Les 47 critiques de troglo92 sur Bd Paradisio...

Feuilleté à la "Fenaque", cet album ne m'a pas branché du tout après un scan rapide : encore les histoires bancales lues dans le précédent opus "Dragons, amazones, géants...". Je me suis décidé à l'acheter après avoir lu la critique de Thierry Bellefroid. J'ai toujours quelques grincements de dents avec certains dessins (visages de 3/4 et expressions grimaçantes). Mais seuls les idiots ne changent pas d'avis : l'ensemble est génial, soutenu par un scénario qui tient la route en 1 seul volume (ce qui est rare aujourd'hui dans la BD de Fantasy). Trois jeunes filles que rien au début ne prédispose à l'aventure, un mago qui semble miteux dans les 1ères pages, des rêves effrayants, un héritage lourd à porter, des méchants beaux et hideux... Voilà un cocktail bien assemblé et finalement bien servi par un dessin. Je pense même que je vais utiliser cet album comme base pour écrire un scénario de jeu de rôle.

Elle ! Que dire d'elle ? Que du positif ! Quel démarrage prometteur pour Fanny Montgermont. Elle nous propose une histoire simple mais sublime (merci Fanny). Mais en plein milieu de la 2nde guerre mondiale, rien n'est simple, ni sublime, hormis les gens : enfants, adolescents ou adultes qui vivent les horreurs de ce moment. Le quotidien des résistants, infirmières, soldats, français, allemands est malheuseument celui que nous connaissons, sauf que... Michelle est là. Quel joli coup de crayon ! Le trait, les couleurs, tout est bon ! Et cette couverture ! Quel dommage d'attendre pour lire le second tome.

Je rejoins M. Eddy... J'ai retrouvé dans ce 5ème album les délices du 1er tome (Je suis désolé pour Fane, mais en allant vers le tome 4, cela devenait du n'importe quoi). Le Joe Bar Team, c'est Bar2, un point c'est tout ! Par contre, quand je veux des esquisses, des crayonnés, des dessins préparatoires, je m'achète un artbook, un album ou un portfolio dédié. Avec JBT5, je me suis une nouvelle fois fait avoir : de + en + d'auteurs (peut-être pressés par leur éditeur) sacrifient la quantité (donc la qualité et la satisfaction du lecteur) au détriment de la rentabilité.

J'ai feuilleté l'album quand il est sorti : pas terribles les dessins, me suis-je dit... On m'a dit du bien de l'album, donc je suis retourné le feuilleter : toujours pas terrible, mais le sujet est intéressant. Cette semaine, je me suis décidé à l'acheter. 1ère lecture : le sujet est bien, mais l'assemblage fait un peu brouillon (séquences du scénario), par contre finalement le dessin est bien (je pense que ce sont les coups de crayons du dessin qui m'ont entrainé dans une spirale de lecture rapide, trop rapide). 2ème lecture le lendemain : Finalement, je l'avais lu trop rapidement, malgré des ellipses dans l'histoire (5 à 8 pages de plus n'auraient pas été superflues), le tout est prenant et l'adrénaline monte page après page. On ne sent pas forcément la violence au début quand Aster est petite, mais elle est belle et bien présente, pour exploser à la fin. C'est une BD complètement décalée selon moi : le sujet, les dessins, le découpage... qu'il ne faut pas rejeter au 1er abord.

Un album dans la continuité de la série, mais sans apport nouveau et sans le délire qui faisait le charme des 2 premiers tomes. La série parait "installée". Mais où est le plaisir quand nos 2 flics déjantés et déficients des boyaux de la tête jouent et rejouent les mêmes délires ? Le but d'albums comme ceux de Spoon & White est de surprendre. Et bien, moi, je ne suis plus surpris... dommage...

Encore un 20/20 dans la série Sillage ! L'histoire est un régal, et le dessin est toujours superbe. Le seul bémol de cet album : les coiffures de Nävis ne sont pas au top cette fois-ci (il faut bien trouver un défaut). Par contre, elle est toujours balèze : comment fait-elle pour courir avec des godasses pareilles ??? Je suppose que le story board du tome suivant est déjà écrit, mais j'aimerais bien (si Jodo et Moebius sont d'accord) que Nävis fasse une incursion dans le monde de l'Incal. Ca pourrait être fun... bon d'accord, John Difool n'est pas un type respectable, mais elle arrive à un âge où il va bien lui falloir un mec un jour ou l'autre !

Franchement, je l'ai acheté car il faut bien que l'EO soit dans ma bibliothèque... Mais quelle déception après la demi-déception de la version de 1993. Une fois enlevées les pages "intercalaires" qui n'apportent rien au recueil (je n'ose parler d'album), les pages "Goscinny" sont quand même des petits bijoux pour ceux qui ne les connaitraient pas déjà. On se rend compte avec les pages "Uderzo" (comme avec les derniers albums "Albert René") qu'il n'y aurait aucune honte à faire entrer dans la boucle un ou plusieurs bon scénaristes qui écument déjà la BD francophone... Hé M'sieur Uderzo ! Je vous ai envoyé il y a quelques années un scénario ! D'accord il était naze. Mais, moi je ne suis pas un pro... je suis consultant en informatique. Scénariste, c'est un métier... Chat échaudé... C'est décidé et c'est promis, la prochaine fois, je mettrai l'argent de côté dans ma cagnotte pour acheter l'EO de "La Serpe d'Or".