barbarie, torture, embuscades, prisonniers, orphelins, ...), il nous fera surtout découvrir sa stupidité et son absurdité grâce à une fin terrible qui fait réfléchir et nous laisse une sensation de dégoût! Lax et Giroud ont ici le mérite de nous plonger avec beaucoup de réalisme (à la limite du reportage) dans le quotidien de cette sale guerre que beaucoup trop de gens ont oublié ou ne connaissent même pas ... et quand on parle aujourd’hui de l’Algérie aux petits français ils crient tous en cœur “Allez Zizou” ...
Loin du carnage de la petite île bretonne, les survivants tentent de se remettre de leurs émotions et de reprendre le cours d'une vie normale ..., mais c’est sans compter sur l’imagination débordante de Corbeyran. Si le scénario se détache lentement du titre de la série, Corbeyran en profite pour approfondir l’histoire et les personnages en nous distillant des éléments clefs et en éclaircissant les zones d’ombres qui subsistaient à la fin du premier cycle. Il tisse de main de maître la toile des Stryges autour du lecteur et renforce, au fil d’indices, les liens entre ses différentes séries (Chant des Stryges, Clan des Chimères, Maître de jeu). En fin d’album il parvient finalement à relancer l’histoire de plus belle avec un bouquet final qui nous met l’eau à la bouche pour le prochain album. Si le troisième album finissait en bain de sang sans grand intérêt et sans nous apprendre grand-chose, Corbeyran a su ici poser son histoire, lever le voile sur quelques questions qui subsistaient et relancer ce thriller fantastique avec brio. Le dessin et les couleurs de Charlet sont en parfaite harmonie avec l’ambiance de la série qui alterne légèreté et touches d’humour avec des scènes plus angoissantes. Je pourrais juste reprocher que les visages des personnages sur les plans larges sont souvent laissés vides (sans yeux, ni bouche), mais même si cela donne une petite impression de livre de coloriage, c’est loin de gâcher la qualité de ce tome qui inaugure de façon magistrale ce nouveau cycle d’une série qui devient de plus en plus incontournable pour les amateurs de Stryges.
D’un côté l’image d’une vache toute maigre vivant en liberté dans un pays torturé par la famine et la sous-nutrition et de l’autre l’image d’une vache élevée dans un espace restreint afin de produire le plus de nourriture possible pour un nombre limité de personnes suralimentées. Ces deux images montrent le déséquilibre écœurant entre deux parties du globe et démontrent surtout que si la stupidité ne tue pas, la famine et l’exploitation excessive et purement commerciale de notre échelle alimentaire se chargeront de le faire. Ce troisième volet de la série ne laisse pas indifférents les grands consommateurs que nous sommes car il aborde un sujet d’actualité (la vache folle) et une consommation qui s’avère vitale : la nourriture. Si cette dénonciation des outrances de la rentabilité alimentaire est pour ma part très réussie, bien illustrée et documentée, les puristes pourront regretter que cette dénonciation d’une des facettes de la commercialisation extrême soit faite par une série des plus commerciales ...
Kuklos par yvan
Récit non-moraliste sur la vie d’un klaniste vu de l’intérieur du KKK: son initiation, son ascension au sein du clan (= sa chute au niveau humain) et sa fin inévitable, voir méritée. Une violence gratuite, une haine absurde, une ambiance nauséabonde, un combat sans gagnants entre noirs et blancs qui s’intensifie au fil des pages. Le dessin est loin d’être classique, légèrement perturbant au début, mais colle bien à l’histoire. Dans un camp les noirs, dans l’autre klamp (il faut apprécier la narration originale où le "c" est systématiquement remplacé par "kl") le KKK et son idéologie. Quand on donne une couleur à la haine, la vengeance devient souvent aveugle et le sang qui coule toujours rouge. Il n’y a pas de camp à choisir dans cette histoire, car le seul gagnant est celui qui lit cette bd et réfléchit à la bassesse humaine et à l’absurdité qu’il vient de voir.
Quand on entend les plus anciens dire que le Tour de France, ce n’est plus comme avant on a souvent du mal à comprendre. C’est vrai, on a vu des images en noir et blanc à la télé, des anciennes photos d’époque, mais souvent on ne reconnaît aucun de ces héros des générations précédentes du tour. Cette BD à le mérite de donner un côté humain à cette époque et de nous en rapprocher, en nous faisant vivre (et en couleur s.v.pl) l’ambiance du Tour de France avant la première guerre mondiale tout en donnant un visage humain aux participants. Et c’est vrai qu’après lecture il faut bien se dire que "Le tour, ce n’est plus comme avant" ... et l’on en viendrait presque à regretter cette époque que l’on n’a pas connue. Plus qu’un récit sur le vélo, l’Aigle sans Orteils est aussi un récit très humain sur le courage, la volonté, la montagne, merveilleusement dessiné et mis en couleurs.
La vie est faite d’une succession de choix qui délimitent le chemin qu’on emprunte. L’expérience et la connaissance sont les noms que nous donnons à cette succession de choix. Qui ne rêverait donc pas de pouvoir refaire ces choix sur base d’une vie entière de connaissance, de revenir dans son propre passé pour retrouver son innocence et ses illusions tout en conservant sa maturité et son identité d’adulte ? Rien que l’idée de pouvoir un jour revenir en enfance et ainsi corriger les erreurs passées ... C’est ce qui arrive à Hiroshi, qui à l’âge de 48 ans se retrouve projeté dans son corps et sa vie de 14 ans. Rêve-t-il, vit-il notre rêve ... et si dans cette seconde enfance le temps empruntait finalement d’autres voies que celle du "passé" ... Une fabuleuse réflexion très nostalgique sur le cours des choses, sur les saveurs de l’enfance et sur la vie de famille, bien éloignée de la violence présente dans la plupart des mangas ! Un extraordinaire récit du temps qui passe, tellement bien racontée et avec une telle profondeur dans les personnages que le fantastique donne une impression autobiographique. L’enfant qui sommeille en vous rêve de pouvoir lire cette histoire et l’adulte que vous êtes encore plus, alors n’hésitez pas car ceci n’est pas un manga, c’est un chef-d’oeuvre!
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