Les 41 critiques de schmo sur Bd Paradisio...

Les éléments mis en place dans ce premier tableau augurent d'une suite captivante. Le regard d'un homme en bout de chemin sur ce qu'a été sa vie, et cela dans la peau d'un personnage que tout le monde connaît et une idée de génie. La psychologie des animaux est très soignée. Ils ont leurs doutes, leurs peurs, leurs rancoeurs, leurs jalousies et sont beaucoup plus torturés que ceux de Disney, pour donner un exemple aux antipodes de cet album. Le dessin des animaux est par contre parfois pas très heureux. L'exercice est certe difficile, puisque l'on doit montrer des émotions tout en gardant un certain réalisme. Bagheera est un bel exemple de ces ratés. Ce premier album a permis de mettre les personnages en place et de couvrir la partie connue du livre de la jungle. On attend avec impatience le passage aux choses sérieuses.
Après plusieurs tentatives infructueuses (et je dois l'avouer pas très motivées) il y a quelques années pour entrer dans l'univers de Bilal, j'avoue m'être complètement désintéressé de son oeuvre. Il y a quelques semaines j'ai visionné son film Immortels, et si ce dernier ne m'a guère convaincu, je dois avouer que certains éléments ont éveillé ma curiosité. C'est pourquoi lorsque je suis tombé chez mon bibliothéquaire sur les trois albums de la trilogie Nikopol, je les ai empruntés par curiosité, mais sans véritablement d'enthousiasme. En l'ouvrant et en voyant Anubis jouer au Monopoly, je me suis dit que je n'arriverais pas au terme de cette lecture, mais j'ai été littéralement transporté. L'univers créé par Bilal est tout simplement extraordinaire, d'une rare richesse, d'une poésie apocalyptique et renferme quantité de messages sociaux, tout ceci servi par un dessin fabuleux. Les personnages féminins, autant Jill Bioskop que Yelena Prokosh-Tootobi, sont représentées avec tellement de sensibilité que l'on en tomberait presque amoureux. Prenet le temps de lire cette trilogie, elle ne vous laissera pas indiférent !
Excellente suite à cette série. Je ne suis pas un fan du dessin, mais le scénario est palpitant. On apprend quelques nouvelles choses sur les origines d'Alex, mais ces révélations posent de nouvelles questions. Vivement la suite.
Fan du dessin de Marini, j'attendais beaucoup de cette série. Si le dessin est magnifique, j'ai un peu plus de peine avec l'histoire. Je ne sais pas si la découverte de la croix est prévue en 20 albums, mais on est en fait bien parti pour que ce soit le cas. Il est vrai que la succession de capture/évasion entrecoupée de quelques parties de jambes en l'air (pas tellement dans cet album) rallonge considérablement le nombre de pages. Je suis peut-être trop impatient, mais j'aurai tout de même de la peine à attendre 5 ans pour voir le visage de Rochnan, par exemple.
Un dessin extraordinaire, une ambiance noire et pleine de mystère, les Complaintes des Landes Perdues sont de retour. Et un retour à mon avis très bien réussi. Du suspens, des sorcières aussi terrifiantes que sensuelles, des personnages captivants, tous les ingrédients sont là pour que la suite soit alléchante.
Fin d'un cycle déboussolant, sensuel et captivant. Servi par un dessin magnifique, Dufaux nous offre un récit fantastique. De plus, on nous montre aussi la réalité historique peu connue.
Une fois l'album refermé, j'ai éprouvé des sentiments partagés. D'une part le sentiment d'avoir passé un excellent moment de BD, ce qui est l'essentiel, d'autre part le sentiment que l'histoire n'a pas beaucoup avancé. Van Hamme, avec le talent qu'on lui connaît, sait adroitement remélanger des ingrédients connus, mais innove peu. Mais c'est vrai que cet album, comparé aux derniers, possède d'indéniables qualités. On découvre une Kriss de Valnor beaucoup plus complexe que d'habitude. (C'est fou comme certaines choses changent une femme, même une vipère !). Comme d'habitude on se réjouit de lire la suite. Mais si Van Hamme veut véritablement clore la série en 30 albums, il faudrait peut-être commencer à fermer quelques portes au lieu d'en ouvrir de nouvelles. Par exemple, il pourrait commencer par faire disparaître Kriss définitivement ;-).
Ce deuxième tome est à l'égal du premier. Il nous permet de mieux cerner les motivations du terrible tueur, tout en creusant un peu les caractères des personnages. Avec des dessins superbes, notamment les plans dans la Sagrada Familia, un rythme soutenu, Morvan continue de nous tenir en haleine.
Tout simplement fabuleux. A chaque fois, Larcenet nous touche là où il faut lorsqu'il parle de doute, de non-dit, de peur de l'avenir. On passe des rires aux larmes et on ne peut s'empêcher de tirer des parallèles avec notre propre existence. Si on retrouve un peu de l'humour décalé des Cosmonautes du futur ou de Bill Baroud, cette série est beaucoup plus riche en émotions, et on ne ressort pas tout à fait indemne de cette lecture.
Ce quatrième opus des aventures du Scorpion est sans doute celui qui nous donne le plus envie de lire la suite. Alors que l'on pouvait croire que cette série se résumait à une lutte entre la vérité et le mensonge, voilà qu'un troisième acteur vient semer son grain de sel. Cet album pose donc de nouvelles questions passionnantes. Comme le dessin de Marini est toujours superbe, c'est un bon moment de lecture. Le seul bémol est que, après 4 albums, la série pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. J'ose espérer que Desberg sait où il va et que cette série ne soit pas une interminable aventure commerciale.
