Les 352 critiques de yannick sur Bd Paradisio...

Après un troisième tome qui m'avait énormément déçu par son manque d'originalité, ce quatrième tome m'est apparu plus divertissant. On retrouve toujours ces dialogues sortis tout droit des "tontons flingueurs", ce n'est pas une surprise de ce côté-là. En fait, ce qui remet la série sur les rails, ce sont les séquences graphiques. Dans cet album, l'action est plus présente et prend le pas sur les dialogues. Ces scènes sont très réussies et apportent un peu plus de fantaisie à la série ! La mise en page est excellente et la narration est très fluide. J'ai encore en mémoire les péripéties du prêtre flingueur et la scène de fin. Seules, les couleurs me sont apparues un peu trop vives à mon goût. Cependant, le tome 4 est un bon album qui me réconcilie avec la série : divertissant !
Cette bédé est un petit bijou au niveau du scénario. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’histoire se met en place et la narration. Il y a aussi ce choix de l’époque qui va plus loin que le simple fait que le scénario fait référence à l’horlogerie. Le dénouement de cette bédé en surprendra plus d’un et j’avoue que c’est une des fins les plus réussies que j’ai assisté jusqu’à maintenant ! Et en plus, cet album est one-shot ! Le dessin est assez particulier, j’ai eu l’impression de voir des crayonnés repassés à la couleur. J’aime cet effet car elle apporte une touche de personnalité à l’album et ce trait se révèle vivant. La mise en couleurs est elle-aussi très réussie avec cette ambiance qui rappelle la fin du XIXème siècle et le début de l’industrialisation. L’ensemble m’est donc apparu excellent aussi bien graphiquement et scénaristiquement. Excellente bédé !
Avec cette bédé, nous plongeons en plein récit de science-fiction. L'héroïsme est une prostituée qui a été enlevée par des extra-terrestres, elle va ensuite "savamment" utiliser son joli popotin pour essayer de s'arracher aux mains de ces pervers... A lire mon résumé, je comprendrai si jamais vous avez une crainte de lire un album érotique... "Lola Cordova" est plutôt un savant mélange de X-Files, de space-opéra et d'ironie. L'utilisation de couleurs "trashs" ou "flashs", si elle s'avère rebutante lorsqu'on feuillette à la va-vite l'album, est pourtant pertinente par rapport à l'histoire et ne dérange pas une fois que la lecture est commencée. Personnellement, j'aurais tendance à féliciter l'auteur d'avoir proposé ce genre de dessin. La mise en page est fouillée mais paradoxalement, le lecteur ne se sent pas perdu devant cette débauche d'originalité graphique. Au contraire, cela apporte une patte, un style personnel qui sied au récit et à l'univers dont évolue l'héroïsme. Le scénario est assez tiré par les cheveux, à l'image de la mise en page, ça part dans les sens. Je considère "Lola Cordova" comme un des albums qui m'a le plus marqué graphiquement ces 3 dernières années. Les flash-backs sont nombreux et plusieurs situations se déroulent pratiquement en même temps. et pourtant, la sauce prend son effet et j'avoue avoir passé un excellent moment de lecture. Le seul hic, à mon sens, vient peut-être sur le fait que je ne sais pas ce que l'auteur a voulu faire passer comme message dans cette histoire disjonctée. La fin est d'ailleurs très ouverte... M'empêche que je vous conseille vivement la lecture de cet album même si les dialogues sont assez crus et le fait que Lola soit une prostituée peut rebuter certain(e)s...
Cet album se démarque de la plupart de la production actuelle par son ton très sympathique. Lydia est une étudiante et elle est élevée seule par un père au passé militaire envahissante. Cette fille n’a qu’un seul rêve, c’est d’être une artiste peintre mais son souhait heurte à l’hostilité de son père. En cette fin d’année scolaire, Lydia doit s’inscrire dans une université et cherche coûte que coûte un cours où elle pourra concilier sa passion et les attentes que place son père envers elle. C’est ainsi qu’elle choisira l’université de Mertownville mais une fois sur place, celle-ci va s’apercevoir que plein de choses étranges s’y déroulent. L’intérêt de cette bédé rédige dans les rencontres sympathiques que Lydia va se faire dans cette université. De ce fait, la plupart des personnages me sont vite devenus attachants et familiers. Ce premier tome semble donc être une longue introduction mais dont la lecture est agréable et finalement assez accrocheuse pour suivre avec intérêt les prochaines aventures de cette étudiante !
