Les 370 critiques de herve sur Bd Paradisio...

En tant qu'ancien lecteur assidu du journal Spirou (j'ai arrêté en 1982), je suis resté fidèle aux aventures des Tuniques bleues. Hélas, hélas, trois fois hélas, je constate que cette 46ième aventure ne vient pas redorer le blason de nos deux héros. Même si Cauvin nous délivre quelques bons gags (j'avoue avoir tout de même ri à certaines pages), nous sommes loin de l'hilarité constante où me plongeaient "La prison de Robertsonville", "Les bleus dans la marine",ou encore "blue retro". Il est vrai que, comme beaucoup, je suis très déçu par le dénouement de cette aventure après un incipit très bien mené. Oublions donc cet opus, pour attendre les prochaines pérégrinations de nos Tuniques Bleues (dans ces dernières années le numéro 40 - les hommes de pailles - semblait rivaliser avec l'âge d'or de la série, alors il y a de l'espoir...). Par contre le dessin de Lambil ne souffre d'aucune critique.
Un scénario dense voire trop touffu pour ce premier opus. On s'y perd quelquefois entre l'enquête en elle-même, les secrets de la vie d'Oxford, ses rapports avec les femmes, les histoires familiales, le mystérieux Sunny G, et enfin l'enquête de Benn, le fils (d'ailleurs, on se demande ce que cela apporte à l'intrigue). Un peu trop de texte nuit, à mon sens, à cette aventure, en particulier le dénouement (page 46), qui est trop bavard. Si le point de départ est original (les aventures d'un détective privé sur le retour), le scénario ne tient pas toutes ses promesses et trop d'histoires parallèles viennent se greffer dans cette aventure.
Je viens d'acheter les 2 volumes de Blacksad . Si le scénario du premier ressemblait plus à un épisode TV de Mike Hammer, le scénario d'"Artic Nation" est bien plus surprenant voire inquiétant et savoureux.Un héros proche de Bogart, une incursion de très bons seconds rôles ( en particulier ce fouineur de Weekly ) font de cet album un véritable film digne des meilleurs polars d'Hollywood. Ne parlons pas du dessin, il est somptueux .Guarnido et Diaz Canales sont les véritables successeurs de Jean de La Fontaine . Cette BD bénéficie en outre , chose rare, d'une couverture originale , non tirée d'une case de l'album. En tout état de cause , Arctic-Nation est la BD à ne pas rater ce mois çi.
La collection Polyptyque du Lombard débute sous de bons auspices. Mythic a concocté un scénario digne d'un bon polar américain de série B (et ce n'est en rien péjoratif). Les héros sont certes caricaturaux, le jeune flic redresseur de tort, la veuve qui ne restera pas inconsolable très longtemps, le notable verreux... mais l'histoire fonctionne bien. Un dessin impeccable et une couverture accrocheuse font de cette BD un bon investissement. Le scénario est assez ouvert dans ce premier volume pour donner matière à un second volume que l'on attend avec impatience. Il faut souligner que ce thriller, prévu en sept tomes, nous offre dans cet opus quasiment un "one shot"(ce qui pour le lecteur est une chose agréable).
Baudelaire avait ses chats ; Colette adorait également les chats, Sfar et Geluck ont désormais des chats célèbres, voilà donc que Gradimir Smudja réécrit l'histoire de Van Gogh, affublé d'un chat, et quel chat ! Ce n'est plus une bd mais une oeuvre d'art, chaque case est un véritable tableau. Laissez vous donc entraîner dans cette aventure loufoque de Van Gogh, même si parfois le scénario devient difficilement compréhensible. Le dessin est superbe voire magnifique. Tout l'univers de Van Gogh est présent dans cet album, avec une mention spéciale pour la scène onirique des pages 64 et 65. Le dessinateur a dû faire un véritable travail de bénédictin pour recréer l'ambiance particulière liée à Van Gogh et son siècle. Ouvrage à savourer sans modération.
Décidement le para-normal a le vent en poupe ces temps-ci. Non seulement, il est présent à la TV, mais aussi dans la BD (voir l'Ennemi #1, sorti récemment). Si le scénario ne brille pas par son originalité, le dessin, quant à lui, met remarquablement en relief l'atmosphère mystérieuse de l'histoire. En outre, je trouve le découpage de cette BD bien fait. De très belles planches et des bons plans (voir la scène dans l'église). Une couverture accrocheuse, des couleurs vives, du suspens, bref une BD sympa.
