Les 352 critiques de yannick sur Bd Paradisio...

L'ambiance des années 70 aux USA est très bien retranscrite avec les bars Dicos, les grosses américaines, le look de l'époque , les pantalons éléphants, etc... Les deux héros sont au début des voleurs de voitures qui reviendront par la suite, sous l'emprise du parrain local, des tueurs en série. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le dessin de Brüno pour se rendre compte qu'il est très personnel et qu'il s'accorde bien à cette bédé. Le scénario est une longue introduction, c'est un road-movie, il n'y a pas vraiment de fil conducteur. J'ai refermé l'album avec la sensation qu'il n'y a pas d'histoire à proprement parlé... mais la lecture du 2ème tome me démontrera le contraire ! Même avec un avis à priori mitigé, ne vous arrêtez pas à ce premier album et précipitez-vous sur le 2ème tome ! Attendez-vous à une grosse surprise !
Je n’ai pas été très emballé par cette bédé. D’accord pour dire que c’est plaisant, qu’il y a des passages où je me suis bien marré, que l’esprit libertin souffle dans cet album. Cependant, il y a des situations que je trouve assez irréalistes. Comme le fait que Valbert prenne Jacquot sous sa protection d’un coup de tête pour en faire son fils me semble un peu tordu même si cela peut correspondre assez au tempérament volage du personnage. Ce qui m’a dérangé, c’est qu’il n’y a pas vraiment de fil conducteur dans cette bédé, la fin est d’ailleurs surprenante et encore une fois assez irréaliste (ceux qui liront cette bédé me comprendront.. enfin, je l’espère !). J’aime bien ce dessin qui rappelle celui de Blain et qui est en adéquation avec l’ambiance post-révolutionnaire de l’histoire. En conclusion, « Jacquot » est un album agréable, plaisant mais qui manque un peu de cohérence dans son scénario pour que je sois vraiment attaché aux aventures de Valbert.
Baru a un style de dessin qui a de la gueule ! J’adore la façon qu’il a à représenter à travers ses héros la colère ! La couverture est à mon avis très réussie, regardez bien cette façon qu’à Baru à rendre expressif son personnage ! C’est mon favori pour le prix du dessin à Angoulême 2005. Rien à dire en ce qui concerne la mise en page, les cadrages, etc… c’est du beau boulot ! Par contre, au niveau du scénario, j’ai quelques reproches à faire : Baru décrit le milieu de la boxe avec tous les mauvais clichés que nous véhiculent les médias. On a le droit à tout : drogue, filles, insultes en direct façon Mohammed Ali à une certaine époque, argent facile, arrogance, irrespect envers son adversaire… piufff !!! Même si je connais quelques boxeurs qui avaient choisi cette voie pour se « faire connaître », il faut tout de même pas exagérer et généraliser à ce point-là ! Par contre, je reconnais qu’au niveau de la narration, ça accroche ! De la même façon que la bédé « La vengeance du comte Sharbeck », dès les premières pages, on connaît la fin de cette l’histoire. Le reste de la bédé raconte comment Anton, un garçon de banlieue vivant dans un HLM et promis à un avenir peu reluisant s’il abandonne la boxe accèdera peu à peu à la renommée. Il y a des vérités à travers ce livre, je comprends l’intérêt à ce jeune homme de se détacher de ce quotidien banlieusard, je comprends sa rage de réussir ! Je pense que de nombreux jeunes devraient de se retrouver à travers cette « rage ». Rien que pour savoir pourquoi ce boxeur s’est retrouvé dans un tribunal, je suis prêt à me ruer sur le deuxième et dernier tome de cette série dès sa sortie !