C’est ma première bédé de cette série que je lis et j'avoue que Manu Larcenet m’a carrément bluffé ! Cet album est une grosse satire du monde de l’entreprise, il est divisé en plusieurs chapitres avec pour chacun un thème bien défini. L’auteur n’hésite pas à aller vers l’absurdité, j’ai en mémoire les chapitres sur la liberté sexuelle en entreprise et sur le Friday. Le mode du travail y est décrit sous forme d’une caricature totale et pourtant, Combien sont les lecteurs qui se reconnaîtront à partir ce monde « impitoyable » ???!!! Personnellement, j’ai bien aimé cet humour décalé, cette façon ironique de décrire les travers du monde du travail. Les lecteurs qui sont habitués à lire les dernières productions de cet auteur risquent de rejeter ce livre à cause du manque de tendresse. Pour ma part, ça m’est égal, j’ai bien rigolé et je suis admiratif de la diversité thématique de Manu Larcenet. Décapant !
Cette bédé est avant tout une grosse satire du monde de la bédé. Tout le monde y passe : le chasseur de dédicaces qui va les revendre sur ebay, le braqueur de librairies qui veut un tirage de tête, le maniaque qui sait distinguer le vrai du faux, les éditeurs (je vous laisse deviner lesquels…). De nombreux clins d’œil parsèment donc cette bédé même s’ils désavantagent les intéressés. En fait, je suis très surpris –pour l’instant ?- du peu de réactions des intéressés envers cet album, peut-être pourrait-on voir en cela le signe que ceux-ci ont malgré tout de l’humour… Le scénario est tiré par les cheveux et j’avoue que ça ne m’a pas passionné du tout. Je ne suis pas fan de ce type de dessin mais je reconnais qu’il est très agréable. « Décime moi un maton » est une bédé à lire et qui est plutôt destinée à ceux qui connaissent assez bien le monde de l’édition.
Quelle magnifique bédé ! J’adore le trait de Simon Hureau et l’excellente qualité d’impression du livre rend vraiment un grand hommage à cet auteur. C’est la première fois que je lis un album de Simon Hureau, je ne savais pas qu’il avait réalisé « Palaces » avant que j’entame la lecture de cette bédé. Le « bureau des prolongations » est la suite des aventures de Simon Hureau en Indochine dont la première partie avait été raconté dans « Palaces ». Ce qui est frappant lorsqu’on lit cet album, c’est la relative distraction de notre auteur qui se fait ses papiers dans un pays où la lenteur de cette administration est incomparable à la réputation de la nôtre ! Il y a aussi le fait que Simon Hureau est un homme qui aime les contacts avec les habitants et qu’il arrive à travers ses péripéties à nous transmettre ses impressions, à nous faire partager ses contacts. Lorsque j’ai feuilleté le « bureau des prolongations », j’ai ressenti cette envie de découvrir ses aventures, ce plaisir de lire ! Merci donc à l’auteur pour ces moments d’aventures exotiques ! Va falloir que je « déniche » « Palaces » maintenant, nom d’un Kran !
U-29 par yannick
Cette bédé est une adaptation d’une nouvelle de Lovecraft, auteur connu pour ses récits fantastiques. L’histoire se passe pendant la première guerre mondiale, un sous-marin allemand torpille un cargo. Le lendemain, un survivant de ce massacre est signalé sur le submersible et les hommes d’équipage le rejetteront en mer après que le second ait récupéré une étrange figurine dans une des poches de ce marin. Ensuite, des phénomènes surréalistes vont apparaître dans le sous-marin… Ce qui frappe à la lecture de cette bédé, c’est son traitement informatique d’une forte intensité qui pourra rebuter de nombreux lecteurs. L’encrage est très très fin et il est assez difficile de distinguer les contours des personnages qui sont noyés dans des couleurs froides aux dégradés très lisses. Et pourtant ! Ne vous laissez pas décourager par ce graphisme ! Cet album possède d’indéniables qualités. Tout d’abord, la mise en scène est excellente, la narration est d’une fluidité exemplaire. Ensuite, malgré son imposant traitement informatique, le choix des couleurs desserte parfaitement l’ambiance inquiétante de ce récit fantastique. Et enfin, il y a ce scénario qui accroche le lecteur, qui nous force à se poser des questions, qui nous captive. Il y a aussi ce détestable sous-marinier allemand, archétype de ce que le Reich voulait imposer comme « race supérieure ». Au final, je suis ressorti dérangé de cette lecture et très agréablement surpris par ce scénario dont le traitement graphique me présageait le contraire. Agréablement surpris aussi par cette nouvelle de Lovecraft, un auteur que je viens de découvrir grâce à cette bédé !