Un bon polar où l'on retrouve un thème tant de fois abordé au cinéma ou dans la bande dessinée :le satanisme. Un scénario classique, trop classique sans doute: le flic bougon, une héroïne sexy, des meurtres atroces. Ce premier opus manque de surprises. Le dessin oscille entre le manga et une pâle imitation de Marini. En effet, l'ambiance tant au niveau du graphisme que du scénario ressemble aux "Rapaces" de Dufaux et Marini. Toutefois l'ensemble se lit agréablement, bien que ce ne soit pas la BD du mois.
Tchang ! par herve
Un livre qui se lit comme un roman. Tout y est , rencontres , séparations , le souffle de la révolution, la solitude, les retrouvailles, les trahisons etc. Une excellente idée des éditions Moulinsart de suivre Tchang dans le tourbillon de la vie. Tout inconditionnel d'Hergé se doit de posséder ce livre dans sa bibliothèque. Il faut noter de très bonnes illustrations dans cet ouvrage (tirés de l'oeuvre d'Hergé et de celle de Tchang, sculpteur de renommé internationale )
Tout simplement superbe.Les dialogues sont véritablement bien ciselés. On rit beaucoup dans cette bande dessinée. Les dessins très dépouillés relèvent de cette nouvelle école de la BD, à savoir les Sfar, Blain etc. Après "Western "et "Bouncer" , découvrez une nouvelle facette originale et amusante du Far West. Travailler en famille, apparemment, porte chance aux Jouvray. Amis lecteurs,courrez donc acheter ce volume (si cela n'est pas encore fait). Au fait, à quand le second tome ?
Un petit chef d'oeuvre .Que dire de plus? Des dialogues savoureux,un humour noir, des situations coccasses, des personnages tantôt drôles et attachants, tantôt antipathiques à souhait, un chat inquiétant.Le dessin est réussi et Duhamel saisit admirablement les humeurs des personnages . Un régal.
Les classiques des polars noirs d'Hollywood défilent dans cette BD: un détective privé désoeuvré, un bureau vide de tout dossier, un riche client mystérieux et un acolyte(imposé) barjo.Nous sommes presque frustrés d'arriver au dénouement de cette affaire où hasard et (ou) magie agissent un peu trop vite.Le dessin est académique même si je trouve les visages des différents personnages assez similaires. Bref un récit où le suspense manque cruellement.Espérons que le deuxième volume nous réserve plus de surprises.
Le scénario passionnant ne faiblit pas dans ce septième volume; au contraire le rythme s'accèlère comme dans un bon film policier. Le suspense est très bien mené, surtout à partir de la page 36 (parallèle entre la progression sous marine de Mosèle et la course-poursuite de Hertz) .Pourtant ce scénario n'est pas servi par un dessin aussi brillant, dommage. Par contre,les couvertures signées Juillard, sont remarquables. L'idée d'associer plusieurs dessinateurs sur une même oeuvre, devient, après Le Décalogue, une habitude ces temps-çi. Un gros reproche sur ce dernier volume, que j'ai véritablement dévoré pour connaitre la fin, est précisement que ....ce n'est pas le dernier volume, même s'il clôt un cycle.(tant pis si je trahis un secret ). Si je devais résumer cette BD: palpitant!!
En ce 4 mars 2003, nous ne pouvons pas faire l'économie d'honorer la mémoire d'Hergé. Même si tout a été dit, et surtout écrit sur cet album ( celui où les références aux anciennes aventures de tintin sont les plus nombreuses -voir les renvois en bas de pages - ; celui où Hergé modifia le parler "petit nègre"de ses protagonistes), c'est un plaisir de le relire dans une édition de qualité . Alors bravo pour la qualité du papier, bravo pour la qualité du fac similé qui nous replonge aux lectures des tintins de notre jeunesse,et merci Hergé.