Pilules Bleues par yannick
C'est très dur d'exprimer ce que j'ai ressenti à travers la découverte de cette bédé, "Pillules bleues" est un album très touchant qui est difficile à décrocher une fois la lecture entamée. Que dire de plus en ce qui concerne le dessin ? Il est parfait ! Sens du découpage, cadrages, encrage, mise en page, trait personnel : tout est excellent ! Pour une fois, je massacrerai à coups de hache celui qui osera mettre de la couleur dans cet album ! J'ai vécu cette bédé comme un véritable hymne à l'amour, cette force qui nous permet de combattre une maladie, cette force qui permet à une femme et un homme de vivre le bonheur d'être ensemble malgré tout. Peeters a à -travers son ouvrage- un sens de la narration extrêmement impressionnante. Il arrive à nous faire partager ses émotions, ses interrogations, ses espoirs sans tomber dans le mélodramatique, avec une simplicité et une assurance étonnante. C’est une des meilleurs bédés autobiographiques que j’ai eu l’occasion de lire jusqu’à ce jour sinon la meilleure !
Rares sont des bédés qui accrochent le lecteur comme « Enchaînés » ! Ce deuxième tome confirme l’excellente impression du premier tome. Il m’a été impossible de se détacher du livre tellement le suspense est à son comble ! La bonne qualité de la mise en page ainsi que du découpage et surtout de la narration sont de cette bédé un des meilleurs thrillers actuellement. Les personnages principaux sont carrément détestables. De la mère qui fait tout pour assurer les besoins de ses 3 enfants à l’adolescent ridiculisé par ses camarades de classe, ils ont tous des excuses plus ou moins valables pour vouloir toucher le pactole en tuant l’autre. Paradoxalement, ils sont humains dans leurs réactions par leurs façons de justifier leurs actes, c’est ce qui les rend attachants ! Seul le dessin en ce qui concerne les anatomies des personnages peut être sujet à des critiques, c’est ça qui m’empêche de mettre cette série parmi les chefs d’œuvre du genre. Je comprendrai les lecteurs qui trouveront cette bédé exagérée mais ne vous trompez-pas, vous passerez malgré tout un excellent moment de lecture ! J’attends le prochain tome avec impatience !
Super témoignage des deux auteurs (les frères Ricard) pendant leur séjour au Liban en 1990, « Clichés Beyrouth » est une bédé qui devrait intéresser tous ceux qui sont passionnés par la géopolitique. Les autres lecteurs y trouveront aussi leur compte grâce à la grande efficacité du découpage de l’album et de la diversité des situations auxquelles se retrouvent les deux frères. Plus que les « Ricards », ce sont les personnages secondaires comme les sœurs ou encore leurs amis libanais qui se révéleront très attachants. Je pense notamment aux passages où deux de leurs copains libanais expriment leurs « joies du Christ » en sautant en l’air : hilarant ! Et même, j’ai éprouvé de la tendresse pour les sœurs avec lesquelles les « Ricards » leur donneront des surnoms fantaisistes. Cette diversité des situations fait que j’ai lu ce livre en une seule traite avec enthousiasme. Une chose qui est un peu dommage, c’est lorsque nos deux héros se retrouvent sans rien faire et qu’ils attendent qu’on leur donne un travail (ils sont partis en Liban en espérant donner des premiers secours aux victimes de la guerre dans un hôpital), j’aurais aimé que les auteurs nous fassent ressentir cette attente. Sinon en lisant cet album, j’ai mieux compris la situation dans ce pays et la dernière lettre de leur tante m’a vraiment fait l’effet d’une bombe en partant du principe que je pensais la guerre finie depuis longtemps là-bas ! Le dessin est nerveux et simpliste à l’image de la représentation des avions, ils s’apparentent à des premiers coups de crayon. Le dessinateur n’hésite pas à nous montrer des paysages de ruine et d’ensemble du Beyrouth de l’époque aidé -il est vrai- grâce aux photos ramenées par les « Ricards ». « Clichés Beyrouth 1990 » est donc une bédé que je vous recommande vivement.