Le gros problème avec Desberg, c’est que plus je lis ses bédés, plus je perçois sa méthode scénaristique qui se ressemble dans pratiquement tous ses albums ! Par conséquent, ses histoires commencent à me lasser. Cette nouvelle série est encore une fois une histoire de machinations dont le cadre se passe dans le monde pourri des multi-nationales sur fond de fantastique (léger). Ce premier tome est une longue introduction où les révélations sur les personnages et le pourquoi de ces actes sont distillés avec parcimonie. « Rafales » m’est apparu comme une histoire qui se laisse lire mais dont l’intrigue ne m’a pas vraiment accrochée. Les personnages sont énigmatiques et ne possèdent pas hélas ce « plus » qui les rendent attachants ou détestables. Le dessin de Vallés est très bon et mériterait un tirage en noir et blanc. A mon avis, il possède un trait qui est difficilement adapté à la mise en couleur, cependant, il faut reconnaître le coloriste s’en sort bien. Décidément, à mon avis, « Rafales » fait parti de ces nombreuses séries dont il faudra que j’attende le deuxième tome pour savoir si l’histoire va m’accrocher ou pas !
Je me demande encore comment j'ai fait pour ne pas découvrir cette série plus tôt ! "La vie comme elle vient" est sans contexte le meilleur tome de la série. L'histoire monte de plus en plus en puissance, nous prend par les tripes pour arriver à cette fin terriblement émouvante ! Le scénario est très accrocheur et on sent que l'auteur a du métier ! Cette bédé est une ode à la vie, son message est clair : profitons de la vie présente et aimons-nous les uns des autres. A mon avis, il est fort possible que les aventures de Lapinot puissent continuer puisque les tomes peuvent se lire indépendamment.
Cette nouvelle série avec un traitement graphique que je n'apprécie pas énormément est assez sympa. L'idée est bonne même si le thème d’êtres humains génétiquement modifiés pour être des surhommes a déjà été maintes fois transposé sur une bédé. Le point fort de cette série est sa situation dans une France au futur proche et dirigée par des politiciens aux idées extrémistes. Scénaristiquement, l’histoire traîne un peu trop en longueur mais cela permet aux lecteurs de mieux cerner les personnages. Certains passages sont très violents, résultats d’une société qui trône la peine de mort et de la dérive psychologique de ces êtres humains génétiquement modifiés. "Idoles" est une série qui se laisse lire, j'attendrai le prochain tome pour me faire une idée définitive de cette série.
Féroce par yannick
Nouvel album d’un dessinateur que j’apprécie énormément, « Féroce » est une bédé assez difficile à appréhender. L’histoire est pourtant simple, elle met en scène un guerrier chef viking qui se questionne sur la vie et lutte contre une malédiction issue de ses actes barbares. Pour cela, il sera aider tout au long de ce récit par un shaman et un enfant qui l’ont recueilli après la décimation de son équipage. Il y a, dans cet album, un parfum de philosophie et de conte. Tout au long de ce récit, le scénariste à travers son personnage s’interroge sur la portée des actes de tuerie et leurs utilités. « Féroce » est donc à milles lieux des récits d’héroic fantasy qui inondent le marché de la bédé. Le dessin de O. Supiot est en totale adéquation avec le scénario. En fait, c’est la fabuleuse mise en couleurs qui impressionne le lecteur. Tantôt apaisante avec les tons pastel, azur, verdâtre qui représentent l’immensité de la toundra ou la banquise, tantôt violente avec l’utilisation de tons rougeâtres lors des scènes de combats, le lecteur en prend plein les yeux dans le bon sens du terme ! Le format inhabituel pour une bédé est parfaitement maîtrisé par le dessinateur qui en profite pour glisser pertinemment des grandes cases représentatives de l’immensité des paysages contribuant ainsi à l’aspect épique de ce récit. Après « le dérisoire », O. Supiot confirme son grand talent de coloriste secondé en grande partie par un scénariste qui lui va comme un gant ! « Féroce » est, à mon avis, un album moins attractif à lire que « Le dérisoire » mais il mérite amplement qu’on s’y attache !
Je vais être court ! Disons que le dessin est de toute beauté et qu'il y a rien à dire là-dessus. Gibrat maîtrise parfaitement la mise en couleurs et son héroïsme est vraiment très mignonne… Au niveau scénaristique, si l’histoire se révèle attachant et bien construit, je trouve que les scènes dramatiques manquent de "tension". Je pense que cela est peut-être dû à un choix de cadrage pas assez adapté à ces moments de panique, de peur... ça manque, à mon avis de gros plans, sur les visages comme pour la scène entre Jeanne et l'allemand... pareil pour l'attaque des avions... En conclusion, "Le vol du corbeau" est une très belle série dans la bonne continuité du « Sursis » du même auteur mais qui souffre - à mon avis - de scènes vraiment dramatiques.