Je n'avais pas accroché au premier opus de cette nouvelle série. Le second ne m'a guère convaincu non plus. Un scénario calqué sur le premier volume , avec flash-back, la même héroïne et une grande déception au final. On ne voit pas où le scénariste veut en venir. En outre l'intrigue principale (l'histoire entre Eleonora et Hans) tarde à venir. Bref, un scénario qui a tendance à s'éparpiller entre passé et présent, entre Hans et Eleonara, entre Stradivari et ses violons, entre réalité et alchimie. Malheureusement le dessin ne vient pas sauver l'ensemble de l'histoire. La loge noire de Glénat nous a habitué à mieux (lisez "Le marteau des sorcières", il vaut le détour ou encore le fabuleux "Legs de l'alchimiste" en attendant la sortie fin mars dernier tome du "Triangle secret").
La beauté des dessins vient étouffer le scénario. Même si, j'en conviens, la succession de visages arrondis peut décourager certains dans la lecture, les couleurs et de très belles grandes cases font de cette BD une bonne surprise. Côté scénario, on navigue entre différents mythes (de Dracula, au loup garou et à la bête du Gévaudan), le tout dans une ambiance proche de celle décrite dans "le nom de la rose". Un album à découvrir.
Grand admirateur d'Hergé, je ne connaissais pas encore ce numéro spécial de la revue " A suivre". Même si les pages consacrées à la biographie d'Hergé n'apportent plus grand chose après les ouvrages de Pierre Assouline et de Benoit Peeters, l'hommage des dessinateurs est très touchant (par exemple , celui de Comes) parfois irrévérentieux mais admiratif de l'oeuvre d'Hergé(celui de Veyron), voire visionnaire ( les planches de Ceppi par exemple ). Bref, je suis très agréablement surpris par la liberté de ton adoptée par les pairs d'Hergé en 1983, à l'heure où certains gardiens du temple Hergé en font régner une terreur intellectuelle dès que l'on ose citer le nom de Tintin sans leur accord.
Le premier volume du "legs de l'alchimiste" était sans aucun doute le numéro phare et marquant de la collection "La Loge Noire" lancée par Glénat début 2002. On y admirait un scénario original ; un dessin superbe et inhabituel dans le catalogue de la maison Glénat. La magie opère toujours autant dans ce second volet. Même si Hubert nous avait fait croire dans le premier opus que le héros de la série était Joachim, (en fait la bague tient le premier rôle), nous sommes ravis de suivre les aventures de Léonora, véritable avant gardiste du 19ème siècle. Complots, politique et surnaturel rythment cet album avec délice. Admirez le parrallèle entre le dessin d'ouverture du tome 1 et du tome 2. Un dessin encore plus sombre, un scénario encore plus dramatique, mais le tout relevé par des dialogues savoureux (notamment dans la scène du bal), font de cette bande dessinée une des meilleures de ces derniers mois. Si l'ombre de Sfar plane sur le dessin (d'ailleurs Tanquerelle n'a t-il pas repris avec brio la succession de Sfar dans "Le Professeur Bell"), elle n'est que bénéfique et Tanquerelle apporte un souffle nouveau chez Glénat. Si vous n'avez pas encore lu cette série, courrez chez votre libraire et régalez vous !
Un décalage assez important avec le premier volume. On s'éloigne en effet des aventures de Flavien pour revenir plus de 100 ans en arrière. Donc, une déception au niveau du scénario. Par contre, Chaillet est toujours aussi à l'aise au dessin (voir les superbes cases sur double page ). Il ne faudrait pas que la préciosité des dessins vienne gâcher un scénario prometteur dans le premier volume.
Si le dessin du regretté Franz ne souffre d'aucune critique, je trouve que ce dernier opus, ou plutôt ce premier de la série, est un peu en deça du tome IX.Le scénario fait en effet une part trop belle aux hasards des rencontres ( celle des retrouvailles entre Tayeb et Mahdjubah, entre Tayeb et le scribe ). Néanmoins, la série se clôture par deux tomes d'un bon niveau.Comme pour les deux tomes précédents (n° 7 et 8 ), le lien entre les deux derniers volumes est très bien fait. Chapeau à Giroud pour cette aventure originale qui a su tenir à la fois ses promesses et son calendrier de parution.Une série qui marquera dans l'histoire de l'édition de la BD.
A mon avis, un des albums les plus réussis de la série. Le scénario reprend le véritable thème de cette nouvelle quête du Graal. Les rapports assez ambigüs entre Desnouettes et le capitaine Eugène sont bien illustrés. (voir à ce propos le numéro 34 de Vécu consacré au Décalogue). Un dessin superbe; regardez et admirez la première page, elle est magnifique.
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