A mon avis, c’est certainement le meilleur album de la série actuellement. Graphiquement, il n’y a pas grand chose à reprocher à part peut-être le manque d’expression des personnages mais globalement le dessin s’est nettement amélioré par rapport aux tomes précédents. Les perspectives sont très convaincantes. La mise en page est aérée et tout à fait agréable. Les cadrages sont tout à fait adaptés aux situations. Les vues d’ensemble deviennent enfin de vraies vues d’ensemble. Franchement, toutes mes espérances au niveau graphique se retrouvent dans cet album ! Personnellement, je suis très satisfait du travail de l’équipe Jotim ! Scénaristiquement, « Frère Pierre » marque une pause dans les aventures de Lien Rag, les séjours de celui-ci sur la banquise sont l’occasion de nous faire découvrir ces longs moments de solitude d’un homme face à l’immensité du grand froid. J’ai trouvé ces passages vraiment salutaires et bienvenus en contradiction avec les séquences un peu trop rapides des premiers tomes. Je n’ai pas lu le roman mais je retrouve dans cet album l’idée que je me faisais de la série avec l’immensité des paysages de neige et la solitude de l’homme face à cette nature. Mon seul reproche concerne le manque d’infos sur les roux, je m’attendais à plus de révélations de la part du scénariste sur ces êtres…
Au vu des nombreux prix décernés pour cette bédé et de sa nomination pour le meilleur dessin au festival d’Angoulême, je m'attendais à ressentir un choc lors de ma lecture de cet album. Ce ne fut pas le cas à cause d'un scénario classique et surtout d'un dessin que je trouve trop statique. Le ton monochrome employé par l'auteur pour cette bédé ne semble pas vraiment en adéquation avec le thème, ce choix semble avoir été pris pour donner une ambiance immortalisée par les nombreux films en noir et blanc des années 50, époque où se déroule cette histoire. Et pourtant, j’aurai aimé voir plus de couleurs dans les passages où le public attend le début du spectacle dans le grand hall du théâtre, j’aurai aimé ressentir cette ambiance de fête ! De même, les séquences de fin où l’action devient conséquente sont à mon avis gâchées par ce dessin statique. La narration est bonne et les dialogues sont excellents mais le scénario se révèle sans surprise . Les cadrages et la mise en page sont excellents mais manquent singulièrement de fantaisie. J'ai donc lu "la malle sanderson" avec un sentiment d’ennui.
AH AH AH, voilà comme se termine cette histoire et rien qu'à penser à ça, ça me fout les boules ! Ce rire résonne encore dans ma tête, un rire morbide, sans joie, très triste comme une grande injustice face au destin de Laura... Je suis en rage de voir comment se termine cette bédé... Avec cet album, les auteurs montrent qu'on peut traiter un sujet grave dans la bédé avec réussite ! Pourtant, le dessin n'est pas exceptionnel, ici les cadrages sont classiques… "Alors quoi, pourquoi il est bien cet album ?" Bin, ça parle de l'inceste... "C'est ça l’argument choc ?" Non, ce n'est pas ça, il est vrai que j'ai l'impression qu'à chaque fois qu'un sujet grave est abordé dans n'importe quel média, tout le monde crie au chef d'œuvre. Sauf que là, on n'est pas dans une cérémonie des oscars à une certaine époque pas si lointaine où les acteurs célèbres se bousculaient devant un scénario dramatique de la mort qui tue d'un homme atteint du sida... Non, non rien de tout ça, "elle ne pleure pas, elle chante", c'est une bédé qui aborde un sujet grave d'une manière simple, sensible et avec délicatesse sans aller aux excès mélodramatiques. Et c'est là la vraie force de cette bédé, la simplicité ! Ce dessin en totale harmonie avec l'histoire, la narration, cette simplicité qui me force à dire que "elle ne pleure pas, elle chante" est un chef d’œuvre ! Cet album est extrêmement émouvant, touchant, dur aussi à lire parce que j'ai ressenti la détresse de Laura. A lire absolument !