Gros coup de cœur pour cette satire de la célèbre série « Blake et Mortimer » à tel point que je considère que cet album est incontournable ! Le livre reprend la même maquette, les mêmes couleurs que la série mère. La voix off est moins présente et c’est tant mieux ! Seuls les personnages sont plus caricaturés avec leurs expressions exagérées. L’humour british est très présent dans cet album mais il ne se révèle pas du tout grossier. J’ai senti que les auteurs se sont bien amusés pour réaliser cette bédé et moi-aussi d’ailleurs ! Que c’est drôle ! Chapeau donc aux auteurs qui ont réussi à faire une parodie de « Blake et Mortimer » tout en la respectant !
Nouveau cycle pour « Anachron » et nouvel environnement pour nos héros puisqu’ils vont se retrouver sur une galère à ramer sous l’autorité d’une femme ! « Pavillon noir sur la capricieuse » est un tome fort agréable à lire et recèle bon nombre de surprises. Personnellement, j’apprécie toujours autant l’humour d’ « Anachron » ! Et c’est toujours avec beaucoup de plaisir que l’on retrouve les célèbres duos d’Anachron, j’ai nommé : Hugo & Slava, Marconius & Wodan désormais membres de « l’alliance » ! Ceux-ci vont devoir arrêter un certain Enzo Lupino qui est prêt à monnayer l’octant auprès des peuples sous-développés d’Anachron afin qu’ils puissent désormais naviguer en hautes mers. Cailleteau semble avoir réussi à créer un monde riche et vaste. Alors que les tomes précédents se terminaient avec une vision très diversifiée des races « anachroniennes », le scénariste nous prend à contre pied pour nous faire découvrir une civilisation jusque là inconnue d’Anachron en s’inspirant de celle des arabes et en nous emmenant dans le milieu maritime. Peu de séries peuvent se vanter de proposer autant d’univers que celui d’Anachron et, à mon avis, on est loin d’être au bout des surprises ! Cet album est toujours aussi délirant avec les réactions ridicules de Wodan et Marconius, et la magie reste toujours un des thèmes principaux. Cailleteau semble prendre beaucoup de plaisirs et être très à l’aise dans ce genre. Il est secondé par Joël Jurion, un dessinateur qui a désormais réussi à imposer son style dans cette série. Personnellement, j’aime beaucoup le style de Jurion. La mise en couleurs en informatique se révèle bonne, ça ne flashe pas, les tons employés s’avèrent agréables et adéquats aux diverses situations dans lesquelles se retrouvent nos héros. « Pavillon noir sur la capricieuse » est finalement un bon tome et devrait réjouir les inconditionnels de cette série !
Je viens de relire la fin de ce premier cycle et il faut avouer qu"Anachron" est une série sympa. Il faut avant toute chose se mettre à l’esprit qu"Anachron" est une bédé qui a pour but de divertir le lecteur. Si les gags parsemés de "baf" et d’un humour assez machiste ainsi qu’un scénario simpliste ne vous conviennent pas, un bon conseil : passez votre chemin ! Pour ma part, j’ai bien aimé "Anachron", je suis assez sensible à cet humour et le mélange réussi d’héroïc-fantasy et de science-fiction m’a fasciné. Les personnages principaux sont caricaturés mais se révèlent finalement très attachants. Le dessin de Jurion est parfaitement adapté à l’univers d"Anachron". Joël est apparemment très à l’aise lorsqu’il s’agit de mettre en scène des villes ou vues d’ensemble, en tout cas, ses perspectives sont très spectaculaires ! Ce 4ème tome n’est pas le meilleur de la série à cause d’une fin un peu trop précipitée et aussi parce que le lecteur n’aura plus cette sensation d’originalité qui fait le point fort des deux tomes précédents. Néanmoins, je sais que je relirai plusieurs fois "Anachron" entre mes lectures d'albums plus "sérieux" car cette série me détend beaucoup.
