Les 370 critiques de herve sur Bd Paradisio...

Un excellent Giacomo, avec des révélations sur son passé. Une bonne BD digne d'un film de capes et d'épées, avec un grand nombres de duels. Ce diptyque vient relancer une série que je trouvais en perte de vitesse. Bref une histoire qui ne manque pas de panache. Un volume très agréable à lire.
Epoxy par herve
N'allez pas chercher midi à 14 heures dans cette aventure. Soulignons que le scénario de Van Hamme n'était qu'un prétexte pour Paul Cuvelier, qui voulait s'éloigner de la BD pour enfant, de dessiner des femmes souvent très dénudées.Un érotisme très soft et si l'ensemble a certes vieilli,cette BD demeure une curiosité historique, que tout bédéphile doit posséder dans sa bibliothèque. Un coup de chapeau aussi à la très bonne collection "signé" qui continue à nous offrir des oeuvres de qualité.
Cet ouvrage original nous montre tout le talent de Rosinski pour illustrer le scénario de Van Hamme. Ce dernier se révèle souvent facétieux avec son dessinateur (voir ses remarques page 52/53 par exemple). Cette édition permet surtout aux bédéphiles d'apprécier le travail de création d'une BD, à travers le scénario d'un auteur, pour ne pas dire d'un grand scénariste (n'en déplaise à ses nombreux détracteurs, jaloux de son succès sans doute). Van Hamme doit être à la fois précis (voir page 40/41), et évasif (voir page 32/33) pour laisser à son dessinateur le soin d'exprimer son art. Pour ceux qui ont aimé Western, achetez vite ce scénario (malgré son prix de vente), un des meilleurs de Van Hamme depuis "lune de guerre". En outre, ce livre viendra compléter à merveille votre indispensable "Van Hamme, itinéraire d'un enfant doué" publié aux éditions Niffle.
Une bande dessinée qui se lit sans temps mort, et traitée comme un film d'action : explosion, disparition, assassinat s'enchainent à un rythme entraînant.Yan ne ménage pas le suspens en jouant sur des vieilles ficelles de la BD, à savoir amener le lecteur à une surprise à la case finale des pages impaires. Avec cette histoire dans le mileu des diamantaires, l'auteur ne pouvait pas ne pas faire allusion aux diamants éternels chers à James Bond ; d'ailleurs il le fait d'entrée. le lecteur rentre vraiment dans le vif de l'action dès les premières pages. Un petit bémol au niveau du scénario : l'acceptation trop rapide de la mission par UMA ( sans doute pour ne pas ralentir le rythme de l'album); en effet on passe rapidement d'une femme dépressive, suicidaire à une battante. Le dessin de Meynet est parfait, ses héroines ont toujours des jambes interminables. Un album à acheter et à lire d'urgence.
C'est la bonne surprise du trimestre. Les nouvelles aventures de Tanguy et Laverdure sont d'un très bon niveau. Le scénario de Jean Claude Laidin est vraiment à la hauteur : on retrouve Laverdure tour à tour gaffeur, amoureux transit, et un Tanguy implacide et courageux. Les dessins d'Yvan Fernandez sont d'une précision remarquable. De belles scènes de combats aériens, de l'action, de l'humour , du suspens, bref un album très réussi. J'espère que le suivant sera au moins du même niveau
L'intrigue de cet nouvel opus de Buck Dany tarde à venir. Il faut attendre la planche n° 20 pour enfin aborder l'intérêt de cette aventure. Avant cela, nous assistons à une retrouvaille très "anciens combattants"( voir planche 10 ), et beaucoup d'allusions aux anciennes aventures de nos trois, non, quatre héros, car Cindy semble avoir définitivement rejoint le trio de choc à savoir Buck Dany, Tumb et Sonny. J'ai toutefois un très gros reproche à souligner dans cet album : Bergèse devrait varier les visages de ses protagonnistes. En effet, le major Chuck Warren est le frère jumeau du colonel Pavel dans "les agresseurs". Mis à part cela, le scénario est assez faible, avec un dessin toujours agréable (même si dans la dernière livraison de "Bodoi", Bergèse avoue avoir de plus en plus de mal à dessiner). J'aurais toutefois aimé plus de panache pour fêter la 50ième aventure de Buck Dany.
Une fin semble -t-il un peu baclée de cette série: on passe du Quebec au Caraibes et à l'Auvergne en quelques planches. J'aurai préféré une partie plus conséquente sur le retour en France de l'épervier . L'épisode maritime dans les Caraibes me laisse perplexe et sent le "bois d'ébène " de Bourgeon( était-ce vraiment nécessaire?) Le dessin de Julliard est toujours aussi agréable . Un regret pourtant, pourquoi ne pas avoir fait vieillir les personnages dans la seconde partie de l'album qui se déroule 10 ans plus tard? Cothias, lui, semble fatigué et pressé de laisser Ariane de Troil vivre sa nouvelle vie. Achetez cet album, pour finir votre série .
La nouvelle aventure de Niklos Koda nous plonge dans une Europe de l'Est en pleine décomposition, et ne va pas sans nous rappeler les aventures d'un certain James Bond. Côté dessin , rien à dire ( Sonia Dubrovna est superbe - voir les planches 10 et 11).Côté scénario, le dossier "Souleva", évoqué dans le précédent album "Inch Allah" revient avec force. Un bémol, tout de même : cet album se lit vite, voire trop vite: peu de dialogue ( voir planches 2, 3,9,10,11,22 etc).Bref l'intrigue se situe entre "Alpha" et "IRS". Si la fin de cet album nous incite à acheter la suite ( même si on la devine ), Dufaux , scénariste que j'adore, devrait étoffer plus son scénario.
C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert les deux tomes de la série "sur les terres d'Horus". Les couleurs chaudes de ce deuxième tome m'ont particulièrement marqué. Même si le scénario semble convenu, les dessins sont superbes et retracent admirablement les couleurs de l'Egypte ancienne. Oubliez les romans de Christian Jacq et lisez cette BD.
C'est toujours avec plaisir que je retrouve notre Max Gallo de la bande dessinée, à savoir Sfar. Ce deuxième tome du "Chat du Rabbin" continue sur la lancée du premier (autant dire qu'il est excellent). Si le héros (le chat) semble sans voix dans cette seconde aventure, c'est sans doute pour nous permettre de mieux prendre en considération les seconds rôles de cette aventure. Sfar illustre parfaitement, avec humour et délicatesse, les problèmes sempiternels juifs/arabes/continentaux, à travers les personnages que nous découvrons dans ce tome (notamment un étonnant personnage dénommé comme par hasard Sfar). Bref du grand art, avec un dessin superbe et des dialogues qui nous changent des BD lues en 10 minutes. Vive Sfar. A lire d'urgence.
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