C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai ouvert cet ouvrage en souvenir de ma lecture enthousiaste du premier tome… en le refermant, c’est malheureusement avec un avis différent que j’en suis ressorti. Le premier tome m’avait laissé un bon souvenir à l’époque parce, j’avais trouvé le dessin magnifique et le découpage très très bon malgré un scénario un peu tordu. Pour ce deuxième tome, je trouve que le trait de Gimenez n’est pas aussi beau que dans le premier tome avec les têtes des personnages dessinées d’une façon bizarre et aussi parce que les décors sont est trop fouillis à mon goût. En fait, ce qui m’a gêné le plus dans « Meurtres sur Antiplona », c’est la mise en page parfois chaotique et le manque de fluidité dans le découpage. Amis lecteurs, attendez-vous à de nombreux retours en arrière pour bien comprendre cette histoire. Par contre, je reconnais que le design des vaisseaux est magnifique. A mon avis, le dessin de Gimenez est loin de la qualité de ceux du premier tome qui a été publié il y a au moins une dizaine d’années du fait d’un manque de lisibilité. Quant au scénario, c’est encore une fois une chasse à l’homme dans un univers futuriste. C’est donc un album que j’ai vite lu et vite oublié aussi… déçu.
Alex par yannick
C’est suite à vos commentaires extrêmement positifs de cet auteur que je me suis en tête de découvrir une des ses bédés. Les premières pages sont dévorées en peu de temps, j’avoue avoir été scotché par l’absurdité de la situation d’Alex en train de se soulager très difficilement. C’est hilarant et quelque part assez osé de la part de l’auteur de nous proposer une scène de ce genre ! Le dessin est simple et l’encrage est utilisé avec intelligence. La suite de l’histoire ne sera malheureusement jamais au niveau de ce début prometteur… La répétition des scènes notamment où Alex casse à tout va m’agaceront. Qu’Alex fasse ses crises dues à son excès d’alcool et à cause de l’incompréhension de son entourage, ça, je comprends bien mais pourquoi cette utilisation de longues séquences ? Pour preuves : 8 pages à partir de la page 220 sans compter les nombreuses séquences parséminées dans tout le livre ! Trop c’est trop ! D’autres auteurs, à mon avis, auraient utilisé ces séquences en deux-trois pages plus explicites sans avoir recours à ces longs "défoulements". Le dessin de Kalesniko deviendra à partir de la page 19 moins encré, plus quelconque, plus relâché comme s’il fallait terminer l’ouvrage sous la contrainte d’une date limite. Personnellement, je trouve que le dessin de cet auteur est parfaitement l’exemple type qu’une colorisation apportera un plus. D’ailleurs, je ne serai pas surpris de voir les éditions Paquet annoncer une version colorisée de cet ouvrage plus tard si Kalesniko trouve un public plus conséquent et fidèle. On peut imaginer "Alex" en plusieurs tomes coloriés au vu de la partition actuelle de cette bédé en chapitres, ce qui simplifierait la réalisation d’une série à partir de cet ouvrage… Je n’ai pas non plus saisi l’intérêt d’avoir une tête animalière à Alex. Ça donne l’impression qu’il est le seul extra-terrestre au milieu d’humains qui ne sont pas surpris par son aspect. C’est, à mon avis, illogique et n’apporte rien au scénario. Une apparence humaine aurait au contraire apporté plus de réalisme, de pertinence à la débauche d’Alex. Le désespoir de ce personnage qui se démêle pour s’enfuir à la vue de ses camarades de classe et pour en devenir à fou casser me semble complément irréel. Alex en fait tellement que la lecture devient ennuyeuse et que j’ai eu une tendance à vouloir rejeter cette bédé avant la fin si les avis des autres bédéphiles n’avaient pas été aussi bons. Personnellement, quand quelqu’un tombe dans un tel état de médiocrité alors qu’il n’est pas dans le besoin, qu’il n’a plus de famille, qu’il a un métier indépendant, qu’il habite une ville qu’il déteste et un toit à lui, je lui conseillerais de vendre sa maison, de se barrer ailleurs, d’oublier son enfance et de refaire sa vie ! Franchement, quand je vois les nombreux SDF qui traînent dans les villes et que je compare leurs situations à celle d’Alex, je me dis qu’il n’a pas vraiment de quoi se plaindre de lui ! Si le but de Kalesniko était de rendre le personnage d"Alex" antipathique et extrêmement imbécile, il a réussi son pari du moins sur moi ! Finalement, "Alex" n’est pas une histoire à proprement dit mais une mise en place d’un climat de désespoir trop fort pour qu’on y croit qui se précise au fil de l’album. Quant au trait de Kalesniko, il n’a rien d’exceptionnel, je pense qu’il maîtrise parfaitement son coup de patte mais je le trouve pas assez encré et mériterait à mon avis une colorisation. Cependant, je reconnais que sa mise en page est un modèle d’efficacité. "Alex" est donc un album dispensable et qui ne m’encourage pas à découvrir les autres bédés de Kalesniko. Allez plutôt lire "Sumato" du même éditeur qui est véritablement une ode à la vie avec ses peines et aussi et surtout ses espoirs !