Ambiance sombre, couleurs pratiquement monochromes occupent principalement le rendu graphique de ce livre. La mise en couleurs apparemment réalisée en grande partie au fusain et un trait assez personnel font que j’ai adoré le style de Ville Tietäväinen. Ce rendu graphique n’est pas seulement le point fort de cette bédé puisque le scénario se révélera très émouvant. A l’heure du modernisme et dans une cité qui s’inspire fortement de la société japonaise, les traditions et le sens de l’honneur prendront le pas sur le bonheur d’un couple. Katie et Simon s’aiment réellement, lorsque cette jeune femme tombera enceinte, c’est avec sans réserve qu’elle acceptera d’épouser son amant. Simon est un ouvrier qui gagne peu et qui lutte jour après jour pour un avenir professionnel plus reluisant. L’arrivée du bébé sera pour ce jeune couple un début de bonheur partagé enfin par la riche famille dont est issue Katie. Cependant ce bonheur se révélera vite éphémère lorsque le grand oncle de Katie voudra s’approprier le bébé… Cette histoire semble être issue de faits réels, l’absence de références et la nationalité de l’auteur apparemment originaire d’un des pays nordistes me fait douter de la véracité des propos. Néanmoins, force est de reconnaître que l’histoire est très émouvante et pourrait servir de témoignage d’une Asie partagée entre la tradition et la volonté de sa jeunesse de se libérer des contraintes culturelles d’un autre temps. Le dessin est magnifique et les nombreuses vues de cette mégapole sont des preuves que l’auteur s’est très documentées. Cependant, la mise en page n’est pas exempt de tout reproche et peut paraître par moments manquait de clarté. Décidément, après « L’histoire d’une mère » du même éditeur, les dessinateurs nordistes montrent qu’ils sont capables de réaliser des bonnes bédés !
Cet album est totalement indépendant de l’autre série de Mathieu « Julius Corentin Acquefacques ». « L’ascension » est un recueil de nouvelles de l’auteur. Certaines d’entre elles semblent être des histoires assez vieilles puisque M. A. Mathieu glisse par moment des dates comme 1985. Néanmoins, l’ensemble se révèle très agréable à lire et les histoires sont suffisamment différentes pour intéresser le lecteur. L’album démarre par un récit fantastique digne d’un extrait de la série phare de cet auteur. Ensuite, des nouvelles mi-fantastiques, mi-réalistes parsèmeront l’album. J’ai particulièrement aimé « la valise » dont la chute est assez ironique et assez représentative de notre dérive vers le modernisme à outrance… j’aime le graphisme en noir et blanc de Marc-Antoine Mathieu, il demande une certaine adaptation de la part d’un lecteur novice mais se révèlera d’une lisibilité exemplaire. En tout cas, son trait est très personnel. Cet album n’est franchement pas une bédé indispensable mais il vous fera passer un agréable moment de lecture.
Lorsque j’ai feuilleté cet album pour la première fois, ce sont le dessin et la mise en couleurs qui m’ont attiré le regard. Les premières pages sont captivantes et donnent envie de connaître la suite de cette histoire. Mais le scénario deviendra vite classique. J’ai senti aussi une volonté de la part du scénariste de faire durer le suspens mais voilà, à trop en faire, certains lecteurs risquent de se lasser de cette histoire d’ésotérisme se déroulant dans le XVIIème siècle germanique. Les personnages principaux sont vite caricaturés et classés en partisan du bien ou du mal. Mon seul reproche au niveau du dessin est qu’il me semble manquer de personnalité. Finalement, cet album m’est apparu comme une (trop) longue introduction à une nouvelle série. Néanmoins, grâce au dessin et à la mise en couleurs réussis, « La rose et la croix T1 » vous fera passer un agréable moment de lecture.
Cet album possède de grandes qualités graphiques. Je n’ai rien de particulier à reprocher au niveau du dessin, c’est du beau boulot aussi bien au niveau des personnages que des décors. La mise en couleurs est parfaitement réussie et contribue à donner une ambiance adéquate à ce récit policier de l’ère tsariste. Bravo donc à Brindisi, le dessinateur de cette nouvelle série des éditions « Les humanoïdes associés » ! Novikov est un personnage assez attachant, charismatique et qui se révèle être « caricaturalement parlant » un clone russe de « Le scorpion » sans le côté action. Ce n’est pas personnellement un reproche que j’adresse au scénariste car j’aime ce genre de personnage. L’histoire est une enquête menée par Novikov dans l’aristocratie russe suite aux décès de plusieurs personnes de cette classe sociale. Chaque crime est « signé » par un crucifix percé dans le cadavre et qui semble être lié par un groupe religieux… le lecteur aura l’agréable sensation d’entrer directement au cœur du sujet et l’histoire se révèlera suffisamment captivante pour que je ne sente aucun ennui tout au long de ce premier tome très réussi !
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