Contrairement à poilde, je trouve plutôt positif le fait que l'héroine soit tout le temps à poil, même quand le scénario ne le justifie pas. Cela donne à la série un petit côté Manara des plus plaisant. Cela comble quelque peu la pauvreté du scénario. Pas de révélations fracassantes dans cet album. Juste quelques pistes déversées au compte goutte. A ce rythme la série peut encore durer. Quant à savoir si c'est un point positif ou négatif, c'est difficile à dire, la série étant plaisante mais pas incontournable.
Un album magnifique, un vrai travail d'orfèvre. On sent beaucoup d'humour et de fraîcheur dans cet album... Hélas, pour moi qui suis un véritable béotien en peinture, c'est souvent incompréhensible et j'ai très peu ri. Je n'ai même pas eu le courage de le finir. A éviter donc si votre intérêt pur la peinture est proche de zéro.
Le seul intérêt de cette série réside dans la gémélité de Jésus qui expliquerait de manière rationelle les élucubrations des saintes écritures ;-). A part cela, du vent, des complications qui n'aboutissent à rien, des discussions interminables qui ne font pas avancer le schmillblick. De l'idée de départ on aurait pu tirer un album qui aurait peut-être eu sa place au panthéon de la BD, hélas il nous reste une série qui sombrera dans l'oubli.
Cinq tomes pour un grand moment de BD. Si c'est la fin de la série, tant mieux. Mieux vaut se retirer au sommet. Le tueur nous communique au fil de son histoire ses réflexions philisophiques teintées d'une implacable logique et d'un jugement sans concession sur l'Humanité. On se prend même à lui donner raison. Un scénario très riche servi par un dessin qui vire parfois au génie, que demander de mieux. Ce 5e album termine parfaitement la série. Bonnes vacances, Tueur !
Magnifique réussite que cette série. Nous avons ici un polar qui sort des sentiers battus. Le personnage de Lloyd garde encore une bonne part de son mystère, mais on en apprend un peu plus sur son passé. Les personnages sont maintenant bien campés, et la fin nous met l'eau à la bouche avant le prochain album.
Ce troisième album est de grande classe. Cette série a un petit côté "mission impossible" qui est un vrai régal. On a affaire là à une histoire en un seul album, qui met une touche finale et définitive aux deux premiers. Le suspens, l'action sont au rendez-vous et la fin tombe comme la cerise sur le gâteau. Cailleteau reprend la série et surpasse le maître (qui soit dit en passant doit en avoir marre de se ramasser par les critiques sur presque tous ses derniers albums). Le dessin est quant à lui irréprochable. Vivement la suite !
Suite à la surprise provoquée par le premier album, au niveau de l'originalité et du dessin, je m'attendais à un album certainement d'exception, mais avec un un goût de déjà vu. Quel enthousiasme donc de découvrir un album encore supérieur au premier ! Tout les ingrédients sont là pour que cette série reste dans l'histoire. L'humour est irrésistible lorsque l'on voit un enfant appelé maman un personnage plus proche d'Hulk que de Mamy Nova. Certains passages vous soulèvent le coeur (l'orgie chez le Dauphin ou le passage où Seldnor fuit avec son fils). Le scénario gagne encore en épaisseur, et cela sans nous révéler qui sont Zorn et Dirna. Un album à ne pas manquer et à acheter de suite, sans oublier d'acheter le premier.
Le nombre de critiques montre l'engouement de la série. Après avoir lu les critiques, je m'attendais au pire. JD Morvan serait-il tombé dans la facilité? On pourrait le craindre lorsque l'on voit l'importance de ses publications cette année. Et bien non. Ce Sillage est à la hauteur de la série, frais, rythmé et passionnant. Bien sûr, le scénario de l'IA qui échappe à ses créateurs et qui les persécutent sent un peu le réchauffé, mais le sujet est admirablement traité. Dans le classement des albums de la série, cet opus ne devrait certainement pas faire partie du trio de tête, mais il reste d'excellente facture.
Cette nouvelle série est une très agréable surprise. Sur Ty Mayam, pas d'Etat, mais uniquement des groupes religieux qui organisent chacun leurs propres structures sociales. June Lenny, jeune terrien employé au consulat terrien, n'a qu'un désir : s'enrichir repidement en passant du bon temps. Mais il se retrouve au coeur d'intérêts qui le dépassent. Ce premier tome campe rapidement les personnages et nous en apprend juste assez pour nous faire attendre la suite avec impatience.
Pour faire un bon scénario, il ne suffit pas d'avoir une idée de départ. Il faut un vrai fil conducteur et cela ne semble pas être le cas dans cette série. Relations entre les personnages peu fouillées (alors qu'Akeba est présenté comme un personnage central dès le début, il fait pâle figure dans toute la série), apparitions de nouveaux éléments sans liens entre eux, on a l'impression que le seul but de cette série est d'offrir à Marini une occasion de mettre son immense talent au service d'un délire gothico-erotico-sadomasochiste. Même Marini semble s'en lasser, car si l'on compare le dessin de cet opus avec le dernier Scorpion, il n'y a pas photo. Le dessin est d'ailleurs le seul intérêt de cette série, le seul élément qui lui donne un statut honorable. Si l'aventure Rapaces devait se poursuivre, on ose espérer que Dufaux nous pondra un vrai scénario et que Marini prendra le temps de nous offrir la plénitude de son talent.
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