Vous vous souvenez du film "American Beauty" ? Ce fameux film où un père de famille se met à avoir marre de la vie et qui se détruit lui-même au fil des ans. C'est un peu le même refrain que j'ai ressenti à la lecture de cet ouvrage. Bien entendu, le décor change et c’est en Iran que l'histoire se déroule. Nasser Ali Khan est un père d'une famille de 3 enfants, il est musicien et n'aime pas sa femme. Le jour où cette dernière lui casse son instrument de musique et faute d'en trouver un d'aussi bonne qualité, il se décide à ne plus manger ni boire pour mourir... Marjane Satrapi nous raconte donc les 8 derniers jours de sa vie et nous fait partager les derniers instants que se remémore Nasser Ali Khan. C'est ainsi qu'on apprendra comment il en est venu à l'envie de mettre fin à ses jours... Le scénario de cette bédé est entièrement concentré sur ce personnage, peu importe que ça se passe en Iran, les évènements auxquels est confronté Nasser Ali Khan aurait bien pu se dérouler dans n'importe quel pays étant donné la similitude entre les religions et les règles qui y régissent. Je suis à la fois peiné par la déception amoureuse de Nasser Ali et dérouté par l'égoïsme dont il a fait preuve envers ses enfants. Petite remarque en passant : je suis très étonné qu'un homme puisse mourir en seulement 8 jours ! Avis aux amateurs ! Je n'aime pas particulièrement le dessin de Marjane Satrapi mais je reconnais qu'il est extrêmement lisible. A mon sens, la grande force de "Poulet aux prunes" réside dans la neutralité des propos de l'auteur et la mise en avant de son scénario. Je suis sûr qu’avec un dessin plus frappant, cet album aurait été un chef d’œuvre. Dans l'état des choses, il ne s'avère qu’excellent... Dis Marjane, ta force est de nous proposer de très bons scénarii, pourquoi tu ne laisses pas le dessin aux autres ?
Le tour de valse par yannick
"Le tour de Valse" est avant tout une formidable histoire d'amour entre une femme et un homme qui ne parviendront jamais à prendre en main son destin. Cet homme, Vitor, se retrouvera au sortir de la guerre 40-45 dans un goulag pour un motif imaginé mais lourd de conséquence dans la vie de ce couple. Tout avait pourtant bien commencé pour Kalia et Vitor, c'était un mariage d'amour puis deux magnifiques enfants mais la 2ème guerre mondiale et la venue du stalinisme vont casser ce bonheur. Le "tour de valse" se concentre sur la vie de Kalia et la recherche de son homme. Cette femme découvrira tour à tour les "compagnons" de cellule de Vitor, l'horreur du goulag et ses conséquences. Elle découvrira aussi des hommes et des femmes brisés, le silence, la honte, l'humiliation pour Vitor qui se rend compte qu’il redeviendra malgré lui "un singe", la peur de dire la vérité. Ce livre est aussi une belle leçon de courage, d'espoir et d'amour. Le dessin de Pellejo est magnifique et rend bien l'atmosphère inquiétante, dure et froide de la Russie. Cependant une remarque me vient à l'esprit, la révolution d'octobre est toujours symbolisée par les 3 couleurs suivantes : le rouge, le noir et le blanc. Ces couleurs sont très présentes dans cet album et dans d’autres qui parlent de ce pays, est-ce cela la Russie ? Cette ambiance de l'époque soviétique devient tellement banale et figée dans l’esprit des gens que je me demande si ça ne devient pas trop systématique ! Comme toujours dans ce genre de scénario, l'histoire est un peu trop romancée mais les évènements et les faits de l'époque si elle demeure vraiment véridique sont suffisamment touchants pour qu'on lise avec intérêt cet album. Rien que pour ça, cette bédé, témoignage d'une époque peu glorieuse de l'URSS, est donc une réussite de plus dans la collection "Aire libre".
"Le survivant" est une histoire classique sur fond de vengeance. D’ailleurs, quel que soit le scénario ou le dessin, tout est classique dans cet album. La mise en page, l’encrage, le découpage, la mise en couleurs, sont tous dans la lignée des grandes séries d’action ou d’espionnage de cet éditeur, ils sont efficaces sans plus. "Le survivant" est une bédé dans la lignée des premiers tomes de cette série, c'est à dire sans surprise et sans gros défaut non plus. Certes, de nombreux clichés et de situations convenues apparaissent à la lecture de cet album mais il me semble que le personnage principal devient de plus en plus humain au fil de la série. Wayne Schelton est représenté comme un héros responsable de ses soldats et sensible, et surtout avec ses défauts comme celui de faire trop confiance aux hommes ! C'est tant mieux car j’en ai marre de ces héros sans peur ni reproche qui ressortent de situations indemnes que l’on retrouve dans de nombreuses séries ! Ce quatrième tome aborde donc un tournant sentimental certes léger à la série mais qui me donne l’envie de (re)découvrir les prochaines aventures de Wayne Schelton. Encourageant.
Le monde de Léo est fascinant. Le dessin est particulier, il est statique mais on s'y fait au fur à mesure de la lecture. J'ai plusieurs reproches à faire dans cette série. Premièrement, les relations entre les personnages sont empreintes de dialogues un peu trop sentimentaux voire par moments trop immatures à mon goût, cela m’a agacé au point que je me suis mis à tourner des pages à la va-vite pour revenir au coeur de l’intrigue... Deuxièmement, j'ai été déçu par la fin où de nombreuses questions demeurent sur l'identité de la mantrise. Et troisièment, je m'attendais à plus d'imagination de la part de l'auteur au niveau de l'architecture des villes, des techniques utilisées dans un monde qui se passe tout de même plus de 100 ans après notre ère ! Ceci dit, le scénario est prenant, quelques personnages sont attachants (je pense à Kim...), la faune et la flore sont bien imaginées et l'univers est assez crédible dans son ensemble. En conclusion, "Aldébaran" est une série agréable et dépaysante à lire à condition de ne pas être allergique aux rapports un peu trop sentimentaux à mon goût entre les personnages.
Sumato par yannick
Dites M Dillies, pourquoi vos histoires se terminent toujours aussi tristement ? J’en suis ému ! L’histoire de ce duo de musiciens est un vrai tourbillon de la vie. Sourires, rigolades, peines, inquiétudes face aux péripéties de Sumato et de son complice ont jalonné ma lecture de cette bédé. Merci Renaud d’avoir remis mon couple adoré Susan et Peter dans cette histoire, merci aussi pour ces purs moments de tendresse, de bonheur et aussi paradoxalement de tristesse. De gros progrès à mon avis ont été réalisés au niveau du dessin. Dans cet album, le coup de crayon est plus sûr par rapport à celui de « Betty Blues ». La mise en page est un régal, l’auteur a abandonné le gaufrier à 6 cases avec bonheur. Ça fait longtemps que je n’avais pris autant de plaisir à lire une bédé, celle-ci m’a marqué, accroché, pris dans mes tripes… bref, un sans-faute !
Que faire pour attirer des bédéphiles vers une série proposant des courses de voitures sans lasser les lecteurs passionnés par les aventures de "Michel Vaillant" ? Une des réponses en lisant "Golden Cup" consiste à mixer enlèvements, soupçons, attentats, belles nanas, beaux gosses… le tout dans un environnement futuriste en récupérant l’univers de Golden City. Les fans de cette dernière série ne seront pas déçus car la mise en page, le cadrage, le graphisme et surtout la mise en couleurs sont très fidèles à la série-phare. On retrouve donc des personnages assez attachants et un découpage efficace. Ces qualités sont hélas entachées à mon avis par la pauvreté des dialogues et un scénario faible. De nombreux clichés, grosses ficelles et situations convenues parsèment tellement "Golden Cup" qu’il vaut mieux de ne pas être pointilleux au risque de trouver tout cela indigeste. Malgré tout, la sauce prend son effet et j’ai trouvé "Golden Cup" relativement agréable et divertissant. Je regrette qu’il ait fallu attendre un album et demi pour voir les premiers bolides s’élançaient alors que "les 24 heures du monde" de Sébastien Vastra racontait une superbe course d’automobiles en un seul album ! Je donne une mention spéciale à Manchu pour le design futuriste des voitures toutes aussi belles les unes des autres et qui font l’objet dans la première édition d’un cahier graphique gratuit en supplément. "500 mille chevaux" est une bédé dont le traitement graphique est dans la tendance actuelle avec ses tons fashys (mais pas trop) informatisés et des cadrages spectaculaires. "Golden Cup" est née pour être une série de pur divertissement et rien que pour ça, il faut avouer que les auteurs ont tenu cette promesse !
J’ai lu cet album sans avoir découvert le premier cycle. Graphiquement, il n'y a rien à dire, c'est du très beau boulot : l'ambiance grisâtre rend bien l'aspect fantastique et inquiétant du récit, l'anatomie des personnages est nickel et les paysages somptueux. A moins d'être allergique à ce type de dessin, on ne peut que saluer le talent de Delaby. Quant au scénario, il n'y a pas de surprise à avoir, c'est du classique, ça reste banal. Il faut aimer les récits de sorcellerie pour vraiment adorer cet album. C'est finalement un album qui m'a captivé par son dessin et son ambiance mais pas par son scénario.
J'ai adoré le premier album, aimé le deuxième... je me suis ennuyé avec ce 3ème tome. Les blagues sont répétitives, il n'y a plus l'effet de surprise. Des truands qui protègent les faibles, on en a déjà vu ce genre d'histoires une centaine de fois ! Dans le deuxième tome de la série, les teigneux affrontaient des villageois, pour « Rock’n roll biniou », les méchants sont remplacés par des fanatiques à la sauce du « Ku Klux Klan ». Désolé Phil, il m’en faudra plus pour apprécier ce nouvel opus. Le dessin est bon mais ce n'est pas ça qui me fera acheter cet album. Déçu...
Je suis tombé sous le charme de ce road-movie dont on ne sait pas où ça va nous mener.. Cette histoire d’une amitié naissante entre un gros bonhomme et un marchand d’aspirateurs est très touchante, très émouvante. Le récit est situé dans un univers surréaliste mais qui se révèle assez proche de notre société. Les apparitions fantastiques d’une jeune femme et la présence tout au long du récit d’une atmosphère étrange sont secondaires dans cet album dont l’intérêt principal réside dans le rapport amical entre ces deux personnages. Le dessin est très agréable, les décors magnifiques, les personnages bien différenciés, bref, j’adore ! C’est le premier album en tant que scénariste de Christophe Bec, c’est une belle réussite et je lui souhaite une bonne continuation ! C’est un de mes coups de cœur de cette année : à découvrir d’urgence !
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